Antoine Caill
Antoine Caill, né le à Plouzévédé et mort le à Plouzévédé, est un homme politique français.
Antoine Caill | |
Fonctions | |
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Député de la 5e circonscription du Finistère | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Nationalité | Française |
Biographie
Issu d'une lignée d'élus locaux, dont un, Jacques Queinnec, avait siégé à la Convention (1792-1795), Antoine Caill est le fils, petit-fils et arrière-petit-fils de maires de Plouzévédé.
Après des études secondaires dans un lycée catholique de Saint-Pol-de-Léon, il est clerc de notaire, ainsi que greffier au tribunal d'instance et de police de Brest, qui devient sa principale activité dans les années 1950.
Investi dans la société de chasse locale, il succède à son père, vétérinaire, comme maire de Plouzévédé en 1959.
Trois ans plus tard, il reçoit le soutien de l'UNR pour succéder au député Joseph Pinvidic, qui ne se représente pas. Il est facilement élu au second tour, avec 61 % des voix, contre son concurrent divers droite Roger Chapalain.
Parlementaire assez discret, il cantonne ses interventions à des questions techniques ou locales. Réélu de justesse en 1967, avec 51,4 % des voix, face au centriste Yves Cabioch, il se fait remarquer en demandant des indemnisations par l'Etat des entreprises de pêche et de tourisme victimes de la pollution produite par l'échouage du pétrolier Torrey Canyon, le 18 mars 1967.
En juin 1968, après la dissolution de l'Assemblée nationale, il est réélu avec 53,5 % des voix. Ses interventions dans les débats sont plus marquées par l'intérêt pour les questions familiales et sociales.
Il est facilement réélu en 1973, à la faveur d'une triangulaire l'opposant à Chapalain, soutenu par les réformateurs, et au candidat du PS, obtenant 55,7 % au second tour. Pendant cette législature, il fait partie des députés de la majorité qui votent contre la Loi Veil, légalisant l'interruption volontaire de grossesse.
Il meurt d'une congestion cérébrale sur le quai de la gare de Rennes, le 26 avril 1976, alors qu’il se rendait à une réunion.
Son suppléant Yves Michel lui succède à l'assemblée nationale, tandis que son épouse, Marguerite, née Audibert, devient maire de Plouzévédé. Elle est ensuite, en 1978, suppléante de Charles Miossec, député élu dans la circonscription de son mari.
Détail des fonctions et des mandats
- Mandats parlementaires
- - : Député de la 5e circonscription du Finistère
- - : Député de la 5e circonscription du Finistère
- - : Député de la 5e circonscription du Finistère
- - : Député de la 5e circonscription du Finistère
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
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