Lalheue

Lalheue est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Lalheue

L'église.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes entre Saône et Grosne
Maire
Mandat
Christian Cretin
2020-2026
Code postal 71240
Code commune 71252
Démographie
Gentilé Leurats, leurates
Population
municipale
382 hab. (2018 )
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 38′ 57″ nord, 4° 47′ 43″ est
Altitude Min. 181 m
Max. 193 m
Superficie 6,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chalon-sur-Saône
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tournus
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Lalheue
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Lalheue
Géolocalisation sur la carte : France
Lalheue
Géolocalisation sur la carte : France
Lalheue
Liens
Site web mairie-lalheue.fr

    Géographie

    Communes limitrophes

    Carte de la commune de Lalheue et des proches communes.

    Urbanisme

    Typologie

    Lalheue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,8 %), forêts (22,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), zones urbanisées (5,6 %), terres arables (2,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    L'aleu ou l'alleu, sans doute d'origine francique al-od en toute propriété »), désignait un domaine héréditaire exempt de toute redevance, un des piliers du droit féodal, à l'opposé donc du fief.

    Histoire

    Située dans la basse vallée de la rivière Grosne, au sud de Chalon-sur-Saône, au nord du Mâconnais clunysois, une villa laïque dont l'origine est un domaine gallo-romain, existe à Lalheue au début du XIe siècle[8]. Dans la deuxième moitié du XIe siècle se développent des habitations autour de ce domaine, au sein des zones essartées du vaste massif forestier de Bragny qui s'étend de part et d'autre de la rivière la Grosne[9]. Ces défrichements, favorisés par les comtes de Chalon, amènent au début du XIIe siècle, dans la basse vallée de Grosne la création par les moines bénédictins de l'abbaye de Cîteaux d'une abbaye au lieu de La Ferté-sur-Grosne. Les comtes de Chalon attribuent au nouveau monastère le quart de la forêt de Bragny. Nommée « la première fille de Cîteaux », l'abbaye[10] croît selon le même principe que l'abbaye de Cluny deux siècles plus tôt : aménagement de l'espace, création de domaines et apports de nombreuses terres laïques par dons, cessions, achats.

    Traversé par la Grosne, le village de Lalheue, est situé à 4 km en amont de cette abbaye. Les moines de La Ferté y régulent le cours de la rivière (un ruisseau drainant les marécages alluviaux se nomme la Noue des Moines), y exploitent un moulin et possèdent les droits de pêche dans la rivière. Vers 1285[11], terres et gens de Lalheue appartiennent au monastère.

    Mairie de Lalheue, en 2018

    En 1478, les habitants de Lalheue sont affranchis par le 34e abbé de La Ferté, mais dîme et droits restent dus aux abbés, jusqu'à la Révolution française. Celle-ci n'est pas marquée par des épisodes violents. Les édiles municipaux sont des « laboureurs », qui se succèdent, choisis dans un cercle restreint lié par des relations familiales jusqu'en 1870. En 1794 (fructidor an II), le modérantisme du maire Claude Brethenet[12] le fait déclarer d'arrestation à Chalon, décision rapportée deux mois plus tard plus tard[13]. Dom Louis Pageault, prêtre desservant de la paroisse en 1789, ancien moine dominicain de la Ferté-sur-Grosne, reste curé du village, accepte donc la Constitution civile du clergé et prête serment au nouveau régime[14].

    Politique et administration

    Les maires depuis 1944

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    décembre 1944[15] octobre 1947 Louis Devignard   Maire
    novembre 1947 janvier 1951 Julien Bressand   Maire
    février 1951[16] avril 1953 Albert Limonet   Maire
    mai 1953 mars 1977 Émile Chatillon   Maire
    mars 1977 novembre 1985 Maurice Dutreuil   Maire
    novembre 1985[17] mars 2014[18] Roger Cassard PS Maire
    avril 2014 en cours Christian Cretin   Maire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Tendances et résultats politiques

    Mairie et école de Lalheue. Carte postale vers 1908

    Élections présidentielles

    Élections législatives

    • 2017 : Lalheue[23] est situé dans la 4e circonscription de Saône-et-Loire. La candidate socialiste Cécile Untermaier (élue député) obtenait au 2e tour du scrutin 78 suffrages (55,32 %), la candidate Catherine Gabrielle (La République en marche) recueillait 63 suffrages (44,68 %). Le taux de participation était de 55,56 % des 279 électeurs inscrits, les blancs et nuls étaient 14.
      Au 1er tour du scrutin, Catherine Gabrelle obtenait 38 voix (24,68 %), Cécile Untermaier obtenait 37 voix (24,03 %). Deux autres candidats recueillaient plus de 10 % des suffrages : Éric Michoux (divers droite) 28 voix (18,18 %); Maxime Thiébaut (Front national) 21 voix (13,64 %). Le taux de participation était de 56,63 %. Il y avait 4 blancs et nuls.
    • 2012 : Lalheue[24] était situé dans la 4e circonscription de Saône-et-Loire. La candidate socialiste Cécile Untermaier (élue députée[25]) obtenait au 2e tour de scrutin 103 suffrages (54,79 %), le candidat Arnaud Danjean (UMP) recueillait 85 suffrages (45,21 %). Le taux de participation s'élevait à 68,40 % des 288 électeurs inscrits, les blancs et nuls étaient 9.
      Au 1er tour du scrutin, Cécile Untermaier obtenait 82 voix (41,41 %), Arnaud Danjean obtenait 39 voix(19,70 %). Deux autres candidats recueillaient plus de 10 % des suffrages : M. Michoux (divers droite), 28 voix (14,14 %); M. Quequin (Front national) 21 voix (10,61 %). Le taux de participation était de 69,10 %. Il y avait un blanc ou nul.
    • 2007 : Lalheue[26] était situé dans la 5e circonscription de Saône-et-Loire. Le candidat du Parti socialise, Christophe Sirugue (élu député[27]) obtenait au 2e tour du scrutin 111 suffrages (59,04 %), le candidat de l'UMP Dominique Juillot obtenait 77 suffrages (40,96 %). Le taux de participation était de 70,48 % des 271 électeurs inscrits. Les blancs et nuls étaient 3.
      Au 1er tour du scrutin, Christophe Sirugue recueillait 85 voix (44,97 %) devançant Dominique Juillot qui obtenait 75 voix (39,68 %). Aucun autre candidat dépassait les 10 %. Le taux de participation était de 71,59 %, les blancs et nuls étaient 5.
    • 2002 : Lalheue[28], dans la 5e circonscription de Saône-et-Loire plaçait en tête au 2e tour de scrutin la candidate socialiste Bettina Laville, qui obtenait 91 suffrages (51,41 %). Elle devançait le candidat de l'Union pour la majorité présidentielle (Droite) Dominique Perben, 86 voix (48,59%), qui fut élu[29]dans cette circonscription. Le taux de participation était de 68,44 % des 263 électeurs inscrits. Les blancs et nuls étaient comptés à 3.
      Au 1er tour du scrutin, B. Laville avait obtenu 91 suffrages (44,61 %), Dominique Perben avait recueilli 86 suffrages (41,18 %). Aucun autre des autres candidats ne dépassait les 10 %. Le taux de participation était de 78,33 %, les blancs et nuls se chiffraient à 2. Le maire de Lalheue était le suppléant de la candidate du Parti socialiste.

    Élections européennes

    • 2014 : Lalheue, se trouve avec la Saône-et-Loire dans la circonscription du "Grand Est". Les résultats[30] étaient les suivants. 151 des 280 électeurs inscrits votaient, soit une participation de 53,93 %. Ils plaçaient en tête la liste de l'UMP (Nadine Morano) qui recueillait 33 suffrages (22,15 %), devant la liste socialiste (conduite par Édouard Martin), 30 suffrages (20,13 %). En troisième rang venait la liste du FN (Florian Philippot), avec 29 suffrages (19,46 %). Suivait la liste du Front de gauche (Gabriel Amard), 13 suffrages (8,72 %). Les listes "Europe écologie" (Sandrine Bélier), 9 suffrages (6,04 %), "Debout la France" (Laure Ferrari), 9 suffrages (6,04 %) et MODEM (Nathalie Griesbeck), 8 suffrages (5,37 %) dépassaient le 5 % des suffrages. Il y avait 2 votes blancs.
    • 2009 : Dans la même circonscription régionale les résultats[31] avaient été les suivants à Lalheue. 130 des 261 électeurs avaient voté soit une participation de 49,81 %. Venait en tête des suffrages la liste UMP/majorité présidentielle (Joseph Daul), 37 voix (29,37 %), devant la liste du Parti socialiste (Catherine Trautmann), 33 voix (26,19 %). En troisième rang était la liste "Les verts-Europe écologie" (Sandrine Bélier) avec 16 voix (12,70 %). Suivait la liste du Front de gauche (Hélène Franco), 10 voix (7,94 %). Puis venait la liste soutenue par François Bayrou (Jean-François Kahn), avec 7 voix (5,56 %). Les autres listes étaient sous le 5 % des suffrages. Il y avait eu 4 votes blancs ou nuls.
    • 2004 : Dans la circonscription régionale de l'Est, les résultats à Lalheue[32] étaient ceux-ci. 146 des 260 électeurs inscrits avaient voté, soit une participation de 56,15 %. La liste socialiste (Pierre Moscovici) venait au premier rang avec 64 suffrages (44,44%), devançant la liste UMP (Joseph Daul) qui recueillait 19 suffrages (13,19 %). En troisième place deux listes étaient ex æquo, avec 12 suffrages (8,33 %) chacune : celle de l'UDF (Nathalie Griesbeck) et celle du Front national (Bruno Gollnisch). Une liste "verte" (Marie-Anne Isler-Beguin) et une liste divers droite (J-L. Millet) recueillaient 8 voix chacune (5,56 %). Les autres listes étaient sous la barre des 5 %. On comptait 2 votes blancs et nuls.

    Référendum

    • 2005 : (adhésion de la France au Traité de Lisbonne de l'Union européenne) Pour 256 inscrits, 195 votants (abstention : 23,83 %) et 191 suffrages exprimés, le Non recueillait 118 suffrages (61,78 %), le Oui ralliait 73 suffrages (38,22 %).
    • 1992 : (ratification du Traité de Maastricht) Pour 246 inscrits, 177 votants (abstention : 28,05 %), et 164 suffrages exprimés, le Oui emportait 101 suffrages (61,59 %), le Non ralliait 63 suffrages (38,41 %)

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

    En 2018, la commune comptait 382 habitants[Note 3], en diminution de 2,05 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    606669672718740792829817867
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    891794766705715675658652600
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    578545519424456418363325278
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    293240268303261300339365396
    2018 - - - - - - - -
    382--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Ancienne plaque de route à Lalheue
    • L'église.
      Mention est faite d'une église, ou plutôt d'un « oratoire sylvestre » par Georges Duby à Lalheue au milieu du XIe siècle. L'inventaire de l'édifice actuel[37] décrit une église très remaniée. Le chœur daterait du XIIIe-XIVe siècle, la nef du XVIe siècle. Spécialiste de l'art roman bourguignon, Raymond Oursel incorpore l'église de Lalheue dans ses Itinéraires romans en Bourgogne[38]. L'extérieur de l'édifice présente dans sa partie sud une portion d'appareillage roman. Pour le reste aucun trait majeur n'est à signaler. L'église est vouée à sainte Madeleine, un curé de paroisse ou de sous-paroisse, vicaire du village voisin Nanton est noté dans un document de 1577. Les bribes de registre paroissial, qui demeurent aujourd'hui, attestent de la tenue de l'état civil depuis 1667[39].
    Le moulin de Lalheue en 1908. Carte postale ancienne
    • Le moulin.
      Ce qui reste du bâtiment du Moulin de Lalheue au début du XXIe siècle a peu à voir avec l'imposant édifice visible sur les cartes postales datant des années 1900. Les documents relatifs aux possessions de l'abbaye de La Ferté-sur-Grosne, mentionnent l'activité de meunerie depuis l'époque médiévale[40]. La description du domaine de La Ferté, bien national de 1790, et des revenus du moulin de Lalheue, « amodié 2 266 livres annuelles », témoignent de son rôle économique. Les recensements de la population entre 1836 à 1936 relèvent le rôle du moulin en tant qu'employeur local. L'activité de minoterie a cessé en 1969.
    Carte postale ancienne vers 1910: vue générale et lavoir communal
    • Les calvaires
      Comme dans beaucoup de communes, de nombreux calvaires[41] se dressent sur le territoire, simples croix de pierre sans iconographie autre que la date de leur érections : 1578 (ancien cimetière près de l'église), 1682 (au centre du village, dont la levée par le « bourgeois Nicolas Rameaux », est décrite dans le registre paroissial), 1778 à l'entrée ouest. L'épisode révolutionnaire passé, les croix reprennent leur implantation. En 1812 au hameau du Buisson-Roncin, est composé de le maire du village, qui marque son nom sur le socle de la Croix « Bicornet, maire »[42] Elle marque l'entrée sur le territoire de la commune sur l'ancien chemin de grande communication départemental entre Ouroux-sur-Saône et Colombier-sous-Uxelles. En 1841, une croix est érigée sur le point le plus élevé de la commune (dans l'actuel cimetière) sur l'initiative d'un certain « Claude Duprey », alors « âgé de 91 ans », et bénite par le curé. Or ce propriétaire laboureur, un temps meunier au moulin, n'est autre que le premier maire de la commune entre 1790 et 1791.
    • Autre patrimoine
      • Un pont sur la Grosne à trois arches en cintre surbaissé, dit « pont Blanc », construit en 1784 selon, semble-t-il[43], le plan de l'architecte et ingénieur des Ponts et chaussées Émiland Gauthey, subsiste, désaffecté, au milieu des prés[44].
      • Un porche pigeonnier du XVIIe siècle est mentionné par les cartes postales du début du XXe siècle. Il existe encore, dégradé, dans un ensemble sans rapport avec sa destination première.
      • Un vaste lavoir daté de 1867, restauré, donne idée, par sa taille, de la démographie du village au milieu du XIXe siècle.
      • Peu de constructions portent sur leur porche ou leur pignon de dates de construction.

    Événements annuels

    Concours annuel de chevaux de trait à Lalheue. Le jury. Ici en 2012.

    Les documents administratifs du XIXe siècle annoncent la fête patronale de la paroisse le jour de la Sainte-Madeleine, le , et la foire communale le lundi suivant. La foire et la fête foraine ont subsisté jusqu'à la fin des années 1950.

    Organisé depuis des décennies, un concours local (parfois départemental) de chevaux de trait comtois et auxois a lieu au cours de l'été.

    Depuis 2011 a lieu, le week-end de début juillet, un « festival » de « Théâtre à la campagne ».

    Organisé par le Vélo Sport Chalonnais un prix cycliste (FSGT) était disputé au printemps.

    Plusieurs associations animent la vie communale en liaison avec la municipalité : « Association sports et loisirs de Lalheue (ASL) », « Fleurir Lalheue », « Lalheue pierres d'autrefois », le « Club de l'Amitié »[45].

    Personnalités liées à la commune

    Lalheue au début du XXe siècle. Carte postale rédigée en espéranto par Ernest Bord

    Personnalités régionales[46] :

    • François Paul Brethenet, né le à Lalheue, prêtre, chanoine de la cathédrale d'Autun, a été curé de la paroisse de Saint-Cosme de Chalon-sur-Saône au cours des deux dernières décennies du XIXe siècle. Cette paroisse rayonnait sur l'important quartier industriel et ouvrier de Chalon entre la gare du PLM, le canal du Centre et la Saône. En 1883, il y fait installer l'orgue de l'église[47]. Il est curé (jusque vers 1900) de cette paroisse ouvrière au moment où le pape Léon XIII, publie l'encyclique Rerum novarum (1891) qui définit la doctrine sociale de l'église catholique. Paul Brethenet meurt le à Chalon. Il est inhumé à Lalheue.
    • Claude Ernest Bord, né le à Lalheue, professeur à Beaune, a été dirigeant de la fédération des espérantistes de Bourgogne-Franche-Comté dans les deux premières décennies du XXe siècle. Il a été aussi adjoint de la ville de Beaune (Côte-d'Or). Ernest Bord meurt le à Lalheue.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Dans sa thèse universitaire sur La société aux XIe et XIIe siècles dans la région mâconnaise, éditée en 1971 par la Sevpen, l'historien Georges Duby cite cette particularité, p. 76.
    9. op cit. p. 243.
    10. L'abbaye de La Ferté est fondée en mai 1113 par un abbé et 11 moines. Le logis abbatial qui demeure aujourd'hui sous le nom de Château de La Ferté, construit au XVIIe, se trouve sur le territoire de la commune de Saint-Ambreuil
    11. Marguerite Rebouillat, le canton de Sennecey-le-Grand, 1972, p. 119.
    12. Le « laboureur » (propriétaire cultivateur) Claude Brethenet (ou Bretenet) est maire du village depuis novembre 1792
    13. Antoine Montarlot, Les accusés de Saône-et-Loire aux tribunaux révolutionnaires in mémoires de la société éduenne, année 1901
    14. Le citoyen Louis Pageault, curé « desservant » depuis 1787, meurt en l'an VIII, de vieillesse.
    15. Élu maire en 1944, Louis Devignard est réélu après les élections municipales d'avril 1945
    16. Le maire élu en 1947 décède en cours de mandat
    17. Bulletin municipal "La Lhuye", déc 1985. Le maire élu précédemment démissionne. Premier adjoint R. Cassard est élu maire.
    18. R. Cassard ne se représentait pas aux élections de mars 2014
    19. résultats officiels, Lalheue, présidentielles 2017
    20. résultats officiels, Lalheue, présidentielles 2012
    21. résultats officiels, Lalheue, présidentielles 2007
    22. résultats officiels, Lalheue, présidentielles 2002
    23. résultats officiels, Lalheue, législatives 2017
    24. résultats officiels, Lalheue, législatives 2012
    25. résultats officiels de la 4e circonscription de Saône-et-Loire aux élections législatives de 2012
    26. résultats officiels, Lalheue, législatives 2007
    27. résultats officiels de la 5e circonscription de Saône-et-Loire aux élections législatives de 2007
    28. résultats officiels, Lalheue, législatives 2002
    29. résultats officiels de la 5e circonscription de Saône-et-Loire aux élections législatives de 2002
    30. résultats officiels des élections européennes 2014 à Lalheue
    31. résultats officiels des élections européennes 2009 à Lalheue
    32. résultats officiels des élections européennes 2004 à Lalheue
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    37. Cf Documents sur le village, aux Archives départementales de Saône-et-Loire, description de l'église réalisée en 1971
    38. Dans un volume de l'éditeur Zodiaque, paru en 1976, voir les cartes de la Bourgogne romane, p. 27.
    39. AD de Saône-et-Loire, cette date est la date moyenne de la transmission archivistique des documents d'état civil des villages de cette zone, mais elle ne signifie pas l'absence d'un état civil antérieur
    40. Georges Duby, Recueil des pancartes de l'abbaye de La Ferté-sur-Grosne, 1113-1178, Publication des Annales de la Faculté des Lettres, Aix-en-Provence, éditions Ophrys, 1953. Transcrite en page 130, une de ces pancartes (en latin) nomme vers l'année 1162 un moulin à Lalheue.
    41. Circuit des croix de Lalheue
    42. Le « laboureur » François Bicornet, propriétaire cultivateur, est maire du village de l'an VI (1798) à janvier 1816, puis de 1831 à 1836.
    43. Marguerite Rebouillat, op. cit. p. 126.
    44. Source : « Itinérances en Bourgogne-du-Sud : 10 circuits-découverte des ponts sur les rivières Grosne, Guye, Saône, Seille », livret de 104 pages édité par la Fédération des associations partenaires du pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » (FAPPAH), 2020 (ISBN 978-2-9556826-2-3).
    45. Consultation du Bulletin municipal La Lhuye sur plusieurs années.
    46. État civil de La commune et relevés des inscriptions funéraires au cimetière du village : une croix-calvaire dont l'inscription est presque illisible, et les annuaires de Saône-et-Loire, années 1891 à 1899, pour le premier nommé; état civil de Lalheue et des plaques tombales au sol, issues d'un monument funéraire détruit, dont les mentions étaient en espéranto, pour le second nommé, par ailleurs auteur de nombreuses correspondances en espéranto sur des cartes postales des années 1900.
    47. Chalon et le XIXe siècle, Université pour Tous de Bourgogne à Chalon, 1993. Dans cet ouvrage de 300 pages, l'église Saint-Cosme est étudiée p. 175-178.
    • Portail de la Saône-et-Loire
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.