Montmélian

Montmélian (prononcé [mɔ̃.me.ˈljɑ̃]) est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Cet article possède un paronyme, voir Montmeyan.

Montmélian

Vue aérienne de la ville depuis la Roche du Guet.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Savoie
(siège)
Maire
Mandat
Béatrice Santais
2020-2026
Code postal 73800
Code commune 73171
Démographie
Gentilé Montmélianais
Population
municipale
4 101 hab. (2018 )
Densité 721 hab./km2
Population
agglomération
220 118 hab. (2013)
Géographie
Coordonnées 45° 30′ 12″ nord, 6° 03′ 15″ est
Altitude Min. 256 m
Max. 1 200 m
Superficie 5,69 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Montmélian
(ville-centre)
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montmélian
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Montmélian
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Montmélian
Géolocalisation sur la carte : France
Montmélian
Géolocalisation sur la carte : France
Montmélian
Liens
Site web montmelian.com

    Géographie

    Installation historique de Montmélian, au pied du « Rocher » au bord de l'Isère.

    Localisation

    Montmélian est une commune de la combe de Savoie, située à 10 km au sud-est de Chambéry, dans le département de la Savoie.

    La commune est délimitée au sud par la rive droite de l'Isère et au nord par la Roche du Guet, sur le chaînon le plus méridional du massif des Bauges. Ainsi, l'altitude de Montmélian varie de 226 mètres dans la plaine de l'Isère à 1 200 m au sommet des Bauges.

    Malgré la plaine qui caractérise la moitié sud de la commune, Montmélian possède sur son territoire un rocher, dit « Rocher de Montmélian », dont le sommet culmine à 350 m et sur lequel avait été bâti le château de Montmélian aujourd'hui disparu. Ce rocher, constitué de calcaire du Jurassique supérieur[1], aurait été détaché du chaînon des Bauges durant les plissements de l'ère tertiaire[2]. Le secteur urbanisé de la commune contourne de nos jours le Rocher, à l'est au niveau de la ville historique de Montmélian, au nord au niveau de l'hôtel de ville et à l'ouest au niveau de Chavort. Seule la partie sud est moins urbanisée du fait du faible espace existant entre le pied du Rocher et l'Isère.

    Communes limitrophes

    Montmélian compte 7 communes limitrophes, dont l’une située sur un quadripoint.

    À l'est-nord-est se situe la commune d'Arbin, des coteaux du massif des Bauges jusqu'à l'Isère. Le quadripoint se situe à l'est de Montmélian et concerne la commune de Planaise. La majeure partie de la limite sud, matérialisée par l'Isère, est partagée avec La Chavanne, puis avec Sainte-Hélène-du-Lac plus à l'ouest. La totalité de la limite occidentale de la commune est partagée avec Francin, de l'Isère jusqu'au sommet des Bauges. Enfin, au nord, Montmélian est limitrophe de la commune de La Thuile, commune située sur le versant opposé du massif, la limite suivant l'arête à son sommet.

    Communes limitrophes de Montmélian
    Francin La Thuile Arbin
    Francin Planaise (quadripoint)
    Francin La Chavanne et Sainte-Hélène-du-Lac La Chavanne

    Voies de communication et transports

    Gare de Montmélian, jonction des lignes venant de Grenoble et de la Maurienne.

    La commune de Montmélian est traversée par l'ancienne Route nationale 6 de Paris à l'Italie par le col du Mont-Cenis, devenue Route départementale 1006. Un contournement aménagé à l'ouest de la commune en venant de Chambéry permet à cet axe structurant d'éviter la traversée du centre-ville en rejoignant la rive droite de l'Isère, qu’elle longe jusqu'à sa sortie de Montmélian et puis au-delà jusqu'au pont Royal à Chamousset.

    En matière de transport ferroviaire, la commune est traversée par la ligne de Culoz à Modane (frontière) dite « ligne de la Maurienne ». Arrivant de Chambéry à l'ouest, cette ligne à double voie électrifiée longe le pied des Bauges au nord du secteur urbanisé. Montmélian est par ailleurs la dernière commune desservie par la ligne de Grenoble à Montmélian, également ligne à double voie électrifiée arrivant de Grenoble au sud. La jonction des deux lignes s'effectue à la limite ouest de la commune et marque l'emplacement de la gare de Montmélian, gare de bifurcation permettant ainsi un accès à chacune des lignes avec deux quais extérieurs et un quai central. La gare est desservie par des TER Auvergne-Rhône-Alpes reliant Chambéry (puis au-delà Lyon, Aix-les-Bains et Annecy), Grenoble (et au-delà Valence) et enfin les vallées alpines de la Tarentaise et de la Maurienne.

    La commune de Montmélian possède également un réseau de transports en commun avec le réseau de bus Mont'Bus : une ligne régulière dans Montmélian et une ligne de transport à la demande vers Chambéry et Challes-les-Eaux.

    Urbanisme

    Typologie

    Montmélian est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montmélian, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[6] et 5 938 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,9 %), zones urbanisées (24,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,8 %), cultures permanentes (12,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11 %), terres arables (5,5 %), eaux continentales[Note 3] (1,6 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le toponyme de Montmélian est composé de mons, dérivé de *men- désignant un « être saillant », correspondant à un mont, une montagne ou encore une colline, et de meillan, mélian, dérivé du nom gaulois Mediolanon, qui signifie un « plein centre, centre sacré »[12],[13]. Il semble cependant que le second élément du toponyme ne fasse pas l'unanimité chez les spécialistes.

    Le lieu est mentionné dès le XIe siècle sous différentes graphies Meiolanum (1014), Miolano (1080), Meolano (1081), in castro Mediolano (1083) voire encore Mediolani[12],[13]. Au siècle suivant, sont mentionnées Villa Meiolanis (1100) et Miolano (1189)[12],[13]. Le nom de la paroisse est attesté sous les formes Monmelianum et Mons Emelianus au XIIe siècle[14], on trouve également Myolanis (1214), Miolan (1218) et Moylans (1224)[12],[13]. En 1488, la graphie est Miolanum[12],[13] et en 1850 Montmeillan[15].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Monmélyan (graphie de Conflans) ou Montmèlyan (ORB)[16].

    Histoire

    Rocher de Montmélian.

    Antiquité et Haut Moyen Âge

    Sous l'antiquité, la voie romaine qui venait de Mediolanum (Milan), passait a Augusta prætoria (Aoste), allait a Vienna (Vienne) Isère passait à proximité, ainsi que la voie la reliant à la ville de Lemnicum (Chambéry)[17]. Certains historiens pensaient que la station Mantala, située à égale distance entre Lemnicum et Ad publicanos (Conflans), correspondait au site de Montmélian, mais Grillet a démontré qu'il s'agissait d'une erreur (p. 111).

    Rue François-Dumas.

    Dans la deuxième moitié du Ve siècle, les Burgondes occupent la Sapaudia, puis ce sont les Francs qui s'y installent. La Sapaudia se divise en pagi dont celui qui nous intéresse ici la pagi Savogensis (futur Savoie Propre). Montmélian en devient rapidement, de par sa situation, le chef-lieu. En effet, le site accueille une citadelle moyenâgeuse, point stratégique dans la Combe de Savoie, entre les marches dauphinoises, la cluse chambérienne, et en aval des vallées intra-alpines de Maurienne et de Tarentaise, et au-delà l'Italie. L'importance qu'il revêt s'illustre par les tentatives dauphinoises de 1142 et 1154 de prendre la citadelle, mais repoussées par les Savoyards.

    Bas Moyen Âge

    Partie ancienne de Montmélian, proche de l'Isère et du pont Morens.

    D'après Michèle Brocard, le premier châtelain fut un certain « seigneur Aymon de Pierre-Forte, qui parait être un neveu de Humbert aux Blanches Mains »[18], officier de Bourgogne.

    Les comtes Amédée III de Savoie et Amédée IV, tout comme son frère Thomas II de Piémont, y sont nés. Amédée IV confirme d'ailleurs les franchises obtenues par la ville et lui donne un code municipal en 1223[19],[20]. Possession de la famille de Bertrand qui cède les droits et la juridiction le et . Entretemps, le comte Pierre II de Savoie a consolidé les fortifications. En effet, situé à un carrefour majeur, la localité constitue au XIIIe siècle le principal lieu de péage et d'étape de l'itinéraire transalpin permettant de gagner l'Italie depuis la France, ce qui fit sa fortune[21]. Humbert Mareschal vend, en 1277, le pont et le péage de Montmélian au comte de Savoie, Philippe Ier[22]

    Montmélian en ruine après sa prise par les Français en 1691.

    Il faut attendre 1553, pour que les troupes françaises de François Ier prennent la cité à la suite de la soumission rapide de son gouverneur[23]. Henri II fortifie encore le site, craignant l'arrivée par les hautes-vallées des troupes espagnoles.

    Période moderne

    Le duc de Savoie récupère ce territoires en 1563 et dès 1578, il modernise la citadelle qui protège la ville.

    Vingt-deux ans plus tard, Henri IV envahit la Savoie en 1600. Il fait assiéger la ville par Sully qui dira qu'elle est « une merveilleusement forte place et la meilleure qu'il vit jamais. »[24],[25]. Le , le comte de Baudis capitule rapidement au grand dam du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie, venu aider la citadelle. Vers 1835 le peintre Édouard Odier a représenté Henri IV sur un cheval blanc recevant cette reddition (château de Versailles). La chute de la citadelle de Montmélian oblige le duc à se retirer par le val d'Aoste et à abandonner cette partie des Alpes. Après la chute de Chambéry, le traité de Lyon est signé, du , par lequel le duc de Savoie recouvre Montmélian et Chambéry, conserve le marquisat de Saluces mais perd le contrôle du Rhône et les terres allant jusqu'à Lyon, principalement la Bresse, le Valromey, le Bugey et le pays de Gex.

    Mais les conflits entre la Savoie et la France perdurent, et en 1630 Louis XIII et Richelieu reprennent Chambéry le assiègent Montmélian. Malgré un siège de treize mois, la citadelle commandée par Jaffré de Bens de Cavour ne capitule pas; Louis XIV l'assiègera également en 1691 et en 1701.

    Prise, la citadelle est détruite en 1706, sur ordre du roi de France et le conseil de Vauban[26]. La colline qui l'accueillait est aujourd'hui nue et elle est devenue un belvédère.

    « Selon la Gazette (Renaudot) du 11 août 1691, la tranchée fut ouverte la nuit du 17 au 18 juillet 1691, devant la ville de Montmélian, à cinquante pas de la muraille, et on commença de la battre avec douze pièces de canon. Le 2 août, le Marquis d'Hoquincourt étant de jour, fut commandé avec deux-cents hommes pour aller se retrancher dans une église qui sert de clôture à la ville ; mais les ennemis s'y trouvèrent en si grand nombre, et firent un si grand feu, qu'il ne fut pas possible d'y réussir. Le 3 août, on mit deux pièces en batterie à la portée du pistolet du mur de cette église. Le 5 août, la ville se rendit par capitulation... Gazette du 18 août 1691 : La ville de Montmélian, après s'être défendue durant sept jours de tranchée ouverte, fit battre la chamade le 4 août, sur les quatre heures du soir, et se rendit suivant la capitulation réglée par le sieur de la Hoguette, Maréchal de camp qui en avait fait le siège. Il fut réglé que le lendemain 5 août, les habitants remettraient les portes de la ville aux troupes du Roy ; qu'ils auraient une trêve de quatre jours, durant laquelle toutes hostilités cesseraient, et que les habitants pourraient sortir avec leurs femmes et enfants, meubles et effets, pour se rendre en tel lieu qu'ils voudraient, de l'obéissance du duc de Savoie, sans aucun empêchement... On a perdu à ce siège environ soixante hommes... La nuit du 9 août 1691, on fit sauter les murailles et toutes les maisons de la ville. La garnison du château fit grand feu, mais sans effet. (Jean-Pierre Boudet) »

    Politique et administration

    La commune est membre de la Communauté de communes Cœur de Savoie. Elle appartient au Territoire du Cœur de Savoie, qui regroupe une quarantaine de communes de la Combe de Savoie et du Val Gelon[27].

    Tendances politiques et résultats

    La ville de Montmélian est une ville ancrée à gauche. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville a élu trois maires, tous socialistes. De plus, lors des autres élections, qu'elles soient nationales ou locales, la ville a toujours choisi le candidat socialiste.

    À l'élection présidentielle de 2007, l'abstention a été de 13,21 %. Lors du premier tour, la candidate socialiste Ségolène Royal a été placée en tête avec 29,56 %, suivie de Nicolas Sarkozy avec 25,22 % des suffrages. Au second tour, Ségolène Royal obtint 54,53 % des suffrages et Nicolas Sarkozy 45,47 %

    Alors que la gauche et particulièrement le parti socialiste était en situation très défavorable au niveau national, ce ne sera pas le cas à Montmélian. En effet, lors des élections européennes de 2009, l'UMP a obtenu 27,88 % et le PS 16,48 % au niveau national. Or, pour ce scrutin, la ville n'a pas suivi la tendance nationale : le candidat socialiste de la circonscription Sud-Est, Vincent Peillon, a obtenu 32,08 % contre la candidate UMP Françoise Grossetête qui a obtenu 17,55 %.

    En conclusion, il s'agit d'une tendance politique très paradoxale par rapport au département de la Savoie.

    Résultats des derniers scrutins électoraux dans la commune
    1er score 2e score Participation
    Élections municipales de 2020 100 % pour Béatrice Santais (DVG) 33,16 %
    Élections départementales de 2021 77,68 % pour Jean-François Duc et Béatrice Santais (DVG) 22,32 % pour Quentin Collier et Nadine Garcin (DVD) 33,36 %
    Élections régionales de 2021 46,04 % pour Laurent Wauquiez (UD) 37,87 % pour Fabienne Grebert (UG) 35,58 %
    Élections européennes de 2019 24,56 % pour Jordan Bardella (FN) 21,40 % pour Nathalie Loiseau (LREM) 50,85 %
    Élections législatives de 2017 65,82 % pour Philip Vivier (LREM) 34,18 % pour Emilie Bonnivard (LR) 38,24 %
    Élection présidentielle de 2017 63,87 % pour Emmanuel Macron (LREM) 36,13 % pour Marine Le Pen (RN) 76,20 %

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1805 1806 Pichon[28]    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1860 1874 François Bel   Avocat puis juge
    Conseiller général du canton de Montmélian (1860 → 1886)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1878 1888 François Bel Union républicaine Avocat puis juge
    Député de la Savoie (1876 → 1885)
    Conseiller général du canton de Montmélian (1860 → 1886)
    Président du conseil général de la Savoie (1874 → 1886)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1910 1929 Dr. Francis Veyrat    
    1929 1940 Dr. Chevron    
    1940 1944 Alexandre Ailloud    
    Les données manquantes sont à compléter.
    octobre 1947 mars 1973
    (décès)
    Albert Serraz UDSR puis FGDS Architecte
    Conseiller général du canton de Montmélian (1949 → 1973)
    mars 1973 mars 2008 Roger Rinchet PS Retraité de l'Éducation nationale
    Sénateur de la Savoie (1977 → 1986 puis 1995 → 2004)
    Député de la 3e circonscription de la Savoie (1988 → 1993)
    Conseiller général du canton de Montmélian (1974 → 2001)
    Conseiller régional de Rhône-Alpes
    Président de la CC du Pays de Montmélian (2005 → 2008)
    mars 2008 En cours Béatrice Santais PS Retraitée de la fonction publique
    Députée de la 3e circonscription de la Savoie (2012 → 2017)
    Conseillère générale du canton de Montmélian (2004 → 2012)
    Présidente de la CC Cœur de Savoie (2014 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Ville jumelée

      Höchst im Odenwald  (Allemagne) depuis 1966.

    Population et société

    Démographie

    Ses habitants sont les Montméliannais[29].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

    En 2018, la commune comptait 4 101 habitants[Note 4], en augmentation de 0,44 % par rapport à 2013 (Savoie : +2,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    9851 1651 2591 2001 3251 3021 1921 5401 159
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    1 1411 1171 2741 2701 3589691 0931 1561 084
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    8459771 0341 0651 0841 2331 5832 5173 585
    1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2018 -
    4 0163 9303 9263 9333 9333 9914 1234 101-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • École maternelle publique Jean-Rostand ;
    • École maternelle publique Amélie-Gex ;
    • École élémentaire publique Jean-Moulin ;
    • École élémentaire publique Pillet-Will ;
    • Collège public Pierre-et-Marie-Curie.

    Radios et télévisions

    La commune est couverte par des antennes locales de radios telles que Hot Radio ou encore France Bleu Pays de Savoie. Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Rhône-Alpes peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

    Presse et magazines

    La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, etc.

    Internet

    La ville de Montmélian a été plusieurs fois récompensée pour sa politique Internet par le label « Ville Internet » au début des années 2000[Note 5].

    Économie

    Zone d'activité économique Est.

    La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[35],[36].

    Elle comporte six zones d'activité économique (ZAE) : « Vinouva-Caronnière », « Zone Est » et 4 « Zones Sud »[37].

    Activités

    Tourisme

    En 2014, la capacité d'accueil de la station, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 203 lits touristiques répartis dans 14 structures[Note 6], dont 3 hôtels[38].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Un des vestiges du fort de Montmélian.
    L'église de Montmélian.
    Ancien château fort du XIe siècle, siège du bailliage de Savoie puis d'une châtellenie, transformé en forteresse au XVIe siècle, dont il ne subsiste que de maigres vestiges. Situé à 80 m de hauteur, au-dessus du bourg. La citadelle, garante du passage entre le Val du Bourget et le Dauphiné et les vallées intra-alpines de Maurienne et de Tarentaise, fut assiégée par les troupes françaises en 1600 (voir Siège de Montmélian (1600)), en 1630 puis en 1690-91. Elle fut détruite, par ordre du roi de France Louis XIV, en 1706[39],[40].
    • Château de la Pérouse.
    Ancienne maison forte du XIIIe siècle, au Moyen Âge, centre de la seigneurie de La Pérouse et de Chamousset, qui a laissé place à une maison d'habitation du XIXe siècle.

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune de Montmélian bénéficie du label « ville fleurie » avec « trois fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[45].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    « De gueules, au chef aussi de gueules chargé d'une croix d'argent. »

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Association de l'Histoire en Cœur de Savoie, 1000 ans d'histoire en Cœur de Savoie, Neva Éditions, , 1027 p. (ISBN 2-3505-5281-0 et 978-2-35055-281-1, OCLC 1202710836), « Montmélian », p. 670-733
    • Association des Amis de Montmélian et ses environs, La vie à Montmélian : 1900-1960, Chambéry, Éditions Comp'Act, , 384 p. (ISBN 2-87661-265-8)
    • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 306-316. ([PDF] lire en ligne)
    • Félix Bernard, Histoire de Montmélian, Imprimerie Allier, (réimpr. 1984), 429 p..
    • Chevalier Léon Ménabréa, Les Alpes historiques : Première étude : Montmélian et les Alpes, Chambéry, Puthod, , 634 p. (notice BnF no FRBNF32439726)

    XVIIe siècle

    • M. de Chamousset, auteur en 1692 d'un journal manuscrit sur le siège de Montmélian par le maréchal de Catinat (reproduit par Léon Ménabréa dans son étude historique).
    • Jacques Moreau de Brasey, Journal de la campagne de Piémont pendant l'année 1691, et du siège de Montmélian sous le commandement de Mr de Catinat, Paris, , 206 p. (notice BnF no FRBNF30977214)
    • Mémoires d'un officier breton à M. de Louvois dans lesquelles sont décrits Montmélian et des travaux de l'armée française sous le maréchal de Catinat, Paris 1698.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    5. Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Douvaine[34] :
      • 2005 « mention »
      • 2000 « @@ »
      • 2001, 2002, 2003, 2004 « @ »
    6. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[38].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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    47. André Perret, L'abbé Félix Bernard et son œuvre historique, Association des amis de Montmélian et de ses environs, no 1-9 (1976-1978), p. 33-47.
    48. Association des Amis de Montmélian et de ses environs, no 42 mai 1989, « Les conseillers généraux du canton de Montmélian, de 1860 à nos jours » par Georges Bouvet.
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