Plougar
Plougar [plugaʁ] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Plougar | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Morlaix |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Landivisiau |
Maire Mandat |
Laurent Le Borgne 2020-2026 |
Code postal | 29440 |
Code commune | 29187 |
Démographie | |
Gentilé | Plougarois |
Population municipale |
788 hab. (2018 en stagnation par rapport à 2013) |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 34′ nord, 4° 09′ ouest |
Altitude | Min. 53 m Max. 118 m |
Superficie | 17,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Landivisiau (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Landivisiau |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la commune |
Géographie
Plougar est une commune située dans le Léon, dans le nord du département du Finistère. Un petit fleuve côtier, le Guillec, a l'essentiel de sa partie amont à l'ouest du bourg de Plougar (même si sa source est dans le bois de Tréanton, situé en Saint-Vougay) ; avec plusieurs de ses petits affluents, il draine la partie nord du finage communal ; un de ses affluents de rive droite, le Stang, sépare la commune de Plougar de sa voisine orientale, Plougourvest. Un autre petit fleuve côtier, la Flèche et un de ses affluents de rive droite lui servent de limite occidentale avec la commune voisine de Saint-Derrien.
Le territoire communal est formé par un morceau du plateau du Léon, en pente douce vers le nord (les altitudes maximales sont au sud de la commune, vers 115 mètres aux alentours de Ty Nevez et Spernen), s'abaissant vers 90 mètres dans la partie nord de la commune ; ce plateau est échancré par les vallées des cours d'eau précités qui s'abaissent jusque vers 70 mètres d'altitude à leur sortie du territoire communal.
L'habitat rural traditionnel est dispersé en de nombreux hameaux et fermes isolées ; le bourg est excentré dans la partie ouest de la commune et est à l'écart des principales voies de communication, la D 30 passant à l'est et la D 229 à l'ouest du bourg, ces deux axes routiers venant pour le premier cité de Landivisiau via Bodilis, pour le second cité de Landivisiau via Saint-Servais et Saint-Derrien se rejoignant au-delà de la limite nord de la commune en direction de Saint-Vougay et Plouescat.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[9], à 11,2 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Plougar est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Landivisiau, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), zones agricoles hétérogènes (34,7 %), zones urbanisées (4,4 %), prairies (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploegar vers 1330 et en 1467[19], Ploecar en 1426[20].
Plougar vient du breton ploe (paroisse) et de Car, nom d'un saint breton[19].
Histoire
Moyen Âge
Plougar est une ancienne paroisse de l'Armorique primitive. Selon Jean-Baptiste Ogée, « Saint Paul-Aurélien, premier évêque de ce diocèse en 514 fonda le monastère appelé Mouster-Pol (désormais en Bodilis), lequel fut ruiné par les guerres en 878. On rebâtit avec des pierres provenant de ses ruines l'église de Plougars [Plougar], qui fut érigée en paroisse sous le règne du duc Alain Barbetorte »[21].
Au sein de l'ancien diocèse de Léon, Plougar et sa trève Bodilis faisaient partie de l'archidiaconé du Léon[22].
Époque moderne
Au XVIIe siècle, la seigneurie de Penhoët, sise en Saint-Thégonnec, s'étendait alors sur huit paroisses : Saint-Thégonnec, Taulé, Plouvorn, Plougar, Guiclan, Pleyber-Christ, Plounéour-Ménez et Commana[23].
Le manoir de l'Étang [l'Estang] fut construit par la famille éponyme[24] en 1481 et restauré en 1670 : long de 17 mètres et haut de 13 mètres, il est décrit dans son état de 1876 dans un article qu'une partie du manoir était à cette date démolie et que la chapelle est alors en ruines. D'autres manoirs ont existé : celui du Creac'h, disparu déjà en 1876, avait sa chapelle (une parcelle voisine a gardé le nom de Tossen-ar-Chapel) et avait été construit sur des ruines romaines (des murs et des monnaies d'époque romaine ont été retrouvés lors de fouilles) ; celui du Tourellou avait déjà totalement disparu en 1876[25], ainsi que ceux de Tronjoly et Kercoadou[19].
« Entouré de marais et de chemins impraticables de tous côtés, Plougar n'a presque aucune correspondance pendant cinq à six mois de l'année » écrit son recteur en 1774 ; « on ne peut pas y accéder à cheval, il faut passer par les talus » précise un autre prêtre en 1792[26].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plougar en 1778 :
« Plougars ; à 3 lieues un tiers au sud-ouest de Saint-Pol-de-Léon, son évêché; à 42 lieues de Rennes et à 3 lieues un tiers de Landerneau, sa subdélégation. Cette paroisse, qui relève du Roi, ressortit à Lesneven et compte 2 600 communiants[27], y compris ceux de Bodilis, sa trève. La cure est présentée par l'Évêque. Ce territoire compte des terres en labeur et des landes très étendues : c'est un pays couvert d'arbres et de buissons. (...)[21]. »
Révolution française
Tanguy Lichou[alpha 1] fut le délégué représentant la paroisse de Plougar à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Lesneven le afin d'élire les députés représentant cette sénéchaussée aux États généraux de 1789[28].
En 1792, en réponse à une enquête, la municipalité de Plougar répond que le nombre de personnes « qui ont besoin d'assistance » est de 130 (sur 1 082 habitants)[26].
Tanguy Leyer fut élu recteur constitutionnel de Plougar le ; il refusa sa charge, alléguant : « J'y ai été vicaire, et j'ai du me résoudre ou à quitter ou à périr (...) tant les chemins y sont mauvais et impraticables, ne pouvant me servir de chevaux [à cause des multiples] crevasses »[29].
Jean Pinvidic[alpha 2], syndic de la paroisse de Plougar, cacha chez lui Daniel Nicolas de Kerdanet pendant la Terreur.
En 1799, il n'y a plus que 46 marchands de toiles à Saint-Thégonnec (mais c'est encore la commune où ils sont les plus nombreux), 26 à Guiclan, 23 à Plouvorn, 16 à Bodilis, 10 à Landivisiau, 4 à Saint-Servais et 3 à Plougar[26].
Le XIXe siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plougar en 1853 :
« Plougar ; commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, moins sa trève de Bodilis, devenue commune. (...) Principaux villages : le Creac'h, Kervilzic, Tremagon, Lannunvet, Languéoger, Kernoter, Trévodou, Kerdévi. Superficie totale 1 748 hectares, dont (...) terres labourables 722 ha, prés et pâturages 123 ha, bois 37 ha, vergers et jardins 6 ha, landes et incultes 723 ha (...). Moulins : 7 (de Tronjoly, Riou, de Creac'h, du Run, à eau). Géologie : constitution granitique ; micaschiste à l'est du bourg. On parle le breton[30]. »
Le pourcentage de conscrits illettrés à Plougar entre 1858 et 1867 est de 64 %. En 1863, l'école de Plougar a des « poutres pourries » et le plafond « menace de s'effondrer » ; le sol est en terre battue. En 1873 on installe un plancher[31].
Jean-Marie Picart[alpha 3] fut recteur de Plougar avant de devenir moine bénédictin dans le monastère de Kerbénéat qu'il contribua à fonder[32].
Claude Georges[alpha 4], soldat du 19e de ligne, blessé à Borny (Moselle pendant la Guerre de 1870, fut amputé de la jambe gauche[33].
Le maire de Plougar, Yves-Marie Poder, est révoqué en 1874 (la France est alors en pleine période d'Ordre moral) pour avoir voulu construire une école publique de filles[34] ; à l'initiative du recteur, une école privée catholique est alors ouverte avec deux religieuses enseignantes, les sœurs Hénaff et Le Coz. Quelques années plus tard, la municipalité de Plougar laissa volontairement l'école laïque, fréquentée en 1894 par 110 garçons, se délabrer, en dépit de plusieurs mises en garde du préfet. Pendant l'hiver 1894-1895, il pleut dans la classe et le préfet fait fermer l'école. « La municipalité tarde à faire les travaux nécessaires afin de nuire au recrutement de l'école au bénéfice des écoles congréganistes des communes voisines » écrit l'inspecteur[31].
Benjamin Girard décrit ainsi Plougar en 1889 :
« La commune de Plougar, située à l'extrémité sud du canton de Plouescat et enclavée, en quelque sorte, dans le canton voisin de Landivisiau, est traversée par le chemin de grande communication n° 30. Aux environs du bourg, qui a une population agglomérée de 125 habitants, on voit les restes du vieux manoir de l'Étang, en partie démoli ; il conserve encore un très bel escalier en pierres, de vingt-deux marches. La chapelle est en ruines[35]. »
Le XXe siècle
La Belle Époque
Répondant en 1904 à une enquête de l'inspection académique, l'instituteur de Plougar écrit : « Il y a encore plusieurs, surtout parmi les personnes âgées, qui sont complètement illettrées et ne comprendraient pas l'instruction religieuse en français »[36].
L'inventaire de l'église de Plougar le provoqua quelques incidents : une cultivatrice de la commune fut poursuivie et condamnée par le tribunal correctionnel de Morlaix à 8 jours de prison avec sursis pour « outrages aux gendarmes »[37].
L'ouverture imposée en 1906 par une mise en demeure du préfet d'une école publique de filles à Plougar est difficile : le Conseil municipal renâcle à sa construction, les deux institutrices laïques nommées ne trouvent pas à se loger ; le préfet suspend le maire qui avait refusé de faire retirer les crucifix des salles d'école[38]. Les Sœurs qui tenaient l'école privée furent expulsées manu militari le « au milieu des protestations indignées de la population et des cris de "Vivent les Sœurs !Vive la liberté ! » ; la commune se retrouve sans local scolaire, l'immeuble occupé par l'école étant la propriété d'une des religieuses[39] ; mais les « deux religieuses tiennent une école clandestine » écrit l'inspecteur d'académie en . La réouverture d'une école privée de filles en entraîna la désertion de l'école publique qui n'eut plus que 5 élèves en 1923 et ferma en 1931[31].
En 1909, le curé de Plougar fut débouté de sa requête devant le Conseil d'État qui visait à faire annuler un arrêté du préfet du Finistère en date du le mettant en demeure d'évacuer son presbytère[40].
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plougar porte les noms de 57 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[41]. Parmi eux 2 au moins sont morts sur le front belge dès le (Jean Deniel lors des combats de Maissin et Alain Péron à Rossignol) ; deux au moins sont morts dans les Balkans dans le cadre de l'expédition de Salonique (Jean Porhel en Serbie le (décoré de la Croix de guerre) et Émile Floch en Bulgarie le , morts tous les deux de maladie après l'armistice) ; Salomon Cadiou est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français (parmi eux Hervé Georges, marsouin au 21e régiment d'infanterie coloniale, tué à l'ennemi le à Vauxaillon (Aisne), a été décoré à titre posthume de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[42].
Hervé Grall[alpha 5], né à Plougar, fut un pionnier de l'aéronautique navale pendant la Première Guerre mondiale, combattant notamment en Égypte contre l'Empire ottoman, puis en Grèce ; devenu un pilote d'hydravions très expérimenté, il encadra à partir de la fin de l'année 1917 les équipages américains basés à l'Île-Tudy et finit sa carrière à la base d'hydravions de Saint-Raphaël (Var)[43].
L'Entre-deux-guerres
En 1923, l'école publique de filles de Plougar n'avait que 7 élèves (dont 5 provenant de la commune voisine de Saint-Vougay) ; toutes les autres filles étant inscrites à l'école privée catholique[44].
Plougar était réputée pour l'élevage des chevaux comme en témoigne cet article publié en 1930 : « La campagne entre Landerneau et Plougar (...) Très peu de bêtes à cornes au pâturage. Nous sommes au pays de l'élevage hippique dont Landivisiau est le centre (...). La visite des haras de Lanjoguer, en Plougar, va nous montrer que les éleveurs du Léon et les produits de leur savante industrie méritent la vogue qu'ils connaissent. En s'adonnant à l'élevage hippique, M. Jean-Pierre Cueff[alpha 6], propriétaire des haras de Lanjoguer, a simplement respecté la tradition de sa famille (...) L'élevage landivisien exporte partout nous dit-il : en Europe, en Afrique, aux Amériques. (...) »[45] : par exemple, Quod-Vadis, un trait breton, appartenant à ce propriétaire, fut vendu 36 000 francs à l'exposition internationale de Buenos Aires en 1926[46].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plougar porte les noms de trois hommes (Albert Gallou, François Guillerm, Victor Moal) morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[41].
L'après Seconde Guerre mondiale
En 1957, l'école privée catholique de filles devint mixte, accueillant 46 garçons ; du coup, il n'y en eût plus que 8 à l'école publique[31].
Henri Le Roux est mort pour la France pendant la guerre d'Algérie[41].
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
Évolution du rang démographique
selon la population municipale des années : | 1968[52] | 1975[52] | 1982[52] | 1990[52] | 1999[52] | 2006[53] | 2009[54] | 2013[55] |
Rang de la commune dans le département | 196 | 192 | 197 | 222 | 221 | 223 | 217 | 219 |
Nombre de communes du département | 286 | 283 | 283 | 283 | 283 | 283 | 283 | 283 |
En 2017, Plougar était, selon l'INSEE, la commune du Finistère où les retraités avaient le plus faible revenu imposable (15 657 euros).
Monuments
- L'église paroissiale Saint-Pierre : elle date de 1635, mais a été restaurée en 1681 et en 1840 ; en forme de croix latine, elle comprend une nef de trois travées ainsi que des bas-côtés, un transept, un chœur, deux chapelles et un chevet droit ; son clocher est du XVIIIe siècle. Dans l'enclos paroissial se trouve un ossuaire datant du XVIIe siècle[19]. À l'intérieur se trouvent des statues de sainte Barbe (en kersanton), saint Jean Baptiste, saint Yves, saint Sébastien, saint Eloi (en fait saint Alar), saint Pierre, saint Paul, saint Roch, saint Edern et un Ecce Homo[56].
- L'église paroissiale Saint-Pierre, vue extérieure.
- L'église paroissiale Saint-Pierre, vue extérieure partielle.
- L'église paroissiale Saint-Pierre, le clocher et la façade.
- L'ossuaire.
- Trois fontaines, celles de Trémagon, Languéoguer et Saint-Edern, sont décrites dans leur état en 1876 dans un article du Bulletin de la Société archéologique du Finistère[57].
Légende
- Jeanne Cozic : un mort, qui avait demandé à sa sœur d'être enterré à Lanhouarneau, et dont celle-ci n'avait pas respecté les dernières volontés, ouvre sa tombe et se fait porter, sur le dos de sa sœur, du cimetière de Plougar, où il avait été enterré, à celui de Lanhouarneau (récit par Louis-François Sauvé)[58].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Notes
- Tanguy Lichou, né vers 1747 à Saint-Vougay, habitant à Tronjoly, décédé le à Kermorvan en Plouzévédé.
- Jean Pinvidic, né le à Lanneunvret en Plougar, décédé le à Lanneunvret en Plougar, cultivateur.
- Jean-Marie Picart, né le à Creach Iller en Bodilis, décédé le au monastère de Kerbénéat.
- Claude Georges, né le à Leurbos en Plougar.
- Hervé Grall, né le à Tronjoly en Plougar, décédé le à Sarzeau (Morbihan)
- Jean-Pierre Cueff, né le à Plougar, décédé le à Plougar.
- Jean Coquil, né le 27 prairial an III () à Guiclan, agriculteur au manoir de l'Étang, décédé le à Plougar.
- Yves-Marie Poder, né le à Ty Méan en Plougar, décédé le à Ty Méan en Plougar.
- François Coquil, né le à Plougar, décédé le à Keryven en Plougar.
- Guy-Marie Le Bras, né le à Kernoter en Plougar, décédé le à Kzernoter en Plougar.
- Jean-Marie Le Goff, né le à Plougourvest, décédé le à Lanneuvet en Plougar.
- Alain Picart, né le à Kernoter en Plougar, décédé le à Kernoter en Plougar.
- Alain Picart, né le à Kernoter en Plougar, décédé le à Plougar.
- Jean-Pierre Saliou, né le à Plouzévédé, décédé le à Morlaix.
- Jean Moysan, né le a Plougar.
- Marie-Thérèse Le Goulm, né en 1938, décédée le à Plougar.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Landivisiau - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Plougar et Saint-Servais », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Étymologie et Histoire de Plougar », sur infobretagne.com (consulté le ).
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-482-5 et 2-87747-482-8, lire en ligne), p. 95.
- Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 3, (lire en ligne).
- "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2081934/f250.image.r=Plougar?rk=42918;4
- Arthur de La Borderie, La vicomté ou principauté du Léon, Revue de Bretagne et de Vendée, 1889, Gallica
- La famille de l'Estang, fondue avec la famille du Rusquec (dénommée dès lors de l'Estang du Rusquec), fut maintenue d'extraction noble par un arrêt du , voir René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 12-13,ENA-EVE", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58167704/f106.image.r=Plougar?rk=1373397;2 et Gustave Chaix d'Est-Ange, "Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. XVI. Eas-Eys. - 1918", 1903-1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112009c/f248.image.r=Plougar?rk=1738206;0
- Simon (instituteur à Plougar), Monuments et traditions des communes de Roscoff (section de Santec), de Saint-Divy, de Plougar, de Plouescat et de Carantec, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1876, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207555g/f59.image.r=Plougar
- Jean Rohou, Fils de ploucs, t. 1, éditions Ouest-France, (ISBN 2-7373-3452-7).
- Personnes en âge de communier.
- J. Mavidal et E. Laurent, "Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises, imprimé par ordre du Corps législatif. 1e série, 1787-1799. SER1, T3", 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k480097g/f496.image.r=Plougar?rk=2124474;0
- Jean Rohou, Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne), Brest, éditions Dialogues, , 534 p. (ISBN 978-2-918135-37-1).
- A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 2, (lire en ligne).
- Jean Rohou, Fils de ploucs : Ar yez, ar skol. La langue, l'école, t. 2, Rennes, éditions Ouest-France, , 603 p. (ISBN 978-2-7373-3908-0).
- http://mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/medias/collections/bibliotheque/presse/4MI035/FRAD029_4MI_035_1897_05_01_001_1897_05_29_004.pdf
- Jean-Charles Chenu, " Rapport au conseil de la Société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer, sur le service médico-chirurgical des ambulances et des hôpitaux, pendant la guerre de 1870-1871", tome 2, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6115174x/f76.image.r=Plougar?rk=1995718;0
- Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55647045/f619.image.r=Plougar
- Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f237.image.r=Plougar?rk=1330478;4
- Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902, Coop Breizh, (ISBN 2-909924-78-5).
- Journal L'Ouest-Éclair du 7 avril 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641031v/f4.image.r=Plougar?rk=965670;0
- Journal La Croix, n° du 4 novembre 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2565965/f2.image.r=Plougar?rk=85837;2
- Journal La Croix, n° du 2 juin 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k256772k/f1.image.r=Plougar?rk=64378;0
- Journal L'Ouest-Éclair, n° du 25 décembre 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642389t/f5.image.r=Plougar?rk=364808;4
- « Plougar : Monument aux Morts (Relevé n° 47325) ».
- http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=108763
- http://www.plougar.fr/assets/files/herve-grall.pdf
- " École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille", décembre 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784974j/f6.image.r=Plougar?rk=300430;4
- Journal L'Ouest-Éclair, n° du 19 avril 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6581579/f8.image.r=Plougar?rk=278971;2
- E. Frouin, "Le cheval breton", 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65791452/f92.image.r=Plougar?rk=1072966;4
- « Répertoire administratif : journal complémentaire du Formulaire municipal », sur Gallica, (consulté le ).
- « Disparition. Marie-Thérèse Le Goulm maire de 2001 à 2008 », sur Letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
- « Municipales à Plougar. Laurent Le Borgne élu maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- http://www.plougar.fr/patrimoine
- Simon (instituteur à Plougar), Monuments et traditions des communes de Roscoff (section de Santec), de Saint-Divy, de Plougar, de Plouescat et de Carantec"Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1876, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207555g/f59.image.r=Plougar
- "Revue des traditions populaires", 25 juin 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58330636/f27.image.r=Plougar
- Portail du Finistère
- Portail des communes de France