Oisemont

Oisemont[1] est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Oisemont

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Amaury Caulier
2020-2026
Code postal 80140
Code commune 80606
Démographie
Gentilé Oisemontais
Population
municipale
1 160 hab. (2018 )
Densité 144 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 57′ 22″ nord, 1° 46′ 02″ est
Altitude Min. 80 m
Max. 135 m
Superficie 8,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Poix-de-Picardie
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Oisemont
Géolocalisation sur la carte : Somme
Oisemont
Géolocalisation sur la carte : France
Oisemont
Géolocalisation sur la carte : France
Oisemont

    Géographie

    Localisation

    Oisemont.

    Le bourg est situé dans le Vimeu[2], sur l'axe Amiens (40 kilomètres) - Eu (en Seine-Maritime, à 33 kilomètres).

    Oisemont se trouve sur les routes départementales 936 (ex-RN 336, axe Gamaches / Amiens), 25 (axe Sénarpont / Abbeville) et 29 (axe Feuquières-en-Vimeu / Hornoy-le-Bourg).

    La sortie  4 Oisemont de l'A28 est éloignée de km, dans le village voisin de Saint-Maxent.

    La commune est implantée à 31 kilomètres à vol d'oiseau des côtes de la Manche.

    Nature du sol et du sous-sol

    Le sol est de formations tertiaire et quaternaire. L'eau traverse facilement le sous-sol calcaire. Dans le fond du vallon, une marne recouverte d'alluvions se trouve sous la couche végétale. Cette même marne affleure sur les pentes. La terre franche domine la plaine[3].

    Relief, paysage, végétation

    Oisemont se trouve sur un coteau et un vallon la sépare du village de Cannessières[3].

    Hydrographie

    Les pentes du sud s'égouttent vers un vallon qui conduit les eaux vers l'Airaines[3].

    Données climatiques

    Voici les données climatiques comparatives de Oisemont avec d'autres villes françaises caractéristiques[4].

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Oisemont[6] 1638732171969
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71 %), prairies (17,5 %), zones urbanisées (11,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Transports routiers

    La localité est desservie par les lignes de bus no 1 et no 20 du réseau Trans'80, Hauts-de-France (Mers-lès-Bains - Oisemont - Amiens et Oisemont - Abbeville)[9].

    Communes limitrophes

    Son territoire est bordé par neuf communes :

    Urbanisme

    Typologie

    Oisemont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

    Toponymie

    Le nom de la commune serait d'origine gauloise. Il viendrait du « mont d'Ésus » où aurait été édifié un temple dédié au dieu gaulois de la guerre[3].

    Sa graphie a évolué au fil des siècles : déjà « Oisemont » (116.) dans un cartulaire de Selincourt, « Hoysemont » (1238), puis « Wesemont » (1657)[15]...

    Histoire

    Antiquité

    La commune correspond à un ancien site acheuléen occupé par un castellum romain[16].

    Moyen Âge

    Une famille chevaleresque « de Oisemont » possède alors le château fortifié d'origine qui n'a pas laissé de vestiges[17]. À cette époque est construite l'église, de style roman, (détruite en 1953 et remplacée par l'église Saint-Martin actuelle).

    En 1275, la ville est le siège de la prévôté du Vimeu[16]. Le marché d’Oisemont est cité dans un fabliau du XIIIe siècle, le fabliau du boucher d'Abbeville[18].

    Les vestiges de quelques bâtiments historiques subsistent dans le village[19].

    Les Templiers et les Hospitaliers

    La commanderie de la baillie du Ponthieu[21] faisait partie d'une donation du comte du Ponthieu aux Templiers d'Oisemont[21]. Plusieurs précepteurs, aussi appelés « sergents du Temple », s'y succédèrent[21].Les templiers d'Acheux[21] faisaient partie de la baillie d'Oisemont en tant que préceptorie de la maison d'Aisseu.

    En 1307, la commanderie templière est dévolue à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, une seconde commanderie fut construite par les Hospitaliers, le bâtiment existe encore dans la rue de la Commanderie. Une maladrerie édifiée par les Hospitaliers se situait à l'emplacement de l'actuelle maison de retraite. Il existe encore une croix de pierre bordant un chemin de la ville : elle indiquait aux chrétiens en pèlerinage le chemin de la maladrerie[19].

    Temps modernes

    Charles le Téméraire, duc de Bourgogne et de Lancaster[16], fait brûler le village (1472).

    La ville devient un centre protestant important[16].

    Les huguenots se cachent dans les nombreux souterrains de la région, pour se protéger des persécutions[3].

    À l'été 1787, un terrible incendie détruit la plupart des maisons. Il faut distribuer des tuiles et des briques aux habitants pour qu'ils puissent reconstruire[22].

    Pendant la Révolution française, en 1790, Oisemont a son envoyé, Piedfort, qui prend part à la Fédération[3].

    André Dumont du Bois-Roi, alors maire, siège à la Convention après avoir été le représentant du peuple de la Somme, du Pas-de-Calais et de l'Oise.

    Durant la guerre franco-allemande de 1870, la ville est prise par les Prussiens, et Charles Honoré Martin, maire, réussit à ramener l'indemnité à 3 000 F (10 % du prix demandé) ; ce, après avoir été attaché à un des poteaux de la Halle[3].

    Le bourg voit les transports s'améliorer, avec la mise en service en 1872 de la ligne de chemin de fer de Canaples à Longroy - Gamaches. Cette ligne faisait essentiellement du trafic de fret, en desservant les coopératives, mais transportait également quelques voyageurs.

    Horaire de la ligne au service d'hiver 1890.

    Époque contemporaine

    En 1936, M. Hurtel crée un négoce de grains qui devient en 1961 la Coopérative de la Région d'Oisemont[23].

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, Charles de Gaulle, tout juste promu général de brigade, installe son poste de commandement au château Caline le , lors de la Bataille de France. C'est là qu'a lieu la conférence d'état-major préalable au lancement de l'attaque au sud d'Abbeville[24].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouvait jusqu'en 2009 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. De 2009 à 2016, elle est intégrée à l'arrondissement d'Abbeville, avant de réintégrer le l'arrondissement d'Amiens[25]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Somme.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Oisemont[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.

    Intercommunalité

    La commune était le siège de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCSOA), créée au .

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[27],[28]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [29], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[30].

    La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [31].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[32]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790   André Dumont[33],[34]   Avocat
    Liste des députés de la Seine-Maritime (1792 → 1797)
    Président de la Convention nationale (1794)
        Charles Louis Joseph
    Godart de Vaudricourt[35]
    - Conseiller d'arrondissement d'Amiens -
    septembre 1830 mars 1848 Charles Honoré Martin[35] - Notaire, conseiller d'arrondissement à Amiens
    août 1848 mai 1853 Charles Honoré Martin[35] - Notaire, conseiller d'arrondissement à Amiens
    1904 1907 Raymond Léquibin - Officier de santé
    Conseiller général d'Oisemont (1904 → 1907)
    Décédé en fonction
    février 1908 mai 1943 Émile Boucher   Négociant en quincaillerie
    Conseiller général d'Oisemont (1908 → 1940)
    1943 1964 Pierre Vasseur - Huissier de justice
    Conseiller général d'Oisemont (1949 → 1964)
    mars 1965   Boulanger - -
    1989 1995 Jeannine Boutigny - Contrôleur divisionnaire du trésor public
    mars 2001 2008 Marc Dejean PS Directeur d'école
    mars 2008[36] 28 août 2009[37] Jean-Claude Maurice PS Dessinateur DDE
    Décédé en fonction
    2009[38] 2014[39] Max Bougleux   Professeur de sport
    Vice-président de la CC Région d'Oisemont (2008[40] → 2014)
    2014[41] mai 2020 Sylvain Manach   Vice-président de la CC Région d'Oisemont (2014[42] →2017)
    mai 2020[43],[44] En cours
    (au 13 juillet 2020)
    Amaury Caulier   Infirmier anesthésiste
    Vice-président de la CC Somme Sud-Ouest (2020 → )

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    Oisemont est dans son canton la seule des 31 communes qui dépasse le seuil de 1 000 habitants.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].

    En 2018, la commune comptait 1 160 habitants[Note 2], en diminution de 1,28 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0221 0301 0791 0591 0771 0781 0711 0521 074
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0771 0721 1131 0631 1021 0671 1701 1451 207
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1971 2291 1511 1141 0391 0021 0619871 046
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    9971 0711 1961 2331 2851 2441 2671 1891 175
    2018 - - - - - - - -
    1 160--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 1999

    Pyramide des âges en pourcentage[48],[49]:

    Pyramide des âges à oisemont en 1990.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0 
    Avant 1895
    3 
    3,3 
    1896-1915
    10,9 
    12,3 
    1916–1930
    13 
    14,9 
    1931-1945
    13,9 
    22,7 
    1946-1960
    19,3 
    25,9 
    1961-1975
    20,2 
    20,9 
    1976-1990
    22,3 
    Pyramide des âges à Oisemont en 1999.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    Avant 1904
    0,8 
    5,7 
    1905-1924
    11,6 
    14,2 
    1925–1939
    13,6 
    19,9 
    1940-1954
    18,3 
    18,7 
    1955-1969
    19 
    22,1 
    1970-1984
    20,3 
    18,5 
    1985-1999
    16,4 

    Enseignement

    RPC à Oisemont.
    • Regroupement pédagogique concentré intercommunal : école des sentiers cachés. La nouvelle école du RPI ouvre à la rentrée des vacances de la Toussaint de l'année scolaire 2014-2015 ()[50].
    Le regroupement initial comprend huit communes : Cannessières, Cerisy-Buleux, Mouflières, Oisemont, Villeroy, Wiry-au-Mont, Woirel. Les élèves de Saint-Maulvis, Aumâtre et Fontaine-le-Sec rejoignent leurs camarades à la même date. La communauté de communes assure la gestion locale, notamment pour la garderie, la cantine et les Tap (travaux et activités pédagogiques relevant du périscolaire). Un Rased (réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) et une Clis (classe pour l'inclusion scolaire) complètent le dispositif. Une titulaire remplaçante est affectée à l'école et deux Atsem (agent territorial spécialisé des écoles maternelles) épaulent l'équipe éducative.

    À la rentrée 2019, l'école comptera 370 élèves (plus que le collège local), géré par une communauté de 119 communes, une des dix plus grandes de France. Une cantine dédiée à l'établissement devrait ouvrir et de nouveaux élèves arriver des villages dont les classes vont fermer : deux classes à Rambures, une au Translay[51]...

    Gendarmerie

    À Oisemont se trouve la brigade territoriale de proximité chef-lieu de Oisemont[réf. nécessaire]

    Autres équipements

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    • Une salle des Associations.
    • Centre de secours de sapeurs pompiers où a été transférée la communauté de Brigades d'Oisemont (regroupant les brigades d'Oisemont, d'Airaines et d'Hornoy-le-Bourg).
    • Pôle d'activité Les Templiers.
    • Tronçon pour une piste cyclable (véloroute-voie verte)[52].
    • Projet : PHILEAS NET[53].

    Activités

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    • Football : le FC Oisemont et le SC Templiers Oisemont, qui évoluent tous deux en Départementale 2 (dixième division française). Les Templiers ont aussi une section féminine depuis 2020 et qui évolue en Régionale (quatrième division française). Cette section est l'ancienne section féminine du SC Abbeville et de l'AS Abbeville Menchecourt, dont les statuts ont été transférés au club des Templiers en juillet 2020, et qui a évolué quatre saisons en Championnat de France féminin (de 1979 à 1982 et en 1986-1987). Le FC Oisemont joue au stade Pierre-Vasseur (rue de Cerisy) avec un ensemble bleu et blanc tandis que le SC Templiers Oisemont joue au stade de la route d'Hallencourt (rue Jean-Jaurès) en vert et blanc. Les féminines, quant à elles, évolueront au stade municipal du village voisin de Citerne.
    • Sports de combats, qui sont le judo et le karaté
    • Association de danses diverses
    • Cyclo-Club de Oisemont (C.C. Oisemont), avec disciplines comme le cyclisme sur route, le VTT, le cyclocross...
    • Associatives : anciens combattants, anciens prisonniers de guerre, parents d'élèves, club des aînés...
    • Communale : concours (ex. : maisons fleuries), téléthon, salons, foires...

    Économie

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    • Commerces de proximité : épicerie, librairie, bars-tabac, boulangerie, restaurant, droguerie[54]...
    • Zone commerciale « les Quarante » (sur RD 29) : supermarché Intermarché, tous types d'artisans, magasins, opticien et pharmacie.
    • Santé : médecins généralistes, dentiste, kinésithérapeutes, infirmières, cabinet de vétérinaires, maison de retraite[54].
    • Service public : impôts, poste, direction départementale de l'équipement[54].
    • Métiers de lois : avocat, notaire[54].
    • Divers : banques, refuge pour animaux, agences immobilières[54].
    • Déchèterie : le tri sélectif et les ordures ménagères sont gérés par le S.I.R.O.M. des sept cantons.
    Château d'eau de 1933.
    • Service des eaux : Syndicat du Liger (SIAEP du Liger).
    • Gestion de l'assainissement : Société Générale des Eaux.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • La mairie consiste en un bâtiment en brique à deux niveaux, surmonté d'un clocheton.
    • La tour du moulin.
    La tour en décembre 2007.

    À l'état de ruine, solitaire au milieu d'un champ, elle se trouve un peu à l'écart du bourg. L'édifice de brique, en forme de gros cylindre dressé, privé non seulement de ses ailes mais aussi de toiture, est à l'abandon complet puisque porte et fenêtres ont également disparu.

    • Monument aux morts et stèle A.F.N. (Afrique française du Nord) / T.O.E. (théâtre d'opérations extérieures) :

    Plus d'une quarantaine de noms sont inscrits au monument aux morts pour la France[55].

    • Le musée d'art local.
    Le musée.

    À la suite de la découverte de pièces funéraires, le conseil municipal, présidé par M. Boulanger, créa le musée d'Art Local en 1976.

    Au fil des ans, plusieurs salles furent ouvertes. De nombreuses scènes du passé y sont représentées. Notamment, un cécilium, ancêtre du violon inventé par Arthur de Gromard y est exposé[56].

    • La halle au beurre[19].

    Construite en 1853, elle fait toujours office de marché.

    La halle.
    • L'ancienne Caisse d'Épargne.
    L'ancienne Caisse d'Épargne et de Prévoyance.

    Une agence de la Caisse d'Épargne et de Prévoyance d'Amiens ouvre en 1833 à Oisemont. Elle devient en 1863 la « succursale d'Oisemont », et restera fonctionnelle durant un siècle environ, puis sera reprise par la ville pour y faire une salle de réunion[57].

    • L'ancienne voie de chemin de fer :
    De nos jours, la ligne de chemin de fer n'existe plus, mais il reste encore des traces telles que l'ancienne gare, qui se situait au point kilométrique 19,475 depuis la gare de Longpré-les-Corps-Saints et l'ancienne maison de passage à niveau qui sont devenues des habitations. Un chemin de randonnée a été aménagé sur son parcours.

    Une partie de la voie se trouvait au niveau de la rocade actuelle, .

    Tracé de la ligne.
    • Vestiges

    « Dans le bas de la ville se trouvent une porte monumentale et une tour octogonale, vestiges d'un château du XVIIe siècle »[58].

    Patrimoine religieux

    Construite au XIIe siècle et restaurée en 1808, elle présentait un portail roman et un clocher haut de 42 m.

    Après l'effondrement de sa nef, le (à cause d'un des nombreux souterrains qui passent sous le bourg[56]), la municipalité est obligée de la détruire et d'en reconstruire une autre.

    Le , l'église de « style moderne » est terminée. Elle possède des sculptures et un confessionnal en bois sculpté.

    Curés titulaires de la paroisse
    Liste des prêtres de la paroisse[réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
             
    • Le bourg possède également d'autres sanctuaires :
    • une chapelle funéraire route de Gamaches dans laquelle reposent un médecin et son épouse décédés respectivement en 1884 et 1903[61] ;
      • un oratoire en brique rouge dédié à la Vierge, rue Verte[61] ;
      • la chapelle du XVIIIe siècle, servant de salle pour l'hospice, désaffectée[61] ;
      • la chapelle du cimetière, en brique, couverte d'ardoise[61].
    • La croix Pattée : la croix pattée se trouvant dans la rue de la Commanderie, actuellement au-dessus d'un porche de garage.

    Personnalités liées à la commune

    Portrait de Charles Henri Frédéric Dumont de Sainte-Croix par Ambroise Tardieu.

    Héraldique

    Les armoiries, reprises en 1970, selon le modèle créé par Mireille Louis[63], artiste héraldiste, furent adoptées par le conseil municipal le . Elles font référence à la commanderie des templiers ayant existé jusqu'en 1312.

    Oisemont
    • D'argent à la croix pattée alésée de gueules surmonté d'une Couronne murale.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Jean-René Blin, « Les souterrains et les Templiers à Oisemont et sa région », éditions Paillart, Abbeville, 2014, 48 pages.
    • Pierre-Louis Limichin, Le canton d'Oisemont, histoire et archéologie, Inval-Boiron, édit. Vague Verte, collection Jusant, , 177 p. (ISBN 978-2-913924-93-2).

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Source: Annuaire-Mairie
    2. Chambre des commerces et de l'Industrie.
    3. Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Lefebvre, 1899, Archives départementales, Amiens.
    4. Météo France Somme, Abbeville (record) et records entre 1961 et 1990
    5. Données de la station d Abbeville, sources l'Internaute, INSEE, et lameteo.org
    6. Données de la station d Abbeville, sources l'Internaute, INSEE, et lameteo.org
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    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « La ligne 1 et la ligne 20 sur le site de Trans'80 ».
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    16. Source: Oisemont 2 roues
    17. Philippe Des Forts et Roger Rodière, Vimeu, p. 506.
    18. Cf. fabliau du boucher d'Abbeville.
    19. Source dépliant municipal.
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    44. « Amaury Caulier ceint l’écharpe de maire : Le conseil municipal de Oisemont a été installé jeudi 28 mai 2020. Amaury Caulier a été élu maire. Sa liste avait remporté 52,8 % des suffrages le 15 mars dernier », L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le ) « Pour rappel, à l’issue du premier tour des municipales le 15 mars 2020, trente voix séparent les deux listes candidates :
      - l’Alternative Oisemontaise, menée par Amaury Caulier, obtient la majorité absolue (52,8 % des suffrages exprimés) et douze sièges au conseil,
      - Vivons Oisemont, la liste menée par le maire sortant Sylvain Manach, obtient trois sièges. »
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    58. Extrait d'un dépliant municipal.
    59. Sources: extraits de dépliant municipal et Paroisse St Martin, photos tirées de: catholique-amiens et de clochers.org
    60. M Odoux André
    61. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 87 (ASIN B000WR15W8).
    62. D'après Schaff-Herzog Encyclopedia of Religious Knowledge, vol. III, (lire en ligne), « Des Marets, Samuel », p. 412.
    63. Sources: Robert et Mireille Louis, Mireille LOUIS Chapitre 3 Picardie
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