Saint-Laurent (Montréal)
Saint-Laurent est le plus vaste arrondissement de la ville de Montréal. La population de l'arrondissement est de 98 828 habitants en 2016[2]. Il est nommé en l'honneur de Laurent de Rome. Le maire actuel de l'arrondissement est Alan DeSousa.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Laurent.
Saint-Laurent | |
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Administration | |
---|---|
Pays | Canada |
Province | Québec |
Municipalité | Montréal |
Statut | Arrondissement |
Date de fondation | 1720 |
Constitution | 2002 |
Maire Mandat |
Alan DeSousa, FCA 2017-2021 |
Démographie | |
Gentilé | Laurentien, Laurentienne |
Population | 98 828 hab.[1] (2016) |
Densité | 2 305 hab./km2 |
Langue(s) parlée(s) | Français, Anglais |
Géographie | |
Superficie | 4 288 ha = 42,88 km2 |
Divers | |
Site(s) touristique(s) | Cégep de Saint-Laurent, Cégep Vanier, Canadair, métro Du Collège, Côte-Vertu, trains Montréal-Deux Montagnes, Montpellier, Du Ruisseau, Bois-Franc |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
L'arrondissement de Saint-Laurent est situé au nord de l'île de Montréal. Il est bordé au nord par le quartier Cartierville, au sud par la ville de Mont-Royal et à l'ouest par la ville de Dorval ainsi que par l'arrondissement de Lachine.
Géographie
Quartiers de référence
- Q55 Chameran/Montpellier [(d) ]
- Q56 Grenet [(d) ]
- Q57 Dutrisac [(d) ]
- Q58 Bois-Franc
- Q59 Du Collège/Hodge [(d) ]
Quartiers sociologiques
- Chameran-Lebeau
Arrondissements et municipalités limitrophes
Histoire
L'histoire de Saint-Laurent commence au milieu du XVIIe siècle avec le défrichement des terres concédées par Maisonneuve, premier gouverneur de Montréal, puis par les Sulpiciens, seigneurs de l’île de Montréal, à Jean Descaries. Ses trois fils sont les premiers colons à s'installer sur les terres de la Côte Saint-Laurent en 1687. Après que la paix ai été signée avec les Iroquois en 1701, 19 autres colons les rejoignent sur les terres que leur concèdent les Sulpiciens et construisent une chapelle l’année suivante[3].
Saint-Laurent, la paroisse
Le , la paroisse de Saint-Laurent est érigée. Le , son territoire est défini, il compte alors 29 habitations éparses. Le , une nouvelle église est érigée à côté du croisement de la montée Saint-Laurent (futur boulevard Sainte-Croix) et du chemin de la Côte-Vertu. Son emplacement central dans la paroisse, à mi-chemin entre la Côte Saint-Laurent et la Côte Notre-Dame, qui facilite l'accès aux fidèles, va devenir le cœur d'un village. En effet, c'est le long de la montée Saint-Laurent, axe reliant Ville-Marie à la Rive-Nord, que se développent les premiers commerces, notamment auberges, forgerons et maréchaux-ferrants, pour servir les voyageurs[4].
En 1740, toutes les terres administrées par les Sulpiciens ont été concédées à des colons. 162 familles y habitent en 1765. Après la Conquête, Saint-Laurent ne connaît pas d'exode de population et des familles écossaises viennent s'ajouter aux canadiennes françaises. En 1825, la paroisse est la plus peuplée sur l'Île de Montréal en dehors de celles de la ville de Montréal. C'est alors un village agricole, les cultures maraîchères étant la spécialité de l'endroit.
En 1837, l’église de Saint-Laurent, endommagée par la foudre en 1806, est reconstruite. Le de la même année, Louis-Joseph Papineau y prononce l'un des discours les plus importants de sa carrière devant ses partisans rassemblés sur le parvis[alpha 1].
L'arrivée des Pères de Sainte-Croix, en 1847, amorce la croissance du village. Ils y bâtissent, autour de l’église, leur maison-mère canadienne puis, en 1852, un établissement d'enseignement : l’Académie industrielle. La réputation prestigieuse de cette école bilingue, qui prend le nom de Collège de Saint-Laurent, va faire celle du village[5].
En 1885, l’arrivée du chemin de fer du Grand Tronc entre Saint-Laurent et Montréal attire de nouvelles industries[6]. Elles viennent compléter l'exploitation des carrières qui était, depuis 1860, l'industrie principale.
Saint-Laurent, la ville
Le , le centre de la paroisse, urbanisé, obtient le statut de ville. On y compte alors 225 maisons pour 1 225 habitants. Durant le XXe siècle, la paroisse est amputée successivement de plusieurs territoires, qui deviendront Ville Mont-Royal, Cartierville, ainsi qu'une partie de Dorval. La ville de Saint-Laurent et la paroisse de Saint-Laurent coexisteront jusqu'en 1954 et l'annexion complète de cette dernière[7].
En 1896, le tramway de la Montreal Park and Island Railway Company rejoint Saint-Laurent le long de la Grande-Allée-de-Florence (actuel boulevard Décarie)[7]. La même année, sous l'impulsion du maire et promoteur Édouard Gohier, la ville adopte un plan d'urbanisme qui regroupe les secteurs d’activités, sur le modèle City Beautiful. Pour attirer les familles montréalaises à la campagne, l'implantation de certaines industries polluantes (abattoirs, distilleries, usines à gaz) est prohibée et le territoire municipal est découpé en parcelles profondes que limitent de larges rues arborées[8].
La ville se modernise avec l’arrivée de l’éclairage électrique en 1900 puis d'un système d’aqueduc complet l’année suivante. Un hôtel de ville, qui fait aussi office de caserne de pompiers, est construit en 1912 sur l'emplacement de l'actuelle bibliothèque du Vieux-Saint-Laurent. Dix ans plus tard, c'est au tour d'un hôpital d'ouvrir ses portes.
Le , la ligne Deux-Montagnes de la Canadian Northern Railway, première ligne ferroviaire électrifié du Canada, relie directement Saint-Laurent au centre-ville de Montréal. Trois gares sont construites sur le territoire communal : Vertu (renommée Montpellier), Monkland et Lazard (renommée Val-Royal puis Bois-Franc), le terminus[9],[10].
En 1911, un aérodrome, le Bois-Franc Field, était aménagé à l'ouest de la ville. Il devient l'aéroport de Cartierville. L'industrie aéronautique s'y installe en 1935 avec la petite usine de Noorduyn Aviation, rejointe en 1942 par celle de Vickers qui deviendra Canadair. Elle connaît un essor considérable pendant la seconde Guerre mondiale. Des dizaines de milliers d'ouvriers participent à l’effort de guerre et une première banlieue pavillonnaire, le quartier Norvick (contraction de Noorduyn-vickers), est construite sur le modèle des cités-jardins pour loger certains d'entre-eux à proximité immédiate.
Après-guerre, Saint-Laurent connaît un boom économique et démographique sans précédent. Alors que l'agriculture disparaît progressivement, l’étendue des terres disponibles à proximité immédiate de l’aéroport de Dorval et des autoroutes métropolitaine et Décarie favorisent le développement industriel à tel point que Saint-Laurent devient la deuxième ville industrielle du Québec, derrière Montréal[3]. Conjointement aux usines, se développent de nouvelles banlieues structurées pour l'automobile au nord et à l'ouest du centre historique. La reconstruction, en 1957, de l’Hôtel de ville sur un nouveau terrain à l'ouest de l'ancien témoigne du déplacement du centre de gravité de la ville. En 1968, le Collège devient le Cégep de Saint-Laurent. Deux ans plus tard, un second Cégep, anglophone, ouvre ses portes : le Collège Vanier. En plus des bungalows, les années 1960 et 1970 voient la construction de grands ensembles d'habitation modernistes en périphérie de la ville.
Le tramway cesse de desservir Saint-Laurent fin 1959 et est remplacé par des autobus. Le , le métro s'y substitue avec l'ouverture de la station Du Collège. Une seconde station, Côte-Vertu, ouvre fin 1986. Deux supplémentaires sont alors planifiées mais ne verront pas le jour suite aux restrictions budgétaires des années 1990.
Dans la dernière décennie du XXe siècle, la planification urbaine se poursuit avec des projets inspirés du nouvel urbanisme qui font la part belle aux espaces verts et aux plans d'eau. Un parc de recherche et développement, le Technoparc Montréal, est inauguré en 1992 dans le but d'attirer des entreprises de haute technologies. Aujourd'hui, le Technoparc est le premier parc scientifique du Canada. Il est géré par la Ville de Montréal et regroupe plus d'une centaine d'entreprises dans les secteurs de l'aéronautique, des sciences de la vie, du pharmaceutique et des technologies.
En , la mairie lance un vaste projet de construction domiciliaire : le Nouveau Saint-Laurent. La même année, le groupe Bombardier profite de la fermeture de l’aéroport de Cartierville dont il est propriétaire pour proposer sa reconversion en quartier résidentiel. La construction du quartier Bois-Franc débute officiellement le mais les ventes étant plus lentes que prévu, un golf est aménagé sur les terrains invendus en . Il ferme en et les constructions reprennent[11].
Saint-Laurent, l'arrondissement
Le , l'ensemble des municipalités situées sur l'île de Montréal, dont Ville de Saint-Laurent, sont fusionnées par une loi du gouvernement du Québec pour former la nouvelle ville de Montréal. Cette fusion forcée est mal accueillie par les banlieues, et le Parti libéral du Québec promet une défusion lors de l'élection suivante. Après l'élection d'un nouveau gouvernement, un référendum sur les défusions municipales a lieu le . À Saint-Laurent, 75 % des votants optent pour la défusion. Cependant, seul 28,5 % des électeurs s’étant prononcés, le vote est annulé car en deçà du seuil de participation minimum qui avait été fixé par Québec à 35 % d'électeurs inscrit.
La construction du Réseau express métropolitain ajoutera cinq stations de métro léger à l'arrondissement en 2022, dont trois remplaceront des gares de train de banlieue existantes.
Population
Démographie
La population de la ville de Saint-Laurent a connu une croissance continue depuis sa fondation. Cependant, la vitesse de cette croissance a connu d'importantes variations. Ainsi, si la population a été multipliée par trois entre 1941 et 1951 puis encore par deux durant la décennie suivante, sa croissance a ensuite ralentie fortement pour s’établir à 7 % en moyenne par décennies entre 1971 et 2001.
Langues
Saint-Laurent est un environnement multiculturel (54 % de la population est immigrée) et multilingue (60 % de la population déclare pouvoir entretenir une conversation en français et en anglais). Son visage sociodémographique ne cesse de changer, tout en restant un quartier privilégié par les nouveaux arrivants. Le Liban était, en 2016, le pays d'origine le plus représenté avec 9,7 % des immigrants, devant la Chine (8,3 %) et le Maroc (8 %)[12].
En 1976, les anglophones composaient plus de la moitié de la population laurentienne. Depuis, leur part a décru au profit des francophones et des allophones.
Langue(s) | Locuteurs | % |
---|---|---|
Français | 31 380 | 32 |
Anglais | 21 530 | 22 |
Multiples | 13 260 | 13 |
Arabe | 8 625 | 9 |
Langues chinoises | 6 215 | 6 |
Espagnol | 2 270 | 2 |
Grec | 1 580 | 2 |
Autres | 13 495 | 14 |
Religions
En 1986, les laurentiens de religion chrétienne et juive représentaient respectivement 63 % et 13 % de la population. Un quart de siècle plus tard, ces ratios ont changé, notamment avec l’établissement d'immigrants de religion musulmane.
Religion | Pratiquants | % |
---|---|---|
Chrétienne | 50 270 | 55 |
Musulmane | 15 680 | 17 |
Juive | 6 825 | 7 |
Bouddhiste | 3 975 | 4 |
Hindoue | 2 930 | 3 |
Autres | 370 | 0,4 |
Aucune | 12 065 | 13 |
Politique et administration
Période | Identité |
---|---|
Maires de la municipalité de Saint-Laurent | |
1893-1901 | Édouard Gohier père (1861-1923) |
1901-1903 | Théophile Migneron |
1903-1905 | Édouard Gohier père (1861-1923) |
1905-1909 | Philémon Cousineau (1874-1959) |
1909-1911 | Hormidas Trudeau |
1911-1913 | Édouard Gohier père (1861-1923) |
1913-1917 | Joseph-Hormidas Crevier |
1917-1919 | Joseph-Adelard Grou |
1919-1921 | Adelard Cousineau |
1921-1927 | Joseph-Adelard Grou |
1927-1928 | Adelard Cousineau |
1928-1938 | Édouard Gohier fils (1891-1963) |
1938-1943 | Georges-Philippe Laurin (1892-1964) |
1943-1949 | Édouard Gohier fils (1891-1963) |
1949-1950 | Joseph-Honoré Authier |
1950-1959 | Maurice Cousineau (1911-2004) |
1959-1990 | Marcel Laurin (1923-1993) |
1990-2001 | Bernard Paquet (1932-2005) |
Maire de l'arrondissement de Saint-Laurent | |
2001- | Alan DeSousa |
Conseil de l'arrondissement
L'arrondissement de Saint-Laurent est divisé en deux districts: Norman-McLaren et Côte-de-Liesse. Chaque district est représenté par deux élus au conseil municipal de la Ville de Montréal, auxquels s'ajoute un maire d'arrondissement. Le conseil d’arrondissement assume les pouvoirs de portée locale en urbanisme, en développement social et communautaire, en loisirs, en voirie, etc.
Représentation Provinciale
La circonscription électorale provinciale de Saint-Laurent a été créée lors de la refonte de la carte électorale de 1965 à partir de parties des anciennes circonscriptions de Laval et de Jacques-Cartier. Depuis cette date, elle a été représentée par des députés membres du parti libéral du Québec. De 1986 à 1994 elle a été la circonscription du Premier ministre du Québec, Robert Bourassa. Depuis les élections générales de 2018, Marwah Rizqy représente Saint-Laurent au Parlement du Québec.
Représentation Fédérale
Depuis sa création en 1986, la circonscription électorale fédérale de Saint-Laurent a élu un député membre du parti libéral du Canada. Avant cette date, Saint-Laurent faisait partie de la plus vaste circonscription de Dollard, représentée elle aussi par des députés libéraux sauf entre 1984 et 1988 ou elle le fut par Gerry Weiner, député progressiste-conservateur. Stéphane Dion a représenté la circonscription de 1996 à 2017. Depuis le , Emmanuella Lambropoulos représente Saint-Laurent au Parlement du Canada.
Caractéristiques de l'arrondissement
Économie
L’arrondissement de Saint-Laurent est le plus grand sous-territoire du nord de l’île de Montréal. Deuxième parc industriel en importance au Québec, son caractère industriel a été favorisé par la proximité des voies autoroutières, dont l'autoroute 40 (la Métropolitaine), l'autoroute 520 (autoroute de Liesse), l'autoroute 15 (autoroute des Laurentides) et l'autoroute 13, ainsi que de l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal.
En 2011, la fabrication était le secteur économique le plus important de Saint-Laurent avec 29 % des emplois[16].
Considéré comme un pôle de l’aéronautique au Québec, Saint-Laurent abrite le siège de CAE depuis 1953 et l'usine Canadair de Bombardier Aéronautique, qui produit des composants pour les avions d'affaires Challenger et Global, et les avions régionaux CRJ et Q400[17].
L'industrie pharmaceutique est aussi présente, notamment avec l'usine de Pfizer, au centre de l'arrondissement depuis 1942, qui emploie 721 personnes[18],[19]. Cette industrie s'est fortement développée à partir des années 1940, avant de connaître un déclin depuis la crise de 2007[20].
Développement durable
Saint-Laurent a participé à l'adoption de politiques vertes par la ville de Montréal. Depuis 2009, toute nouvelle construction municipale de plus de 500 m2 doit au moins obtenir une certification LEED Or, et toute rénovation majeure doit être faite selon les critères LEED Argent. En 2009, seulement quelques villes en Amérique du Nord avaient pour standard la certification LEED Or[21].
En 2017, la mairie annonce que Saint-Laurent deviendra le premier arrondissement montréalais ami des papillons monarques.
Diverses phytotechnologies sont mises en œuvre dans l'arrondissement[22] :
- Pour réduire les îlots de chaleur, une réglementation exige le remplacement du revêtement des toits plats ou à faible pente. Désormais, ils sont végétalisés ou recouverts d’un matériau pâle. Des toitures végétalisés recouvrent les ateliers municipaux, le chalet du parc Painter et la bibliothèque du Boisé.
- Le ruisseau Bertrand est réaménagé afin de réduire les rejets d’eaux pluviales à l’intercepteur municipal.
- Lors de la réfection des routes, des infrastructures de biorétention sont intégrés: au lieu de s’écouler dans les égouts, les eaux pluviales sont plutôt absorbées et décontaminées par le sol et les plantes.
Prix et honneurs
En , le Conseil du bâtiment durable du Canada et SAB Magazine ont attribué à la Bibliothèque du Boisé l'un des huit prix canadiens du bâtiment durable 2014[21]. En , la Bibliothèque du Boisé était finaliste des prix Phénix de l'Environnement 2014[23].
La Bibliothèque du Boisé a remporté le Prix du bâtiment écologique 2017[24], décerné par l’Institut royal d’architecture du Canada (IRAC) et le Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa). Ce prix reconnaît les bâtiments exceptionnels favorisant la santé et le bien-être des utilisateurs.
Infrastructures
Bâtiments municipaux
Infrastructure | Année de
construction |
Notes |
---|---|---|
Centre des Loisirs | 1937 | |
Hôtel de ville | 1958 | |
Cour municipale | ||
Bibliothèque du Vieux-Saint-Laurent | 1965 | |
Musée des maîtres et artisans du Québec | 1979 | Anciennement Musée d’art de Saint-Laurent. |
Bibliothèque du Boisé | 2013 | Bâtiment certifié LEED Or. Superficie de 6 000 m2[alpha 2]. |
Complexe sportif de Saint-Laurent | 2017 | Bâtiment certifié LEED Or. Superficie de 14 500 m2[25],[26]. |
Parcs et espaces verts
Saint-Laurent compte une quarantaine de parcs et squares totalisant une surface de 130 hectares, soit 3 % de la superficie de l'arrondissement.
Nom | Superficie
(ha) |
Année
d'ouverture |
Notes |
---|---|---|---|
Parc Beaudet | 1,29 | Premier parc de la ville de Saint-Laurent. | |
Parc Gohier | 2,27 | ||
Parc Hartenstein | 3,21 | ||
Parc Alexis-Nihon | 3,23 | ||
Parc Saint-Laurent | 6,7 | ||
Parc Philippe-Laheurtre | 13,64 | 2010 | En développement. |
Parc du Bois-franc | 14,13 | 2013 | Fait office de bassin de rétention des eaux de pluie. |
Parc Marcel-Laurin | 38,97 | Comprend un boisée de 15,44 ha. | |
Parc-nature du Bois-de-Liesse | 45,67 | 1984 | Parc à cheval sur trois arrondissements et deux villes. |
Enseignement
Cégeps
- Cégep de Saint-Laurent (francophone)
- Cégep Vanier (anglophone)
Écoles francophones
- École primaire Beau-Séjour
- École primaire Bois-Franc-Aquarelle
- École primaire Cardinal-Léger
- École primaire des Grands-Êtres
- École primaire Édouard-Laurin
- École primaire Enfants-du-Monde
- École primaire Enfant-Soleil
- École primaire Henri-Beaulieu
- École primaire Jean-Grou
- École primaire Jonathan
- École primaire Katimavik-Hébert
- École primaire Laurentide
- École secondaire Saint-Laurent
- Centre de formation professionnelle Léonard-De Vinci
Écoles anglophones
- École primaire Cedarcrest
- École primaire Gardenview
- École primaire Parkdale
- Académie LaurenHill (secondaire)
- St. Laurent Adult Education Centre
Écoles privées
- École Alex Manoogian
- École Maïmonide, Campus Jacob Safra
- École Montessori Ville-Marie, Campus Saint-Laurent
- École bilingue Notre-Dame de Sion (primaire)
- École internationale des Apprenants (primaire)
- École Jeunes Musulmans Canadiens
Lieux de culte
- Église Notre-Dame-du-Bois-Franc
- Église Saint-Hippolyte
- Église de Saint-Laurent
- Église Saint-Sixte
- Église Arménienne Catholique Notre-Dame de Nareg
- Église Chrétienne de Saint-Laurent
- Église Baptiste de l'Ouest de Montréal
- Église Baptiste Bethel
- Église Adventiste du Septième Jour De Norwood
- Église Pentecôtiste Unie de Saint-Laurent
- Église Presbytérienne arabe de Montréal
- Église Luthérienne Saint-Paul
- Église Alliance vietnamienne
- Synagogue Sépharade Hekhal Shalom
- Synagogue de la communauté Sépharade de ville Saint-Laurent
- Synagogue Ashkénaze orthodoxe Beth Ora
- Mosquée Haidery Markaz
- Centre islamique Al Andalous
- Centre islamique du Québec
- Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah
Transports publics
- Stations du métro de Montréal
- Stations du train de banlieue de la Ligne de Deux-Montagnes
Industrie et Habitation
- Canadair
- Les développements domiciliaires Bois-Franc construit sur les terrains de l'ancien aéroport de Cartierville
Personnalités
- Émile Legault (1906-1983), prêtre de la Congrégation de Sainte-Croix et dramaturge fondateur des Compagnons de Saint-Laurent en 1937 ;
- Paul Houde, acteur et animateur de télévision et de radio, né et ayant grandi à Saint-Laurent ;
- Pierre Houde, commentateur sportif à RDS ;
- Francis Reddy, acteur et animateur québécois, né à Ville Saint-Laurent ;
- Raymond Bourque, joueur professionnel de hockey sur glace retraité, intronisé au Temple de la renommée du hockey ;
- Mathieu Darche, joueur professionnel de hockey sur glace retraité ;
- Anthony Lukca, joueur professionnel de football canadien retraité.
Images
- Façade de l'Hôtel de Ville de Saint-Laurent.
- Cour municipale de l'arrondissement de Saint-Laurent.
- Bibliothèque du Vieux-Saint-Laurent avec mosaïculture.
- Centre des loisirs de l'arrondissement de Saint-Laurent.
- Le complexe sportif de Saint-Laurent en construction (2013).
- Le parc Alexis-Nihon comporte des courts de tennis et un jardin communautaire.
- La piste cyclable du boulevard Thimens dans l'arrondissement de Saint-Laurent.
- Synagogue Beth Ora, dans l'arrondissement de Saint-Laurent.
Notes et références
Notes
- ... une assemblée nombreuse et très respectable des électeurs du comté de Montréal fut tenue lundi, le 15 mai 1837, à St. Laurent, chef-lieu, pour prendre en considération les mesures coercitives proposées par le ministère à la chambre des communes le 6 mars dernier, et pour aviser aux moyens de protéger les droits et les libertés du peuple de cette province contre l'agression projetée (« Procédés de l'assemblée des électeurs du comté de Montréal », Comite central et permanent du Comte de Montréal, (lire en ligne))
- Fruit d’un concours d’architecture, la Bibliothèque du Boisé est à l’échelle humaine, plurielle, verte et ancrée dans le XXIe siècle. Le bâtiment multifonction de 6 000 m2 comprend une bibliothèque, un centre d’exposition et une réserve muséale. Elle intègre en outre plusieurs stratégies de conception durable, dont un système de géothermie répondant à 100 % des besoins en chauffage et en climatisation.
Références
- « POPULATION TOTALE ET SUPERFICIE DES ARRONDISSEMENTS DE MONTRÉAL ET DES VILLES LIÉES, AGGLOMÉRATION DE MONTRÉAL, 2016 », Montréal, (consulté le ).
- « Population totale et superficie des arrondissements de Montréal et des villes liées », sur ville.montreal.qc.ca, (consulté le )
- « L'Histoire de Saint-Laurent remonte à 1687 », La Presse, (lire en ligne)
- Brochu et Sokoloff 2001, p. 16-20.
- Brochu et Sokoloff 2001, p. 38-39.
- Stéphane Batigne, Adrice et Clara, Éditions Mille et une vies, Montréal, 2009, (ISBN 978-2-923692-07-4)
- Johanna Pellus, « Ville de Saint-Laurent, fondée il y a 125 ans », sur Métro (consulté le )
- Brochu et Sokoloff 2001, p. 67.
- « Marc Dufour : La ligne de Deux-Montagnes, tel que paru dans Connaissance du Rail », sur emdx.org (consulté le )
- Mark Walton, « Mount Royal Tunnel Electrification », sur churcher.crcml.org, (consulté le )
- « Des terrains de golf vendus en partie à des promoteurs immobiliers », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
- Service du développement économique de Montréal, Profil Sociodémographique Recensement 2016 : Arrondissement de Saint-Laurent, , 42 p. (lire en ligne)
- « Les maires de la Ville de Saint-Laurent », sur www2.ville.montreal.qc.ca (consulté le )
- Johanna Pellus, « 50 ans de jumelage entre Saint-Laurent et Lethbridge », Métro, (lire en ligne)
- « Relations Internationales », sur www.merignac.com, (consulté le )
- Ville de Montréal, Profil économique : Arrondissement de Saint-Laurent, , 32 p. (lire en ligne)
- « L'usine de Bombardier à Saint-Laurent s'outille en vue de la production des composantes des avions CSeries », sur www.bombardier.com, (consulté le )
- « Pfizer agrandit et modernise son usine de Montréal », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
- Francis Halin, « Pfizer supprime 40 postes à son siège social de Kirkland », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
- Vincent Maisonneuve, « L'industrie pharmaceutique en déclin à Montréal », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
- Danielle Bonneau, « Saint-Laurent: récolter ce que l'on sème », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- Gobeille 2017
- « Lauréats et finalistes 2014 - Ville de Montréal – Arrondissement de Saint-Laurent - Les Phénix de l'environnement : », sur http://www.phenixdelenvironnement.qc.ca, (consulté le )
- « L’IRAC annonce le lauréat du Prix du bâtiment écologique 2017 », sur www.raic.org, (consulté le )
- « Complexe sportif de Saint-Laurent: Une autre perle montréalaise », Métro, (lire en ligne)
- « Complexe sportif Saint-Laurent », sur Design Montréal, (consulté le )
- « Saint-Laurent – Parcs et espaces verts », sur www1.ville.montreal.qc.ca (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Lise Gobeille, « Les phytotechnologies pour des villes vraiment vertes », Le Devoir, (lire en ligne)
- Johanne Brochu et Béatrice Sokoloff, Saint-Laurent : Du village à la ville, Ville de Saint-Laurent, , 160 p. (ISBN 2-9801472-2-2).
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Site de la mairie de Montréal
- « Histoire de Saint-Laurent : au coeur de votre histoire »
- Les édifices du quartier Saint-Laurent sur Image Montréal
- Église de Saint-Laurent - Grand répertoire du patrimoine bâti de Montréal
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