Pressignac

Pressignac (Pressinhac en limousin, dialecte occitan) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Le village se situe en Charente limousine, sur les premiers contreforts du Massif central et il est limitrophe de la Haute-Vienne.

Pour les articles homonymes, voir Pressignac (homonymie).

Pressignac

Mairie et école de Pressignac.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes de Charente Limousine
Maire
Mandat
Francis Beaumatin
2020-2026
Code postal 16150
Code commune 16270
Démographie
Gentilé Pressignacois
Population
municipale
347 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 49′ 36″ nord, 0° 44′ 38″ est
Altitude Min. 163 m
Max. 281 m
Superficie 28,15 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Charente-Vienne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Pressignac
Géolocalisation sur la carte : Charente
Pressignac
Géolocalisation sur la carte : France
Pressignac
Géolocalisation sur la carte : France
Pressignac

    Ses habitants sont appelés les Pressignacois et les Pressignacoises[1].

    Géographie

    Clocher de Pressignac au loin.

    La commune de Pressignac est une commune de la Charente limousine, limitrophe de la Haute-Vienne. Elle est une des plus importantes du canton de Charente-Vienne par sa superficie. Elle est à peu près deux fois plus grande que la moyenne des communes françaises (1488 hectares). C'est une contrée d'élevage, arrosée par de nombreux cours d'eau. La commune appartient aux deux bassins de la Vienne et de la Charente, et la ligne de partage de ces deux bassins parcourt tout le sud de la commune, à l'altitude moyenne de 250 mètres.

    Localisation et accès

    Position de Pressignac en Charente.

    Le bourg de Pressignac, à km au sud de Chabanais, 22 km de Confolens et 50 km au nord-est d'Angoulême, est construit au sommet d'une haute colline dominant la vallée de la Grêne.

    Pressignac est aussi à km à l'ouest de Rochechouart, et 40 km à l'ouest de Limoges[2].

    Autrefois difficile d'accès, la commune est aujourd'hui à proximité de la route Centre-Europe Atlantique, de l'autoroute A 20 la reliant à Paris et Toulouse via Limoges, et du TGV Atlantique qui, par la gare d'Angoulême, permet de relier Bordeaux et Paris. La N 141, maillon de la route Centre-Europe Atlantique entre Angoulême et Limoges, passe à km au nord du bourg, à Chabanais.

    La commune elle-même est desservie par des routes de moindre importance, comme la D 160 et la D 161 qui se croisent au bourg.

    La gare la plus proche est celle de Chabanais, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Limoges.

    Hameaux et lieux-dits

    Entrée du hameau de Chez Martin.

    La commune présente un habitat très dispersé en dehors du bourg. Une trentaine de hameaux plus ou moins gros parsèment le territoire : Chez Bandes, Bonétève, Bors, le Bouchet, le Bournet, le Château Banal, la Chauffie, la Croix, les Fayolles, Fontceverane, Fougeras, la Gardette, les Gouttes, le Grand Bois, le Grand Chalais, la Guerlie, la Guierce, la Judie, Magniéras, Mandat, Chez Mariaud, Chez Martin, la Martinie, le Mas du Baud, Chez le Mineur, Pers, le Petit Chalais, Puymis, Valette, Veilleraud, Vouéras[3].

    Communes limitrophes

    Relief

    La commune de Pressignac présente un point culminant d'une altitude de 281 mètres au lieu-dit du Petit Chêne, non loin de Mandat. Le point le plus bas est à 163 m d'altitude, en limite nord de la commune sur la Grêne. Le relief typique des contreforts du Massif central présente des plateaux vallonnés entaillés par les vallées de la Charente et de la Grêne.

    Géologie

    Comme toute la partie nord-est du département de la Charente qu'on appelle la Charente limousine, la commune se trouve sur le plateau du Limousin, partie occidentale du Massif central, composé de roches cristallines et métamorphiques, relique de la chaîne hercynienne.

    Elle se situe aussi dans l'emprise d'un cratère météoritique, formé il y a environ 200 millions d'années, l'astroblème de Rochechouart-Chassenon.

    La moitié occidentale de la commune est occupée par du granit, du gneiss et un peu de diorite, ainsi que des arènes argilo-sableuses sur les sommets. La moitié orientale de la commune est couverte de brèche issue de la météorite[4],[5],[6].

    En 2008, le lieu-dit de la Judie a été protégé en vue d'être de nouveau labellisé European Geopark par l'Unesco. Il l'a été sous l’appellation Astroblème-Châtaigneraie limousine d'octobre 2004 à juin 2006 et fait désormais partie de la Réserve naturelle nationale de l’astroblème de Rochechouart-Chassenon[7],[8]. En effet, des mesures de gravité et des calculs ont permis de le déterminer comme le centre exact de l'impact de la météorite, qui a formé un cratère de 20 km de diamètre.

    Hydrographie

    • La Charente: la commune est bordée au sud-ouest par le fleuve Charente sous la forme d'une retenue d'eau établie par le barrage de Lavaud (plage de la Guerlie).
    • La Grêne : ruisseau se jetant dans la Vienne à Chabanais, il détermine la limite de la commune au nord-est avec Chassenon. Deux écluses jalonnent son cours à l'emplacement des anciens moulins de Labit et de la Soutière. De petits ruisseaux se jettent dans la Grêne : le Got du Ris qui prend sa source vers Puymis, les ruisseaux de Pomper et de Mandat qui se rejoignent au niveau de l'étang de la Chauffie, et le ruisseau de la Judie.

    Climat

    Le climat est océanique aquitain dégradé, à nuances montagnardes et continentales. C'est celui de la Charente limousine, plus humide et plus frais que celui du reste du département.

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Pressignac[10] 19741023182385
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Toponymie

    Les formes anciennes sont Presinhaco (1280, graphie occitane latinisée), Prasinhaco[11], Pressinhec au XIIIe siècle[12].

    L'origine du nom de Pressignac remonterait à un nom de personne gallo-romain Priscinus ou Priscinius auquel est apposé le suffixe -acum, d'origine gauloise, caractéristique de la propriété à l'époque gallo-romaine, ce qui correspondrait à Prisciniacum, « domaine de Priscinius ». Il y a homonymie étymologique avec Pressigny de langue d'oïl[13].

    Dialecte

    La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin[14]. Elle se nomme Pressinhac en occitan[15].

    Histoire

    La météorite

    Il y a 200 millions d'années, un astéroïde d'un kilomètre et demi de diamètre percuta la Terre entre les hameaux actuels de la Judie, Valette et Babaudus. L'impact laissa un cratère de 21 kilomètres de diamètre aujourd'hui disparu. Les roches du sous-sol furent modifiées sur plus de 5 kilomètres de profondeur. Les roches résultant de ce cataclysme aux alentours de Pressignac sont uniques en leurs genres : fracturées, fondues, remuées, on les appelle des brèches d'impact. Ces roches particulières ont été utilisées pour la construction des monuments et des maisons de la commune.

    Le Néolithique

    Le territoire communal est habité très tôt, sans doute dès le Néolithique, comme le prouvent les nombreuses haches et pointes de flèches retrouvées ici et là, en particulier autour du Camp de César[16]. Un polissoir à silex, d'un volume d'un mètre cube, a également été découvert en 1899 au Moulin Paute.

    Protohistoire

    La civilisation de Hallstatt, pendant l'âge du fer, utilise une route venant de Narbonne et se dirigeant vers Nantes et la Bretagne. Cette ancienne route traverse le territoire communal de Pressignac, passant par Mandat, le Bost de la Herse, la Motte, la Négrerie et le bois des Besses, et longeant deux édifices datant de cette époque :

    Le tumulus de la Motte, appelé aussi tumulus du Bonéthève, est un tertre d'environ 13 mètres de diamètre et de 1,5 mètre de hauteur au milieu des bois. Il fut fouillé en 1881 par Louis Armand de Préville et l'abbé Arbellot et livra des cendres, une urne funéraire en forme de vase (conservée au musée archéologique d'Angoulême), un os et une molaire de cheval et une pièce de fer interprétée comme étant un morceau de mors de cheval (conservé à la Société archéologique et historique de la Charente). Datant de 500 av. J.-C., il s'agirait de la tombe d'un important cavalier, incinéré avec son cheval[17].

    Le camp de César, sur la colline du Petit Chêne, entre Bors et Mandat, est un carré d'environ 100 mètres de côté, entouré sur trois côtés d'un talus de presque trois mètres de large et un mètre de haut. Malgré son nom, ce n'était pas un camp romain (même si l'on peut penser que les Romains l'ont réutilisé). Une hypothèse est que ce camp devait être une sorte de caravansérail, étape sur cette route marchande de l'âge du fer. Les haches néolithiques trouvées en nombre aux alentours pourraient également faire penser à une occupation de ce lieu préhistorique. Ce terrain servit aussi beaucoup plus tard, peu avant la guerre de 1870, comme terrain de manœuvres militaires.

    La voie d'Agrippa, ancienne voie romaine de Saintes à Lyon par Limoges et Chassenon traverse le nord de la commune entre Puymis et le moulin de la Soutière. En 1844, Jean-Hippolyte Michon disait que la chaussée près de Puymis était faite « de petits pavés en silex »[17],[18].

    Le trésor de la Guierce

    En 1849, un trésor fut découvert dans un champ, près du village de la Guierce[19]. Il avait été enfoui par un riche gallo-romain, vers 275 après Jésus-Christ, sous la menace d’une invasion. Ce trésor comprenait de la vaisselle, des vases, des bijoux, des monnaies de bronze, d’or et d’argent, et surtout un splendide vase en émail champlevé. Les historiens le savaient, mais ignoraient ce qu’il était devenu. Or, récemment, des personnes originaires de Pressignac, eurent la surprise de voir dans une vitrine du musée Dobrée de Nantes, des bijoux en or et en argent provenant du trésor de la Guierce. Quant au vase en émail champlevé, d’une inestimable valeur, il se trouve au Metropolitan Museum of Art de New York[20]. Le reste a disparu. Depuis 2011, à l’initiative des Amis de Chassenon, une reproduction du vase est visible dans une vitrine du pavillon d'accueil de Cassinomagus[21].

    Ancien Régime

    Sous l'Ancien Régime, la paroisse faisait partie du diocèse de Limoges et du comté d'Angoulême. Au XVIIIe siècle, elle était, comme Angoulême, dans la généralité de Limoges.

    La Chauffie est un fief noble mouvant attesté depuis le XIIe siècle. On y devine encore les vestiges de l'ancien château féodal. Il était le siège d'une des quatre grandes seigneuries dépendant de la principauté de Chabanais et qui appartenait à la famille de Rochechouart[22].

    L'après-guerre

    Plaque commémorant le passage de François Mitterrand à Pressignac.

    Comme le souligne une plaque commémorative à la mairie, le président de la république François Mitterrand est passé à Pressignac en 1983 à l'occasion d'un voyage dans la région et sur l'invitation du député maire communiste André Soury[23].

    Cette même année, un avion transportant de la drogue fit un atterrissage forcé dans un champ proche du Camp de César qui servit de cache pour la marchandise.

    Le tour de France cycliste a traversé la commune de Pressignac en 1987 lors de la 11e étape du 11 juillet (Futuroscope-Chaumeil). Les villageois ont ainsi pu apercevoir le maillot jaune Charly Mottet et le peloton traverser le bourg à vive allure.

    Politique et administration

    Municipalité

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1790 François Dupont de la Serve[24]    
    1790 1790 Soulat[25]    
    1790 1791 Arnaud Bigaud    
    1791 1793 Jean-Baptiste Vidaud    
    1793 1813 François Pichon    
    1813 1840 Pierre Barrier Sainte-Marthe    
    1840 1849 Jean-Baptiste Augustin
    Barrier Sainte-Marthe
       
    1849 1870 Pierre Couraud    
    1870 1871 Léonard Forestier    
    1871 1878 Pierre Couraud    
    1878 1884 Pierre Vigier Républicain  
    1884 1919 Antoine Dumas Conservateur  
    1919 1944 Octave Faubert Républicain  
    1945 1945 Henri Vigier[26]    
    1945 1947 François Boulesteix    
    1947 1959 François Blanchon    
    1959 1977 Marcel Quichaud    
    1977 1999 André Soury PCF Agriculteur
    Conseiller général du
    canton de Chabanais (1976-2001)
    Député (1956-1958 et 1978-1986)
    1999 2002 Jean-Sylvain Boutinaud PCF  
    2003 2020 Maurice Faure SE Ouvrier à la retraite
    2020 En cours Francis Beaumatin SE  

    Intercommunalité

    Anciennes écoles de Pressignac.

    Pressignac fait partie, avec 57 autres communes de Charente, de la communauté de communes de Charente Limousine.

    Urbanisme

    Typologie

    Pressignac est une commune rurale[Note 1],[27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[28],[29]. La commune est en outre hors attraction des villes[30],[31].

    La commune comptait en 1999 64,7 % de propriétaires et 16,9 % de locataires (respectivement 63,3 % et 31,4 % pour le département)[32]. Une particularité locale est la part des habitants logés gratuitement qui était de 18,4 % (contre 5,3 % pour le département), ce qui est assez répandu en milieu rural. Pressignac disposait de dix logements HLM en 1999, soit 4,8 % du parc.

    L'habitat, majoritairement ancien (64,3 % du parc date d'avant 1949), est constitué quasi exclusivement de logements individuels (98,8 %) de grandes tailles (70 % possèdent quatre pièces ou davantage), ce qui est caractéristique d'un habitat rural ancien[33].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32 %), prairies (30,8 %), zones agricoles hétérogènes (30,7 %), terres arables (4,2 %), eaux continentales[Note 2] (2,3 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

    En 2018, la commune comptait 347 habitants[Note 3], en diminution de 11,93 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    1 3041 6691 0561 1981 2771 4461 5041 5111 463
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 4091 4701 3661 3151 3621 4341 5091 5041 515
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 5251 3541 1781 1091 0411 010934790781
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    665577519477449430427389349
    2018 - - - - - - - -
    347--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    D’après le recensement Insee de 2007, Pressignac compte 427 habitants (soit une diminution de 5 % par rapport à 1999). La commune occupe le 18 047e rang au niveau national, alors qu'elle était au 16 449e en 1999, et le 183e au niveau départemental sur 404 communes.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Pressignac depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 1800 avec 1 669 habitants.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (45 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,6 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 11,5 %, 15 à 29 ans = 7,7 %, 30 à 44 ans = 15,8 %, 45 à 59 ans = 21,5 %, plus de 60 ans = 43,6 %) ;
    • 51,1 % de femmes (0 à 14 ans = 11 %, 15 à 29 ans = 7,3 %, 30 à 44 ans = 14,2 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 46,3 %).
    Pyramide des âges à Pressignac en 2007 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0 
    90  ans ou +
    1,8 
    14,8 
    75 à 89 ans
    18,8 
    27,8 
    60 à 74 ans
    25,7 
    21,5 
    45 à 59 ans
    21,1 
    15,8 
    30 à 44 ans
    14,2 
    7,7 
    15 à 29 ans
    7,3 
    11,5 
    0 à 14 ans
    11,0 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Économie

    Taux de chômage

    En 1999, le taux de chômage était de 14,2 % (moyenne nationale 12,9 %)[41]. Les données de 2006 laissent apparaitre un taux de chômage pour la zone d'emploi dont fait partie la commune de 7 % (moyenne nationale 8,8 %)[42].

    Secteur primaire

    Camping des lacs de Haute-Charente.

    Secteur secondaire

    • Menuiserie - charpentes

    Secteur tertiaire

    • Gites ruraux.
    • Tourisme rural : lacs de Haute-Charente (plage de la Guerlie : restaurant, camping), centre équestre dans le bourg.

    Culture et patrimoine

    Culture

    Salle des fêtes de Pressignac.

    Une salle des fêtes en centre-bourg propose à travers les associations de la commune et la municipalité diverses animations et repas festifs tout le long de l'année. Un parking a été spécialement aménagé à proximité.

    Patrimoine civil

    Cigogne de Pers.
    Fontaine restaurée au lieu-dit Les Gouttes.
    • Château de La Chauffie (ruines) du XVe et XVIIe siècles.
    • Château du Bonethève, édifié en 1878.
    • La cigogne de Pers est une machine à tirer l'eau d'un puits, comprenant un pivot formé par les deux branches d'un même tronc, un fléau de sept mètres de long articulé sur l'axe métallique traversant le haut des deux branches et reposant à l'arrière sur un autre tronc fourchu[43].
    • Le monument aux morts, inauguré en 1923, est l'œuvre de l'entrepreneur Boulesteix. La commune a payé un lourd tribut durant les différentes guerres : cinquante-huit morts en 14-18, neuf en 39-45 et un en Indochine.
    • La mairie et les anciennes écoles ont été construites en 1883. On y trouve un buste de Marianne datant lui de 1938.
    • Trois lavoirs, celui du bourg (route de Verneuil), celui de Chez Martin et celui de Foncevéranne (récemment restauré).
    • De nombreuses fontaines, parfois en pierres, comme celles des Gouttes et de Foncevéranne, de Chez Martin, du Bournet, de Bors , et de la Guerlie. Mais aussi une multitude d'autres, comme la Fontaine des fées, dans la vallée de la Grêne, celle du bourg (Saint-Martin) ou du chemin de Pomper, par exemple. Certaines avaient dit-on des vertus curatives et étaient l'objet de dévotions.

    Patrimoine religieux

    Église de Pressignac.
    Portail du presbytère de Pressignac, XVe siècle.

    Patrimoine environnemental

    Fontaine Saint-Martin et lavoir, route de Verneuil.
    • Plan d'eau de Lavaud sur la Charente (plage de la Guerlie accessible aux personnes à mobilité réduite, baignade surveillée, camping, restaurant, mini-golf, pédalos, centre équestre).
    • Étang de la Chauffie (étang à carpes) : il fut aménagé à la fin du XVe siècle sur la propriété du château de la Chauffie. Racheté par la commune en 1980, l'espace de 10 hectares est aménagé en lieu de détente[46].
    • Vallée de la Grêne.

    Le sentier de grande randonnée 48 traverse la commune pour rejoindre Rochechouart ou Confolens au pays de la mandragore.

    Un sentier d'interprétation sur la chute de la météorite (sentier Jean-Claude Martin) a été inauguré en 2014 à Valette[47].

    Aux alentours

    Entrée du bourg de Pressignac, route de Rochechouart.

    Vie locale

    Vie associative

    Pressignac possède des associations participant à l'animation de la commune : les anciens combattants et prisonniers de guerre, l'association nature et randonnée qui propose des randonnées pédestres le long de chemins balisés ainsi que diverses festivités, le club des aînés,le comité des usagers du territoire de la météorite (Cutem)[48], le comité d'animation, le comité de pêche de l'étang de la Chauffie et la société de chasse.

    Cultes

    L'Église catholique est représentée actuellement par l'abbé Michel Fernandez, curé de Confolens.

    Chemin du cimetière de Pressignac.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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    2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    3. Carte IGN sous Géoportail
    4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    5. Carte du BRGM sous Géoportail
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    20. Archéologie poitevine : Reproduire un vase émaillé
    21. Le trésor de la Guierce, une histoire passionnante
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    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • André Berland, Pressignac en Charente limousine autrefois, 1987, réédition 1995.
    • André Berland, Laurent Pelpel, « Le vase de la Guierce », dans Le Picton (ISSN 0151-6086), n°189 (mai-juin 2008) [lire en ligne (page consultée le 30 août 2008)]

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