Jougne

Jougne est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Jougnards et Jougnardes.

Cet article possède un paronyme, voir Jouhe.

Jougne
De haut en bas, de gauche à droite : l'église Saint-Jean-Baptiste, la chapelle St-Maurice, la Jougnena, hameau de La Ferrière, le monument aux morts, abreuvoir avec armoiries de la ville, hameau d'Entre-les-Fourgs en hiver, la chapelle Saint-Maurice, hameau d'Entre-les-Fourgs.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Pontarlier
Intercommunalité Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs
Maire
Mandat
Michel Morel
2020-2026
Code postal 25370
Code commune 25318
Démographie
Gentilé Jougnards
Population
municipale
1 829 hab. (2018 )
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 45′ 51″ nord, 6° 23′ 19″ est
Altitude Min. 809 m
Max. 1 463 m
Superficie 29,03 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Frasne
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Jougne
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Jougne
Géolocalisation sur la carte : France
Jougne
Géolocalisation sur la carte : France
Jougne
Liens
Site web http://www.mairiedejougne.fr

    Géographie

    Communes limitrophes

    Carte de la commune de Jougne et des proches communes.
    Les Hôpitaux-Neufs Les Hôpitaux-Vieux Baulmes
    (Suisse, ( SuisseVaud)
    Métabief N L'Abergement
    (Suisse, ( SuisseVaud)
    Lignerolle
    (Suisse,( Suisse Vaud)
    O    Jougne    E
    S
    Longevilles-Mont-d'Or Vallorbe
    (Suisse,( Suisse Vaud)
    Ballaigues
    (Suisse,( Suisse Vaud)

    Toponymie

    Joigne en 1266, 1288 ; Joogne en 1260[1].

    Jougne est située à une altitude moyenne de 1 000 mètres, à la limite du canton de Vaud, en Suisse, au débouché de la cluse de Jougne, l'un des cols permettant le franchissement du Jura entre la France et la Suisse.

    Elle est traversée de part en part par la rivière de la Jougnena, au bord de laquelle de nombreuses activités industrielles se sont installées au cours des siècles, presque toutes disparues d'ailleurs à partir du milieu du XXe siècle.

    La commune est constituée du village proprement dit, encore appelé Jougne-le-Haut, et de sept hameaux : Entre-les-Fourgs, la Ferrière, le Moulin, les Échampés, les Maillots, les Piquets, les Tavins.

    Urbanisme

    Typologie

    Jougne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,9 %), prairies (2,2 %), zones urbanisées (1,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Le col de Jougne est fréquenté au moins depuis l'époque gallo-romaine, et probablement antérieurement.

    Dès l'époque romaine, une importante voie de communication naturelle à travers le Jura, via la cluse de Joux, est attestée sur la table de Peutinger et l'itinéraire d'Antonin : il s'agit de la voie romaine reliant Lausanne et Orbe à Pontarlier (Ariolica) et Besançon (Vesontio). De très beaux vestiges en subsistent dans le village suisse voisin de Ballaigues, qui conduisent directement au hameau des Échampés dans la vallée de la Jougnena.

    Le diplôme de Charlemagne

    La première mention de Jougne était indirectement faite par Charlemagne ; dans un diplôme de concession de l'abbaye de Saint-Oyan. Il y fixait la limite des terres qu'il lui accordait : « le chemin qui passe par la Ferrière » (La Ferrière-sous-Jougne est un hameau situé à km du bourg de Jougne). Cette simple phrase prouve que ce lieu était déjà connu et habité[9].

    L'ancienneté du village de Jougne est prouvée par une charte de 1084, extraite du cartulaire de l'abbatiale de Romainmôtier, dans laquelle il était précisé qu'Amaury, fils de Landry de Joux, coupable de violences sur les habitants et leur biens, que ce couvent avait à Bannans, était convoqué à un plaid qui se tenait à Jougne (apud Joniam), sur l'ordre du comte Renaud II de Bourgogne. En 1189 était rédigé un dénombrement des biens de l'abbaye de Montbenoit où une dame nommée Vattilia était citée comme ayant donné la moitié d'un moulin près de Jougne (apud Joniam), dix ans plus tard il était encore question de Jougne, cette fois nommé locus de Joni, dans l'hommage que Gaucher IV de Salins rendait à l'abbé d'Agaune[9].

    C'est en empruntant cette voie que les moines de l'abbaye Saint-Maurice d'Agaune, en Valais, venaient fonder un prieuré et sa chapelle Saint-Maurice à La Ferrière, dès le XIIe siècle, sur le chemin qu'ils empruntaient régulièrement en direction de Dijon. D'ailleurs, en 1199, il y avait une chapelle à Jougne car un des témoins de l'hommage de Gaucher IV, Rodolphus, prenait le titre de « Capellanus de Joni »[9].

    La maison de Chalon-Arlay

    Jean de Chalon, sire de Salins, achetait aux seigneurs locaux en 1266 le bourg de Jougne, son château et son péage, lequel ne sera supprimé qu'en 1780. La seigneurie se composait de Jougne, des Hôpitaux-Vieux, de Métabief et des Longevilles. En 1282, Jean Ier de Chalon-Arlay voulait fonder un hôpital dans la localité « en l'enour dou baron monseigneur saint Bernard de Montjeu », pour ce faire le comte Othon IV de Bourgogne lui donnait des terres et c'est ainsi qu'était créé le village des Hôpitaux-Vieux[9].

    Le bourg de Jougne était sous la protection de trois forts, le plus important était appelé « le Château » et était l'habitation du prince de Chalon-Arlay lorsqu'il venait dans la province, c'était également là qu'était rendue la justice au nom des sires de Chalon[9]. Le château, construit par les comtes de Chalon, et aujourd'hui complètement disparu, se situait au nord-est de l'enceinte fortifiée qui défendait le village. Deux portes donnaient accès, l'une au nord en direction de Pontarlier, l'autre au sud en direction de Vallorbe et de la Suisse.

    Les XIVe et XVe siècles voyaient les Chalon-Arlay recevoir des empereurs germaniques le droit de battre monnaie à Jougne même. Dans le même temps, ses habitants étaient affranchis en 1314[9].

    En 1422 Louis II de Chalon-Arlay, vicaire d'empire en Bourgogne, établissait une cour impériale à Jougne[9]. C'est ainsi que Jean Ubarin, « maître-ès-arts et medecine », était retenu prisonnier au château de Jougne[9].

    Dès le XVe siècle, la vallée de la Jougnena est le siège d'activités métallurgiques, qui utilisent la force motrice de la rivière, le bois abondant dans les forêts des alentours et le minerai de fer tout proche, extrait sur le territoire de Jougne même d'ailleurs. Ces activités se développent rapidement, pour culminer à la fin du XIXe, et décliner ensuite avant de disparaître complètement à la fin du XXe.

    Les grandes guerres

    Au cours du XVe siècle, Jougne devait tomber entre les mains des confédérés suisses en guerre contre les États bourguignons. Jougne restait la seule place forte qui séparait encore les Suisses de Pontarlier, en 1474 Hugues de Chalon, fils de Louis II de Chalon-Arlay, avait fait part aux habitants de son impuissance à les défendre. Les Confédérés donnèrent l'assaut et emportèrent le bourg et le château. Ils laissaient une garnison de six cents hommes sous le commandement du chevalier Georges de Stein. En 1476, Charles le Téméraire décidait d'en finir avec les Suisses, les Bernois avaient évacué Jougne et Orbe après y avoir mis le feu. Le duc de Bourgogne venait de Besançon et le il se rendait à Vuillafans, le 7 il était à La Rivière et le 8 à Jougne. Le débutait la bataille de Grandson qui devait voir la défaite du duc[9].

    La guerre de Dix Ans, épisode comtois de la guerre de Trente Ans, voit en 1639 le pillage et l'incendie du bourg, ainsi que la destruction du château, par les Suédois, nom donné à l'époque aux mercenaires mi-allemands mi-suédois de Bernard de Saxe-Weimar. Il n'en reste actuellement trace que dans le parcellaire de la commune, et dans le nom de quelques rues : rue du Château, rue du Châtelet notamment.

    Depuis le XVIIe siècle

    Carte de Cassini du secteur
    (vers 1750).

    Carte de Cassini
    La carte de Cassini ci-contre datant du milieu du XVIIIè siècle, Jougne était un bourg fortifié situé sur la route empierrée reliant reliant Pontarlier à la Suisse.
    La route actuelle N57 passant par les Thavins jusqu'au poste frontière du Creux ne sera construite qu'en 1857. Depuis Jougne, il fallait descendre la route d'Entre-les-Fourgs, tourner à droite et prendre la route des Échampés pour atteindre le poste frontière symbolisé par une borne.
    La Chapelle Saint-Maurice (noté St-Maurice Ancienne paroisse) indique que cette chapelle était auparavant l'église du village.
    Les hameaux de La Ferrières, Les Maillots, Les Thavins (écrit Les Thevins) et Les Échampés sont mentionnés ainsi que, sur les hauteurs, celui d'Entre-les-Fourgs.
    Trois moulins à eau dont les vestiges sont encore visibles actuellement sont symbolisés par une roue dentée sur la Jougnena (écrit La Jougna Ruiseau)) au niveau de La Ferrière et des Maillots. La force motrice pouvait servir à battre le fer ou à moudre le grain, ou scier le bois.
    Les petits triangles symbolisent des chalets, granges ou cabanes d'alpage dont certaines existent encore de nos jours, comme la Piagrette (écrit La Piegrette), la Caffode, etc.



    L'église paroissiale Saint-Maurice est construite en 1663 dans le village, à son emplacement actuel, la chapelle Saint-Maurice étant devenue trop exigüe.

    Au XVIIIe siècle, le village se développe en dehors de son mur d'enceinte, le long de la route de Pontarlier, dans le quartier justement appelé le Faubourg.

    En 1847, l'ancienne route qui traversait le village pour mener en Suisse par la vallée de la Jougnena, est abandonnée au profit d'un nouveau tracé par le hameau des Tavins. Ce nouveau tracé nécessite la destruction de la partie ouest des fortifications, sur l'emplacement desquelles passe une partie de la nouvelle route. À cette occasion, un nouvel entrepôt des douanes, aujourd'hui salle des fêtes, est construit en 1849 le long de la nouvelle route.

    Entre 1854 et 1858, l'église paroissiale est agrandie par l'est, en empiétant sur les remparts, remaniés à cette occasion.

    Le , un gigantesque incendie, né dans une ferme de La Ferrière, et attisé par un vent violent, détruit le village de Jougne. C'est d'ailleurs ce qui explique que la totalité des bâtiments du village, à une exception près, soient postérieurs à cette date. C'est ainsi de la décennie qui suit que datent la mairie-école et le presbytère, pour ne citer que ces deux principaux bâtiments.

    Pendant la guerre franco-allemande de 1870, une partie de l'armée de Bourbaki, en retraite vers la Suisse, traverse le village pour gagner la frontière à Vallorbe afin d'être internée selon la Convention des Verrières.

    Les travaux de la ligne de chemin de fer Pontarlier-Vallorbe n'ont lieu sur la commune de Jougne qu'à partir de 1872 seulement, alors que la partie suisse est achevée depuis 1867. Elle est inaugurée le , mais ne comporte aucune gare ou station sur le territoire de la commune. Seul le tunnel dit de Jougne, long de 1 663 m et celui de la route nationale, long de 60 m, marquent le paysage jougnard.

    En 1899, la douane quitte ses bâtiments du village pour s'installer en limite du territoire suisse, dans des bâtiments construits à La Ferrière, à hauteur de la borne frontalière no 62.

    À partir de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, le tourisme se développe avec les transports par chemin de fer, et de nouvelles constructions sans rapport avec la vie rurale apparaissent, maisons d'été, hôtels et pensions de famille, puis colonies de vacances.

    À cause de la déviation de la ligne Dole-Vallorbe par le tunnel du Mont-d'Or en 1915, le trafic est interrompu sur la ligne passant par Jougne le , puis, dans la nuit du 17 au , le tunnel de Jougne est partiellement détruit par l'armée française[10], empêchant définitivement tout trafic avec la Suisse. Autre événement lié à la Seconde Guerre mondiale, l'arrestation du maréchal Pétain à la frontière de La Ferrière le , à l'occasion de la remise de ce dernier aux autorités françaises par les autorités suisses.

    Les sports d'hiver, nés dans la région à la fin des années 1930, se développent rapidement à partir de la création des premières remontées mécaniques : premier remonte-pente au village de Jougne, au lieu-dit Champ-aux-Dames, au début de 1953, premier téléski à Entre-les-Fourgs en fin de 1954, suivis en 1969 de l'installation de remontées aux Tavins permettant l'accès aux champs de neige de Piquemiette.

    Jougne est ainsi, au début du XXIe siècle, une commune vivant à la fois de l'agriculture traditionnelle du Haut-Doubs et des tourismes d'hiver et d'été, mais aussi de l'arrivée de nombreux habitants travaillant en Suisse toute proche, les frontaliers. Cette mutation s'accompagne de la progressive disparition du petit commerce traditionnel, hôtels et pensions de famille compris, mais aussi de l'installation d'une grande surface alimentaire.

    Héraldique

    « Partie de gueules à l'épée d'or mise en pal au premier et d'argent à la clef de gueules au second. »

    Malheureusement, la représentation de ces armoiries dépend de l'artiste qui les dessine ou sculpte : sur les plaques de rues, sur la porte de Pontarlier, sur les fontaines, règne la plus grande diversité.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1988 2014 Michel Morel UMP Conseiller général (1998-2004)
    2014 mai 2020 Denis Poix Daude DvD Professeur
    mai 2020 En cours Michel Morel [11]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2018, la commune comptait 1 829 habitants[Note 2], en augmentation de 15,98 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9079091 0479701 1141 1431 1891 2111 331
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3191 3371 5402 0201 8171 9162 0101 8441 215
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1691 0861 1851 011955874843761762
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    7448158588661 1621 1981 3281 4431 792
    2018 - - - - - - - -
    1 829--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Jougne bénéficie du label de Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté.

    Construite en 1663 compte tenu de l’exiguïté de la chapelle Saint-Maurice de la Ferrière, elle est agrandie à partir de 1852 par l'architecte Maximin Pinchaux, restaurée en 1870 par l'architecte Louis Lavie à la suite des dommages subis lors de l'incendie du , enfin dotée du toit à l'impériale actuel en 1981 sur les plans de l'architecte Raymond Chavanne.

    Entre-les-Fourgs

    Le village d’Entre-Les-Fourgs est l’un des sept hameaux de la commune de Jougne.

    Entre-les-Fourgs est un petit hameau montagnard typique du massif jurassien français situé sur les contreforts du mont Suchet. Supportant un climat océanique, les étés ne sont pas trop chauds et la neige s'invite pendant plusieurs mois l'hiver.

    À l’écart de la nationale 57 Pontarlier-Vallorbe, le village est limitrophe de la Suisse sur km (12 au total pour la commune). Le village est installé sur un plateau long de 3,5 km sur 500 m de large, plat ou peu pentu à 1 050 m d’altitude.

    Une jolie chapelle datant de 1684 y est dédiée à saint Claude. Elle comporte notamment deux statues respectivement de saint Claude, avec sa crosse d'évêque, et de saint Eloi, avec son marteau.

    C’est un lieu favorable pour l’agriculture, l’élevage, le pâturage, la fertilité du sol et l’ensoleillement.

    L'ancienne fruitière d'Entre-les-Fourgs devenue aujourd'hui un mini-musée.

    Depuis les années 1920 jusqu'en 1998, une fruitière (fromagerie) existait à Entre-les-Fourgs. Actuellement, le local a été transformé en mini-musée. On y trouve un téléski qui était géré par l'association des Brûle-loups. Il existe depuis un demi-siècle et il fait la fierté et la joie d'un bon nombre d'habitants. Après l'hiver 2010-2011, les remontées mécaniques d'Entre-les-Fourgs étaient en vente pour la somme symbolique d'un euro. En effet, la loi impose une remise aux normes importante tous les 30 ans, et l'installation n'avait pas obtenu l'autorisation de tourner en l'état pour la saison 2011-2012. Des acquéreurs se sont finalement manifestés, et après un gros travail de leur part, les remontées mécaniques ont été mises en conformité et ont passé la visite des 30 ans avec succès. On trouve deux téléskis, dont un baby, desservent quatre pistes avec trois niveaux de difficultés : deux pistes vertes, une bleue et une rouge. Du haut des pistes, il y a une vue sur la chaîne des Alpes. Jusqu'en 2016-2017 une véritable yourte mongole située en bas des pistes accueille les skieurs pour leur offrir un moment de détente. Elle est remplacée depuis par un chalet convivial.

    Entre-les-Fourgs au fil des saisons

    Galerie

    La Ferrière

    • Chapelle ouverte au culte en 1904, ancienne maison d'habitation due à la générosité de la famille Vandel, maîtres de forges à la Ferrière.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. recherches historiques sur la ville de Pontarlier
    10. Jean-Pierre Richardot, Une autre Suisse : 1940-1944, Paris/Genève, Editions du Félin, Paris, , 268 p. (ISBN 2-8309-1021-4), p. 37.
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. Site de l'Assemblée nationale consulté le 27 novembre 2008.
    17. Gérard Louis, La guerre de Dix Ans, 1634-1644, Besançon, Presses Universitaires de Franche-Comté, (réimpr. 2005) (1re éd. 1998), 379 p. (ISBN 978-2-251-60651-4, lire en ligne), p. 346, consulté le 5 janvier 2011.
    18. Fiche biographique de l'Assemblée nationale consultée le 16 août 2010.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean Ignace Joseph Bourgon, Recherches historiques sur la ville et l'arrondissement de Pontarlier, 1841, p. 237 à 255 books.google.fr
    • Région Franche-Comté, Inventaire du Patrimoine, Jougne, petite cité comtoise de caractère, Lyon/Besançon, Lieux Dits, , 72 p. (ISBN 978-2-914528-69-6).
    • Bernard Olivier, Michel Malfroy et Joël Guiraud, Histoire de Jougne, Besançon, Cêtre, Besançon, , 126 p. (ISBN 2-901040-68-3, notice BnF no FRBNF35052366)

    Articles connexes

    Liens externes

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