Pressignac
Pressignac (Pressinhac en limousin, dialecte occitan) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Le village se situe en Charente limousine, sur les premiers contreforts du Massif central et il est limitrophe de la Haute-Vienne.
Pour les articles homonymes, voir Pressignac (homonymie).
Pressignac | |||||
Mairie et école de Pressignac. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Confolens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Charente Limousine | ||||
Maire Mandat |
Francis Beaumatin 2020-2026 |
||||
Code postal | 16150 | ||||
Code commune | 16270 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pressignacois | ||||
Population municipale |
347 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 49′ 36″ nord, 0° 44′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 163 m Max. 281 m |
||||
Superficie | 28,15 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Charente-Vienne | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Ses habitants sont appelés les Pressignacois et les Pressignacoises[1].
Géographie
La commune de Pressignac est une commune de la Charente limousine, limitrophe de la Haute-Vienne. Elle est une des plus importantes du canton de Charente-Vienne par sa superficie. Elle est à peu près deux fois plus grande que la moyenne des communes françaises (1488 hectares). C'est une contrée d'élevage, arrosée par de nombreux cours d'eau. La commune appartient aux deux bassins de la Vienne et de la Charente, et la ligne de partage de ces deux bassins parcourt tout le sud de la commune, à l'altitude moyenne de 250 mètres.
Localisation et accès
Le bourg de Pressignac, à 6 km au sud de Chabanais, 22 km de Confolens et 50 km au nord-est d'Angoulême, est construit au sommet d'une haute colline dominant la vallée de la Grêne.
Pressignac est aussi à 6 km à l'ouest de Rochechouart, et 40 km à l'ouest de Limoges[2].
Autrefois difficile d'accès, la commune est aujourd'hui à proximité de la route Centre-Europe Atlantique, de l'autoroute A 20 la reliant à Paris et Toulouse via Limoges, et du TGV Atlantique qui, par la gare d'Angoulême, permet de relier Bordeaux et Paris. La N 141, maillon de la route Centre-Europe Atlantique entre Angoulême et Limoges, passe à 6 km au nord du bourg, à Chabanais.
La commune elle-même est desservie par des routes de moindre importance, comme la D 160 et la D 161 qui se croisent au bourg.
La gare la plus proche est celle de Chabanais, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Limoges.
Hameaux et lieux-dits
La commune présente un habitat très dispersé en dehors du bourg. Une trentaine de hameaux plus ou moins gros parsèment le territoire : Chez Bandes, Bonétève, Bors, le Bouchet, le Bournet, le Château Banal, la Chauffie, la Croix, les Fayolles, Fontceverane, Fougeras, la Gardette, les Gouttes, le Grand Bois, le Grand Chalais, la Guerlie, la Guierce, la Judie, Magniéras, Mandat, Chez Mariaud, Chez Martin, la Martinie, le Mas du Baud, Chez le Mineur, Pers, le Petit Chalais, Puymis, Valette, Veilleraud, Vouéras[3].
Communes limitrophes
- en Charente : Chassenon (à 3,2 km à vol d'oiseau), Saint-Quentin-sur-Charente (3,9 km), Chabanais (3,9 km), Verneuil (Charente) (6,1 km), Lésignac-Durand (8 km), Massignac (8,5 km).
- dans la Haute-Vienne : Videix (5,6 km), Rochechouart (6,7 km), Vayres (10,6 km).
Relief
La commune de Pressignac présente un point culminant d'une altitude de 281 mètres au lieu-dit du Petit Chêne, non loin de Mandat. Le point le plus bas est à 163 m d'altitude, en limite nord de la commune sur la Grêne. Le relief typique des contreforts du Massif central présente des plateaux vallonnés entaillés par les vallées de la Charente et de la Grêne.
Géologie
Comme toute la partie nord-est du département de la Charente qu'on appelle la Charente limousine, la commune se trouve sur le plateau du Limousin, partie occidentale du Massif central, composé de roches cristallines et métamorphiques, relique de la chaîne hercynienne.
Elle se situe aussi dans l'emprise d'un cratère météoritique, formé il y a environ 200 millions d'années, l'astroblème de Rochechouart-Chassenon.
La moitié occidentale de la commune est occupée par du granit, du gneiss et un peu de diorite, ainsi que des arènes argilo-sableuses sur les sommets. La moitié orientale de la commune est couverte de brèche issue de la météorite[4],[5],[6].
En 2008, le lieu-dit de la Judie a été protégé en vue d'être de nouveau labellisé European Geopark par l'Unesco. Il l'a été sous l’appellation Astroblème-Châtaigneraie limousine d'octobre 2004 à juin 2006 et fait désormais partie de la Réserve naturelle nationale de l’astroblème de Rochechouart-Chassenon[7],[8]. En effet, des mesures de gravité et des calculs ont permis de le déterminer comme le centre exact de l'impact de la météorite, qui a formé un cratère de 20 km de diamètre.
Hydrographie
- La Charente: la commune est bordée au sud-ouest par le fleuve Charente sous la forme d'une retenue d'eau établie par le barrage de Lavaud (plage de la Guerlie).
- La Grêne : ruisseau se jetant dans la Vienne à Chabanais, il détermine la limite de la commune au nord-est avec Chassenon. Deux écluses jalonnent son cours à l'emplacement des anciens moulins de Labit et de la Soutière. De petits ruisseaux se jettent dans la Grêne : le Got du Ris qui prend sa source vers Puymis, les ruisseaux de Pomper et de Mandat qui se rejoignent au niveau de l'étang de la Chauffie, et le ruisseau de la Judie.
Climat
Le climat est océanique aquitain dégradé, à nuances montagnardes et continentales. C'est celui de la Charente limousine, plus humide et plus frais que celui du reste du département.
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) | Neige (j/an) | Orage (j/an) | Brouillard (j/an) |
---|---|---|---|---|---|
Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Pressignac[10] | 1974 | 1023 | 18 | 23 | 85 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Toponymie
Les formes anciennes sont Presinhaco (1280, graphie occitane latinisée), Prasinhaco[11], Pressinhec au XIIIe siècle[12].
L'origine du nom de Pressignac remonterait à un nom de personne gallo-romain Priscinus ou Priscinius auquel est apposé le suffixe -acum, d'origine gauloise, caractéristique de la propriété à l'époque gallo-romaine, ce qui correspondrait à Prisciniacum, « domaine de Priscinius ». Il y a homonymie étymologique avec Pressigny de langue d'oïl[13].
Histoire
La météorite
Il y a 200 millions d'années, un astéroïde d'un kilomètre et demi de diamètre percuta la Terre entre les hameaux actuels de la Judie, Valette et Babaudus. L'impact laissa un cratère de 21 kilomètres de diamètre aujourd'hui disparu. Les roches du sous-sol furent modifiées sur plus de 5 kilomètres de profondeur. Les roches résultant de ce cataclysme aux alentours de Pressignac sont uniques en leurs genres : fracturées, fondues, remuées, on les appelle des brèches d'impact. Ces roches particulières ont été utilisées pour la construction des monuments et des maisons de la commune.
Le Néolithique
Le territoire communal est habité très tôt, sans doute dès le Néolithique, comme le prouvent les nombreuses haches et pointes de flèches retrouvées ici et là, en particulier autour du Camp de César[16]. Un polissoir à silex, d'un volume d'un mètre cube, a également été découvert en 1899 au Moulin Paute.
Protohistoire
La civilisation de Hallstatt, pendant l'âge du fer, utilise une route venant de Narbonne et se dirigeant vers Nantes et la Bretagne. Cette ancienne route traverse le territoire communal de Pressignac, passant par Mandat, le Bost de la Herse, la Motte, la Négrerie et le bois des Besses, et longeant deux édifices datant de cette époque :
Le tumulus de la Motte, appelé aussi tumulus du Bonéthève, est un tertre d'environ 13 mètres de diamètre et de 1,5 mètre de hauteur au milieu des bois. Il fut fouillé en 1881 par Louis Armand de Préville et l'abbé Arbellot et livra des cendres, une urne funéraire en forme de vase (conservée au musée archéologique d'Angoulême), un os et une molaire de cheval et une pièce de fer interprétée comme étant un morceau de mors de cheval (conservé à la Société archéologique et historique de la Charente). Datant de 500 av. J.-C., il s'agirait de la tombe d'un important cavalier, incinéré avec son cheval[17].
Le camp de César, sur la colline du Petit Chêne, entre Bors et Mandat, est un carré d'environ 100 mètres de côté, entouré sur trois côtés d'un talus de presque trois mètres de large et un mètre de haut. Malgré son nom, ce n'était pas un camp romain (même si l'on peut penser que les Romains l'ont réutilisé). Une hypothèse est que ce camp devait être une sorte de caravansérail, étape sur cette route marchande de l'âge du fer. Les haches néolithiques trouvées en nombre aux alentours pourraient également faire penser à une occupation de ce lieu préhistorique. Ce terrain servit aussi beaucoup plus tard, peu avant la guerre de 1870, comme terrain de manœuvres militaires.
La voie d'Agrippa, ancienne voie romaine de Saintes à Lyon par Limoges et Chassenon traverse le nord de la commune entre Puymis et le moulin de la Soutière. En 1844, Jean-Hippolyte Michon disait que la chaussée près de Puymis était faite « de petits pavés en silex »[17],[18].
Le trésor de la Guierce
En 1849, un trésor fut découvert dans un champ, près du village de la Guierce[19]. Il avait été enfoui par un riche gallo-romain, vers 275 après Jésus-Christ, sous la menace d’une invasion. Ce trésor comprenait de la vaisselle, des vases, des bijoux, des monnaies de bronze, d’or et d’argent, et surtout un splendide vase en émail champlevé. Les historiens le savaient, mais ignoraient ce qu’il était devenu. Or, récemment, des personnes originaires de Pressignac, eurent la surprise de voir dans une vitrine du musée Dobrée de Nantes, des bijoux en or et en argent provenant du trésor de la Guierce. Quant au vase en émail champlevé, d’une inestimable valeur, il se trouve au Metropolitan Museum of Art de New York[20]. Le reste a disparu. Depuis 2011, à l’initiative des Amis de Chassenon, une reproduction du vase est visible dans une vitrine du pavillon d'accueil de Cassinomagus[21].
Ancien Régime
Sous l'Ancien Régime, la paroisse faisait partie du diocèse de Limoges et du comté d'Angoulême. Au XVIIIe siècle, elle était, comme Angoulême, dans la généralité de Limoges.
La Chauffie est un fief noble mouvant attesté depuis le XIIe siècle. On y devine encore les vestiges de l'ancien château féodal. Il était le siège d'une des quatre grandes seigneuries dépendant de la principauté de Chabanais et qui appartenait à la famille de Rochechouart[22].
L'après-guerre
Comme le souligne une plaque commémorative à la mairie, le président de la république François Mitterrand est passé à Pressignac en 1983 à l'occasion d'un voyage dans la région et sur l'invitation du député maire communiste André Soury[23].
Cette même année, un avion transportant de la drogue fit un atterrissage forcé dans un champ proche du Camp de César qui servit de cache pour la marchandise.
Le tour de France cycliste a traversé la commune de Pressignac en 1987 lors de la 11e étape du 11 juillet (Futuroscope-Chaumeil). Les villageois ont ainsi pu apercevoir le maillot jaune Charly Mottet et le peloton traverser le bourg à vive allure.
Politique et administration
Municipalité
Intercommunalité
Pressignac fait partie, avec 57 autres communes de Charente, de la communauté de communes de Charente Limousine.
Urbanisme
Typologie
Pressignac est une commune rurale[Note 1],[27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[28],[29]. La commune est en outre hors attraction des villes[30],[31].
La commune comptait en 1999 64,7 % de propriétaires et 16,9 % de locataires (respectivement 63,3 % et 31,4 % pour le département)[32]. Une particularité locale est la part des habitants logés gratuitement qui était de 18,4 % (contre 5,3 % pour le département), ce qui est assez répandu en milieu rural. Pressignac disposait de dix logements HLM en 1999, soit 4,8 % du parc.
L'habitat, majoritairement ancien (64,3 % du parc date d'avant 1949), est constitué quasi exclusivement de logements individuels (98,8 %) de grandes tailles (70 % possèdent quatre pièces ou davantage), ce qui est caractéristique d'un habitat rural ancien[33].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32 %), prairies (30,8 %), zones agricoles hétérogènes (30,7 %), terres arables (4,2 %), eaux continentales[Note 2] (2,3 %)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2018, la commune comptait 347 habitants[Note 3], en diminution de 11,93 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
D’après le recensement Insee de 2007, Pressignac compte 427 habitants (soit une diminution de 5 % par rapport à 1999). La commune occupe le 18 047e rang au niveau national, alors qu'elle était au 16 449e en 1999, et le 183e au niveau départemental sur 404 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Pressignac depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 1800 avec 1 669 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (45 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,6 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 11,5 %, 15 à 29 ans = 7,7 %, 30 à 44 ans = 15,8 %, 45 à 59 ans = 21,5 %, plus de 60 ans = 43,6 %) ;
- 51,1 % de femmes (0 à 14 ans = 11 %, 15 à 29 ans = 7,3 %, 30 à 44 ans = 14,2 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 46,3 %).
Économie
Taux de chômage
En 1999, le taux de chômage était de 14,2 % (moyenne nationale 12,9 %)[41]. Les données de 2006 laissent apparaitre un taux de chômage pour la zone d'emploi dont fait partie la commune de 7 % (moyenne nationale 8,8 %)[42].
Secteur secondaire
- Menuiserie - charpentes
Secteur tertiaire
- Gites ruraux.
- Tourisme rural : lacs de Haute-Charente (plage de la Guerlie : restaurant, camping), centre équestre dans le bourg.
Culture et patrimoine
Culture
Une salle des fêtes en centre-bourg propose à travers les associations de la commune et la municipalité diverses animations et repas festifs tout le long de l'année. Un parking a été spécialement aménagé à proximité.
Patrimoine civil
- Château de La Chauffie (ruines) du XVe et XVIIe siècles.
- Château du Bonethève, édifié en 1878.
- La cigogne de Pers est une machine à tirer l'eau d'un puits, comprenant un pivot formé par les deux branches d'un même tronc, un fléau de sept mètres de long articulé sur l'axe métallique traversant le haut des deux branches et reposant à l'arrière sur un autre tronc fourchu[43].
- Le monument aux morts, inauguré en 1923, est l'œuvre de l'entrepreneur Boulesteix. La commune a payé un lourd tribut durant les différentes guerres : cinquante-huit morts en 14-18, neuf en 39-45 et un en Indochine.
- La mairie et les anciennes écoles ont été construites en 1883. On y trouve un buste de Marianne datant lui de 1938.
- Trois lavoirs, celui du bourg (route de Verneuil), celui de Chez Martin et celui de Foncevéranne (récemment restauré).
- De nombreuses fontaines, parfois en pierres, comme celles des Gouttes et de Foncevéranne, de Chez Martin, du Bournet, de Bors , et de la Guerlie. Mais aussi une multitude d'autres, comme la Fontaine des fées, dans la vallée de la Grêne, celle du bourg (Saint-Martin) ou du chemin de Pomper, par exemple. Certaines avaient dit-on des vertus curatives et étaient l'objet de dévotions.
- Monument aux morts et église de Pressignac.
- Vue vers la route de Rochechouart.
- Monument aux morts.
- Monuments aux morts : détails.
- Poste de Pressignac
- Travail et chèvre sur la place du village
Patrimoine religieux
- Église Saint-Martin : XIIe et XIIIe siècles. Style roman, chapelle gothique du XVe siècle. C’est une des rares églises de France à être bâtie en brèche d’impact, roche issue de la chute d'une météorite. Elle est composée d'une nef en berceau brisée, suivie d'une travée entre doubleaux, devant un chœur à chevet plat éclairée par un triplet. Le clocher massif est contrebuté par deux gros contreforts, sur lequel s'ouvre le portail des fidèles à deux rouleaux garnis d'un boudin, et encadrée par un cordon. Au-dessus il existe une baie, avec appui sur consoles, pouvant former une bretèche.
- Retable de Saint-Martin : XVIIe siècle. Style baroque. Composé de trois toiles de 1676, peintes par Laroche, représentant saint Martin partageant son manteau, saint Martin évêque de Tours, et des pèlerins devant son tombeau. Restauré en 1987-88 et 1991-92. Classé aux Monuments historiques en 1982[44].
- Retable de la remise du Rosaire : XVIIe siècle. Style baroque. Une toile représente la remise du Rosaire à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne par la Vierge et l’Enfant-Jésus. Restauré en 1995. Classé aux Monuments historiques en 1982[45].
- Église Saint-Martin de Pressignac.
- Fonts baptismaux en brèche d'impact.
- Retable du Rosaire.
- Retable Saint-Martin.
Patrimoine environnemental
- Plan d'eau de Lavaud sur la Charente (plage de la Guerlie accessible aux personnes à mobilité réduite, baignade surveillée, camping, restaurant, mini-golf, pédalos, centre équestre).
- Étang de la Chauffie (étang à carpes) : il fut aménagé à la fin du XVe siècle sur la propriété du château de la Chauffie. Racheté par la commune en 1980, l'espace de 10 hectares est aménagé en lieu de détente[46].
- Vallée de la Grêne.
Le sentier de grande randonnée 48 traverse la commune pour rejoindre Rochechouart ou Confolens au pays de la mandragore.
Un sentier d'interprétation sur la chute de la météorite (sentier Jean-Claude Martin) a été inauguré en 2014 à Valette[47].
Aux alentours
- Chassenon : thermes gallo-romains de Cassinomagus.
- Étagnac : château de Rochebrune.
- Rochechouart : château de Rochechouart.
- Lacs de Haute-Charente.
Vie locale
Vie associative
Pressignac possède des associations participant à l'animation de la commune : les anciens combattants et prisonniers de guerre, l'association nature et randonnée qui propose des randonnées pédestres le long de chemins balisés ainsi que diverses festivités, le club des aînés,le comité des usagers du territoire de la météorite (Cutem)[48], le comité d'animation, le comité de pêche de l'étang de la Chauffie et la société de chasse.
Cultes
L'Église catholique est représentée actuellement par l'abbé Michel Fernandez, curé de Confolens.
- Pierre de Cambon (1470)
- Du Breuil (1629)
- Guillaume de Malavergne (1629-1659)
- Vainet (1659-1677)
- J. Soury (1677-1678)
- M. de Beausoleil (1678-1679)
- J. Simon (1679-1683)
- Noaly (1683-1685)
- Lanouaille (1685-1686)
- Etienne Daniel de la Mazière (1686-1725)
- Léonard Daniel de la Mazière (1725-1762)
- Aymé Lepoivre (1762-1772)
- Léonard de la Couture (1772-1780)
- Jean Deval (1781-1791)
- Jean Marquet (1791-1792)
- Pierre Pailler-Lapeyrière (1792-1794)
- Jean-Baptiste Pailler-Lapeyrière (1794-1795 puis 1800-1803)
- Jean-Baptiste Boutinaud-Bussac (1803-1833)
- Jean-Baptiste Buelly (1834-1848)
- Mathurin Dutreix (1848-1871)
- Jules Brugerolles (1871-1911)
- Pierre Leproux (1911-1918)
- Jean Couhé (1918-1933)
- Jean Balestrat (1933-1950)
- Jean-Marie Lecompte (1950-1955)
- Gaston Vincent (1955-1961)
- Jean-Marie Lecompte (1961-2005)
- Bernard Jobert ( 2005-2013)
- Michel Fernandez (depuis 2013)
Personnalités liées à la commune
- André Soury (1924-2012), homme politique membre du parti communiste français et écrivain, député de la Charente de 1956 à 1958 et de 1978 à 1986 et maire de Pressignac de 1977 à 1999.
- André Berland (1940-), historien et biographe régional, a écrit une monographie sur la commune.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous Géoportail
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Rochechouart », sur Infoterre, (ISBN 2-7159-1687-6, consulté le )
- Gouvernement français, « Décret n° 2008-977 du 18 septembre 2008 portant création de la réserve naturelle nationale de l'astroblème de Rochechouart-Chassenon (Haute-Vienne et Charente) », (consulté le )
- European Geoparks, « Astroblème Châtaigneraie Limousine », (consulté le )
- Données de la station de Limoges, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
- Données de la station de Limoges, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 58
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 115
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 547.
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
- (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le )
- Certains outils néolithiques retrouvés sont en pierre rouge provenant de la carrière de Monthoume, non loin de Chéronnac et de son important atelier de tailleurs de pierres qui se trouvait à proximité.
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 101
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 160
- André Berland, Laurent Pelpel, « Le vase de la Guierce », dans Le Picton (ISSN 0151-6086), n°189 (mai-juin 2008) [lire en ligne (page consultée le 30 août 2008)]
- Archéologie poitevine : Reproduire un vase émaillé
- Le trésor de la Guierce, une histoire passionnante
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 276
- Discours intégral de François Mitterrand à la mairie de Pressignac
- Pour la partie de la commune située en Angoumois de février à novembre 1790.
- Pour la partie de la commune située en Poitou de février à novembre 1790.
- Président de la délégation municipale de janvier à mai 1945.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Données INSEE 1999
- Données INSEE 1999
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Pressignac en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
- Données INSEE, 1999
- Taux de chômage au sens du BIT, par zone d'emploi. Source : INSEE (2006).
- Voir la description de la machine dans « Le puits à balancier en France », pierreseche.com, 18 janvier 2008.
- « Retable de Saint-Martin », notice no PM16000319, base Palissy, ministère français de la Culture
- « Retable de la Vierge », notice no PM16000318, base Palissy, ministère français de la Culture
- in journal Charente Libre, 10 août 2011
- Pressignac: Inauguration du sentier Jean-Claude Martin dimanche, in Chabanais, blog de la Charente-Libre
- « Comité des usagers du territoire de la météorite », (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- André Berland, Pressignac en Charente limousine autrefois, 1987, réédition 1995.
- André Berland, Laurent Pelpel, « Le vase de la Guierce », dans Le Picton (ISSN 0151-6086), n°189 (mai-juin 2008) [lire en ligne (page consultée le 30 août 2008)]
Liens externes
- Pressignac sur le site du Pays Charente Limousine
- Catillus Carol, « Pressignac », (consulté le )
- Portail de la Charente
- Portail de l’Occitanie
- Portail des communes de France