Brazzaville

Brazzaville (aussi désignée par les noms Nkuna, Mfwa, Mfua, Mfa, Mfoa, Ntamo, Kintamo, Mavula, Kintambo ou Tandala [3],[4],[5],[6]) est la capitale politique et administrative, ainsi que la ville la plus peuplée de la République du Congo. Elle fut également la capitale de la France libre de 1940 à 1942. Elle compte 1 838 348 habitants en 2017[7]. Les habitants de Brazzaville sont appelés les Brazzavillois.

Pour les articles homonymes, voir Brazza.

Brazzaville

Vue aérienne de Brazzaville.
Administration
Pays République du Congo
Département Brazzaville
Maire Dieudonné Bantsimba[1]
Démographie
Gentilé Brazzavillois, Brazzavilloises
Population 1 696 392 hab. (2015[2])
Densité 6 426 hab./km2
Géographie
Coordonnées 4° 16′ 04″ sud, 15° 16′ 31″ est
Superficie 26 400 ha = 264 km2
Divers
Langues français, kituba, lingala, teke, mbochi, ladi
Localisation
Géolocalisation sur la carte : République du Congo
Brazzaville
Géolocalisation sur la carte : République du Congo
Brazzaville
Liens
Site web brazzaville.cg

    Histoire

    Marché de Brazzaville en 1905.
    Gare de Brazzaville en 1941.

    La ville a été fondée le , à l'emplacement des anciens bourgs pré-coloniaux globalement désignés par le nom de Nkuna et dont les principaux étaient Mpila et Mfa (ou Mfoa) [3]. Les raisons de l'implantation française sur ce site sont multiples : profiter du point de rupture de charge pour drainer le commerce indigène préexistant, créer un contre pouvoir français face à l'implantation belge de Léopoldville sur la rive opposée du Stanley-Pool et établir une tête de pont le long du fleuve Congo pour explorer et exploiter l'intérieur des terres[8].

    Le petit village de Mfoa prenant de l'importance avec l'implantation d'une mission par les spiritains, il est érigé, en 1911 par l'administration coloniale, en commune de Brazzaville. Elle tire son nom de l'explorateur italo-français Pierre Savorgnan de Brazza. Une première mairie est bâtie en 1912 qui sera remplacée en 1962-1963 par l'hôtel de ville actuel[N 1]. Son premier plan d'urbanisme cohérent date de 1929 sous le gouverneur général Antonetti.

    À Brazzaville, alors capitale de l'Afrique Équatoriale Française, le , le général de Gaulle lança le manifeste annonçant la création du Conseil de défense de l'Empire et fit de Brazzaville la capitale de la France libre durant trois ans[9]. Elle accueillit, en 1944, la Conférence de Brazzaville à l'ouverture de laquelle le discours de Brazzaville fut prononcé dans le but de redéfinir, après la Seconde Guerre mondiale, les relations entre la France et les colonies africaines. Pour la première fois, la question de leur émancipation fut évoquée. Deux autres discours, préludes à l'indépendance de l'Afrique noire, furent prononcés par le général de Gaulle à Brazzaville en 1944 et 1958.

    En 1980, la commune de Brazzaville est séparée du département du Pool, et obtient un statut similaire à celui des régions.

    Au sortir des événements de 1997, Brazzaville qui connaissait déjà une situation chaotique tant en ce qui concerne les administrations, les logements et la vie des populations, veut d'abord connaître la paix. Ainsi, par les efforts[10] consentis par les autorités publiques, non seulement la paix est rétablie, mais aussi la reconstruction est lancée au début des années 2000. La nécessité de bien gérer la ville capitale a poussé les autorités à la création en 2011[11] de deux nouveaux arrondissements : Madibou et Djiri.

    Géographie

    Vue satellite du fleuve Congo et du Pool Malebo.

    Elle se situe dans le sud de la République du Congo, sur les rives du fleuve Congo, sur la rive nord du Pool Malebo[N 2] en face de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

    Climat

    Brazzaville a un climat tropical de savane avec hiver sec (Aw d'après la classification de Köppen)[12]. La température moyenne annuelle est de 25,3 °C et les précipitations annuelles sont de 1 273,9 mm[13]. Novembre est le mois le plus humide avec 262 mm de précipitations et juin le mois le plus sec avec seulement 12 mm de précipitations[13].

    Arrondissements

    La ville est divisée en neuf arrondissements[14].

    Makélékélé

    Pont du Djoué.

    C'est le premier arrondissement de Brazzaville, le plus peuplé et le plus grand en surface. Il couvre la périphérie sud de la ville sur les deux rives du Djoué. Le pont du Djoué permet aux habitants de passer d'une rive à l'autre.
    Le maire actuel est Maurice Morel Kihounzou.

    Bacongo

    Vieil arrondissement, l'un des tout premiers avec Poto-Poto, il héberge le plus grand marché de la ville : le marché Total. Il comporte le vieux Bacongo (quartier Dahomey) et des quartiers plus récents (comme Bacongo-moderne ou Mpissa). Bacongo est le quartier où est née la SAPE, avec l'avenue Matsoua comme « Couloir de la Mode ». Ses rues et ses avenues sont nommées selon les noms des grands hommes français : Augagneur, Surcouf, Guynemer, et d'autres. L'Avenue des 3 francs rappelle le tribut que payaient les colonisés aux colons il y a plus d'un siècle.

    Bacongo abrite la « Case de Gaulle », construite par l'architecte Roger Erell, qui fut la résidence du général de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui cette superbe bâtisse qui surplombe le fleuve Congo, entourée de grands jardins, est la résidence de l'ambassadeur de France au Congo.

    Bacongo abrite aussi les églises Saint-Pierre-Claver, et Notre-Dame-du-Rosaire qui sont des chefs-d'œuvre de l'architecture franco-congolaise.

    Bacongo a aussi été au centre de tous les troubles ethno-politiques qu’a connus Brazzaville depuis le début des années 1990. Fief de Bernard Kolélas et des ninjas (sa milice) pendant les conflits de 1993 et de 1997, il a connu une des destructions à grande échelle, des massacres de population, et tend à une homogénéisation ethnique de sa population.

    Poto-Poto

    Troisième arrondissement de la ville, et l'un des plus anciens. Il a été fondé vers 1900 à la place des marais peu salubres et de la localité pré-coloniale d'Okila. Il est planifié en 1911 par les administrateurs Latapie et Butel, avec un plan en damier caractéristique et des lotissements modèles pour « Africains ». Autour de la Maison Commune (1943, Erell arch.) subsistent quelques cases de cette époque en briques et toits de tôles de quatre pans.

    À la fois populaire par sa population hétéroclite venue de tous les horizons (maliens, sénégalais, kinois) et des ethnies du Nord-Congo, Poto-Poto couvre aussi le centre-ville, siège des administrations et des Affaires.

    Depuis 1980 et les désastres de la guerre civile de 1997, des immeubles élevés apparaissent dans la partie la plus ancienne, autour du Rond-Point de la France Libre inauguré par Jacques Chirac en 1996.

    Non loin, la basilique Sainte-Anne du Congo, restaurée après les dégâts causés par les combats, fut inaugurée en 1949. Elle est le symbole architectural de la ville, à côté du stade Félix Éboué dont la superbe tribune monumentale (1944) est l’œuvre du même architecte, Roger Erell (1907-1986). La gare ferroviaire centrale est également voisine.

    Dans Poto-Poto, a été fondée en 1951 par Pierre Lods, l'École des peintres de Poto-Poto, qui vit éclore de nombreux talents picturaux congolais, comme Jacques Zigoma, Marcel Gotène, François Iloki, Eugène Malonga… Cette école eut dès 1952 une audience internationale et une influence notable sur celles de Dakar et de Lubumbashi. Après une période d'effondrement elle tend à renaître aujourd'hui avec de nouveaux talents.

    Le Vieux Poto-Poto, autour de la rue Mfoa, a été magnifiquement évoqué par l'écrivain congolais Tchicaya U Tam'si dans son roman "Ces fruits si doux de l'arbre à pain".

    Moungali

    Quatrième arrondissement de la ville. Très commerçant, il est pavé de multiples bars et discothèques, surtout le long de l'Avenue de la Paix.

    Il comprend les quartiers O.C.H, Marché Moungali, Plateau des 15 ans, Batignolles et la zone de l'aéroport Maya-Maya et Moukondo.

    Ouenzé

    Cinquième arrondissement de Brazzaville. Il est entouré de la Tsiémé, de Moungali, de Poto-poto et de Talangaï.

    C'est le sixième arrondissement de Brazzaville, dans la périphérie Nord de la ville. Par l'importance de sa population, il vient au deuxième rang après Makélékélé. Talangaï, en lingala, veut dire « regarde-moi » (de Tala, « regarde » et Ngai, « moi »).

    L'un de ses quartiers: Nkombo, héberge la Télévision publique.

    Talangaï est un mélange de villas neuves et de logements précaires et insalubres, surtout dans les quartiers Simba-Pelle et Ma-Mboualé.

    Mfilou

    Septième arrondissement de la ville. Il couvre la périphérie nord-ouest de la ville.

    Son administrateur-maire actuel est Albert Samba.

    Le district de Ngamaba est passé de la Région du Pool à la commune de Brazzaville en 1984.

    Madibou

    L'arrondissement 8 Madibou est l'un des derniers nés et a été créé le , il couvre une superficie de 80,45 km2.

    Djiri

    Djiri est le dernier et neuvième arrondissement de Brazzaville. Créé le , il couvre une superficie de 83,46 km2. Djiri est situé au nord de Brazzaville.

    Liste des maires de Brazzaville

    Administration coloniale

    • Louis Girard, premier administrateur-maire le 15 octobre 1911-1918, emporté par une épidémie de grippe[15];
    • Charles André Assier de Pompignan (1925-1927): administrateur-maire;
    • Pierre Buttafoco[16] (1939-?), en tant qu'administrateur du Pool, il décida de l'enterrement à la "sauvette" d'André Grenard Matsoua. Cela provoqua la naissance d'un messianisme réligieux appelé le « matsouanisme » (abolition du travail forcé et du code de l'indigénat)[17].
    • René Pont (1951-1956): administrateur-maire qui lança le plan de lotissement de la ville[18];

    Administration congolaise

    Transports

    Le principal moyen de transport est l'autobus, dont la flotte est constituée de Coaster et HiAce de marque Toyota. Ils sont exploités par des opérateurs privés.

    Les taxis et les taxis collectifs, dits 100-100. Ils effectuent des allers-retours sur certains trajets.

    Les taxis et les bus, ainsi que les véhicules de transport de marchandises, sont facilement reconnaissables. Tous ces véhicules sont de couleur verte en bas et blanche en haut. Les taxis représentent environ 70 % des véhicules circulant sur les routes de Brazzaville.

    La ville est reliée par le transport aérien avec l'Aéroport international Maya-Maya (code AITA : BZV).

    Brazzaville est à 512 km de Pointe-Noire, seconde ville congolaise, par la route. Brazzaville et Pointe-Noire sont aussi reliées par le Chemin de fer Congo-Océan.

    Éducation

    L'Université Marien-Ngouabi a été la seule université publique de tout le pays jusqu'à l'ouverture en 2020 de la seconde Université située dans la Commune de Kintele, appelée Université Denis Sassou Nguesso (du nom de l'actuel président de la République du Congo). De même sera bientôt érigée l'université Inter-Etat (Congo-Cameroun) de Ouesso.

    Langues

    Français

    En 2014, 68,7 % des habitants de Brazzaville de 15 ans et plus savent lire et écrire le français tandis que 69,7 % savent le parler et le comprendre[19].

    Kituba

    Première langue nationale, elle est beaucoup plus parlée au sud du pays et dans la capitale.

    Lingala

    Deuxième langue nationale, elle est beaucoup parlée dans le nord du pays et dans la capitale.

    Lari

    Langue locale parlée par une grande partie du sud du pays.

    Lieux de culte

    Parmi les lieux de culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens : Archidiocèse de Brazzaville (Église catholique), Église évangélique du Congo (Communion mondiale d'Églises réformées), Assemblées de Dieu[20].

    Principaux monuments et sites historiques de Brazzaville

    Mausolée de Brazza

    Depuis sa fondation en 1880, Brazzaville a accumulé une quantité exceptionnelle d'édifices historiques d'une qualité architecturale certaine, et, contrairement à la plupart des capitales africaines, a su les préserver, conservant par là le paysage d'une vraie capitale où se stratifient peu à peu les phases de l'histoire congolaise. Les travaux de Bernard Toulier et Hervé Brisset-Guibert ont aidé à dresser un inventaire du patrimoine historique et architectural de Brazzaville.

    • Quartier de Poto-Poto
      • Basilique Sainte-Anne du Congo (1949), œuvre de Roger Erell.
      • Stade Félix-Éboué : inauguré en 1944 par Charles de Gaulle, il présente une superbe tribune monumentale de 9 arcades géantes en briques remplies d'un treillis de ciment reproduisant des formes géométriques issues du cercle et du carré ; le sculpteur B. Konongo réalisa les gargouilles en pierre ornant les douves. En 1957, on posa devant la statue de Félix Éboué par le sculpteur Jonchère, grand prix de Rome.
    • Quartier Mpila
      • Port des Pêcheurs de Yoro : site de l'antique bourg précolonial teke de Mpila. Le chef Mbankwa en fut le seigneur officiel sous la suzeraineté du Makoko de Mbé, de 1884 à 1916. Il est enterré avec ses prédécesseurs selon les rites anciens près des anciens chantiers navals Chacona, site oublié de tous. Autrefois ce bourg était célèbre pour la qualité de ses poteries traditionnelles, travail avant tout féminin et, là encore, tombé dans l'oubli. Yoro vient de Yero Thiam, un grand pêcheur sénégalais vivant au quartier de Poto- Poto, propriétaire de ces terrains vers 1950.
      • Cimetière des Hollandais : situé à Mpila, ses quelques tombes sont dispersées au milieu d'un bosquet de très vieux manguiers. Là reposent les agents morts prématurément (fin du XIX°s) de la compagnie hollandaise NAHV, dirigée à l'époque par Anton Gresshoff. La plus vieille tombe remonte à 1893, date très ancienne ici.
    • Quartier de La Plaine
      • Fresque de l'Afrique : réalisée en 1969-1970 par un collectif d'artistes locaux, souvent issus de l'École des Peintres de Poto-Poto, elle évoque l'histoire du Congo des origines aux années 1960. Chef-d'œuvre de l'art pictural local depuis l'indépendance, posé sur le fronton d'un ancien marché couvert de 1943.
      • Mausolée de Pierre Savorgnan de Brazza : réalisé en 2005-2006. Contient les corps de l'explorateur et de ses proches. Édifice néo-classique sans caractère architectural.
    • Quartier du Plateau
      • Palais du Peuple (1901, palais présidentiel).
      • Marché du Plateau : le Plateau bénéficie d'un marché dès 1900 environ, et d'un marché couvert, situé vers les actuels Bureaux présidentiels, en 1905. En 1938, il est déplacé sous la halle actuelle, avenue De Gaulle. Lieu très animé et encadré de très anciens édifices coloniaux.
    • Quartier de la Plaine
      • Case Tréchot : la plus ancienne maison privée de Brazzaville, construite en 1888 et agrandie jusqu'en 1905. Ancienne résidence des frères Tréchot, fondateurs de la CFHBC (Compagnie française du Haut et Bas-Congo, compagnie concessionnaire). Actuelle Ambassade de Russie.
      • Tour Nabemba : gratte-ciel de 30 niveaux inauguré en 1990.Siège d'Elf-Congo.
      • L'hôtel de ville : inauguré en 1963 à l'emplacement de la première mairie et du bourg précolonial de Mfa ou Mfoa, c'est un bel exemple d'architecture climatique développant une fausse asymétrie très étudiée.
      • Ex-cinéma Le Vog : construit au cœur de la ville en 1953 par Charles Cazaban-Mazerolles, il est caractéristique des années cinquante avec son auvent audacieux aux lignes pures et sa décoration intérieure. C'est le premier cinéma congolais à avoir associé salle de projection et café (ex-Entracte).
      • Poste Centrale : très belle construction de style Art déco (1931).
      • Case des Messageries Fluviales : case coloniale à pilotis, escaliers à double révolution, volets à persiennes et galeries remontant à 1905. Elle abritait les bureaux des Messageries fluviales fondées par Alphonse Fondère en 1900. Elle a par la suite hébergé les bureaux de l'ATC. Elle a été détruite en 2015 pour céder la place à un complexe immobilier saoudien.
    • Quartier Tchad
      • Place du Sacrifice Suprême : créée en 1980 à la place d'un ensemble de style colonial, elle est ornée en son centre d'une statue du président Marien Ngouabi, assassiné dans sa résidence de l'état-major, juste en face, le .
      • Le palais de Justice : chef-d'œuvre de l'architecte normand, inauguré en 1955, il est un sommet de l'architecture climatique adaptée aux pluies, aux vents dominants, à la lumière.
      • L'immeuble « Air-France » : aujourd'hui très délabré, il est achevé en 1952 par l'architecte Hébrard, qui adapte les principes de Le Corbusier au milieu équatorial. Cette « Cité Radieuse » congolaise, qui offrait 63 appartements, était surmontée d'un jardin suspendu avec arbres et jets d'eau. Le mobilier créé à l'époque par Jean Prouvé a été pillé et revendu à l'étranger depuis quelques années.
      • Palais de l'état-major : construit en 1913, il abrita durant la Seconde Guerre mondiale les travaux de Charles de Gaulle et Leclerc préparant la reconquête. Belle architecture coloniale trop remaniée en 1982 pour accueillir l'Assemblée nationale populaire.
      • Couvent Javouhey : le plus ancien établissement religieux féminin de Brazzaville a été fondé dès 1892 par les sœurs de Cluny dirigées par la mère Marie Dédié, première blanche à venir sur les rives du Congo. En 1895 environ, sont achevés les beaux édifices visibles aujourd'hui au fond d'une impasse cachée par le trop massif lycée Lumumba.
    • Quartier de Bacongo
      • Case de Gaulle : conçue en 1942 par Roger Erell et s'inspirant des principes qui avaient présidé à la construction du palais de Chaillot à Paris, c'est un remarquable édifice en grès mauve tiré du lit du fleuve Congo, décoré par des artistes céramistes de l'école de Poto-Poto et ébénistes locaux. Il abrite la résidence de l'ambassadeur de France.
      • Lycée Savorgnan de Brazza : achevé en 1951 sur les plans de Roger Erell, ce très bel édifice est une adaptation du courant climatique à l'architecture du mouvement « moderne ». À côté, l'ancien Institut technique, devenu Faculté de Droit, et construit par le même architecte à la même époque, est une immense construction organisée autour de cloîtres et centrée sur un beffroi. Le tout est néanmoins délabré faute d'entretien et dénaturé par des modifications abusives.
      • Église Notre-Dame du Rosaire : édifice dû à Jean-Yves Normand (1963) à la structure originale, avec clocher en forme de ngongui, cloche qui servait jadis à convoquer les villageois aux palabres officielles en pays kongo.
    • Aux environs :
      • Mission de Linzolo.
      • Sites de Mbé et de Ngabé.
      • Île Mbamou.
      • Kinkala.
      • Falaises d'Inoni.

    Jumelage

    Personnalités liées à la ville de Brazzaville

    Y sont nés

    Y sont morts

    • Marien Ngouabi (assassiné le 18 mars 1977) officier et homme d'État, il a été président de la République du Congo, fonction qu'il occupe du à sa mort.

    Notes et références

    Notes

    1. L'architecte en est J.-Y. Normand.
    2. Nommé simplement Malebo au Zaïre à l'époque Mobutu.

    Références

    1. « Congo : ce qu’il faut savoir sur Dieudonné Bantsimba, le nouveau maire de Brazzaville », sur JeuneAfrique.com, .
    2. .
    3. Roman Adrian Cybriwsky, Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture, ABC-CLIO, USA, 2013, p. 60.
    4. Sylvie Ayimpam, Vie matérielle, échanges et capitalisme sur la rive méridionale du Pool du fleuve Congo (1815-1930), Centre d’Étude des Mondes Africains (CEMAf), 2006, p. 4 et p. 9
    5. Joseph Zidi, Brazzaville : Les enjeux de la géographie des migrations (1800-2010), Université Marien Ngouabi de Brazzaville, 2016
    6. Joseph Tonda, Brazzaville, miroir des rêves (post)coloniaux, Dans: La ville, 2011, p. 147-161
    7. « Congo • Fiche pays », sur populationdata.net (consulté le ).
    8. Bernard Toulier, Brazzaville-la-Verte, page 4
    9. « Alain Plantey : La France libre et l’Afrique », sur charles-de-gaulle.org (consulté le ).
    10. « Ministère de l'Aménagement du Territoire et de la Délégation Générale aux Grands Travaux (MATDGGT) », sur Ministère de l'Aménagement du Territoire et de la Délégation Générale aux Grands Travaux (MATDGGT) (consulté le ).
    11. Franck Makarios IBOMBO, « Brazzaville, une capitale verte », 2, .
    12. « Climat Brazzaville: Diagramme climatique, Courbe de température, Table climatique pour Brazzaville », sur fr.climate-data.org (consulté le ).
    13. « Météo et climat : Brazzaville (Congo) - Quand partir à Brazzaville ? », Le planificateur de voyages (consulté le ).
    14. « Les arrondissements », sur brazzaville.cg (consulté le ).
    15. « Histoire de brazzaville | Commune de Brazzaville », sur www.brazzaville.cg (consulté le ).
    16. « Pierre de Buttafoco - Les Français Libres », sur www.francaislibres.net (consulté le ).
    17. Joseph Gamandzori, Les cahiers de l'IGRAC, Brazzaville, Publication annuelle de l’Interdisciplinaire Groupe de Recherche sur l’Afrique Contemporaine (IGRAC), (lire en ligne), chap. 5 (« Les obstacles à la construction et à l’intégration de l’Etat-nation au Congo-Brazzaville (1944-1997) »), p. 57.
    18. Aimé Makiza, « lasemaineafricaine - Paroisse Jésus-Ressuscité et de la Divine Miséricorde (Archidiocèse de Brazzaville) : Le cinquantenaire de la paroisse célébré autour de l’Archevêque, Mgr Milandou », sur www.lasemaineafricaine.net, (consulté le ).
    19. Organisation internationale de la francophonie, Alexandre Wolff et Aminata Aithnard, La langue française dans le monde : 2014, Paris, Nathan, , 575 p. (ISBN 978-2-09-882654-0, lire en ligne), p. 30.
    20. J. Gordon Melton, Martin Baumann, Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 773.
    21. Neue Partnerschaft, Allgemeine Zeitung, 29. Juli 2011.
    22. « Zoom sur le comité de jumelage Reims-Brazzaville, L'union Ardennois, 29. November 2011 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Brazzaville petit guide historique, en ligne sur presidence.cg, 82 p. ;
    • M. Petringa, Brazza, A Life for Africa , Éd. AuthorHouse, 2006 ;
    • P. M. Martin, Loisirs et société à Brazzaville pendant l'ère coloniale , Éd. Karthala, 2005, 308 p. ;
    • Élisabeth Dorier-Apprill, Abel Kouvouama et Christophe Apprill, Vivre à Brazzaville: Modernité et crise au quotidien, Paris, Karthala, 1998, 383 p. ;
    • R. Bazanguissa-Ganga, Les Voies du politique au Congo, Éd. Karthala, 1997 ;
    • B. Toulier, Brazzaville la Verte, Images du Patrimoine no 62, Paris, 1996, 48 p.  ;
    • Hervé Brisset-Guibert, Histoire de Brazzaville : identité coloniale identité nationale, Université de Poitiers, 1988, 257 p. ;
    • Georges Balandier, Sociologie des Brazzavilles noires, Fo. Nationale des Sciences Politiques, rééd. 1985 ;
    • Michel Crocé-Spinelli, Les enfants de Poto-Poto, L'Harmattan, 1982, 363p. ;
    • R. Frey, Livre d'or du Centenaire de Brazzaville, Brazzaville, 1980, 354 p. ;
    • M. Soret, Histoire du Congo-Brazzaville, Éd. Berger-Levrault, 1978 ;
    • G. Houlet, Guide bleu Afrique centrale, Éd. Hachette, 1962 ;

    Article connexe

    Liens externes

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