Petit-Mars

Petit-Mars [pə.ti.maʁ] est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Le village se situe au sein du pays nantais et de la Bretagne historique[1]. Elle se trouve à environ 21 km au nord de la ville de Nantes[2] et à 38 km au sud de Châteaubriant[2].

Petit-Mars

Église Saint-Pierre

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes d'Erdre et Gesvres
Maire
Mandat
Jean-Luc Besnier
2020-2026
Code postal 44390
Code commune 44122
Démographie
Gentilé Marsiens
Population
municipale
3 676 hab. (2018 )
Densité 142 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 23′ 42″ nord, 1° 27′ 14″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 43 m
Superficie 25,97 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Petit-Mars
(ville isolée)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nort-sur-Erdre
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Petit-Mars
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Petit-Mars
Géolocalisation sur la carte : France
Petit-Mars
Géolocalisation sur la carte : France
Petit-Mars
Liens
Site web http://www.petitmars.fr/

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Villa Marcio au IXe siècle, Marz en 1287[3].

    Petit-Mars possède un nom gallo, la langue d'oïl locale : Petit-Martz (écriture ELG)[4]. Le nom de la commune a été traduit Kervarc'h en breton.

    Géographie

    Localisation

    Petit-Mars est situé dans la vallée de l'Erdre, à 20 km au nord de Nantes et km au sud-est de Nort-sur-Erdre.

    Plus précisément, la commune se trouve dans l'arrondissement de Châteaubriant-Ancenis et dans ce dernier, au sein du canton de Nort-sur-Erdre.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont les suivantes :

    Relief

    Le relief de la commune est marqué par la présence de l'Erdre et de marais à l'ouest dans une zone de faibles altitudes (3 à 6 mètres)[2]. Au nord de la commune, l'altitude reste comprise entre 10 et 20 mètres d'altitude, notamment par la présence du ruisseau de la Guinelière qui rejoint le ruisseau du Râteau pour former le Verdier, lequel se jette dans l'Erdre[2].

    Les points culminants de la commune se trouvent à l'ouest et au sud-ouest, avec une altitude maximale de 43 mètres à proximité du lieu-dit de Le Boisabeau[2].

    Géologie

    Le sous-sol de Petit-Mars contient un filon de gneiss, exploité à la carrière de la Pommeraie[5].

    Hydrographie

    La principale caractéristique hydrographique de Petit-Mars est l'Erdre qui s'écoule à l'ouest de la commune et forme le lac de la plaine de la Poupinière. À l'est du lac se trouve le marais de Petit-Mars dans lesquels deux petits lacs se trouvent : le mortier noir et le mortier de Paquillès[2]. Il s'agit d'un site protégé Natura 2000, appelé les marais de l'Erdre qui s'étend le long de l'Erdre en direction de Carquefou[6].

    La limite sud de la commune est formé par le ruisseau de la Déchausserie, qui sépare également le marais de Petit-Mars et celui de Saint-Mars[2].

    Le ruisseau du Tertre rouge et le ruisseau de la Guinelière (continuité du ruisseau de la Marquerie) traversent Petit-Mars d'est en ouest. Ce dernier rejoint le ruisseau de Montagné (lequel avait été rejoint par le Rateau aux Touches) pour former Le Verdier[2].

    Climat

    La station météo la plus proche est celle de Nantes, dont les relevés sur la période 1961-1990 sont les suivants[7] :

    Relevé météorologique de Petit-Mars
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,8 4 5,9 9 11,9 13,9 13,5 11,8 8,9 5,1 3 7,7
    Température moyenne (°C) 5,4 6,2 8,1 10,4 13,6 16,9 19,1 18,7 16,8 13,1 8,6 6 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,6 12,2 14,9 18,2 21,9 24,4 24 21,8 17,3 12 9 16,1
    Précipitations (mm) 86,6 70,2 69,1 49,9 64,1 45 46,4 44,8 62,2 79,2 86,9 84,1 788,5
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    50,1
    1961
    31,9
    1981
    46,8
    1986
    36,4
    1964
    46,7
    1969
    35,9
    1965
    94,9
    1978
    53,4
    1975
    48,2
    1973
    42,5
    1961
    39
    1961
    35,8
    1978

    Urbanisme

    Typologie

    Petit-Mars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Petit-Mars, une unité urbaine monocommunale[11] de 3 601 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

    Morphologie urbaine

    La commune est composée d'un bourg principal et d'autres lieux-dits, hameaux et écarts listés ci-dessous[2] :

    • Beau-Soleil
    • Beaujour
    • Le Boisabeau
    • Caberger
    • la Baudouinière
    • la Boissière
    • la Bosse
    • la Bourdinière
    • la Bussonière
    • la Charraie
    • la Chaussée
    • la Chutte
    • la Coquinière
    • la Foucaudière
    • la Furetière
    • la Galopinière
    • la Gânerie
    • la Gautrie
    • la Gonterie
    • La Guibietière
    • la Guinelière
    • la Hardière
    • la Jarrie
    • la Joussière
    • la Lorie
    • la Maison neuve
    • la Marquerie
    • la Milleterie
    • la Pénoue
    • la Pierre
    • la Pommeraie
    • la Renoulière
    • la Riotelière
    • la Rivière
    • la Robinière
    • la Viaudière
    • Launay
    • le Bois Orient
    • le Breil
    • le Chalonge
    • le Chêne long
    • le Haut Plessis
    • le Jaunais
    • le Lindron
    • le Plessis
    • le Pont Hus
    • le Portail de fer
    • le Prateau
    • le Rondray
    • le Verger
    • le Vieux-Bourg
    • le Vigneau
    • les Bernards
    • les Closes
    • les Dureaux (parc d'activités des Dureaux)
    • les Hardas
    • les Portes
    • les Rochettes
    • les Varennes
    • Marque d'Oie

    Transports routiers

    La D178 arrive au bourg de Petit-Mars par le sud et se prolonge en direction du nord-ouest, vers Nort-sur-Erdre. La D31, quant à elle, part de la D178 dans le bourg de Petit-Mars et se dirige vers Les Touches. La D223 relie le bourg à Ligné[2].

    Transport ferroviaire

    La commune de Petit-Mars est à environ 8 km de la gare de Nort-sur-Erdre et à une douzaine de kilomètres de la gare de Sucé-sur-Erdre (sur la ligne Nantes-Châteaubriant)[2].

    Transports aériens

    L'aérodrome d'Ancenis est la piste la plus proche du bourg de Petit-Mars. Cependant, l'aéroport international le plus proche est l’aéroport international Nantes Atlantique, situé au sud-ouest de Nantes[2].

    Histoire

    Époque romaine

    À l'origine, les marais étaient recouverts par la forêt de Mars, que les Romains défrichent afin d'établir leur camp nord pour surveiller la cité des Namnètes[16]. Les restes enfouis d'un hippodrome et d'un théâtre romain ont d'ailleurs été découverts sur la commune à la fin du XIXe siècle[17]. Ces monuments dateraient de l'époque du l'empereur Hadrien (IIe siècle).

    Moyen Âge

    Née vers l'an 1000 autour du château des seigneurs de « Marz », la bourgade de l'époque est aujourd'hui représentée par le « Vieux Bourg », situé à environ 1,5 km à l'ouest du bourg actuel. Outre le contrôle de la terre protégée par des endroits fortifiés (le Pont Hus, la Pommeraye, la Blandinière, le Breil...), les seigneurs de Marz surveillaient également le commerce sur l'Erdre.

    Renaissance

    De 1784 à 1787, des levés topographiques ont été effectués dans la région afin d'établir la carte de France. Les Touches sur la carte de Cassini.

    Les moyens de communication se modifient faisant perdre à l'Erdre son intérêt : la diligence remplace le coche d'eau, les attelages se substituent aux péniches. L'activité économique se déplace alors vers les axes de circulations routières et donne ainsi naissance en 1649 au nouveau bourg du Petit-Mars.

    XVIIIe siècle

    Durant la Révolution, la plupart des terres de la commune dépendaient de la famille de Charette de La Contrie et le Petit-Mars est plutôt attiré chouannerie.

    XIXe siècle

    La première pierre de l'église a été posée le , elle fut terminée en 1880, quant au clocher il date de 1900.

    XXe siècle

    Aujourd'hui, Petit-Mars voit sa population augmenter du fait de sa proximité avec Nantes Métropole dont les limites sont situées à environ 20 km. Afin de répondre aux besoins cette nouvelle population, de nombreux aménagements ont été réalisés (écoles, salles de sport, bibliothèque, halte garderie, sentiers pédestres et VTT, plan d'eau…).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1797 Olivier Tardiveau    
    1797 1799 François Lerat    
    1799 1815 Guillaume Tripon    
    1815 1830 Pierre Gourgeon    
    1830 1836 François-Louis Tardiveau    
    1836 1843 Pierre Grégoire    
    1843 1852 Charles Goguet de La Salmonière    
    1852 1870 Jean-François Lerat    
    1870 1874 Jean-Baptiste Richel    
    1874 1875 Jean-Baptiste Cottineau    
    1875 1876 Jean Gourgeon    
    1876 1878 François Hardy    
    1878 1901 Jean-Marie Cottineau    
    1901 1902 Jean-François Leduc    
    1902 1917 Henri de Charette    
    1917 1919 Jean-François Leduc   Adjoint faisant office de maires
    1919 1926 Joseph de Charette    
    1926 1947 Louis Letertre    
    1947 1958 Joseph Diot    
    1958 1965 Pierre de Cornulier    
    1965 1970 Louis Ménard    
    1970 1975 Louis Lequippe    
    1975 1978 Joseph Forget    
    1978 2007 Joel Dauvé DVD  
    2007 2014 Dominique Guellier DVD  
    2014 En cours Jean-Luc Besnier[Note 3] DVD enseignant
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee, Petit-Mars est une ville isolée qui fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Nort-sur-Erdre[18]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 98 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 2 % dans des zones « très peu denses »[19].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].

    En 2018, la commune comptait 3 676 habitants[Note 4], en augmentation de 3,06 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +6,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2471 0351 0951 1971 3451 2601 3551 4001 415
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4411 4221 4211 3821 4001 3741 4141 3741 361
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3921 3621 2901 1431 1041 0681 0841 0131 055
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 0621 0861 2041 8002 3092 4383 2693 3883 520
    2017 2018 - - - - - - -
    3 6013 676-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,3 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[24],[25],[26]. Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,3 % contre 48,4 % au niveau national et 48,7 % au niveau départemental)[24],[25],[26].

    Pyramide des âges à Petit-Mars en 2013 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90 ans ou +
    0,2 
    3,4 
    75 à 89 ans
    4,5 
    9,4 
    60 à 74 ans
    9,1 
    21,9 
    45 à 59 ans
    20,3 
    23,9 
    30 à 44 ans
    26,2 
    14,4 
    15 à 29 ans
    13,5 
    27,1 
    0 à 14 ans
    26,3 
    Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    5,8 
    75 à 89 ans
    9,1 
    13,5 
    60 à 74 ans
    14,6 
    19,6 
    45 à 59 ans
    19,2 
    20,8 
    30 à 44 ans
    19,6 
    19,4 
    15 à 29 ans
    17,7 
    20,5 
    0 à 14 ans
    18,5 

    Culture et patrimoine

    Monuments civils

    Château du Pont-Hus
    • le château du Pont-Hus ou Ponthus (XVIIIe – XIXe siècle). Au XIIIe siècle (vers 1200-1250), en remplacement de l'ancien château féodal édifié en 1070, Hus de La Musse (ou Mure ou Muce) construit une nouvelle forteresse[Note 5].
    • le manoir du Breil (XVe-XVIe-XVIIIe-XIXe siècle). Il était jadis un fort bien défendu, avec murs d'enceinte et douves. Propriété successive des familles Tessier-Guinel, de la Tullaye (ou Tullay), Rousseau du Hardaz et de La Lohérie ;
    • le manoir de la Pommeraie (XVIe-XVIIIe-XIXe siècle). La Pommeraie est entourée de vieux murs qui cernent deux corps de logis anciens. Le plus massif garde des lucarnes de style Louis XIII. L'autre que l'on prendrait pour un ancien sanctuaire, porte la date de 1647. Il s'agit de la maison natale de Mathurin La Ramée (en 1571) qui deviendra recteur de Saint-Mars-du-Désert. Propriété de la famille Deluyne ou De Luynes (héritiers des Goyon de la Muce Ponthus) du XVIIIe au XIXe siècle et de la famille Cormier au milieu du XIXe siècle ;
    • le manoir de la Bouffetière, reconstruit en 1724. On remarque plusieurs entrées monumentales. La chapelle se trouvait jadis à l'angle droit du logis à lucarnes.
    • la maison (XVIe siècle), située au Vieux-Bourg. Le corps du logis date du XVIe siècle. Les autres parties de l'édifice sont rajoutées ultérieurement ;
    • l'ancien logis de la Chaussée. Propriété de la famille Simon ;
    • l'ancien logis de la Giraudière. Propriété de la famille Martineau, puis de la famille Goguet de la Salmonière, alliée à la famille de Bonchamp ;
    • l'ancien logis de la Lorie. Propriété de la famille Rouxeau des Fontenelles. La Lohérie est une vieille gentilhommière où vécurent les de Butay, puis les de Brissac et de la Colomberie ;
    • la fontaine du Tertre-Rouge. Cette fontaine a pour vertu populaire de guérir la fièvre ;
    • le moulin des Rochettes (XIXe siècle) ;
    • le moulin de la Bosse (XIXe siècle) ;
    • le moulin de Launay ou Jaunay (XIXe siècle) ;
    • les anciens moulins du Tertre Rouge, de La Fellière, du Boisabeau  ;
    • la découverte de silex taillé au lieu-dit Boisabeau (époque néolithique) ;
    • la présence de ruine de l'hémicycle d'un théâtre romain (dans la lande de Coussol), ainsi que des tuiles de « Villae » sur les coteaux du Vieux-Bourg (époque romaine). Le théâtre de Coussol, situé dans le pré Attimont, en bordure du marais, est formé de deux murs parallèles dessinant des demi-cercles et le sol descend en pente douce jusqu'au mur de scène ;
    • l'hippodrome du Breil. Il s'agit d'un mur circulaire de 70 cm de large, datant de l'époque gallo-romaine ;
    • le four (XVIe siècle), situé au Vieux-Bourg. La chapelle Sainte-Catherine, première église paroissiale, démolie vers 1904, se trouvait jadis située à proximité.

    Monuments religieux

    Réplique de la grotte de Lourdes
    • l'église Saint-Pierre (1878-1900). La première église paroissiale était située au Vieux-Bourg. Lors du transfert du village vers 1649 aux Vignereaux, la chapelle Notre-Dame de Patience est agrandie pour devenir église paroissiale du nouveau village. Deux cloches sont bénites en 1757 ayant pour parrain et marraine : messire Amaury Goyon de Marcé du Ponthus et dame Charlotte Angier, de Lohéac, marquise de la Chauvelière en Joué. En 1769, a lieu le mariage de Jean Athimon de Carquefou et demoiselle Renée Le Clerc, fille de Thomas Le Clerc et de Renée Simon. En 1785, il y a translation de reliques de la vraie croix, du château du Ponthus en l'église paroissiale de Petit-Mars (il s'agit d'un don fait par messire Amaury de Goyon, la relique ayant été reçue de Rome en 1760). Trop petite, il est alors décidé de construire une nouvelle église : la première pierre est posée le et l'église est bénite en 1880. Les travaux de l'édifice sont terminés en 1880 et le clocher en 1900. Le clocher est doté en 1901 de trois cloches : la grosse pèse 1 359 kilos, la moyenne pèse 972 kilos et la petite pèse 707 kilos (parmi les noms gravés, ceux de Amaury de Goyon, Émilie de Goyon de Marcé, Alexandrine Courgeon). Le maître-autel, qui date de 1904, est sorti de l'atelier de Monsieur Vallet. À noter qu'en 1668, César de la Musse est maintenu par le roi dans la jouissance des droits de prééminences et de fondation des églises de Ligné, Nort, Petit-Mars et les Touches ;
    • le calvaire (XIXe siècle) consacré à la Vierge et situé rue des Acacias. Il marque l'emplacement de l'ancienne chapelle Notre-Dame-de-la-Patience, démolie lors de l'édification de la nouvelle église paroissiale au XIXe siècle ;
    • la grotte de Lourdes (1958) située au lieu-dit Les Portes. Une pierre à inscription (datant de 3000 - 5000 av. J.-C.)[réf. nécessaire] est adossée au mur droit intérieur de la grotte. On y trouve, depuis 1959, la pierre tombale de Claude Amaury, seigneur de La Musse.

    Entreprises

    • Le haras de Hus, propriété de Xavier Marie, le fondateurs de la chaîne de magasins Maisons du monde.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'argent à la fasce ondée d'azur, accompagnée en chef d'un casque antique de légionnaire romain de gueules accosté de deux mouchetures d'hermine de sable, et en pointe de trois croissants aussi de gueules ordonnés 2 et 1, celui en pointe renversé.
    Commentaires : La fasce ondée rappelle l'Erdre ; le casque de légionnaire (et non d'officier) fut trouvé dans les marais de la Plaine de Mazerolles où était établie la légion de l'Alouette ; les trois croissants sont armes de Guillaume Chauvin, chancelier du duc François II de Bretagne, et propriétaire à Petit-Mars. Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par le docteur Thobi, MM. Durivault et Robert Louis (délibération municipale du ).

    Devise

    La devise de Petit-Mars : Égale aux aïeux.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Léon Maître, Les villes disparues de la Loire-Inférieure, Impr. de V. Forest et E. Grimaud, (lire en ligne)
    • Léon Maître, Les monuments romains de Coussol et du Breil en Petit Mars (Loire Inférieure), dans le Bulletin de la Société archéologique de Nantes et du département de la Loire-inférieure, tome vingt-cinquième, année 1886, premier semestre, pages 94 à 115.
    • J. de Witte, « Nouvelles diverses », Gazette archéologique, Paris, A. Levy, (lire en ligne)
    • Société académique de Nantes et de la Loire-Atlantique, Annales de la Société royale académique de Nantes et du département de la Loire-Inférieure, Nantes, Mellinet-Malassis, (lire en ligne), p. 196-199
    • Déclaration de renonciation partielle à l’activité de carrière Demande de renouvellement partiel et d’extension d’autorisation de carrière : Résumé non-technique, GéoplusEnvironnement, (lire en ligne)

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Réélu en 2020
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    5. C'était en 1612 « plusieurs corps de logis formant deux cours, environnées d'une ceinture d'épaisses et hautes murailles avec leurs tours, esperons, pont-levis, porte et grille de fer ; le tout enfermé par la douve dudit château et la rivière d'Erdre qui y entre. Hors la dite douve il y a jardin, portail et dépendances, plus une deuxième douve et fossé où entre encore la rivière d'Erdre ; et hors ladite deuxième douve y a bois ancien, terres, prés et métairie dudit château et une troisième douve où entre encore la rivière d'Erdre » (Aveu de la Muce, en 1612).

    Références

    1. Petit-Mars - Geobreizh.
    2. Petit-Mars - Géoportail.
    3. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
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    5. Exploitation de la carrière - 2013.
    6. http://marais-erdre.n2000.fr/le-site-des-marais-de-l-erdre
    7. nantes.fr Climat
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    16. Jules César (trad. Désiré Nisard), La Guerre des Gaules, Paris, Didot, (lire en ligne).
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    18. « Commune de Petit-Mars (44122) », Insee (consulté le ).
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    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    24. « Chiffres clés Évolution et structure de la population - Petit-Mars - POP T0-T3 - Population par sexe et âge en 2013 », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
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