Ormesson (Seine-et-Marne)

Ormesson est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Ormesson.

Ormesson

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Nemours
Maire
Mandat
Alain Poursin
2020-2026
Code postal 77167
Code commune 77348
Démographie
Gentilé Ormessonnais
Population
municipale
240 hab. (2018 )
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 14′ 38″ nord, 2° 39′ 18″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 119 m
Superficie 3,81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nemours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Ormesson
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Ormesson
Géolocalisation sur la carte : France
Ormesson
Géolocalisation sur la carte : France
Ormesson
Liens
Site web mairie-ormesson77.fr

    En 2018, elle compte 240 habitants.

    Géographie

    Localisation

    Localisation d'Ormesson dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune d'Ormesson se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1].

    Elle se situe à 36,98 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, à 20,47 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture et à 4,60 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours[1].

    Communes limitrophes

    Carte des communes limitrophes d'Ormesson.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Faÿ-lès-Nemours (2,1 km), Châtenoy (2,4 km), Chevrainvilliers (2,8 km), Saint-Pierre-lès-Nemours (3,0 km), Nemours (4,0 km), Bagneaux-sur-Loing (4,1 km), Aufferville (4,6 km), Bougligny (5,5 km).

    Géologie et relief

    Carte topographique de la commune.
    Carte géologique vectorisée et harmonisée d'Ormesson.

    Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[6],[7].

    Géologie de la commune d'Ormesson selon l'échelle des temps géologiques[6],[7].
    Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
    Cénozoïque Quaternaire Holocène
    LP :Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
    Pléistocène
    Néogène Pliocène non présent
    Miocène non présent
    Paléogène Oligocène
    g1CE :Calcaire d'Étampes, meulières, marnes, calcaires du Gâtinais.
    g1GF :Grès de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables Stampiens dunaires).
    g1SF :Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
    Éocène
    e7C :Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, marnes de Nemours.
    Paléocène non présent.

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[8].

    Hydrographie

    La commune n’est traversée par aucun cours d'eau[9].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,6 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,5 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 676 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 2,2 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -3,1 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[12]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 40 km à vol d'oiseau[13], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[14] à 11,6 °C pour 1991-2020[15].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[18],[19].

    Deux autres espaces protégés sont présent sur la commune :

    • la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[20],[21].
    • la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[20],[22].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal d'Ormesson comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4],[23],[Carte 1], les « Sablières et Boisements de la vallée d'Ormesson » (56,18 ha), couvrant 3 communes du département[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Ormesson est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[25],[26],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,48 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,48 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,73 %), forêts (28,52 %), zones agricoles hétérogènes (7,75 %)[30].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[30].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    0 ha 0,00 % 0 ha 0,00 % 0 ha 
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
    273,28 ha 71,48 % 273,28 ha 71,48 % 0 ha 
    Forêts et milieux semi-naturels
    (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
    109,03 ha 28,52 % 109,03 ha 28,52 % 0 ha 

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[31],[32],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[33].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[34]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    Carte du cadastre de la commune d'Ormesson.

    La commune compte 30 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés[35] dont La Vallée et Les Bossats.

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 115 dont 99,1 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 0,9 % d'appartements[Note 8].

    Parmi ces logements, 85,9 % étaient des résidences principales, 4,4 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 88 % contre 9 % de locataires et 3 % logés gratuitement[36].

    Voies de communication

    Carte des réseaux hydrographique et routier d'Ormesson.

    Deux routes départementales relient Ormesson aux communes voisines :

    • la D 118a, à Faÿ-lès-Nemours, au sud ;
    • la D 403, à Saint-Pierre-lès-Nemours, au nord-est ; et à Châtenoy, au sud-ouest.

    Transports

    Ormesson est desservie par deux lignes du réseau d'autocars Transdev Nemours[37],[38],[39] :

    • la ligne 13A, qui relie Aufferville à Saint-Pierre-lès-Nemours ;
    • la ligne 13B, qui relie Faÿ-lès-Nemours à Saint-Pierre-lès-Nemours.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Ecclesia de Ulmesim en 1170[40] ; Ulmezon en 1178[41] ; Ormeceon en 1266[42] ; Ommesson en 1373[43] ; Ormecon en 1384[44] ; Ormesson en 1541 (Inscription sur une cloche fondue en 1541).

    Ormesson vient du latin ulmus (orme)[45],[46].

    Histoire

    Paléolithique

    Des Néandertaliens de la période moustérienne du Paléolithique moyen s'installent sur le site des Bossats il y a environ 50 000 ans[47]. Entre 50 000 et 19 000 ans BP, ce territoire est d'abord parcouru par les derniers chasseurs néandertaliens qui ramassent l'ocre à Darvault.
    Puis vers 40 000 ans BP, les hommes du Châtelperronien y ramassent du silex sur les bords du Loing pour en faire des couteaux. Des hommes et femmes du gravettien y chassent le bison. Des tailleurs de silex du Solutréen aménagent des cabanes en déplaçant de très gros blocs de pierre.

    Ce gisement est découvert dans les années 1930. En 2004, un archéologue amateur, Claude Pommier, fait part de ses découvertes au musée départemental de Préhistoire d'Île-de-France de Nemours. En 2005, l'équipe d'ethnologie préhistorique du CNRS termine un vaste programme de recherche sur le Paléolithique supérieur ancien dans le Bassin parisien, sans avoir recensé de sites gravettiens bien préservés. Dans ce contexte, cette découverte est donc de première importance.

    Autres sites préhistoriques sur la commune : le Cirque de la Patrie[48],[49] (Gravettien récent[50]) et les Gros Monts[48] (Gravettien ancien[50]), aux alentours de l'ancienne carrière à l'est du bourg[48].

    Néolithique

    Vers la fin de l'âge du bronze et au début de l'âge du fer, on retrouve sur le site des Bossats une fosse dans laquelle les habitants jetèrent des ossements de chèvres et des restes de poterie cassée[51].

    Époque moderne et contemporaine

    La commune est fusionnée en 1841 avec la commune de Châtenoy, puis est recréée en 1863 à partir de Châtenoy[52].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1983 2001 Alain Nicaise   Entrepreneur
    2001 2001 M. Dalmeyrac   Retraité
    2002 2011 Marcel Paupardin   Retraité
    2011 En cours Alain Poursin[53]   Retraité

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [54],[55].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune d'Ormesson ne dispose pas d'assainissement collectif[56],[57].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[58]. Le Parc naturel régional du Gâtinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[56],[59].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de Nemours, Saint-Pierre qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [56],[60],[61].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Ormessonnais et Ormessonnaises[62].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[64].

    En 2018, la commune comptait 240 habitants[Note 9], en diminution de 19,19 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1866 1872
    100106146104119131162161155
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    137131129129117156143146135
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    170129131114118135150148175
    1990 1999 2006 2011 2016 2018 - - -
    203238242284247240---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune ne dispose pas d’école primaire publique (maternelle ou élémentaire)[66].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 102, représentant 251 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 26 730 euros[67].

    Emploi

    En 2016 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 156, occupant 103 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 63,2 % contre un taux de chômage de 9,8 %. Les 27 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 10,4 % de retraités ou préretraités et 4,3 % pour les autres inactifs[68].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 16 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 7 dans la construction, 3 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans les activités immobilières, 2 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, et 1 était relatif aux autres activités de services[69].

    En 2019, une entreprise individuelle a été créée sur le territoire de la commune.

    Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[70].

    Agriculture

    Ormesson est dans la petite région agricole dénommée le « Gâtinais », à l'extrême sud-ouest du département, s'étendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les départements du Loiret, de Seine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[71].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[72]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 4 en 1988 à 1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 57 ha en 1988 à 218 ha en 2010[71]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Ormesson, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Ormesson entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[71],[Note 11]
    Nombre d’exploitations (u) 4 3 1
    Travail (UTA) 8 2 1
    Surface agricole utilisée (ha) 229 308 218
    Cultures[73]
    Terres labourables (ha) 229 308 s
    Céréales (ha) 212 201 s
    dont blé tendre (ha) 113 152 s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 74 s s
    Tournesol (ha) s s s
    Colza et navette (ha) 0
    Élevage[71]
    Cheptel (UGBTA[Note 12]) 0 0 0

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes d'Ormesson se blasonnent ainsi :

    « D'azur à deux clés d'or passées en sautoir, accompagnées de trois fleurs de lis du même, deux en chef et une en pointe; à la champagne pignonnée de deux pièces d'or, chargée d'un silex de sable. »

    Voir aussi

    Bibliographie

    • [Bodu, Bignon & Dumarçay 2011] Pierre Bodu, Olovoer Bignon et Gaëlle Dumarçay, « Le gisement des Bossats à Ormesson, région de Nemours (Seine-et-Marne) : un site gravettien à faune dans le Bassin parisien », Mémoire de la Société préhistorique française, no LII, , p. 259-272 (lire en ligne [sur researchgate.net], consulté en ).
    • [Bodu et al. 2014] Pierre Bodu, Gaëlle Dumarçay, H-G. Naton, Michèle Ballinger et Isabelle Théry-Parisot, « Un nouveau gisement solutréen en Île-de-France, le site des Bossats à Ormesson (Seine-et-Marne) », Bulletin de la société préhistorique française, vol. 111, no 2, , p. 225-254 (lire en ligne [sur persee]).
    • [Bodu & Rieu 2015] Pierre Bodu et Jean-Luc Rieu, « Le gisement des Bossats à Ormesson (77) », Monuments et sites de Seine-et-Marne, no 44, , p. 23-32.
    • [Bodu et al. 2017] Pierre Bodu, Hélène Salomon, Jessica Lacarrière, Michaël Baillet, Michèle Ballinger, Henri-Georges Naton et Isabelle Théry-Parisot, « Un gisement châtelperronien de plein-air dans le Bassin parisien : Les Bossats à Ormesson (Seine-et-Marne) », Gallia Préhistoire, no 57, , p. 3-64 (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ).
    • [Bodu et al. 2019] Pierre Bodu, Michael Baillet, Ballinger Michele, Gaëlle Dumarçay, Nejma Goutas, Henri-Georges Naton, Hélène Salomon, Isabelle Théry-Parisot, Joël Suire, Olivier Touzé et al., « Le gisement paléolithique multistratifié « les Bossats » à Ormesson (Seine-et-Marne, France) : palethnographie ou pâle ethnographie ? Une synthèse des huit premières années de fouille (2009-2016) » (Actes du 28e congrès préhistorique de France – Amiens, 30 mai-4 juin 2016), Préhistoire de l’Europe du Nord-Ouest : mobilités, climats et identités culturelles, vol. 2 « Paléolithique supérieur ancien, Paléolithique final – Mésolithique », , p. 231-261 (lire en ligne [sur researchgate.net], consulté en ).

    Articles connexes

    Lien externe

    Notes et références

    Notes et cartes

    Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois,...
    8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
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