Sevrier

Sevrier, précédemment nommée Sévrier[1], est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Sévrier redirige ici.

Sevrier

La place de la Mairie dans le centre de la commune.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Annecy
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Annecy
Maire
Mandat
Bruno Lyonnaz
2020-2026
Code postal 74320
Code commune 74267
Démographie
Gentilé Sevriolains
Population
municipale
4 150 hab. (2018 )
Densité 328 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 51′ 55″ nord, 6° 08′ 26″ est
Altitude Min. 440 m
Max. 1 287 m
Superficie 12,65 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Annecy
(banlieue)
Aire d'attraction Annecy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Annecy-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Sevrier
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Sevrier
Géolocalisation sur la carte : France
Sevrier
Géolocalisation sur la carte : France
Sevrier
Liens
Site web sevrier.fr

    Géographie

    Situation

    Vue de l'agglomération de Sevrier et Annecy en fond depuis le col de la Cochette.

    La commune de Sevrier est une commune située dans le département français de la Haute-Savoie, au sud de sa préfecture Annecy, à l'ouest du lac d'Annecy et à l'est du massif du Semnoz dans le massif des Bauges. La majeure partie de ses 1 265 hectares (12,65 km2) de superficie dans ce massif lui vaut par ailleurs de faire partie des communes du parc naturel régional des Bauges dont elle est également considérée ville porte, car première commune des Bauges en arrivant d'Annecy et sa région.

    Le centre et les divers hameaux de la commune sont établis sur une étroite bande de terre qui borde le lac et qui va en s'élargissant en descendant vers le sud. L'altitude minimale de Sevrier est celle du lac d'Annecy, soit 440 mètres. Le village se situe quelques mètres plus haut à 456 mètres, mais le point culminant de la commune se situe pour sa part au sommet du Semnoz à 1 287 mètres. Sevrier accuse de ce fait un dénivelé de plus de 800 mètres.

    Sevrier possède à la fois des terrains agricoles ainsi qu'une forêt majoritairement composée de feuillus (les sapins ont été décimés par le Bostryche typographe). Côté hydrologie, la commune n'est traversée que par un court ruisseau, le ruisseau des Trois Fontaines, qui rejoint le lac non loin de la limite sud. En outre, un deuxième ruisseau, l'Aloua, ne traverse pas Sevrier mais en marque la limite avec la commune de Saint-Jorioz au sud. Comme le précédent, ce-dernier se jette dans le lac d'Annecy, toujours à la limite entre les deux communes[2].

    Communes limitrophes

    La commune de Sevrier possède un total de cinq communes limitrophes, dont deux situées sur le versant opposé du lac d'Annecy à savoir Veyrier-du-Lac et Menthon-Saint-Bernard, toutes deux par ailleurs situées à l'ouest de Sevrier. Au sud/sud-est se trouve Saint-Jorioz, et Quintal au sud-ouest. Une courte limite d'environ un kilomètre est également partagée avec Seynod, commune déléguée d'Annecy (plus précisément Vieugy) entre Quintal et Annecy. Annecy dont la très longue limite s'étend de l’ouest jusqu'au nord de Sevrier (longeant la crête du Semnoz). À noter que la commune de Talloires-Montmin, située entre Menthon-Saint-Bernard et Saint-Jorioz possède un « point » commun sur le lac avec Sevrier.

    Climat

    Le climat y est de type montagnard. Le temps est assez chaud en été mais relativement doux en hiver en raison de la présence du lac, dont l'inertie thermique permet de réguler la température de l'air.

    Voies de communication et transports

    Vue de la RD 1508 et de la piste cyclable le long du lac d'Annecy à la sortie de Sevrier et à l'entrée d'Annecy.

    Voies routières

    La commune de Sevrier se situe sur l'axe Annecy - Albertville matérialisé par la route départementale RD 1508. Cette route constituant le seul axe direct du pays de Faverges à Annecy par la rive ouest du lac, la circulation y est généralement dense et beaucoup d'embouteillages se créent, notamment aux heures de pointe. Un projet de tunnel sous le Semnoz est par ailleurs à l'étude depuis vingt ans afin de tenter de résorber le trafic.

    Niveau autoroutier, l'autoroute la plus proche est l'A41 Nord reliant Grenoble à Genève via Annecy. La sortie la plus proche est la sortie 16 Annecy Sud située à une dizaine de kilomètres et permettant de joindre notamment la Suisse, l'Italie par Chamonix et la vallée de l’Arve, Aix-les-Bains, Chambéry puis Lyon et Grenoble.

    Transport ferroviaire

    En 1895, les travaux de la future ligne d'Annecy à Albertville débutent. Son tracé permet une desserte du village de Sevrier, sur lequel une gare est construite, la gare de Sevrier, alors première gare du parcours. Après une suspension du trafic voyageurs en 1938, c'est au tour du trafic de marchandises d'être stoppé en 1966. La même année, la section de Saint-Jorioz à Annecy via Sevrier est neutralisée, avant d'être déclassée le 26 juillet 1969[3]. Elle sera par la suite déférée et reconvertie en piste cyclable.

    Sevrier n’est donc plus aujourd'hui traversée par une ligne de chemin de fer et ne possède en outre plus de gare ferroviaire. La ligne la plus proche est ainsi la ligne Aix-les-Bains - Annemasse et la gare la plus proche la gare d'Annecy située à une demi-douzaine de kilomètres du centre de Sevrier. Cette gare permet des liaisons directes vers Paris en TGV et quelques Corail de nuit, et vers Chambéry, Grenoble, Valence, Lyon, Évian et Saint-Gervais-les-Bains par TER Rhône-Alpes.

    Voie verte : piste cyclable

    Sevrier est traversée par la voie verte reliant Annecy à Ugine dans le département voisin de la Savoie. Longue de 35 kilomètres[4], elle est ensuite prolongée par une véloroute jusqu'à Albertville sur 10 km. La voie verte emprunte jusqu'à Ugine le tronçon de l'ancienne ligne ferroviaire d'Annecy à Albertville déférée à partir des années 1970. Elle est actuellement gérée par le syndicat mixte du lac d'Annecy (Syndicat mixte du lac d'Annecy SILA).

    Transports en commun

    Une ligne de car du réseau interurbain départemental LIHSA assuré par le conseil général de la Haute-Savoie rejoint Annecy et Albertville en passant par les 7 arrêts de Sevrier que sont Régina, Chuguet, Crêt, La boule, Le port, Lycée et Lac Bleu. Sevrier est membre du Grand Annecy, mais la commune n'est pas desservie par les bus urbains du réseau SIBRA.

    Urbanisme

    Typologie

    Sevrier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Annecy, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[8] et 175 790 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac d'Annecy, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14],[15].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,1 %), eaux continentales[Note 3] (30,6 %), zones urbanisées (17,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Entrée dans le hameau de Létraz Chuguet au nord du centre de Sevrier.

    En plus du centre-ville, elle est composée de plusieurs hameaux que sont :

    • Beau-Rivage ;
    • Létraz ;
    • Chuguet ;
    • le Crêt ;
    • le Brouillet ;
    • la Planche ;
    • Cessenaz ;
    • le Clos ;
    • les Choseaux ;
    • Avellard ;
    • la Combe.

    Toponymie

    Le toponyme Sevrier a pris un accent selon le Code officiel géographique[17], bien que localement le nom de la commune s'écrive sans accent[18],[19]. Cette graphie est rectifiée par arrêté du [1].

    La commune était connue des Romains sous le nom de Sevriacus. On sait également que le hameau de Létraz tire son nom d'une voie romaine, qui menait d'Annecy à Faverges (Etraz latin stratum, mot désignant le pavage des routes).

    Le lieu-dit Lancon se trouve sur le cartulaire de l'abbaye de Talloires de la fin du XIIe siècle-début du XIIIe siècle[20].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sevrî, selon la graphie de Conflans[21].

    Histoire

    L'église de Sevrier, non loin du lac.

    Deux stations palafittiques Néolithique moyen aux Choseaux (4330-4000 av. J.-C.) et aux Charrières sont attestées par de très nombreux pieux enfoncés dans la vase.

    Une autre station recouvre le crêt de Chatillon à 800 m du rivage, îlot submergé occupé par un village de bronziers et de potiers entre 1050 et 800 av. J.-C. Vases en terre cuite, objets et outils de bronze et moules de bronzier en pierre témoignent de l'activité ; il y fut trouvé un four de potier démontable presque intact, le mieux conservé en Europe occidentale (voir au musée-château d'Annecy) [22].

    Sevrier était déjà connue sous l'ère gallo-romaine[23]. Une voie romaine, qui menait d'Annecy à Faverges, la traversait à moins que cela ne soit une voie secondaire via le col de Leschaux rejoignant Saint-Pierre-d'Albigny[24]. Ces suppositions reposent sur la découverte en 1816, d'une pierre milliaire (datée de 307) au lieu-dit Létraz[25].

    L'église de Sevrier, qui se situe place de l'Église, date de 1877, elle a un style néo-gothique. Le prieuré est une construction qui touche l'église. La mairie qui servait aussi d'école a été construite en 1948.

    Le prieuré, racheté par la commune, abrite au rez-de-chaussée la compagnie des Strapontins et la fédération mycologique et botanique Dauphiné-Savoie. Au premier étage, les salles accueillent des expositions de peinture ou de sculpture ainsi que diverses manifestations.

    La fonderie de cloches Paccard, fondée en 1796, s'est installée à Sevrier en 1989. Chaque année, plusieurs centaines de cloches destinées au monde entier sortent des ateliers dont 70 % pour l'exportation. Depuis le début de l'entreprise, ce sont plus de 80 000 cloches qui ont été fondues. Sur la place de la Mairie se trouve une grosse boule de 39,64 tonnes, de trois mètres de diamètre. Ce bloc de granit de Combloux a été taillé dans la masse, par M. Tonetti, de 1965 à 1968[26].

    Politique et administration

    Situation administrative

    La commune de Sevrier est attachée, selon le redécoupage cantonal de 2014, au canton d'Annecy-2[27]. Elle appartenait auparavant au canton de Seynod.

    Depuis le la commune de Sevrier est intégrée au Grand Annecy. Précédemment, la commune de Sevrier et les communes établies à l'ouest du lac (7 communes : La Chapelle-Saint-Maurice ; Duingt ; Entrevernes ; Leschaux ; Saint-Eustache ; Saint-Jorioz et Sevrier[28]) appartenaient la communauté de communes de la Rive Gauche du Lac d'Annecy (CCRGLA)[29]. Communément dénommée « rive gauche » parce que le lac se vide du sud vers le nord → Annecy),

    Sevrier relève de l'arrondissement d'Annecy et de la deuxième circonscription de la Haute-Savoie.

    Administration municipale

    Bâtiment de la mairie de Sevrier, abritant également l'office de tourisme.

    Depuis mars 2014, le conseil municipal de Sevrier est composé d'un maire et de 26 conseillers municipaux[30]. Parmi ces conseillers municipaux, on dénombre 7 maires-adjoints et 4 conseillers délégués. L’élection de mars 2014 désigne aussi, pour la première fois, les conseillers communautaires. Ils sont au nombre de 6.

    Liste des maires

    Depuis 1945, quatre maires se sont succédé :

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 mai 1953 Joseph Hérisson    
    mai 1953 mars 1983 Henri Gour (1918-2000)    
    mars 1983 mars 2008 Pierre Hérisson (1945- ) UDF puis UMP Entrepreneur
    Sénateur de la Haute-Savoie (1995 → 2014)
    Député de la 2e circonscription de la Haute-Savoie (1993 → 1995)
    Conseiller régional de Rhône-Alpes (1992 → 1998)
    Vice-président du conseil régional de Rhône-Alpes (1992 → 1998)
    mars 2008 En cours Jacques Rey (1942- ) DVD-UDI Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune de Sevrier possède une police municipale. La commune de Saint-Jorioz, limitrophe vers le sud, possède sur son territoire la gendarmerie de la rive gauche.

    Jumelages

    Au 20 décembre 2014, la commune de Sevrier est jumelée avec[31] :

    Il y a aussi un partenariat avec :

    Population et société

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Sevriolains[19].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

    En 2018, la commune comptait 4 150 habitants[Note 4], en augmentation de 0,7 % par rapport à 2013 (Haute-Savoie : +6,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    618585624621716778687654694
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    692691638596561690534532502
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    5055045115417009961 3841 7902 163
    1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018 - -
    2 4652 9803 4213 9053 8354 1634 150--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Il y a deux établissements sur la commune :

    De la 4e au bac professionnel, le lycée professionnel rural privé Les Roselières propose un parcours de formation dans le secteur des services à la personne, de l’animation, de la vente et de l’animation du territoire.

    Manifestations culturelles et festivités

    Depuis le 01/01/2009, Sevrier possède un comité des fêtes, nommé "Sévrier en Fête". Précédemment l'animation était confiée à l'office de tourisme de la rive gauche du lac d'Annecy (association intercommunale).

    Depuis 2013, l’association Sevrier Bande Dessinée organise un salon de la BD appelé « SevrierBD » :

    • Parrain de l'édition 2013 : ZEP ;
    • Invité d'honneur 2014 : Jean-Pierre Gibrat ;
    • Invité d'honneur 2015 : Janry.

    Santé

    La commune possède :

    • 3 médecins ;
    • 2 kinésithérapeutes ;
    • 1 pharmacie ;
    • 1 dentiste ;
    • 3 cabinets d'infirmières ;
    • 3 orthophonistes.

    Sports et loisirs

    Les Sevriolains profitent toute l'année de la plage avec une petite aire de jeux. Elle est accessible à pied en contrebas de l'église, où, en voiture en empruntant la route du port ou a été rénové un grand parking payant, l'accès de la plage est gratuit et surveillé en été (juillet - août). Il y a une belle promenade pédestre avec panorama parmi des espaces verts à découvrir en famille. Un grand projet d'installation d'aire de jeux pour les enfants va bientôt avoir lieu sur le terrain de football. Il y a un petit « skate park » à l'entrée du parking de la plage (face au tennis).

    La commune a obtenu le label France station nautique en décembre 2013 lors du salon nautique de Paris 2013.

    Les sports d'eau pratiqués sur la commune :

    • aviron ;
    • voile ;
    • canoë-kayak ;
    • plongée ;
    • ski nautique.

    La plage a été complètement rénovée en 2010, inauguration le 01/07/2010. Elle possède un restaurant.

    Le port a été complètement aménagé en 2012/2013, inauguration le 06/04/2013.

    Médias

    TV8 Mont-Blanc est installée sur la commune. Cette TV locale émet en Savoie depuis la zone des « Grands Prés ».

    La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Semnoz... La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.

    Économie

    Entreprises de l'agglomération

    Commerces

    Divers commerces le long de la RD 1508, deux zones commerciales existent au sud de la commune :

    Culture locale et patrimoine

    La chapelle de Létraz (1837).

    Lieux et monuments

    • Église placée sous le patronage de Notre-Dame-de-l'Assomption. Le nouvel édifice, de style néogothique, est construit selon les plans de l'architecte Mauriennais autodidacte Théodore Fivel (1828-1894), en 1876. Elle est consacrée en 1881[37].
    • Chapelle Saint-Tremeur, style gothique de la fin du XVe siècle, classée ISMH, cloche de 80 kg installée en juillet 2010.
    • Chapelle de Létraz (1837).

    Espaces verts et fleurissement

    • La plage.
    • Le port.
    • La promenade des Seines.
    • Chemin piétonnier au bord de l'eau du stade de ski nautique à la promenade des Seines : promenade des Borenges.

    En 2014, la commune de Sevrier bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[38].

    Patrimoine culturel

    • Musée de la cloche : exposition d'outils, de cloches et de photos retraçant l'histoire de la fonderie Paccard.
    • Écomusée du lac d'Annecy : un voyage insolite dans les Alpes savoyardes du XIXe, site.

    Personnalités liées à la commune

    • Le sénateur Pierre Hérisson (1945) fut maire de la commune pendant 25 ans.
    • L'acteur de théâtre et de cinéma André Dussollier (1946), originaire d'Annecy, possède une maison à Sevrier.
    • L'ancien footballeur professionnel Pierre Gabzdyl (1969) est l'entraîneur de l'équipe de football de Sevrier, Lac Bleu.
    • Clémentine Lucine, championne du monde de figures et combiné 2007 et record du monde de figures avec 8 840 pts en 2008 en ski nautique.

    Héraldique

    Les armes de Sevrier se blasonnent ainsi :

    D'argent à une bande ondée de gueules, accompagnée en chef d'un sapin de sinople et en pointe d'un besant de sable, et une cotice d'or ondée brochant sur le trait dextre de la bande.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 21-25, « Les cantons d'Annecy - Annecy-le-Vieux - Seynod », p. 197-198, « Sevrier ».

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Décret no 2017-149 du 7 février 2017 portant changement du nom de communes, publié au JORF du .
    2. Aloua mentionné sur Révision no 1 du PLU de Sevrier
    3. Lignes oubliées - D'Annecy à Albertville
    4. « SILA »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 d'Annecy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Annecy », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    14. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. Code officiel géographique de Sévrier sur le site de l'Insee, consulté le 30 août 2014.
    18. Histoire des communes savoyardes 1981, p. 197.
    19. « Sévrier », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
    20. Jean-Yves Mariotte, « Annecy et ses environs au XIIe siècle d'après le cartulaire de Talloires », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 130, no 1, , p. 5-32 (lire en ligne).
    21. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 13
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    22. BOCQUET A. et COUREN J.P., 1974 . Le four de potier de Sévrier, Haute-Savoie (Age du Bronze final). . ETUDES PREHISTORIQUES. n°9. p. 1-6, 8 fig.
    23. Gérard Détraz, Six mille ans d´histoire rurale : Sévrier des origines à la seconde guerre mondiale, Annecy, (lire en ligne).
    24. Académie salésienne, Mémoires et documents, vol. 47, , p. 34.
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