Ballaigues

Ballaigues est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Jura-Nord vaudois.

Ballaigues

Héraldique
Administration
Pays Suisse
Canton Vaud
District Jura-Nord vaudois
Communes limitrophes France, Lignerolle, Vallorbe, Les Clées
Syndic Raphaël Darbellay
NPA 1338
No OFS 5744
Démographie
Gentilé Les Ballaiguis
Population
permanente
1 108 hab. (31 décembre 2019)
Densité 123 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 43′ 45″ nord, 6° 24′ 52″ est
Altitude 865 m
Superficie 9,03 km2
Divers
Langue Français
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
Ballaigues
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Ballaigues
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Ballaigues
Liens
Site web www.ballaigues.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Géographie

    Localisation

    Au nord-est, Ballaigues a une frontière commune avec la commune de Jougne, France sur environ 9 km.

    Panorama du village.

    Histoire

    Entrée de la voie romaine.
    Sur la carte de Cassini datant du milieu du XVIIIè siècle, la route de Jougne à Ballaigues (écrit Balaigres), était le seul point de passage entre la France et la Suisse.
    Vestiges de l'ancienne voie romaine à Ballaigues: les ornières creusées dans la pierre par les roues des chariots montrent que ce chemin était utilisé depuis l'Antiquité .

    Jusqu'en 1857, date du percement de la route N57 passant par les Tavins jusqu'au poste frontière du Creux, Ballaigues était située sur la seule voie reliant la Suisse à la France via Jougne.
    Comme l'attestent les vestiges de la voie romaine située à l'ouest du village, cette route était utilisées depuis l'antiquité par des chariots pour transporter les marchandises.

    Vue aérienne de Walter Mittelholzer (1931).

    Ballaigues a été occupée dès la période romaine, puis fit partie de la seigneurie des Clées durant le Moyen Âge, puis de celle de Lignerolle (1302)[3]. Sous la domination bernoise, Ballaigues était rattachée au bailliage d'Yverdon[3].

    Ballaigues a longtemps bénéficié des péages imposés sur le trafic de transit en provenance de la Franche-Comté, mais a été supplantée par Vallorbe au dix-neuvième siècle[3].

    Ballaigues a été le théâtre d'apparitions d'un animal non-identifié en 1951[4] ayant provoqué l'afflux de nombreux curieux et de chasseurs[5].

    Politique

    La commune de Ballaigues est dotée d'une municipalité de cinq membres (exécutif)[6] et d'un conseil communal de trente-cinq membres (législatif)[7], tous deux élus au suffrage universel pour une période de cinq ans. Les élections se déroulent selon le système majoritaire.

    Borne frontière n° 47 datée de 1649 entre Ballaigues et Jougne (régence d'Anne d'Autriche).

    Liste des syndics de Ballaigues

    La maison commune.
    • Henri Besançon.
    • Léon Bourgeois.
    • 1941-1946: Arthur Bourgeois.
    • 1947-1949: Samuel Maillefer.
    • 1950-1970: André Besançon, Parti radical-démocratique (PRD).
    • 1970-1993: Pierre Oberhauser, Parti libéral suisse (PLS).
    • 1994-1997: Bernard Bourgeois.
    • 1998-2006: Antoinette Leresche.
    • 2006- actuellement: Raphaël Darbellay.

    Patrimoine

    Les bornes frontière de Ballaigues

    Les bornes frontière entre Ballaigues et la France

    Le temple protestant

    Le temple protestant, situé dans une position centrale légèrement dominante, a été reconstruit en 1711 à l'emplacement de l'ancienne église Saint-Jean-Baptiste[3]. L'architecte bernois Jean-Gaspard Martin en a tracé les plans et supervisé la construction en 1711, date inscrite sur le linteau de la porte. Restauration: 1951, par l'architecte Oscar Magnin. Jusqu'en 1950, le chevet à cinq pans était très fermé, ne possédant à l'origine qu'une seule fenêtre, axiale, tandis que la salle, qui mesure 20,50 x 11,30 m, prend jour par plusieurs baies en plein cintre[8].

    Industrie

    • Commerce de vins de la famille bourgeois dès le dix-huitième siècle[3].
    • Forges du Creux, 1783-1956[3].
    • Appareils de photos (Alpa)[3].
    • Instruments dentaires, dès 1889 par l'usine Maillefer[3].
    • Horlogerie

    Tourisme

    Vue sur les Alpes depuis le chalet des Cernys.
    La fontaine de la rue principale.

    Ballaigues a connu un tourisme important entre 1870 et 1914[3].

    La route romaine de Ballaigues

    Personnalités

    Louis Soutter, plaque commémorative, cimetière de Ballaigues.

    La bourgeoisie de Ballaigues fut achetée en 1521 par la famille Leresche (une famille noble protestante) venant de Saint-Antoine-sur-Jougne en Franche-Comté. Ils achetèrent aussi de nombreux titres aux environs à Vallorbe, Orbe, etc. En 1802, Jean-Baptiste Leresche de Ballaigues renonça à ses privilèges et à la bourgeoisie de Ballaigues après avoir été incité par Napoléon Bonaparte (alors premier consul) qui l'avait invité lui ainsi que 60 autres dignitaires vaudois.

    Au XXe siècle, le peintre et violoniste Louis Soutter y vécut les dix-neuf dernières années de sa vie ; il y mourut. Une plaque commémorative rappelle son existence.

    Notes et références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. « Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le )
    3. Guy Le Comte, « Ballaigues », Dictionnaire historique de la Suisse, (lire en ligne)
    4. Gilles Simond, « Le «monstre de Ballaigues» sème la panique » , sur newsnetz.ch, Tamedia Publications romandes S.A., (consulté le ).
    5. Gilles Simond, « Le 29 octobre 1951: la «bête» donne congé aux élèves de Ballaigues », 24 heures, (lire en ligne, consulté le ).
    6. « bienvenue à Ballaigues (VD) », sur www.ballaigues.ch (consulté le )
    7. « bienvenue à Ballaigues (VD) - conseil communal », sur www.ballaigues.ch (consulté le )
    8. Marcel Grandjean, Les Temples vaudois. L'architecture réformée dans le Pays de Vaud, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise 89, , p. 138.

    Liens externes

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