Ngolowa

Ngolowa est une peinture à l'huile sur toile, réalisée en 1988 par le peintre congolais Frédéric Trigo Piula. Ce tableau fait partie de la série Nouveaux Fétiches, de même que Materna, Fwambasi et Ta Télé. Ce tableau s'inspire de l'Appel du 18 juin 1940, ainsi que des évènements qui lient le général Charles de Gaulle à Brazzaville et au-delà à l'Histoire de France et de la Seconde Guerre mondiale[1].

Description

Le tableau de forme carrée et de dimensions 100 × 100 cm[2],[3],[4] représente en position centrale, la tête du général Charles de Gaulle[note 1], en disharmonie avec son corps en marbre de même taille, sans bras et sans pieds. Le corps est une sculpture antique classique. Le tout repose sur un socle porté par deux personnages Noirs armés chacun de fusils:

Les fusils en position oblique délimitent les trois couleurs du drapeau tricolore : bleu, blanc et rouge.

À l'arrière-plan, le pendant congolais de la l'allégorie " La Liberté guidant le peuple " d'Eugène Delacroix montre le chemin aux guerriers armés de sagaies.

Rappel historique

L'Appel du 18 juin

Drapeau de la France Libre (1940-1944)

La grande offensive de l'Allemagne nazie lancée le 10 mai 1940 contre la Belgique et la France met rapidement en déroute les armées alliées. En France, c’est la débâcle. De Gaulle est nommé à titre temporaire, le 23 mai, général de brigade. Il fait son entrée, le 5 juin, au gouvernement comme sous-secrétaire d’État à la Défense nationale et à la Guerre[6].

En mission à Londres le 16 juin, il demande au Premier ministre britannique Winston Churchill, des renforts maritimes et aériens. Il est de retour à Bordeaux, lieu où le gouvernement s’est réfugié, lorsqu'il apprend la démission du président du Conseil Paul Reynaud, remplacé par le maréchal Pétain, qui s’apprête à demander les conditions de l’armistice à l’Allemagne[6].

Refusant la défaite, de Gaulle retourne à Londres pour y poursuivre le combat.

Militaire quasi inconnu, de Gaulle se réfugie à Londres. Il est néanmoins reconnu chef des « Français Libres » par des Anglais, au demeurant très méfiants, le 28 juin 1940[1], .

Le général de Gaulle s’évertue alors à rallier les territoires français d'Afrique pour continuer le combat. Comme il l'avait annoncé dans son allocution du 18 juin : " Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. "[7],[8],[9],[1]

Il lui faut pour cela trouver un lieu pour installer le siège d'un gouvernement, pour poursuivre la lutte en « terre française »[1]. Toutefois, peu de soldats français présents à Londres rallient sa cause, encore moins de personnalités civiles ou militaires le rejoignent. Les volontaires, informés le plus souvent par le bouche à oreille, arriveront au compte-gouttes après des périples aventureux[9].

Pour l'historien canadien Éric Jennings, de 1940 à 1943, Brazzaville est le lieu où le général, pour la première fois s’est comporté en homme d’État, où il créa l’ordre de la Libération, là où s’est noué le destin de la France[7].

Deux tendances s’affrontent alors : Montoire et l’Appel du 18 juin. Soit on reconnaît la légitimité et la légalité de l’armistice signée à Montoire par Pétain, soit on reconnaît que la France, avec de Gaulle, demeure en guerre et que la seule légitimité c’est la France libre. Dans le premier cas, lors de l’effondrement du Reich, la France serait dans le camp des vaincus, tandis que dans le deuxième cas elle serait du côté des vainqueurs[10].

L'AEF en première ligne

Refusant toute amnistie, le gouverneur du Tchad, Félix Éboué, opposé aux valeurs du gouvernement Pétain, prend contact avec le général de Gaulle en juillet. La France libre est officiellement reconnue par la Grande-Bretagne le 7 août ; René Pleven et le commandant Jean Colonna d'Ornano, émissaires du général de Gaulle parviennent à Fort-Lamy le 24 août. Ils y sont chaleureusement accueillis par Félix Éboué, le lieutenant-colonel Jean-Baptiste Marchand et la population[11].

Par décision unanime du gouverneur Éboué et du commandement militaire, le Tchad rallie officiellement la France libre, le 26 août 1940. Il est immédiatement imité par les autres territoires de l'AEF, le Moyen-Congo le 28 août 1940, l'Oubangui-Chari, le 30 août 1940 et le Cameroun, le 27 août 1940[11],[7]

Le maréchal Pétain et Adolf Hitler, le 24 octobre 1940, en gare de Montoire.

Le 24 octobre 1940 en gare de Montoire-sur-le-Loir, l’« entrevue de Montoire », entre le maréchal Pétain et Adolf Hitler dessine les contours de la collaboration française au régime nazi.

Le 27 octobre 1940, en réaction à la rencontre de Montoire, le général Charles de Gaulle lance le Manifeste de Brazzaville, capitale de l’Afrique Équatoriale Française (AEF). Il y affirme ainsi son autorité et annonce la constitution d’un Conseil de défense de l'Empire. Y figurent les principales personnalités qui l’ont déjà rejoint dont le général Edgard de Larminat, le gouverneur Félix Éboué, le colonel Philippe Leclerc de Hauteclocque ou le professeur René Cassin.

Pierre Boisson, gouverneur de l'AEF, pétainiste, est arrêté et remplacé par Louis Husson, un fidèle. L’essentiel de l’Afrique équatoriale française est alors contrôlé par la France libre.

Le 29 janvier 1941, Félix Eboué figure parmi les cinq premières personnes à recevoir du général de Gaulle la croix de l’ordre de la Libération. Il est de plus nommé membre du Conseil de l'Ordre de la Libération. En parallèle, Félix Éboué libère les chefs africains incarcérés par Pierre Boisson et commence à définir les grandes lignes d'une nouvelle politique indigène en AEF qui devra s'appuyer sur les élites locales, maintenir et développer les structures sociales traditionnelles et améliorer les conditions de travail tout en favorisant le développement économique[10].

Félix Éboué recevant Charles de Gaulle à Brazzaville en 1944

Le 11 août 1941, de Gaulle, chef de la France libre, le nomme secrétaire général de l’Afrique équatoriale française. Félix Eboué transforme alors l’AEF en une véritable plaque tournante logistique et géostratégique d’où partent les premières forces armées de la France libre, conduites par les généraux de Larminat, Marie-Pierre Kœnig et Leclerc. Résidant à Brazzaville, il organise une armée de 40 000 hommes et accélère la production de guerre en appliquant enfin la « politique indigène » qu’il a eu le temps de mûrir au cours de sa longue carrière. Il soutient aussi en priorité la poussée des Forces françaises combattantes en Afrique du Nord.

Il met sous l’autorité de la France libre un territoire grand comme cinq fois la France et lève une armée conséquente. Sa légitimité se voit alors renforcée auprès des Anglais.

En juillet 1942, sur sa proposition, le général de Gaulle signe trois décrets fixant le statut des notables, organisant les communes africaines et créant un office du travail. En septembre, il reçoit le général de Gaulle en inspection en AEF.

Lors de la conférence de Brazzaville, organisée durant la Seconde Guerre mondiale, du 30 janvier au 8 février 1944, par le Comité français de libération nationale (CFLN), les pourparlers ont précisé le rôle et l’avenir de l’empire colonial français. Félix Éboué y participe activement. À l’issue de cette conférence, l’abolition du code de l’indigénat, demandée par Félix Eboué, est décidée[10].

Par son activisme, Félix Eboué a incontestablement permis à la France d’être assise, le 8 mai 1945, dans le camp des vainqueurs.

Accablé par les fatigues dues à l'organisation de la Conférence de Brazzaville, ainsi que par les différents périples pour parcourir les immenses étendues de déserts et de forêts, Félix Éboué quitte Brazzaville le 16 février 1944 pour une repos bien mérité en Égypte, en compagnie de son épouse Eugénie et de sa fille Ginette[12].

Il meurt en mai 1944 au Caire des suites d'une congestion pulmonaire, quelques jours avant le débarquement de Normandie, il n’a pas pu assister à la victoire des Alliés contre le régime nazi, victoire pour laquelle il a d'ailleurs contribué.

Il repose au Panthéon depuis le 20 mai 1949[11].

L'Armée Noire

Un tirailleur sénégalais coiffé d'un fez, 1913), cliché du fonds photographique Albert Kahn.
Fanion du 43e bataillon de tirailleurs sénégalais portant l'inscription Douaumont 1916.

Le corps des Tirailleurs a été créé en 1857 par Louis Faidherbe, gouverneur du Sénégal sous Napoléon III. L'objectif est de formaliser ce recrutement local qui existe depuis le XVIIe siècle. En pleine expansion, la France coloniale a besoin de ces soldats pour conquérir ses premiers territoires et affermir sa domination sur l’Afrique. Au départ, Il est composé d’esclaves libérés qui gagnaient, en s’engageant, un statut libre. Ils sont exclusivement utilisés dans le cadre de la conquête de l'Afrique subsaharienne mais aussi du Maroc, de l'Algérie française et de Madagascar. On les appelle selon les cas, tirailleurs, goumiers, ou tabors[13],[14]. C'est le cas du Sergent Malamine qui a secondé Pierre Savorgnan de Brazza dans la conquête du Gabon et du Congo.

Si le premier bataillon des « tirailleurs sénégalais » a été formé à Saint-Louis-du-Sénégal, la majorité des soldats viennent d'horizons divers tels que le Mali, la Haute-Volta, le Tchad, l'Oubangui-Chari, le Moyen-Congo, le Gabon. Des noms tels que les centrafricains Georges Koudoukou; Paul Koudoussaragne, Dominique Kosseyo, le malien Noukoun Kone, les congolais André Matsoua ou Jean Félix-Tchicaya, les sénégalais Mamadou Addi Bâ ou Samba N’Dour, le gabonais Charles N'Tchoréré, qui commandait une centaine d’hommes durant la campagne de France en 1940, le camerounais Raphaël Onana, le tchadien Yorgui Koli font partie des centaines de milliers de combattants conscrits pour combattre pour la France.

À la fin du XIXe siècle, les tirailleurs sont tous des volontaires. Ils sont parfois accompagnés de leurs épouses qui les suivent dans leur cantonnement ou campagnes. On les appelle les Madame tirailleur.

Il faut attendre la Première Guerre mondiale pour que commence un processus de conscription. Se met alors en place un système de recrutement « forcé » qui s’appuie sur les élites locales, pourvoyeuses d’hommes.

En 1910, le colonel Charles Mangin, en théorisant l'« Afrique Noire », préconise d’aller chercher des forces vives sur le continent africain. L'historien Julien Fargettas estime de 300 000 à 350 000, le nombre d'Africains issus des colonies subsahariennes qui ont combattu pour la France en 1939-1945.

Mais ils ont également participé aux boucheries de la Grande Guerre[14]. Ils connurent donc toutes les guerres : de la conquête coloniale, dont ils furent l’un des piliers, jusqu’aux guerres d’Indochine et d’Algérie, à Madagascar, dans le Levant (Syrie, Liban) et même durant la bataille de Suez, en passant par les deux conflits mondiaux.

Traitement post-conflit

Brazzaville, Afrique-Équatoriale française, 1942. Dominique Kosseyo décoré de la Croix de la Libération par le général Charles de Gaulle.

Lorsque de Gaulle insiste pour que ce soit les troupes françaises qui mènent la libération de Paris, le haut commandement allié accepte, à une seule condition : que la division de de Gaulle ne comporte aucun soldat Noir. En janvier 1944, le chef d’état-major du président Dwight D. Eisenhower, le major-général Walter B. Smith, écrivait dans une note de service confidentielle : "Il serait souhaitable que la division sus-mentionnée se compose uniquement de troupe blanche[15].

" Cela voudrait donc dire que la deuxième division blindée, avec seulement un quart d'effectif autochtone, est la seule division Française disponible sur le plan opérationnel qui pourrait être composée entièrement de Blancs ".

« J’ai dit au colonel de Chevene que ses chances d’obtenir ce qu’il veut seront grandement améliorées s’il peut constituer une division d’infanterie blanche. »

 General Frederick E. Morgan

À l’époque, les États-Unis ségrégait ses propres troupes le long des lignes de front et ne permettait pas aux soldats Noirs de se battre aux côtés de leurs camarades Blancs jusqu’aux derniers jours de la guerre. Trouver une division entièrement Blanche disponible s’avérait impossible en raison de l’énorme contribution apportée à l’armée Française par les conscrits d’Afrique Noire[15].

Ainsi, le commandement allié insistait pour que tous les soldats Noirs soient échangés par des blancs d’autres unités.

Quand il est apparu qu’il n’y avait pas assez de soldats Blancs pour combler les trous, les soldats de certaines parties de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient ont été utilisés à la place.

Bien que constituant 65 % des forces françaises libres et malgré le lourd tribut payé pour la France, ils n'ont pas été accueillis en héros à Paris. Après la libération de la capitale, beaucoup ont simplement été dépouillés de leurs uniformes et renvoyés chez eux.

Le retour des tirailleurs en Afrique est difficile. Confrontés à une administration coloniale complexe et à la mauvaise volonté de l’État français, nombreux sont les anciens combattants qui ne toucheront jamais ni soldes, ni pensions. On leur demande de fournir des documents dont ils ne disposent pas. Beaucoup sont blessés, mutilés, et ne disposent d’aucune prise en charge. C’est pour cette raison que sont créés localement des offices des anciens combattants qui peuvent nouer des contacts directs avec ces soldats. Et ce d’autant que les autorités françaises ne veulent pas qu’ils restent en métropole, pour des raisons notamment raciales[13],[14].

Touchant déjà une solde moindre que celle de leurs compagnons d’armes métropolitains, les pensions de retraite sont “cristallisées” c'est-à-dire gelées. Le décret du 26 décembre 1959, dans le contexte des indépendances, bloque le montant des pensions, retraites et allocations payées par l’État français aux tirailleurs.

Alioune Fall, acteur du débarquement de Provence dit [14]:

« Tout ce que nous avons fait pour le peuple français, il le mérite. Mais l’État français, l’administration française, ce sont des salauds avec nous. Ils l’étaient et le sont toujours. Je n’ai pas peur de le dire. Mais le peuple français, lui, est formidable, exceptionnel. »

Pour Amadou Lamine Sow [14]:

« Ça fait 300 ans que nous sommes ensemble. Ce que vous avez vécu, nous l’avons vécu. Nous n’avons pas de place dans votre histoire, pourtant nous l’avons écrite ensemble. Sans l’Afrique, la France ne serait pas ce qu’elle est. Chacun de nos peuples a apporté à l’autre. Arrêtez de mal considérer les Africains. Ce n’est plus possible »

C'est un arrêt du Conseil d’État de 2001 qui condamnera l’administration française, accusée de pratiquer « une différence de traitement entre les retraités, en fonction de leur seule nationalité », et un autre de 2003 pour qu’il y ait une première revalorisation de retraites et de pensions, versées au titre des années de service pour les engagés.

Décidée en 2006, la « décristallisation » des pensions est effective à compter de janvier 2007. Elle met fin à l’inégalité de traitement entre combattants français et étrangers et profite à environ 30 000 personnes, des anciens soldats et leurs héritiers[14],[13].

Interprétation

Afrique française libre - novembre 1940

Trigo Piula vit et travaille à Brazzaville, ville historiquement connue comme forteresse du gaullisme et comme capitale de la France Libre durant la seconde guerre mondiale. Cette ville, " Brazzaville, fut un des hauts lieux de la France Combattante " a dit le général de Gaulle[16],

Dans "Ngolowa ", Piula exhume cette frange oubliée de l'histoire mondiale où, le destin de plusieurs peuples en Europe et en Afrique Noire s'est entremélé. Sans le soutien inconditionnel de Félix Éboué et des tirailleurs africains, le devenir de de Gaulle et de la France eut été tout autre.

Le titre " Ngolowa " est un jeu de mots. Au Congo, ce mot signifie « être fort ». Mais c'est aussi une analogie phonique avec les mots « gaulois » et « de Gaulle », l’homme que l’artiste met au centre de la lutte contre le nazisme.

Sans bras ni jambes, de Gaulle s’appuie sur le soutien de Félix Éboué et du peuple africain.

En arrière-plan, l’artiste dépeint sa version du célèbre tableau du peintre Français Eugène Delacroix, La Liberté guidant le peuple. Dans la version de Piula, sur fond bleu,blanc et rouge du drapeau Français, un groupe de congolais se déplacent à travers la toile, battant fièrement le drapeau de la République du Congo. C'est un hommage à Brazzaville, la capitale de la France combattante, à l'AEF, à la France victorieuse de l'ignominie par opposition à l'Afrique occidentale française (AOF) qui est restée sous le régime de Vichy.

En effet, l'opération militaire franco-anglaise au large de Dakar en septembre 1940 est un cuisant échec. Les troupes gaullistes essuient de violents tirs de canons. Des Français combattent contre des Français... Le débarquement échoue et le Sénégal restera dans le giron du Maréchal Pétain jusqu'à la fin de l'année 1942. C'est un gros coup sur le moral de l'homme du 18 juin, qui selon les témoignages de ses proches, marquera l'un de ses rares moments d'accablement[1].

La résistance française doit beaucoup à Félix Éboué et à l'Afrique à travers les tirailleurs. Mais c'est un épisode mal connu, voire occulté de l'Histoire.

Cote

Le tableau a été vendu à Londres le 29 avril 2019 pour une valeur de 17 500 livres sterling[2].

Notes et références

Notes
  1. « La tête de de Gaulle ressemeble à s'y méprendre à la tête sculptée du président au square de Gaulle à Brazzaville, jouxtant le lycée Savorgnan de Brazza[5], large ensemble de bâtiments et d'espaces verts aménagés par l'architecte français Roger Erell à partir de 1949. Cette œuvre exécutée en 1961 par Parriot comporte au niveau du piedestal, des bas-reliefs en métal, dont la célèbre Croix de Lorraine, symbole de la France Libre. ».
Références
  1. Fabrice Moustic, « Brazzaville et ses liens avec le général de Gaulle », sur Le blog de Fabrice au Congo, (consulté le )
  2. (en) « Ngolowa! », sur sothebys.com, (consulté le )
  3. « Ngolowa par Fréderic Trigo Piula », sur www.artnet.fr (consulté le )
  4. (en) « Fréderic Trigo Piula | Ngolowa | MutualArt », sur www.mutualart.com (consulté le )
  5. Fabrice Moustic, « Brazzaville : le square de Gaulle », sur Le blog de Fabrice au Congo, (consulté le )
  6. « De Gaulle et l'appel du 18 juin 1940 », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le )
  7. Séverine Kodjo-Grandvaux, « Congo : sur les traces de De Gaulle à Brazzaville », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  8. « Que s'est-il passé le 18 juin 1940 ? », sur ladepeche.fr, 2012-0-19 (consulté le )
  9. « L’affiche dite de l’Appel du 18 juin », sur musee-armee.fr (consulté le )
  10. Jacques Sonclin, « Félix Éboué : Ce que la résistance Française doit à l’Afrique », sur Le site de Jacques Soncin, (consulté le )
  11. « Félix Éboué », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  12. Jean-Claude Degras, Félix Eboué, Paris, Editions Le Manuscrit, , 427 p. (ISBN 978-2-7481-3969-3, lire en ligne), « 1. La France Libre en deuil », p. 327
  13. Leïla Slimani, « Histoire : qui étaient les combattants africains des deux guerres mondiales ? », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  14. Julien Masson, « Mémoire en marche : Sur les traces des tirailleurs sénégalais de 1939-1945 », sur RFI, (consulté le )
  15. (en-GB) Mike Thomson, « Paris liberation made 'whites only' », http://news.bbc.co.uk, (lire en ligne, consulté le )
  16. « 1960/08/14 • André Malraux : «Discours de Brazzaville, 14 août 1960» • Inédit », sur Malraux.org, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Jean-Claude Degras, Félix Éboué, Le gouverneur nègre de la République (1936-1944), Paris, Éditions Le Manuscrit, coll. « Biographie », , 436 p. (ISBN 2-7481-3968-2, lire en ligne).
  • Georges Renauld, Félix Éboué & Eugénie Éboué-Tell : défenseurs des peuples noirs, Paris, Détrad-aVs, , 189 p..
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