Liste des rois de Sicile
Le royaume de Sicile a dans le passé recouvert plusieurs zones géographiques différentes au fil du temps, et il ne s'est pas limité à la seule île de Sicile. Il a été l'objet de convoitises de la part des plus grandes familles européennes, qui se sont battues pour s'en assurer la possession. L'histoire du royaume a été particulièrement mouvementée, marquée par des assassinats, des guerres de succession, des séparations. Les rois de Sicile n'ont donc pas tous régné sur un territoire identique. On a même pu parler, lors des périodes au cours desquelles les royaumes de Sicile et de Naples ont été réunis, de « Royaume des Deux-Siciles ». Établir la liste des rois de Sicile et/ou de Naples suppose donc de rattacher les noms des rois à la bonne entité politique.
Roi des Deux-Siciles | ||
Armoiries royales des Deux-Siciles. | ||
François II de Bourbon-Siciles, dernier roi des Deux-Siciles | ||
Création | (premier roi des Deux-Siciles) | |
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Abrogation | ||
Premier titulaire | Ferdinand Ier (roi des Deux-Siciles) | |
Dernier titulaire | François II | |
Résidence officielle | Palais royal de Naples Palais de Caserte Palais royal de Portici Palais de Capodimonte |
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Histoire des rois de Sicile
- Du IXe au XIe siècle, la Sicile était sous domination musulmane. C'est alors que des comtes normands de la famille de Hauteville en firent la conquête et s'intitulèrent comtes de Sicile. La maison d'Hauteville (en italien : casa d’Altavilla) est issue de Tancrède d'Hauteville (il est impossible de déterminer parmi les trois Hauteville se trouvant dans le diocèse de Coutances lequel est le berceau de la famille) (avant 990 – 1041) ; de nombreux membres de cette famille s’établirent à partir des années 1030 dans le Sud de l’Italie pour en faire petit à petit la conquête, avant de s’attaquer à la Sicile musulmane. Des douze fils de Tancrède de Hauteville, plusieurs partent progressivement s’illustrer en Méditerranée à partir des années 1030. Parmi eux : Guillaume, Drogon, qui arrive en Italie du Sud vers 1035 avec son frère Guillaume ; Onfroi, qui arrive en Italie du Sud vers 1044 ; Robert, un géant bientôt nommé « Guiscard », surnom normand donné lors de sa vie de pillard en Calabre ; Roger, surnommé « Bosso », le cadet des fils de Tancrède, arrive en Italie du Sud vers 1057. Une branche de cette famille aurait également fait souche en Angleterre après la bataille d’Hastings (1066), branche issue d’un petit-fils de Tancrède d'Hauteville.
- Le comte Roger II prit le contrôle des comtés et principautés normandes de l'Italie méridionale (Apulie, Calabre, Capoue, Bénévent) et reçut en 1130 du pape le titre de roi de Sicile, de Pouilles, de Longobardie et d’Afrique, ce terme représentant la moitié sud de l'Italie et l'île sicilienne.
- Le royaume passa ensuite par mariage à la maison impériale de Hohenstaufen.
- En 1266, le pape, alors en lutte avec les Hohenstaufen, retira le royaume à Manfred de Hohenstaufen et en investit Charles d'Anjou. Ce dernier vainquit et tua Manfred, mais Pierre III d'Aragon, gendre de Manfred, reprit la lutte à son compte et chassa Charles de la partie insulaire à l'occasion des Vêpres siciliennes (1282). En 1442, sera créé par Alphonse Ier le Magnanime le premier royaume des Deux-Siciles qui durera jusqu'à la division du royaume en 1458. Il y eut alors deux royaumes qui s'intitulèrent alors royaume de Sicile, chacun des deux rois se considérant comme le seul roi légitime :
- la partie insulaire, aussi appelée par les sources médiévales royaume de Sicile au-delà du Phare [di là dal Faro] : le Faro étant la pointe extrême de la Sicile au nord de Messine et dont la capitale fut Palerme. Il arrive que, pour désigner ce royaume, on parle de royaume de Sicile ;
- la partie péninsulaire, ou royaume de Sicile en deçà du Phare [di qua dal Faro] et dont la capitale fut Naples. L'historiographie médiévale parla également de royaume de Pouille [regnum Apuliæ ou regno di Puglia], tandis que l'historiographie moderne emploie volontiers le terme inapproprié de royaume de Naples, déjà utilisé au Moyen Âge, par exemple au XVe siècle par Philippe de Commines. Cette dernière appellation fut cependant officielle pendant le début du XIXe siècle, sous le règne des deux rois installés par Napoléon Bonaparte.
- Par la suite, les deux royaumes furent réunis et l'on parle alors de royaume des Deux-Siciles. Cette réunion n'est devenue une réalité qu'en 1442 avec Alphonse Ier le Magnanime et ce jusqu'en 1458. À sa mort en 1458, le royaume fut à nouveau divisé entre son frère Jean II d'Aragon, qui conserva la Sicile, et son fils bâtard Ferdinand qui devint roi de Naples.
- En 1501, le roi Ferdinand II d'Aragon conquit Naples et réunifia les deux royaumes sous l'autorité de la monarchie espagnole naissante. Le titre de « roi de Sicile des deux côtés du détroit » fut alors porté par tous les monarques espagnols jusqu'à la guerre de Succession d'Espagne.
- Le traité d'Utrecht de 1713 détermina l'abandon de la Sicile insulaire au duc de Savoie puis le traité de Rastatt de 1714 laissa Naples et la Sicile péninsulaire à l'empereur Charles VI. Celui-ci annexa la Sicile en 1720.
- En 1735, à la suite des conquêtes de l'infant Charles de Bourbon, les deux Siciles réunies furent confiées à une branche des Bourbons d'Espagne.
- Ce double royaume, moyennant deux intermèdes pour sa partie péninsulaire (la République parthénopéenne en 1799 et le royaume de Naples de 1806 à 1815 avec Joseph Bonaparte puis Joachim Murat), perdura jusqu'en 1816.
- En 1816, Ferdinand Ier donne un fondement juridique à cette réunion en procédant à une fusion officielle des deux royaumes en un royaume des Deux-Siciles, en vigueur jusqu'en décembre 1860.
- En 1861, l’expédition des Mille menée par Garibaldi rattache les Deux-Siciles à ce qui allait devenir le royaume d’Italie. Les dernières villes à résister à l’expédition, Messine et Civitella del Tronto, capitulent le et le . .
Armes des rois de Sicile
- Les premiers rois de Sicile portaient les armes de la maison de Hauteville dont ils étaient issus.
- La division du royaume en deux entités distinctes se traduisit par l'adoption d'armes distinctes reflétant les origines des rois :
- maison capétienne d'Anjou-Sicile pour la Sicile péninsulaire ;
- maisons de Hohenstaufen et d'Aragon pour la Sicile insulaire ;
- Le royaume des Deux-Siciles créé en 1816 adopta les armes de la maison de Bourbon-Siciles.
- Rois de Sicile (insulaire) :
écartelé en sautoir d'or d'Aragon et de Hohenstaufen. - Rois de Sicile (péninsulaire),
improprement nommés rois de Naples :
d'Anjou. - Rois des Deux-Siciles (1816) :
de Bourbon-Sicile.
Comtes de Sicile (1062-1130)
Maison de Hauteville
Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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1 | Robert Ier l'Avisé (vers 1020 – ) mort à 65 ans environ | 1062 – 1085 | Hauteville | Duc d'Apulie et de Calabre, est l'un des plus célèbres aventuriers normands issus du duché de Normandie qui s'illustrèrent en Méditerranée. À partir de 1057, il continua la conquête de l'Italie méridionale sur les Byzantins avant d'entamer celle de la Sicile musulmane à partir de 1061 en compagnie de son frère cadet Roger. Ensemble, ils jetèrent les fondations du futur royaume de Sicile. | ||
2 | Roger Ier le Grand (vers 1031 – ) mort à 70 ans environ | 1085 – 1101 | Hauteville | Dit le « Bosso » puis, le « Grand Comte », est un aventurier normand du XIe siècle ; conquérant de la Sicile musulmane, il est à l'origine du futur royaume de Sicile. | ||
Régence (1101 – 1112) : Adélaïde de Montferrat, épouse de Roger Ier. | ||||||
3 | Simon Ier (1091 – 1105) mort à 14 ans environ | 1101 – 1105 | Hauteville | Simon de Sicile est un prince normand de Sicile appartenant à la famille Hauteville. Né probablement à Mileto en Calabre en 1091 ou 1093, il est le fils aîné du comte Roger Ier de Sicile dit le « Grand comte », et d'Adélaïde de Montferrat. Il succède à son père le , devenant comte de Sicile mais meurt prématurément à Mileto, en 1105 alors qu'il est adolescent. Son frère cadet Roger, encore enfant, lui succède sous la régence de leur mère. | ||
4 | Roger II ( – ) mort à 59 ans | 1105 – 1130 | Hauteville | Frère du précédent, il est le fondateur du royaume de Sicile (1130), souvent qualifié de Sicile normande ou de Royaume normand de Sicile. |
- En 1130, il reçoit l'investiture royale de l'antipape Anaclet II
Rois de Sicile (1130-1282)
Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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4 | Roger II l'Avisé ( – ) mort à 59 ans | 1130 – 1154 | Hauteville | C’est à Roger II que revient la tâche d’unifier les possessions normandes en un royaume, depuis la Sicile. Pour la première fois, l’unité politique de toutes les possessions normandes en Italie est réalisée derrière un prince normand de Palerme à Ancône. À ce titre, Roger II peut être considéré comme le promoteur d’un nouveau modèle politique. Synthèse d’éléments féodaux normands, italo-lombards et arabes, le pouvoir de Roger II s’inspire de formes orientales et plus particulièrement de la monarchie et de l’administration byzantine. Roger II puise aussi dans les traditions fatimides qui prévalaient alors en Sicile. | ||
5 | Guillaume Ier le Mauvais (vers 1125 – ) mort à 41 ans environ | 1154 – 1166 | Hauteville | Si Guillaume hérite d'un royaume puissant et en plein apogée, il semble mal préparé et son règne s'annonce difficile et tumultueux. En effet, la majeure partie des barons normands contestent un pouvoir qu'il jugent trop centralisé à leur goût, de la part de la cour royale palermitaine et haïssent le personnage le plus puissant du royaume, l'« Émir des Émirs » Maion de Bari, qualifié par ses détracteurs de « diabolique », de « corrompu » et de « comploteur ». | ||
Régence (1154 – 1171) : Marguerite de Sicile, épouse de Guillaume Ier. | ||||||
6 | Guillaume II le Bon (1154 – 1189) mort à 35 ans environ | 1166 – 1189 | Hauteville | Né en 1154, il est le fils et successeur du roi Guillaume le Mauvais. À la mort de ce dernier, il est placé sous la régence de sa mère Marguerite de Sicile jusqu’à sa majorité en 1171. Élevé à l'orientale, très cultivé et polyglotte, c'est un roi « bon » mais peu attiré par la guerre. Cependant, le qualificatif de « bon » peut également cacher un manque certain d'autorité, notamment face aux barons normands continentaux d'Italie méridionale. | ||
7 | Tancrède (vers 1138 – ) mort à 56 ans environ | 1189 – 1194 | Hauteville | Décrit comme étant un bon chef militaire malgré sa petite taille, brave et intelligent, mais laid selon son principal détracteur Pierre d'Éboli, il prétend au trône normand à la mort sans postérité de son cousin le roi Guillaume II (), soutenu par la noblesse contre les prétentions de sa tante la princesse Constance de Hauteville et de son époux Henri Hohenstaufen. Il parvient à se faire couronner roi à Palerme au début de l'année 1190 mais son pouvoir reste cependant très fragile et le roi Tancrède de Sicile doit lutter contre des bandes de rebelles musulmans réfugiés dans les montagnes du centre de la Sicile et soumettre les révoltes de ses vassaux dans ses domaines du continent tout en résistant aux pressions et aux attaques des forces impériales germaniques .Il associe à son règne successivement ses deux fils : | ||
- | Roger III (vers 1175 – ) mort à 18 ans environ | 1192 – 1193 | Hauteville | Nommé par son père duc d'Apulie en 1189/1190, Roger est ensuite associé au trône, Tancrède voulant probablement légitimer son pouvoir et assurer la continuité dynastique face aux prétentions de l'Empire germanique dont la puissante famille impériale des Hohenstaufen réclame l'héritage du Royaume sicilien depuis la mort sans postérité du roi Guillaume II de Sicile en 1189. En 1193, il épouse la princesse byzantine, Hélène Ange, fille du basileus Isaac II Ange. Il meurt précocement avant son père, le . | ||
8 | Guillaume III (1185 – 1198) mort à 13 ans environ | 1193 – 1194 | Hauteville | Associé au trône dès 1193, après la mort de son père Tancrède le , il hérite du royaume malgré son jeune âge. Cependant, la mort de Tancrède livre également le royaume aux Hohenstaufen qui s'en emparent sans difficulté. À Noël 1194, Guillaume doit céder sa couronne à Henri Hohenstaufen, époux de la princesse sicilienne Constance, fille posthume du roi Roger II de Sicile, et prétendant légitime depuis 1189. |
Maison de Hohenstaufen
Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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9 | Henri Ier le Cruel ( – ) mort à 32 ans | 1194 – 1197 | Hohenstaufen | En mai de cette année 1194, Henri VI retourne en Italie. Tancrède de Lecce vient de décéder. L'armée d'Henri VI ne rencontre guère de résistance. Le , il est couronné roi de Sicile. Quelques jours plus tard, il fait crever les yeux de Guillaume III, le fils de Tancrède. Les nobles et les évêques ayant assisté au couronnement de Tancrède sont brûlés vifs dans un champ près de Palerme, à cinq cents pas du palais royal. Henri fait ensuite déterrer les restes de Tancrède et de son fils Roger. On leur arrache leurs couronnes d'or avant de les décapiter. | ||
10 | Frédéric Ier ( – ) mort à 56 ans | 1198 – 1250 | Hohenstaufen | Dernier empereur de la dynastie des Hohenstaufen, il devint une légende. De ses contemporains, il reçut les surnoms de Stupor Mundi (la « Stupeur du monde ») et de « prodigieux transformateur des choses », au point qu'on attendit son retour après sa mort. Dans la conscience collective, il devint « l'Empereur endormi » dans les profondeurs d'une caverne, celui qui ne pouvait avoir disparu, celui qui dormait d'un sommeil magique dans le cratère de l'Etna. Il associe à son règne son fils aîné :
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11 | Conrad Ier ( – ) mort à 26 ans | 1250 – 1254 | Hohenstaufen | En tant que seul fils survivant et légitime de Frédéric II, Conrad hérite à la mort de son père en 1250 du royaume de Sicile tandis que son frère illégitime, Manfred, est fait prince de Tarente. Toutefois, Conrad ne fut pas reconnu et dut passer en Italie afin de se faire reconnaître roi de Sicile : il prit Naples, Capoue, Aquino ; mais il mourut au milieu de ses conquêtes en 1254. On accusa son frère naturel Manfred, qui convoitait sa succession, de l'avoir empoisonné. | ||
12 | Conrad II ( – ) mort à 16 ans | 1254 – 1258 | Hohenstaufen | Conradin, fils d'Élisabeth de Bavière, alors tout juste âgé de deux ans, devient roi de Sicile. Après avoir été nommé vicaire de Conradin, Manfred décide alors de faire passer le jeune garçon pour mort auprès des barons (chose aisée, le petit se trouvant auprès de sa mère en Bavière) et se fait couronner roi de Sicile. Il mène ensuite une politique digne de celle de son père, d'opposition totale à l'Église et d'appui aux forces gibelines du Nord de l'Italie. | ||
13 | Manfred Ier (vers 1232 – ) mort à 34 ans environ | 1258 – 1266 | Hohenstaufen | En 1258, profitant d'une rumeur annonçant la mort de Conradin, Manfred se fit couronner roi de Sicile à Palerme, le 10 août de cette année. La rumeur était infondée, mais le nouveau roi, soutenu par la voix populaire, n'abdiqua pas, et précisa aux envoyés de Conradin la nécessité d'un chef local. Mais le pape, pour qui l'alliance avec les Sarrasins était une offense grave, déclara l'annulation du couronnement de Manfred et l'excommunia. Manfred mourut le à la bataille de Bénévent, vaincu par son rival Charles Ier d'Anjou. |
Maison d'Anjou
Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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14 | Charles Ier ( – ) mort à 57 ans | 1266 – 1282 | Anjou-Sicile | Il réussit en effet à s'emparer du royaume de Sicile en affrontant Manfred, vaincu et tué lors de la bataille de Bénévent en 1266. En 1282, tous les Français qui se trouvaient dans Palerme, à l'exception notable de Guillaume des Porcellets (chambellan de Charles d'Anjou) en considération de sa droiture et de sa vertu, furent massacrés le lundi de Pâques, à l'heure des vêpres, ce qui a fait nommer ce massacre la révolte dite des Vêpres siciliennes. Seul le château de Sperlinga n’a pas participé à la rébellion de 1282 contre les soldats de Charles d’Anjou. Les documents historiques témoignent de la présence de soldats angevins dans le château et que les habitants fournissaient de la nourriture pendant le long siège ayant duré presque 13 mois. Finalement, en 1283, ces soldats guidés par Pierre de Lemanon ont quitté le château de Sperlinga la vie sauve. Charles leur aurait offert des fiefs pour leur fidélité quand ils eurent atteint la Calabre. |
- En 1282, les Vêpres siciliennes le chassent de la partie insulaire du royaume.
Séparation des royaumes (1282-1442)
Royaume de Sicile (insulaire)Capitale : Palerme Barcelone-Aragon
La succession passe à la belle-famille de Marie, les Aragon. Barcelone-Aragon, puis Trastamare
En 1442, Alphonse d'Aragon conquiert le royaume de Naples. |
Royaume de Sicile (péninsulaire ou royaume de Naples)Capitale : Naples Première dynastie d'Anjou
Branche d'Anjou-Durazzo
Rois titulaires – Seconde dynastie d'Anjou
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Royaume des Deux-Siciles (1442-1458)
Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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15 | Alphonse Ier le Magnanime (vers 1394 – ) mort à 64 ans environ | 1442 – 1458 | Trastamare | En 1435, il tombe aux mains du duc de Milan, Philippe Marie Visconti, mais le convainc qu’il n’est pas dans ses intérêts d’empêcher la victoire de l’Aragon à Naples. En 1442 il triomphe de René d'Anjou. Il passe le reste de sa vie en Italie, notamment à Tivoli, laissant la direction de la couronne d'Aragon à son frère l'infant Jean. Prince de la Renaissance, il favorise les arts et les lettres. Il fait notamment construire à Naples le Castel Nuovo par l'architecte majorquin Guillem Sagrera. |
Séparation des royaumes (1458-1504)
Royaume de Sicile (insulaire)
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Royaume de Sicile (péninsulaire)
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Royaume de Sicile réunifié (1504-1713)
Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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16 | Ferdinand II et III le Catholique ( – ) mort à 63 ans | 1504 – 1516 | Trastamare | En 1504, à la mort d'Isabelle, Ferdinand devient le régent de la couronne de Castille au nom de sa fille Jeanne Ire de Castille. Mais il se heurte à l'hostilité de la noblesse castillane qui lui substitue le mari de Jeanne, l'archiduc Philippe le Beau. À la mort de celui-ci en 1506, Ferdinand reprend les rênes de la Castille, cette fois-ci au nom de son petit-fils le futur Charles Quint. Remarié en 1505 à Germaine de Foix, il annexe en son nom le Sud de la Navarre en 1512. |
Maison de Habsbourg
Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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17 | Jeanne Ire et III la Folle ( – ) mort à 75 ans | 1516 – 1555 | Trastamare | La mort d'Isabelle la Catholique le amène Jeanne Ire et Philippe de Habsbourg sur le trône de Castille, tandis que Ferdinand II continue à régner sur l'Aragon. À la mort de son père le , Jeanne (veuve depuis 1506) devient reine d'Aragon tandis que le « gouvernement et l'administration générale du royaume » sont confiés à son fils Charles. Cependant, quelques mois après les obsèques, Charles décide de signer ses actes avec le titre de Roi, une décision ratifiée par les Cortes. | ||
18 | Charles II et IV ( – ) mort à 58 ans | 1516 – 1554 1556 | Habsbourg | Charles Quint est un prince de la maison de Habsbourg, considéré comme le monarque chrétien le plus puissant de son temps. Il a été duc titulaire de Bourgogne (souverain des Pays-Bas) sous le nom de Charles II (1515-1555), roi des Espagnes, sous le nom de Charles Ier (Carlos I), roi de Naples et de Sicile (1516-1556), mais il est resté à la postérité sous son nom d'empereur du Saint-Empire romain germanique (1519-1558), Charles V (Quint signifiant cinquième en moyen français). Excepté cette dernière dignité, élective, cette accumulation de titres est le résultat involontaire d'une intense politique d'alliances matrimoniales qui a, faute d'autres prétendants, abouti à faire de Charles le seul héritier de cinq dynasties. | ||
19 | Philippe Ier ( – ) mort à 71 ans | 1554 1556 – 1598 | Habsbourg | Il est le fils de l’empereur romain germanique Charles Quint (1500-1558) et d'Isabelle de Portugal (1503-1539) ; c’est un prince espagnol de la maison de Habsbourg. Son règne marque l'apogée diplomatique de l'Espagne mais est en même temps entaché par une légende noire largement due à la propagande de ses ennemis. | ||
20 | Philippe II ( – ) mort à 42 ans | 1598 – 1621 | Habsbourg | À son avènement, Philippe III laisse la direction du gouvernement à son favori, Francisco Goméz de Sandoval y Rojas, duc de Lerma, avant de tomber, en 1618, sous l'influence du fils de ce dernier, Cristóbal de Sandoval, duc d'Uceda (es), à qui il accorde également sa confiance et le gouvernement. Philippe III passe sa vie dans le faste et les festivités de la cour, gaspillant d'énormes sommes d'argent, ou dans la pratique de la piété. | ||
21 | Philippe III le Grand ( – ) mort à 60 ans | 1621 – 1665 | Habsbourg | Fils aîné de Philippe III. Également roi de Portugal sous le nom de Philippe III jusqu'en 1640 (déclenchement de la guerre de Restauration). | ||
Régence (1665 – 1675) : Marie-Anne d'Autriche, épouse de Philippe III de Sicile et de Naples. | ||||||
22 | Charles III et V l'Ensorcelé ( – ) mort à 38 ans | 1665 – 1700 | Habsbourg | Fils de Philippe IV. Mort sans descendance, ce qui entraîne la guerre de Succession d'Espagne. |
Maison de Bourbon
Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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23 | Philippe IV le Brave ( – ) mort à 62 ans | 1700 – 1713 | Bourbon en Espagne | Philippe IV de Sicile et Naples, petit-neveu du précédent, fils de Louis, dauphin de France, lui-même fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Espagne, sœur de Charles II. |
Séparation des royaumes (1713-1720)
Royaume de Sicile (insulaire)Maison de Savoie
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Royaume de Sicile (péninsulaire)Maison de Habsbourg
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Royaume de Sicile (insulaire et péninsulaire) (1720-1806)
Union personnelle des deux royaumes de Naples et de Sicile, mais qui restent nominativement distincts.
Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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24 | Charles IV et VI ( – ) mort à 55 ans | 1720 – 1734 | Habsbourg | Son règne fut marqué par les questions liées aux querelles de succession des dynasties européennes tandis que la sienne allait ouvrir un conflit généralisé. |
Maison de Bourbon
Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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25 | Charles V et VII ( – ) mort à 71 ans | 1734 – 1759 | Bourbon-Siciles | En devenant roi des Espagnes, il céda les royaumes de Naples et de Sicile en 1759 à son troisième fils Ferdinand. Il est un exemple caractéristique des despotes éclairés du XVIIIe siècle : à sa mort il laissa le souvenir d'un roi « philosophe » et « philanthrope ». Il est couramment désigné sous le nom de Charles III (d'Espagne). | ||
26 | Ferdinand III et IV ( – ) mort à 73 ans | 1759 – 1806 | Bourbon-Siciles | Fils de Charles III d'Espagne (Charles VII de Naples) et de Marie-Amélie de Saxe. Pour simplifier, il prit le nom de Ferdinand Ier roi des Deux-Siciles. Sous son règne, la République parthénopéenne est brièvement proclamée en 1799, du 21 janvier au 24 juin. Pendant 57 ans (1759-1816), il a été couramment désigné sous le nom de Ferdinand IV de Naples. Pendant 9 ans (1816-1825), il a été Ferdinand Ier des Deux-Siciles. |
Séparation des royaumes (1806-1815)
Royaume de Sicile (insulaire)
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Royaume de Naples
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Royaume de Sicile (insulaire et péninsulaire) (1815-1816)
Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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26 | Ferdinand III et IV ( – ) mort à 73 ans | 1815 – 1816 | Bourbon-Siciles |
Royaume des Deux-Siciles (1816-1860)
Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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26 | Ferdinand Ier ( – ) mort à 73 ans | 1816 – 1825 | Bourbon-Siciles | Fils de Charles III d'Espagne (Charles VII de Naples) et de Marie-Amélie de Saxe. Pour simplifier, il prit le nom de Ferdinand Ier roi des Deux-Siciles. | ||
27 | François Ier ( – ) mort à 53 ans | 1825 – 1830 | Bourbon-Siciles | Il monta sur le trône en 1825, ne régna que 5 ans, ne fit rien de remarquable et était assez aimé de ses sujets. | ||
28 | Ferdinand II ( – ) mort à 49 ans | 1830 – 1859 | Bourbon-Siciles | Il monte sur le trône du royaume des Deux-Siciles le , à seulement vingt ans. Il fait rapidement preuve de détermination afin de réorganiser le gouvernement de l'État, s'attachant à réduire la dette publique et à pacifier le pays encore agité par les turbulences qui suivent la période napoléonienne. | ||
29 | François II ( – ) mort à 58 ans | 1859 – 1861 | Bourbon-Siciles | François II monte sur le trône à la mort prématurée de son père, à l'âge de 23 ans. Il gouverne sous la férule de sa très autoritaire et très conservatrice belle-mère. Quelques mois plus tard à peine, le royaume est envahi par les garibaldiens d'abord, puis par l’armée de la maison de Savoie, et enfin, annexé au nouveau royaume d'Italie le après un référendum controversé. |
En 1860, le royaume est conquis par Garibaldi et réuni au royaume d'Italie.
Chefs de la maison royale des Deux-Siciles
Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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29 | François II ( – ) | 1861 – 1894 | Bourbon-Siciles | Réfugié dans la forteresse de Gaète où son épouse est l'âme de la résistance, François II est contraint de capituler le . Le couple se retire à Rome sous la protection du pape Pie IX. Ce n'est qu'en 1984 qu'il fut inhumé en la basilique Santa Chiara de Naples, nécropole des rois des Deux-Siciles. | ||
30 | Alphonse Ier ( – ) | 1894 – 1934 | Bourbon-Siciles | Troisième fils du roi Ferdinand II des Deux-Siciles (1810-1859) et de sa seconde épouse, Thérèse d'Autriche (1816-1867), et demi-frère du dernier roi du royaume des Deux-Siciles, François II des Deux-Siciles (1836-1894). | ||
31 | Ferdinand III ( – ) | 1934 – 1960 | Bourbon-Siciles | À sa mort s'ouvre une crise dynastique entre les deux partis suivants. |
Charles de Bourbon-Siciles, son frère, avait renoncé à la prétention au trône de Sicile pour devenir infant d'Espagne en épousant Mercedes de Bourbon. Le suivant dans l'ordre de succession était Rénier de Bourbon-Siciles qui reprend la prétention à la mort de Ferdinand III. Mais Alphonse, fils de Charles, revient sur la renonciation de son père et prétend également au trône.
Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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32 | Alphonse II ( – ) | 1960 – 1964 | Bourbon-Siciles | Duc de Calabre et Infant d'Espagne. | ||
33 | Charles Ier ( – ) | 1964 – 2015 | Bourbon-Siciles | Duc de Calabre et Infant d'Espagne (fils d'Alphonse II). | ||
34 | Pierre Ier (né le ) | Depuis 2015 | Bourbon-Siciles | Duc de Calabre et Grand d'Espagne (fils de Charles Ier). |
Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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32 | Rénier Ier ( – ) | 1960 – 1973 | Bourbon-Siciles | Duc de Castro et Prince des Deux-Siciles. | ||
33 | Ferdinand IV ( – ) | 1973 – 2008 | Bourbon-Siciles | Duc de Castro et Prince des Deux-Siciles (fils de Rénier Ier). | ||
34 | Charles Ier (né le ) | Depuis 2008 | Bourbon-Siciles | Duc de Castro et Prince des Deux-Siciles (fils de Ferdinand IV). |
Généalogie
- Tancrède de Hauteville
- Robert Ier de Sicile (Robert Guiscard de Hauteville), comte de Sicile
- Roger Ier de Sicile, comte de Sicile
- Simon de Sicile, comte de Sicile
- Roger II de Sicile, comte puis roi de Sicile
- Guillaume Ier de Sicile, roi de Sicile
- Guillaume II de Sicile, roi de Sicile
- Roger III d'Apulie
- Tancrède de Sicile (Tancrède de Lecce), roi de Sicile
- Roger III de Sicile, roi de Sicile
- Guillaume III de Sicile, roi de Sicile
- Tancrède de Sicile (Tancrède de Lecce), roi de Sicile
- Constance de Hauteville + Henri Ier de Sicile (Henri VI du Saint-Empire), roi de Sicile
- Frédéric Ier de Sicile (Frédéric II du Saint-Empire), roi de Sicile
- Conrad Ier de Sicile (Conrad IV de Hohenstaufen), roi de Sicile
- Conrad II de Sicile (Conradin de Hohenstaufen), roi de Sicile
- Manfred Ier de Sicile, roi de Sicile
- Constance de Sicile + Pierre Ier de Sicile (Pierre III d'Aragon), roi de Sicile (insulaire)
- Jacques Ier de Sicile (Jacques II d'Aragon), roi de Sicile (insulaire)
- Frédéric II de Sicile, roi de Sicile (insulaire)
- Pierre II de Sicile, roi de Sicile (insulaire)
- Louis Ier de Sicile, roi de Sicile (insulaire)
- Frédéric III de Sicile, roi de Sicile (insulaire)
- Marie Ire de Sicile, reine de Sicile (insulaire)
- Éléonore de Sicile
- Martin II de Sicile (Martin Ier d'Aragon), roi de Sicile (insulaire)
- Martin Ier de Sicile, roi de Sicile (insulaire)
- Éléonore d'Aragon
- Ferdinand Ier de Sicile (Ferdinand Ier d'Aragon), roi de Sicile (insulaire)
- Alphonse Ier de Sicile (Alphonse V d'Aragon), roi de Sicile (insulaire)
- Ferdinand Ier de Naples, roi de Naples
- Alphonse II de Naples, roi de Naples
- Ferdinand II de Naples, roi de Naples
- Frédéric Ier de Naples, roi de Naples
- Alphonse II de Naples, roi de Naples
- Jean II de Sicile (Jean II d'Aragon), roi de Sicile (insulaire)
- Ferdinand II de Sicile (Ferdinand II d'Aragon), roi de Sicile (insulaire)
- Jeanne Ire de Sicile (Jeanne Ire de Castille), reine de Sicile
- Charles II de Sicile (Charles Quint), roi de Sicile
- Philippe Ier de Sicile (Philippe II d'Espagne), roi de Sicile
- Catherine-Michelle d'Autriche
- Victor-Amédée Ier de Savoie
- Charles-Emmanuel II de Savoie
- Victor-Amédée Ier de Sicile (Victor-Amédée II de Savoie), roi de Sicile (insulaire)
- Charles-Emmanuel II de Savoie
- Victor-Amédée Ier de Savoie
- Philippe II de Sicile (Philippe III d'Espagne), roi de Sicile
- Marie-Anne d'Autriche
- Léopold Ier de Habsbourg
- Charles IV de Sicile (Charles VI du Saint-Empire), roi de Sicile (péninsulaire)
- Léopold Ier de Habsbourg
- Philippe III de Sicile (Philippe IV d'Espagne), roi de Sicile
- Charles III de Sicile (Charles II d'Espagne), roi de Sicile
- Marie-Thérèse d'Autriche
- Louis de France
- Philippe IV de Sicile (Philippe V d'Espagne), roi de Sicile
- Charles IV de Sicile (Charles III d'Espagne), roi de Sicile
- Ferdinand Ier des Deux-Siciles, roi des Deux-Siciles
- François Ier des Deux-Siciles, roi des Deux-Siciles
- Ferdinand Ier des Deux-Siciles, roi des Deux-Siciles
- Charles IV de Sicile (Charles III d'Espagne), roi de Sicile
- Philippe IV de Sicile (Philippe V d'Espagne), roi de Sicile
- Louis de France
- Marie-Anne d'Autriche
- Catherine-Michelle d'Autriche
- Philippe Ier de Sicile (Philippe II d'Espagne), roi de Sicile
- Charles II de Sicile (Charles Quint), roi de Sicile
- Jeanne Ire de Sicile (Jeanne Ire de Castille), reine de Sicile
- Ferdinand II de Sicile (Ferdinand II d'Aragon), roi de Sicile (insulaire)
- Ferdinand Ier de Naples, roi de Naples
- Alphonse Ier de Sicile (Alphonse V d'Aragon), roi de Sicile (insulaire)
- Ferdinand Ier de Sicile (Ferdinand Ier d'Aragon), roi de Sicile (insulaire)
- Martin II de Sicile (Martin Ier d'Aragon), roi de Sicile (insulaire)
- Pierre II de Sicile, roi de Sicile (insulaire)
- Constance de Sicile + Pierre Ier de Sicile (Pierre III d'Aragon), roi de Sicile (insulaire)
- Conrad Ier de Sicile (Conrad IV de Hohenstaufen), roi de Sicile
- Frédéric Ier de Sicile (Frédéric II du Saint-Empire), roi de Sicile
- Guillaume Ier de Sicile, roi de Sicile
- Louis VIII de France
- Charles Ier de Sicile, roi de Sicile puis roi de Naples
- Charles II de Naples (Charles II d'Anjou), roi de Naples
- Robert Ier de Naples, roi de Naples
- Charles de Calabre
- Jeanne Ire de Naples, reine de Naples
- Charles de Calabre
- Jean de Durazzo
- Louis de Gravina
- Charles III de Naples, roi de Naples
- Ladislas Ier de Naples, roi de Naples
- Jeanne II de Naples, reine de Naples
- Charles III de Naples, roi de Naples
- Louis de Gravina
- Marguerite d'Anjou
- Philippe VI de France
- Jean II de France
- Louis Ier de Naples, roi de Naples
- Louis II de Naples (Louis II d'Anjou), roi de Naples
- Louis III de Naples (Louis III d'Anjou), roi de Naples
- René Ier de Naples (René d'Anjou), roi de Naples
- Charles IV du Maine
- Charles IV de Naples (Charles V d'Anjou), roi de Naples
- Marie d'Anjou
- Louis XI de France
- Charles V de Naples (Charles VIII de France), roi de Naples
- Louis XI de France
- Louis II de Naples (Louis II d'Anjou), roi de Naples
- Isabelle de France
- Louis Ier de Naples, roi de Naples
- Jean II de France
- Philippe VI de France
- Robert Ier de Naples, roi de Naples
- Charles II de Naples (Charles II d'Anjou), roi de Naples
- Charles Ier de Sicile, roi de Sicile puis roi de Naples
- Charles Bonaparte
- Joseph Ier de Naples (Joseph Bonaparte), roi de Naples
- Caroline Bonaparte + Joachim Ier de Naples (Joachim Murat), roi de Naples
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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