Fauville-en-Caux

Fauville-en-Caux est une ancienne commune française du département de la Seine-Maritime, en Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Fauville.

Fauville-en-Caux

La mairie
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Le Havre
Commune Terres-de-Caux
Intercommunalité Cœur de Caux
Statut Commune déléguée
Maire délégué Jean-Marc Vasse
2017-2020
Code postal 76640
Code commune 76258
Démographie
Population 2 192 hab. (2014 )
Densité 270 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 39′ 15″ nord, 0° 35′ 32″ est
Altitude Min. 109 m
Max. 141 m
Superficie 8,11 km2
Élections
Départementales Saint-Valery-en-Caux
Historique
Date de fusion
Commune(s) d'intégration Terres-de-Caux
Localisation
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Fauville-en-Caux

    Elle est devenue commune déléguée de Terres-de-Caux, commune nouvelle créée le et issue de la fusion d'Auzouville-Auberbosc, Bennetot, Bermonville, Ricarville, Fauville-en-Caux, Saint-Pierre-Lavis et Sainte-Marguerite-sur-Fauville[1].

    Géographie

    Fauville se positionne en Pays de Caux à 42 km de la préfecture Le Havre. Rouen est à 48 km, Dieppe à 51 km, Fécamp à 20 km, Cany-Barville et Lillebonne à 16 km, Bolbec et Yvetot à 13 km.

    Communes déléguées limitrophes

    Fauville-en-Caux se trouve au centre de la commune nouvelle Terres-de-Caux et est entourée des six autres communes déléguées. La seule commune directement limitrophe de Fauville est Hattenville.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Fovilla entre 1177 et 1189, Fouvilla en 1203[2].

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural ». le premier élément Fau- représente un nom de personne comme c'est généralement le cas[2].

    Les formes anciennes de tous les Fauville de Normandie montrent que la graphie avec au du premier élément Fau- au lieu de o est moderne et sans doute motivée par la prononciation avec [o] fermé, comme dans fauve ou pauvre. En outre, cet élément n'entretient pas de rapport avec le nom du hêtre fau qui se disait fou et foutel en cauchois. Les formations toponymiques en -ville ne sont jamais composées avec un nom d'arbre.

    Tous les lieux Fauville sont situés en Normandie dans la zone de diffusion de la toponymie anglo-scandinave[2]. Ils sont tous mentionnés anciennement sous la forme Foville, cependant Fauville (Manche) atteste également de la graphie Fodvilla en 1225 et en 1320[2].

    François de Beaurepaire propose « la ferme de Fótr », anthroponyme scandinave basé sur le nom du « pied » en vieux norrois (cf. anglais foot)[3].

    Le pays de Caux est une région naturelle de Normandie appartenant au Bassin parisien.

    Histoire

    La commune est située sur un territoire connu pour ses anciennes carrières souterraines dénommées « marnières ». Fauville-en-Caux n'échappe pas à cette règle et une marnière[4] fait l'objet de nombreuses recherches en géophysique notamment, avec le soutien de la municipalité. Des investigations au radar en forage par le Cerema, en sismique réflexion par l'Ineris (entre autres) ont permis de tester ces méthodes sur ce site connu grâce à un relevé topographique souterrain précis.

    Motte féodale détruite en 1836. En 1219, le seigneur est Pierre de Hotot, qui donne le patronage de l'église aux religieux hospitaliers de la Madeleine à Rouen (le curé de Fauville sera un « curé-prieur » du prieuré de la Madeleine). Les héritiers contesteront la donation, d'où une trentaine d'années de procès. En 1320 la seigneurie passe aux Estouteville, par alliance. En 1677, la duchesse de Longueville est « seigneur-patronne » quand elle offre un ciboire et un « soleil » ciselé (ostensoir), disparus à la Révolution. En 1716, un violent incendie ravage Fauville et son vieux marché. En 1769, lors d'un tremblement de terre, ce sont les princes de Monaco qui sont seigneurs de Fauville. Le marché de Fauville est très ancien (il remonte au XIIe siècle). En 1806, découverte d'une amphore romaine lors de la construction d'une auberge au carrefour des routes de Fécamp et de Cany. Cassée lors des travaux, cette poterie donnera son nom à l'auberge (disparue) et au carrefour : « Le pot cassé ».

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs de Fauville-en-Caux
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1836 1842 M. Deschamps de Boishébert   Conseiller général (1835 → 1842)
    vers 1861 vers 1868 Arsène Alleaume    
    vers 1874   Charles-Sénateur Olivier    
    1904   Paul Jacques Guillebert    
    1936   Gaston Sanson    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 juin 1995 Bernard Thélu UDR puis RPR Vétérinaire
    Conseiller général (1958 → 1967)
    juin 1995 décembre 2016 Jean-Marc Vasse RPR puis
    UMP-LR
    Cadre supérieur[5]
    Vice-président de la CC Cœur de Caux (2008 → )
    Réélu pour le mandat 2014-2020[6],[7],[8]
    Liste des maires délégués
    Période Identité Étiquette Qualité
    [9] En cours Bruno Delacroix[10] DVD Enseignant référent handicap

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[11].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2014, la commune comptait 2 192 habitants[Note 1], en augmentation de 2,1 % par rapport à 2009 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0971 1701 1751 2631 3941 5151 4901 3141 390
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3841 4301 3941 3861 4361 3951 3441 3451 322
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3421 3611 3691 2411 2351 2341 2491 2941 258
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 3631 3661 6451 7511 8711 9372 0472 1472 192
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Foire avec concours d'animaux de boucherie en février 2010.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Notre-Dame.
    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption[16], d'inspiration romano-byzantine (1913-1916 et 1922-1938). Architecte Pierre Chirol. Entreprise Lanfry. Inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Remplace une église d'origine XIIe et XIIIe siècles, jugée « exiguë, excentrée » et entièrement démolie. À l'intérieur, grande fresque, peinture à la détrempe du peintre Henri Charrier (1922), auteur de toiles marouflées à Saint-Étienne de Fécamp, statues provenant de l'ancienne église, fonts baptismaux du XIIIe siècle, statues modernes de Camille Debert, maître-autel sculpté par deux prix de Rome[Qui ?] (1943), dalle funéraire du chanoine Dubois, initiateur de la construction de l'église, grande rosace de Chirol et Lanfry (1933), vitraux à motifs floraux de la maison Boulanger (Rouen), coupole octogonale sur trompes d'angle (originalité de l'église), arcs à claveaux bicolores, comme à Cordoue. Centenaire de l'ouverture au culte en 2016.

    Patrimoine naturel

    Site classé
    • Saule pleureur situé dans le cimetière, à côté de l'ancienne église  Site classé (1931).

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la commune de Fauville-en-Caux se blasonnent ainsi :

    Parti de gueules et d’argent au cœur aussi d’argent sommé d’un coq issant d’azur avec un panache en forme de croissant versé aussi de gueules, le tout brochant en abîme sur la partition.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Françoise Blondel, Si Fauville m'était conté, éditions Bertout
    • Jean-Jacques Thiercelin, Notice sur l'église, disponible au secrétariat paroissial.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2017, millésimée 2014, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2016, date de référence statistique : 1er janvier 2014.

    Références

    1. « Fauville en Caux > ACTUALITES », sur fauvilleencaux
    2. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 978-2-7084-0040-5, OCLC 6403150), p. 77
      Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
      .
    3. (de) « Fótr - Nordic Names Wiki - Name Origin, Meaning and Statistics », sur www.nordicnames.de (consulté le )
    4. Article sur la marnière de Fauville-en-Caux sur le wiki "geotech" du ministère du développement durable
    5. https://www.lemonde.fr/normandie/seine-maritime,76/fauville-en-caux,76258/
    6. « Jean-Marc Vasse, élu maire », Paris Normandie, (lire en ligne).
    7. « Quatrième mandat pour Jean-Marc Vasse », Le Courrier cauchois, (lire en ligne).
    8. « Liste des maires élus en 2014 » [PDF], Liste des élus, Préfecture de Seine-Maritime, (consulté le ).
    9. « Terres de Caux : Bruno Delacroix élu maire délégué de Fauville-en-Caux », Paris-Normandie, (lire en ligne)
    10. Fauville en Caux > L'équipe municipale > Le maire, sur fauvilleencaux.fr (consulté le 15 octobre 2018)
    11. Fiche | Agenda 21 de Territoires - Fauville-en-Caux, consultée le 26 octobre 2017
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014.
    16. « Église paroissiale Notre-Dame », notice no PA76000048.


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