Histoire de Chabanais

Cet article traite de l'histoire de Chabanais, commune française de Charente limousine située sur la route entre Angoulême et Limoges à l'endroit où celle-ci traverse la Vienne. Cette histoire remonte au Moyen Âge.

Blason de Chabanais
Pour un article plus général, voir Chabanais.

Moyen Âge

Maison ancienne dans le vieux bourg sur la rive gauche

Cette seigneurie de l'Angoumois, qui par la suite deviendra une principauté, est une des plus anciennes et des plus importantes de notre pays.

Le château primitif a été construit avant le Xe siècle sur la rive gauche de la Vienne. Un second château fut construit au XIVe siècle, et les derniers vestiges (une tour féodale dominant la Vienne) ont été détruits en 1893 pour faire place aux écoles[1].

Le premier seigneur connu est Abon-Cat-Armat qui vécut au Xe siècle. Son fils Jourdain 1er fonda avec sa femme Dia l'abbaye de Lesterps vers 986, abbaye que Jourdain III transforma en place forte en 1040.

Jourdain II entra en lutte contre Audouin de Rochechouart, évêque de Limoges, qui faisait édifier un château nommé Beaujeu entre Saint-Junien et Brigueuil. Après l'avoir battu, il fut assassiné sur le chemin du retour mais le château fut rasé.

Jourdain V confirma la donation de Lesterps et fonda le prieuré de La Péruse en 1056[2]. La descendance mâle d'Abon-Cat-Armat s'éteignit avec Jourdain VI Eschivat, qui mourut en 1126 ne laissant qu'une fille. Le comte d'Angoulême Vulgrin II, suzerain de la terre de Chabanais qui appartenait à l'Angoumois, voulut fiancer cette fille avec un de ses parents, Robert de Craon, dit le Bourguignon. Le duc de Guyenne, Guillaume, s'y opposa, et s'allia à Aymar de La Rochefoucauld (ou Aymeric) qui prétendait à cet héritage au nom de sa femme pour s'emparer des terres de Confolens et Chabanais. Mais lorsque le duc d'Aquitaine mourut, Vulgrin maria l'héritière à Guillaume de Matha, de la maison des seigneurs de Montbron. Chabanais demeura aux Matha pendant tout le XIIIe siècle.

Par mariages successifs, Chabanais passa en 1304 aux Rochechouart en la personne de Simon de Rochechouart, seigneur de Tonnay-Charente.

Chabanais n'eut pas trop à souffrir de la guerre de Cent Ans. Lors du traité de Brétigny en 1360, comme tout l'Angoumois (et aussi le Limousin, le Périgord, le Poitou), la principauté de Chabanais fut rétrocédée aux Anglais qui possédaient encore la Saintonge.

Toujours par mariages, Chabanais passa en 1364 aux Thouars et enfin aux Vendôme au milieu du XVe siècle.

Jean de Vendôme prit le titre de prince de Chabanais et laissa cette terre à son fils, Jacques de Vendôme, qui fut grand-maître des eaux et forêts. Son fils, François de Vendôme, vidame de Chartres et prince de Chabanais lui aussi, fut un homme de guerre qui se distingua pendant les guerres de François Ier et Henri II[1].

Temps modernes (XVIe – XVIIIe siècle)

La principauté de Chabanais, dorénavant séparée de la seigneurie de Confolens et de Loubert, fut ensuite acquise par Joachim de Montluc[3],[4],[5],[6], puis lors de la mort de ce dernier en 1567, par son frère aîné, le chef catholique Blaise de Montluc[1].

Guerres de religion

Chabanais eut à souffrir des guerres de religion. La ville est pillée à plusieurs reprises par les huguenots, en 1567 par Caumont de Piles et Pardaillan puis en 1569 par Louis de Vauldry alors que la défense de la ville est assurée par le gentilhomme La Planche.

Vers le milieu du XVIIe siècle, Chabanais passa aux mains de Jean-Charles d'Escoubleau, marquis de Sourdis, gouverneur de l'Orléanais. Enfin, en 1702, le marquisat de Chabanais échoît par mariage à Colbert, marquis de Saint-Pouange et de Chabanais, branche des Colbert, le célèbre ministre de Louis XIV. Le château demeura aux Colbert jusqu'à sa destruction au XIXe siècle[2].

Les plus anciens registres paroissiaux remontent à 1660[1].

Au XVIIIe siècle, la ville se situe au carrefour de quatre provinces : la Marche au nord, à laquelle elle appartient alors, l'Angoumois au sud et à l'ouest, le Limousin à l'est et le Poitou au nord-ouest. Comme les trois quarts est de l'Angoumois et Angoulême, elle relevait administrativement de la généralité de Limoges. Au point de vue religieux, elle appartenait au diocèse de Limoges.

Révolution

Sous la Révolution, le jeune Alexandre de Chabanais dut émigrer avec sa mère.

Le pouvoir passa aux notables bourgeois : famille Dupont (de Rochebrune), Rougier, Chazaud, Duval.

Les Colbert furent les derniers propriétaires de la terre de Chabanais et de son château féodal démoli en 1893, malgré son achat par le comte Dupont qui désirait en assurer la conservation[1].

Époque contemporaine

XIXe siècle

La ville administrative avec la mairie et l'église Saint-Sébastien est située rive droite et les commerces, les halles, la gare rive gauche[1].

En 1875, la ligne ferroviaire d'Angoulême à Limoges dessert la ville par une gare.

Seconde Guerre mondiale

En 1940, la ville reçut et hébergea des réfugiés lorrains en provenance de la commune d'Etting (Moselle). La ville de Chabanais fut incendiée par les Allemands en 1944.

Écrasement d'un Halifax du SOE

Crash du Halifax MA-W près de Chabanais le 10 mai 1944

Dans la nuit du 9 au , un Halifax B V du 161e squadron de la R.A.F s'écrase dans un champ de pommes de terre au lieu-dit du Groslaud[7],[8].

L'avion décolle à 22h42 de l'aérodrome de Tempsford en Angleterre, dans le cadre de la mission du SOE « Percy 3 », visant à parachuter des containers pour le maquis corrézien près de Brive-la-Gaillarde[9].

À son bord, sept Anglais et Canadiens[7],[9],[10] qui appartiennent au 138e squadron, basé à Tempsford. Leur appareil en panne, ils empruntent le Halifax MA-W LL183 du 161e squadron, MA étant l'indicatif des Halifax du 161e squadron basés sur le même aérodrome[11],[12].

Peu après le départ, un des moteurs subit une avarie, mais la mission continue. Arrivés sur zone, les containers sont largués puis le pilote met le cap sur l'Angleterre. Seulement, un deuxième moteur tombe en panne[13],[14],[15]. Coldridge, le pilote, fait alors évacuer l'avion. Les hommes sautent en parachute au-dessus de la forêt de Rochechouart. Le Halifax continue sa route sur plusieurs kilomètres et finit par s'écraser dans un champ près de la ferme du Groslaud.

Le sergent Clark se casse la jambe à la réception de son saut. Il est contraint de se constituer prisonnier à la gendarmerie de Saint-Laurent-sur-Gorre. Il sera livré aux Allemands puis interné au Stalag Luft 7 (en) à Bankau[9],[13].

Coldridge se blesse également en touchant le sol. Il est rapidement rejoint par Medland, le radio, qui le met à l'abri et va chercher de l'aide dans un village voisin[14],[15]. Ils sont ensuite pris en charge par le maquis de Pressignac. Le lendemain, ils reviennent sur les lieux du crash, et avec l'aide des maquisards, ils récupèrent du matériel, des armes et des munitions puis détruisent les restes de l'appareil après avoir désarmé les gendarmes qui gardaient l'épave[13],[c 1]. Ils prêtent main-forte aux résistants quelque temps puis regagnent l'Angleterre via Paris et l'Espagne[9].

Evans, Jones et Blackett se regroupent et se cachent dans la forêt. Ils sont ensuite recueillis par les résistants locaux puis transférés vers les maquis de Dordogne et du Limousin. Ils y restent trois mois avant de prendre contact avec un officier britannique qui leur trouve un avion en partance pour l'Angleterre depuis Limoges le [13],[9].

D.A. Lennie, le navigateur, réussi également à regagner l'Angleterre[13].

La stèle érigée à la mémoire de cet événement au bord de la D 170[16] indique que l'avion a été touché par la DCA[8],[17]. Or dans leurs rapports au M.I.9, Coldridge et Medland indiquent une avarie moteur[14],[15].

Occupation

À la fin de l'Occupation, les habitants de Chabanais connaissent de nombreuses épreuves de la part des troupes allemandes en retraite comme de groupes de résistance d'obédience communiste[18] qui s'adonnent à la vengeance et aux exécutions sommaires :

Françoise Armagnac est fusillée à 26 ans, le dans sa robe de mariée par des membres du maquis de Pressac[19] commandés par le colonel Bernard. Elle avait brièvement adhéré à la Milice avant d'en démissionner après deux réunions. Ce sont entre 80 et 100 personnes qui ont été fusillées dans la région par le « tribunal du peuple » situé au château de Pressac[18].

La bataille de Chabanais

Depuis le débarquement des forces alliées sur les plages de Normandie le , la résistance est en effervescence[a 1]. Elle multiplie les coups de force contre l'occupant afin de ralentir la progression des renforts vers le front[20] : attaques de convois et sabotages de voies ferrées dans le cadre du plan vert[21],[22].

Mais l'armée allemande compte bien garder ses voies de communication libres[a 2]. Elle met donc en place des actions de lutte contre les partisans[23] avec ses bataillons de sécurité formant des colonnes de répression mobiles. Les unités attendant leurs ordres de marche pour le front leur prêtent main-forte. C'est le cas de la 2e division SS Das Reich dans le secteur de Limoges où elle « fait une impression visible sur la population »[24], notamment à Tulle et à Oradour-sur-Glane.

Dans le Confolentais et le Limousin, le maquis est particulièrement actif[a 3]. Le , des résistants de la forêt de Rochechouart (FTPF) plastiquent la gendarmerie de chabanais et capturent l'adjudant qui a remis quatre maquisards à la Gestapo. Puis ils font dérailler une locomotive devant la gare. Avant de se retirer en fin d'après midi, ils font prisonniers 4 soldats de la Wehrmacht, un lieutenant SS et 2 soldats SS. Le soir même, le lieutenant SS, l'adjudant de gendarmerie et un soldat sont fusillés et enterrés dans la forêt de Rochechouart[25]. Le lendemain 1er juin, des SS détruisent le PC des résistants dans la forêt de Rochechouart. La troupe des maquisards se scindent en deux : un groupe rejoindra la région de Blond et un autre poursuivra autour de Pressignac[26].

Depuis le mois de juillet, l'axe Angoulême-Limoges est interdit aux Allemands[27]. Les affrontements sont de plus en plus réguliers et les maquisards affichent leurs forces en occupant brièvement villes et villages[c 2], notamment le [b 1]. Dans la région de Chabanais, les troupes allemandes se sont regroupées à Champagne-Mouton pour reprendre le contrôle de la zone[28]. Divers accrochages ont lieu un peu partout : le à Oradour-sur-Vayres, le 24 à Javerlhac, le 25 à Champagne-Mouton[b 2]

La bataille de Chabanais 31 juillet - 1er août 1944

Le , une colonne allemande affronte le maquis Foch à Ambernac : 700 soldats SS, des supplétifs nord-africains et des miliciens (avec le chef de la milice de Confolens : Sauvanet)[29]. Le maquis est contraint de se replier sur la rive droite de la Vienne par le pont de Manot[b 2],[30]. La colonne nazie poursuit sa traque, et occupe Confolens le . Elle se dirige maintenant vers Chabanais, nettoie le bois de Chambon, pille et incendie les maisons sur son passage, avant d'arriver à Chirac et d'établir son cantonnement au château de l'Âge. Un accrochage a lieu dans le bourg au cours duquel Ernest Quément est tué[b 3],[31].

Les Allemands et les milicens tentent de franchir la Vienne au gué du Moulin-Neuf et au pont d'Exideuil afin d'encercler les F.T.P.F à Chabanais. Ils sont repoussés par le maquis qui tient tous les ponts du secteur. À Coldebouye, les avant-postes du F.T.P.F Martial qui protègent le pont d'Exideuil sont soumis à un feu nourri[32]. Régis Lagarde et Marcel Ganteille sont tués[33].

L'attaque de Chabanais est maintenant imminente. L'alerte est donnée et la population évacue la ville[34].

La bataille de Chabanais 1er août 1944

Le 1er août à l'aube, la colonne allemande accompagnée de miliciens quitte l'Âge de Chirac en direction de Chabanais. Les soldats allemands investissent les quartiers nord et se dirigent vers le pont. Les premiers tirs d'obus et de fusils-mitrailleurs se font entendre et Robert Farthouat, 17 ans, est tué rue de l’abreuvoir[35]. Peu avant 8 heures, le colonel Bernard Lelay[36], son garde du corps Ramon et Renée Bérigaud font sauter le pont[c 3]. Les deux arches du côté sud sont assez endommagées pour empêcher le passage du matériel lourd[b 4]. Les échanges de tirs s'intensifient, les maquisards bloquant les Allemands qui tentent de franchir le pont à pied. Sous les rafales, Maurice Faurisson s'y engage muni d'un drapeau blanc afin de porter secours à un blessé. Il est tué sur le coup[b 4],[c 4],[37].

Les obus incendiaires continuent de tomber sur la ville, ravageant de nombreuses maisons. Afin d'éviter l'encerclement, le colonel Bernard se rend au Pilas pour faire sauter le pont. Au même moment, les miliciens indiquent le passage du gué du Brédin aux troupes allemandes qui débordent la section F.T.P.F qui tient le secteur[b 4],[b 5]. Fernand Boisseau, Roger Kerber, Maurice Labrousse, René Philips, Jean Winterstein, Justin Mortier et l'adjudant Larcher sont tués[38],[b 6],[39].

Les Allemands ont désormais franchi la Vienne et gagnent le centre du bourg jusqu'à la Croix-Blanche et le quartier Saint-Pierre. Les maquisards se replient sur les hauteurs de la ville sur le champ de foire. Depuis ce point d'appui, une compagnie fixe les Allemands tandis qu'une autre redescend vers le centre de Chabanais par le Chemin rouge[c 3],[b 7].

Les combats font toujours rage. Dans leur entreprise de destruction, les Allemands incendient les maisons qu'ils trouvent sur leur passage. Parmi elles, celle du limonadier Gaston Leproux. Les bouteilles de gaz carbonique qui y sont entreposées explosent. L'explosion est telle que les Allemands croient à des tirs de mortiers et à l'arrivée d'importants renforts du maquis. L'ordre de repli est alors donné. La colonne allemande repasse la Vienne en début d'après-midi et regagne Champagne-Mouton par Confolens[c 3],[b 8].

Après la bataille, la population regagne la ville et ne peut que constater la tragédie. La ville est libérée, mais on relève huit morts et plus d'une soixantaine de maisons détruites. Le maquis Bernard participera ensuite à la libération de Limoges le et celle d'Angoulême le 31[b 9],[40].

Événements récents

Le vers 16h00, une tornade de catégorie F2 balaya la ville et ses environs[41].

Notes et références

Notes

    Références

    1. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 104-106
    2. « de Chabanais », sur le site « Les blasons de la Charente », site personnel de Jean-Marie Ouvrard (consulté le ).
    3. Mémoires - Société archéologique et historique de la Charente, 1918, page LXXVIII.
    4. Annuaire de la pairie et de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe et de la diplomatie, 1845, page 300.
    5. Alphonse baron de Ruble, Commentaires et lettres de Blaise de Monluc: maréchal de France, 1864, page 15.
    6. Jean-Baptiste-Pierre-Jullien de Courcelles, Histoire Généalogique Et Héraldique Des Pairs De France, 1827, page 30.
    7. Daniel Carville, « Crash du Halifax - type B V - s/n LL183 MA-W », sur le site France-Crashes 39-45 (consulté le ).
    8. Marc Bonas et Pierre Pécastaingts, « Halifax LL183 », sur le site aerosteles.net (consulté le ).
    9. (en), Aircraft lost on Allied Force's Special Duty Operations, p. 208, [lire en ligne].
    10. Marc Bonas et Pierre Pécastaingts, « Escaper List », sur un site d'un anonyme (consulté le ).
    11. (en) « A History of RAF Tempsford », sur le site du Carpetbagger Aviation Museum (consulté le ).
    12. « No 161 Squadron », sur le site personnel de M B Barrass (consulté le ).
    13. 10 mai 1944 : Un avion britannique s'écrase au Groslaud, près de Chabanais de André Berland.
    14. Report Nos. M.I.9/S/PG - 2387.
    15. Report Nos. M.I.9/S/PG - 2388.
    16. Chabanais: Inauguration du circuit des "chemins de la mémoire" .
    17. Stèle Chabanais Halifax
    18. Henri Amouroux, « Les tribunaux du peuple à la Libération (émission) », (consulté le ).
    19. Henri Amouroux, « Les tribunaux du peuple à la Libération (discours) », (consulté le ).
    20. Anthony Cave Brown, La Guerre secrète, Pygmalion, 1989, p. 301.
    21. Antony Beevor, D-Day et la bataille de Normandie, Calmann-Lévy, 2009 (ISBN 978-270-214016-1)p. 58.
    22. La SNCF dans la France en guerre.
    23. Ordre Sperrle - Répression et persécution en France occupée, 1940-1944 par Thomas Fontaine, p. 32..
    24. Guy Pauchou et Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d'épouvante, Lavauzelle, 1992, p. 122.
    25. récits et témoignages recueillis par jean pierre Brulé, Paroles de résistants, Neuvic-Entier, la Veytizou, , 350 p. (ISBN 2-913210-56-2), p. 81 à 83
    26. roger Chastaing (alias capitaine René), Des ftp limousins au combat, la veytizou, , 195 p. (ISBN 2-907261-27-4), p. 52 a 55
    27. Représailles allemandes et Libération - Mémorial de la Résistance et de la Nécropole Nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure.
    28. Témoignage de Claude Laurette.
    29. « chabanais 1er août 1944 », sur maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr (consulté le )
    30. R. Blanchier, L'incendie de Chabanais, première ville libérée de la Charente, Études locales, 26e année, no 243, juin-juillet 1945, p. 49-52.
    31. Google Street View, « Stèle à la mémoire d'Ernest Quément à Chirac », (consulté le )
    32. Témoignage de Pierre Pérot du Maquis de Pressac, Charente libre. Chabanais: le circuit des chemins de la mémoire inauguré samedi, avril 2012.
    33. Charente Libre. Chabanais: des stèles et un circuit à la mémoire des Résistants de Charente Limousine, avril 2012.
    34. R. Blanchier, op. cit..
    35. Mémorial des victimes civiles du second conflit mondial.
    36. La Maquis Bernard - Mémorial de la Résistance et de la Nécropole Nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure.
    37. Plaque à la mémoire de Maurice Faurisson tué à Chabanais sur www.plaques-commemoratives.org.
    38. Témoignage de Claude Laurette.
    39. Stèle à la mémoire des maquisards FFI et FTPF tués à Chabanais sur www.plaques-commemoratives.org.
    40. Henri Amouroux, Joie et douleurs du peuple libéré, Robert Laffont, 1988, p. 487.
    41. Marie-Luce Ribot, « Tornade sur Chabanais », Sud Ouest,
    • Philip Vickers, La Division Das Reich de Montauban à la Normandie, Lucien Souny,
    1. p. 37.
    2. p. 41.
    3. p. 11.
    • José Délias, Le martyre de Chabanais : Août 1944, Les chemins de la mémoire,
    1. p. 10.
    2. p. 11.
    3. p. 12-13.
    4. p. 17.
    5. p. 28-29.
    6. p. 26.
    7. p. 21 et p. 27.
    8. p. 21.
    9. p. 21-22.
    • Francis Cordet, Carnet de Guerre en Charente, Gérard Tisserand, (lire en ligne)
    1. p. 338.
    2. p. 281.
    3. p. 294.
    4. p. 346.

    Voir aussi

    Articles connexes

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