Plouzévédé
Plouzévédé [pluzevede] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Plouzévédé | |
Chapelle Notre-Dame de Berven, monument historique. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Morlaix |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Landivisiau |
Maire Mandat |
Jean-Philippe Duffort 2020-2026 |
Code postal | 29440 |
Code commune | 29213 |
Démographie | |
Gentilé | Plouzévédéens |
Population municipale |
1 761 hab. (2018 en diminution de 1,78 % par rapport à 2013) |
Densité | 95 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 36′ nord, 4° 08′ ouest |
Altitude | Min. 40 m Max. 106 m |
Superficie | 18,51 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Landivisiau |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Un patrimoine culturel riche, dominé par la chapelle Notre-Dame de Berven (1576) dont le clocher, premier du genre, a influencé l'Art breton. Outre l'église Saint-Pierre de Plouzévédé, il existe également de nombreuses croix, fontaines, manoirs et moulins, des vestiges de mottes féodales et de trois autres chapelles.
Géographie
Située par 48°36 N et 4°08 W, en plein cœur du Léon, la commune de Plouzévédé est un lieu habité depuis longtemps comme l'atteste la stèle pré-chrétienne de Bel Air.
- Carte de la commune de Plouzévédé.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sibiril S A », sur la commune de Sibiril, mise en service en 1988[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 923,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à 10 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Plouzévédé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,1 %), zones agricoles hétérogènes (18 %), prairies (10 %), zones urbanisées (7,6 %), forêts (0,4 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
En breton, c'est Gwitevede car les Bretons ont toujours su faire la différence entre un Plou qui signifie paroisse, territoire, englobant ainsi la globalité de l'espace, et un Gwi(g) qui est le chef-lieu de ce territoire ou paroisse.
Histoire
Moyen-Âge
Selon l'abbé Le Guen, Tévédec et Laouenan, deux disciples de Pol Aurélien, évangélisèrent les tribus dont se sont formées les paroisses de Plouzévédé, de Plouénan et de Tréflaouénan[21].
Époque moderne
Un voyageur rapporte qu'en 1832 il y avait dans la chapelle de Berven, construite entre 1573 et 1580, des sculptures représentant un homme et une femme « absolument nus et occupés à une action des plus indécentes » ; leurs parties sexuelles étaient « exprimées de la manière la plus prononcée » ; celles de l'homme étaient même « prodigieuses ». C'est qu'à cette époque les anciens cultes pré-chrétiens de la fécondité et de ses organes se mêlaient encore au christianisme[22].
En 1594, pendant les Guerres de la Ligue, François de Coëtnempren, seigneur de Kerdélégan[23], était capitaine des arquebusiers des paroisses de Cléder, Plouescat, Treffaouënan [Tréflaouénan], Guitevedé [Plouzévédé] et Plounéour [Plounévez-Lochrist][24].
Vers 1660, il y avait, sans compter les diacres et les sous-diacres, une quinzaine de prêtres dans la paroisse de Plouzévédé[22].
En réponse à l'enquête organisée en 1774 par l'évêque de Léon, Jean-François de La Marche, le recteur de Plouzévédé écrit : « Ma paroisse est composée d'environ 1 400 communiants[25], dont environ 400 sont très aisés, 500 "bons médiocres", 300 sont journaliers ou gens de métier, dont 150 sont très mal à leur aise, n'ayant pas de pain chez eux les trois quarts du temps, presque jamais un morceau de viande (...) et les autres 200 des mendiants »[26].
Révolution française
En 1792, en réponse à une enquête, la municipalité de Plouzévédé répond que le nombre de personnes « qui ont besoin d'assistance » est de 260 (sur 1726 habitants)[27].
En mars 1793, les paysans révoltés du Léon s'insurgent à l'occasion de la levée de 300 000 hommes. Après leur défaite lors de la bataille de Kerguidu, ils se soumirent à Canclaux, commandant en chef de l'Armée des côtes de Brest. Ils remirent leurs armes, des otages, et payèrent les frais de l'expédition[28].
Les communes insurgées acceptent le les conditions suivantes : « tous les particuliers (...) seront désarmés dans tiers [trois] jours à la diligence de leurs conseils généraux (...) et tous les fusils seront remis et toutes autres armes offensives, aux administrateurs de leurs districts respectifs (...) ; le contingent des dites communes sera fourni dans tout délai de demain (...) ; les frais de l'emploi de la force armée et autres dépenses nécessitées par la révolte des paroisses seront réglées par une contribution dont la masse sera répartie entre les dites paroisses (...), et payée dans tiers jours après qu'elle sera connue ; (...) les principaux coupables et les chefs de l'insurrection dans chacune des trois communes seront désignés par elles aux commissaires ; (...) les cloches des dites paroisses seront descendues[29] (...) ; les ponts abattus par les rebelles seront rétablis aux fais des paroisses insurgées (...) ; les communes (...) fourniront chacune quatre otages de choix et parmi leurs notables habitants pour sûreté de l'accomplissement des conditions ci-dessus (...) ». Le conseil municipal de Plouzévédé accepta ces conditions et désigna comme coupables Jean Le Roux, « qu'on avait vu monter à cheval pour chercher le monde » et Joseph Le Roux, « qui avait dit que cÉlui qui reculerait serait brûlé » : Jean Prigent, maire, et Olivier Mesguen, juge de paix de cette commune, sont également arrêtés. Plouzévédé (et Saint-Vougay) dût payer 13 632 livres[30].
Le , Guillaume Charles[Note 5], qui était vicaire à Saint-Thégonnec, fut élu recteur constitutionnel de Plouzévédé ; assiégé par une foule de paroissiens dans l'auberge où il s'était installé, il dut se réfugier à Berven ; le district envoya 45 gardes nationaux et soldats afin de l'imposer aux paroissiens. Didier Galès, recteur réfractaire de Plouzévédé, réfugié à Cléder, fut incarcéré en au château de Brest et y mourut le [22].
Jean Prigent, né le à Lanneusfeld en Sibiril, marié le à Tréflaouénan avec Jeanne Le Roy, maire de Plouzévédé à partir de , participa le à l'émeute du bourg de Plouescat ; il nia y avoir joué un rôle de meneur, mais le tribunal criminel de Brest le condamna à mort, attendu que « Jean Prigent est (...) convaincu d'avoir porté les armes à la tête de 1 500 révoltés qui se rendirent avec des fusils, fourches, faux et bâtons et par la suite dans le même jour au bourg de Plounévez ». Il fut guillotiné le à Lesneven[31].
« Il existe dans le ci-devant district de Lesneven 70 prêtres réfractaires dont 6 à Plouzévédé, autant à Cléder, Plounévez-Lochrist et Plouguerneau » écrit le le commandant de la colonne mobile de Lesneven[22].
Le XIXe siècle
Le pourcentage de conscrits illettrés à Plouzévédé entre 1858 et 1867 est de 56 %[32].
La forte pratique religieuse
Vers 1890, il y avait plus de 99 % de messalisants[33] dans le canton de Plouzévédé, ainsi que dans le canton voisin de Lesneven[22].
La Belle Époque
En 1907 la comtesse Vefa de Saint-Pierre, qui visite cette année-là le Canada, y rencontre notamment la famille de Louis Palud[Note 6], originaire de Plouzévédé et installée à Saint-Claude (Manitoba) ; elle écrit : « Arrivés il y a trois ans, quatre enfants (...). A acheté 81 hectares pour 7 500 francs dont il doit encore payer 1 000 francs. A défriché quatre hectares, a 28 vaches et deux chevaux. (...) Enchanté d'être venu, a quitté la Bretagne pour gagner de l'argent ; aimerait y retourner riche si la persécution religieuse cessait[Note 7] »[34].
L'après Seconde Guerre mondiale
L'école publique, devenue mixte, n'a que 31 élèves en 1953 contre 78 garçons et 106 filles dans les deux écoles privées catholiques de la commune[32].
Politique et administration
Le canton de Plouzévédé regroupait les communes de Cléder, Plouvorn, Plouzévédé, Saint-Vougay, Tréflaouénan et Trézilidé, il fut supprimé en 2015 après le redécoupage.
Liste des maires
Patrimoine
Monuments religieux
- Chapelle Notre-Dame-de-Berven (XVIe siècle). Beffroi à deux étages couronné par un dôme, ayant servi de tour de guet et de modèle pour l'art breton.
- Cimetière et enclos paroissial, comprenant une clôture, quatre piliers d'entrée ainsi qu'un arc de triomphe (classés en 1909).
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. De 1655 à 1672, sa tour est construite et l'ensemble est édifié en 1762 par Jean Nédélec puis en 1871 les bas-côtés sont élargis.
- Tumulus, fouillé en 1901.
- Nef de l'église Saint-Pierre.
- Orgue.
- Retable.
- Maître-autel.
Monuments civils
- Château de la Motte (Castel-ar-Vouden)
- Manoir de Kerham
- Moulin de Band et son enceinte, entouré de douves (XVIIIe siècle). Jusqu'en 1966, il produit de la farine de sarrasin, dite « blé noir ».
- Moulin de Coat-Ar-Gars
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2018, la commune comptait 1 761 habitants[Note 8], en diminution de 1,78 % par rapport à 2013 (Finistère : +0,86 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Évolution du rang démographique
selon la population municipale des années : | 1968[40] | 1975[40] | 1982[40] | 1990[40] | 1999[40] | 2006[41] | 2009[42] | 2013[43] |
Rang de la commune dans le département | 106 | 110 | 134 | 138 | 147 | 139 | 135 | 129 |
Nombre de communes du département | 286 | 283 | 283 | 283 | 283 | 283 | 283 | 283 |
Événements
Naissances
- D'après la tradition, Saint Hervé serait né au hameau de Lanrioul. Un champ porte le nom de Gueredic saint Hervé. On y montre d'ailleurs une pierre sur laquelle il a creusé l'empreinte de ses genoux à force d'y venir prier.
Bibliographie
- « Le petit train Rosporden-Plouescat », Roman d'Annick Fleitour, Éditions Ressac, 2001. [historique de la ligne de chemin de fer à voie métrique qui desservait Plouzévédé de 1912 à 1935]
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Guillaume Charles fut par la suite recteur de Plounéour-Ménez
- Louis Palud, né le à Plouzévédé, époux de Marie-Anne Saliou [née aussi à Plouzévédé en 1874 et décédée le à Aubigny (Manitoba)], décédé le à l'hôpital Deer Lodge de Winnipeg (Manitoba), inhumé à Aubigny (Manitoba).
- Allusion à la politique anticléricale du gouvernement d'Émile Combes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Sibiril S A - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Plouzévédé et Sibiril », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Sibiril S A - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Plouzévédé et Saint-Servais », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Abbé Le Guen, « Antiquités du Léon. Origine de quelques paroisses du Léonnais », sur Bulletin de la Société archéologique du Finistère, (consulté le ).
- Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, [ (ISBN 978-2-918135-37-1)]
- François de Coëtnempren était seigneur de Kerdournant en Tréflaouénan
- Anatole de Barthélémy, "Choix de documents inédits sur l'histoire de la Ligue en Bretagne", 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110009t/f85.image.r=Cl%C3%A9der?rk=4978565;2
- Personnes en page de communier
- Cité par Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 1, 2005, éditions Ouest-France, [ (ISBN 2-7373-3452-7)]
- Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 1, 2005, éditions Ouest-France, [ (ISBN 2-7373-3452-7)]
- A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj-_Yzm8PnYAhVEWhQKHQRmANoQ6AEIODAD#v=onepage&q=Cl%C3%A9der&f=false
- Le juge de paix de Saint-Pol, le , « considérant (...) que les soulèvements et attroupements continuels (...) ne se font dans les campagnes qu'au son du tocsin qui se fait entendre d'une paroisse à l'autre (...), prions (...) les citoyens commandant les volontaires nationaux, (...) faire descendre toutes les cloches des paroisses de Plougoulm, Sibiril, Cléder, Tréflaouénan, Plouzévédé, Berven et Plouénan, afin d'éviter les rassemblements qui se forment journellement et qui occasionnent une insurrection dans ces paroisses ». Décidée avant même la bataille de Kerguidu, cette mesure fut appliquée seulement après celle-ci.
- Paul Peyron, "Documents touchant l'insurrection du Léon en mars 1793", 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5656046p/f89.image.r=Cl%C3%A9der
- <Albert Laot, "La bataille de Kerguidu. Révolte contre-révolutionnaire en Basse-Bretagne, mythe et réalité", Skol Vreizh n°65, 2013
- Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, [ (ISBN 978-27373-3908-0)]
- Personnes se rendant régulièrement à la messe
- Claire Arlaux, Une Amazone bretonne - Vefa de Saint-Pierre, éditions Coop Breizh, Keltia Graphic, Spézet, 2000.
- « Plouzévédé. Jean Philippe Duffort, nouveau maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
Liens externes
- Portail du Finistère
- Portail des communes de France