Bolbec

Bolbec est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Bolbec

La rue de la République, vue depuis l’église.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Le Havre
Intercommunalité Caux Seine Agglo
Maire
Mandat
Christophe Doré
2020-2026
Code postal 76210
Code commune 76114
Démographie
Gentilé Bolbécais
Population
municipale
11 605 hab. (2018 )
Densité 948 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 34′ 22″ nord, 0° 28′ 25″ est
Altitude Min. 29 m
Max. 142 m
Superficie 12,24 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bolbec
(ville-centre)
Aire d'attraction Le Havre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bolbec
(bureau centralisateur)
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Bolbec
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Bolbec
Géolocalisation sur la carte : France
Bolbec
Géolocalisation sur la carte : France
Bolbec
Liens
Site web Bolbec.fr

    Géographie

    La Bolbec, ruelle Papavoine.

    La ville de Bolbec, la plus grande de Caux Seine agglo, est située en amont de la vallée du Commerce. Cette rivière y prend sa source, traversant ensuite Lillebonne avant de se jeter dans la Seine. La rivière du Commerce ne prend ce nom qu’à partir de Lillebonne, en aval de Bolbec. En amont, où est donc situé Bolbec, elle est nommée par une appellation plus ancienne : Le Bolbec ou la rivière de Bolbec. Située au cœur de trois vallées, la ville offre une kyrielle de petites ruelles bordées par des demeures de caractère.

    La commune est située dans la région naturelle du pays de Caux.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 898 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 109,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 57 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Bolbec est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bolbec, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[17] et 17 958 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,3 %), zones urbanisées (30 %), prairies (8,6 %), forêts (6,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Bolebec, dès la fin du XIe siècle[24], Bolebec en 1156-1159, Bolebec 1172-1178, Bollebec 1172-73-1175, Bolebech fin XIIe siècle, Bollebec en 1218, Bolebec en 1303, Bulebec en 1306, Bolebec en 1337, Bolebec en 1431, Bollebec en 1447, Bollebec en 1469, Bollebec en 1557, Bollebec en 1586, Bolbec en 1629, Bolebec 1648, Bollebec en 1704, Bolbec en 1738 [25].

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -bec, appellatif fréquent dans l'hydronymie et la toponymie normande. Cet élément désigne un ruisseau, un cours d'eau, et il a dû s'appliquer tout d'abord à la rivière de Bolbec[26]. Il s'agit donc d'un cas de transfert du nom de la rivière au bourg principal situé sur son cours, comme dans les cas de Dieppe, Fécamp, Eu, etc. L'appellatif toponymique bec est issu de l'ancien scandinave bekkr « cours d'eau, ruisseau » cf. Orbec, Caudebec, Foulbec, le Bec, etc.

    La nature du premier élément n'est pas déterminée avec certitude, Jean Adigard des Gautries avait émis l'hypothèse de voir en Bol-, l'ancien scandinave bolr « tronc d'arbre »[27], c'est-à-dire un appellatif, tout comme Albert Dauzat à sa suite qui préfère cependant le scandinave bol « ferme ».

    Ces explications ne s'accordent pas tout à fait avec la nature des formes anciennes récurrentes, à savoir Bolebec, puis Bollebec. C'est sans doute la raison pour laquelle François de Beaurepaire préfère avoir recours au nom de personne norrois Bolli. On trouve en effet parfois l’appellatif bec en Normandie, associé à un nom d’homme[26]. Cf. Carbec, etc. C’est sans doute le même Bolli qui est à l’origine de Bolleville à km de là, dont les homonymes sont par ailleurs Bolleville (Manche) et Boulleville (Eure)[26].

    Histoire

    Des découvertes archéologiques permettent d’affirmer que Bolbec est habitée depuis la plus haute antiquité tout comme Rouen.

    Son premier seigneur connu fut Osbern de Bolbec (vers 992) et le dernier fut le duc de Charost mort sur l’échafaud révolutionnaire.

    La ville fut occupée par les Prussiens pendant la guerre de 1870.

    Le passé de Bolbec est fortement marqué par l’industrie textile qui a longtemps été le moteur économique de la ville.

    Bolbec s’est développée grâce aux nombreux moulins qui jalonnaient la rivière traversant la ville. Ces moulins, au nombre de 14 au milieu du XIVe siècle, ont permis le développement de l’industrie textile puisque celle-ci utilisait l’eau, puis la vapeur pour faire fonctionner ses machines. Aujourd’hui, seuls trois moulins subsistent : un à la source de la rivière dans l’enceinte de l’usine Oril, un au Vallot et le dernier, ruelle Papavoine.

    À la fin du XVIIIe siècle, de nombreux manufacturiers s’installent à Bolbec pour produire des « indiennes ». À la veille de la Révolution française, Bolbec compte près de 18 manufactures. En 1806, ce sont 27 indienneries qui existent à Bolbec, représentant près de 800 ouvriers. La petite rivière de Bolbec anime 27 moulins, 29 imprimeries de toiles, 22 curanderies ou blanchisseries de toiles, 16 garanceries et 18 autres industries diverses[28]. L'importance du textile dans la vallée de Bolbec fut alors reconnue par l’État, d’une part par la création de la Chambre des arts et manufactures en 1806 (qui deviendra la Chambre de commerce et d’industrie) et d’autre part, par la création du Conseil des Prud'hommes en 1813.

    Mais au fil des ans, l’industrie textile subit les crises économiques. À la fin du XIXe siècle, une seule indiennerie subsiste. Elle fermera définitivement ses portes en 1956. Le dernier atelier de tissage fermera en 1986.

    La ville actuelle

    Usine Desgenétais.

    Il reste peu de traces du passé textile de la ville. Seule une ancienne usine textile[29] subsiste de nos jours : c’est l’ancienne usine Desgenétais[30], du nom de celui qui a marqué son histoire. En effet, ce site est le dernier témoin[31] de l’empreinte des manufactures sur l’urbanisme alentour : école Sainte-Anne, crèche, chapelle, maisons d’ouvriers, de contremaîtres… Cet ensemble forme un site exceptionnel témoin d'une époque[32].

    Politique et administration

    Hôtel de ville de Bolbec.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis 1945
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1952 Paul Martin    
    1952 mars 1965 Bernard Seyer CD Conseiller général du canton de Bolbec (1959 → 1976)
    mars 1965 mars 1971 Roger Sahut    
    mars 1971 mars 1977 Bernard Gancel    
    mars 1977 février 1988 Paul Belhache PCF Ouvrier du textile puis métallurgiste
    Conseiller général de Bolbec (1976 → 1982)
    Décédé en fonction
    1988[33] juin 1995 Michel Havard[34] PCF Ouvrier de la chimie retraité
    juin 1995 mars 2001 Pierre Roussel[35] DVD Professeur de collège retraité
    Conseiller général du canton de Bolbec (1982 → 2008)
    Vice-président du conseil général de la Seine-Maritime (1998 → 2001)
    mars 2001[36] mars 2008 Michel Havard[34],[37] PCF Ouvrier de la chimie retraité
    mars 2008 juillet 2020[38] Dominique Métot DVG Cadre
    Conseiller départemental du canton de Bolbec (2015 → )
    Vice-président de la CA Caux Seine Agglo (2014 → 2020)
    juillet 2020[39],[40] En cours
    (au 10 août 2020)
    Christophe Doré DIV Coiffeur
    Président de l'Union nationale des entreprises de coiffure (UNEC) (2020 → )
    Président de la Chambre de métiers et de l'artisanat de Seine-Maritime
    Vice-président de la CA Caux Seine Agglo (2020 → )

    Jumelages

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42],[Note 7]

    En 2018, la commune comptait 11 605 habitants[Note 8], en augmentation de 0,47 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 3024 9204 8246 9499 6309 8029 2519 6929 574
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9 8349 5779 60310 14311 10511 57512 00712 02812 239
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    11 82011 58811 08010 43910 17510 18710 20910 77911 716
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    12 21212 71612 55512 46112 37212 59112 10011 73211 449
    2018 - - - - - - - -
    11 605--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,8 %) est en effet inférieur au taux national (22,3 %) et égal au taux départemental (20,7 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,8 %) est supérieur au taux national (51,8 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2009, la suivante :

    • 47,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,1 %, 15 à 29 ans = 20,6 %, 30 à 44 ans = 21,3 %, 45 à 59 ans = 18,8 %, plus de 60 ans = 19,3 %) ;
    • 52,8 % de femmes (0 à 14 ans = 18,6 %, 15 à 29 ans = 21,3 %, 30 à 44 ans = 17,6 %, 45 à 59 ans = 18,3 %, plus de 60 ans = 24,2 %).
    Pyramide des âges de Bolbec en 2009 en pourcentage [45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    > 90
    1,1 
    6,9 
    75-89
    10,9 
    12,0 
    60-74
    12,2 
    18,8 
    45-59
    18,3 
    21,3 
    30-44
    17,6 
    20,6 
    15-29
    21,3 
    20,1 
    0-14
    18,6 
    Pyramide des âges de la Seine-Maritime en 2009 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    > 90
    1,1 
    6,0 
    75-89
    9,6 
    12,7 
    60-74
    13,8 
    20,6 
    45-59
    20,1 
    19,9 
    30-44
    18,9 
    20,6 
    15-29
    19,0 
    19,8 
    0-14
    17,6 

    Établissements scolaires

    Bolbec est situé dans l'académie de Rouen. La ville administre cinq écoles maternelles et six écoles élémentaires communales.

    Écoles maternelles
    • École du Champ-des-Oiseaux
    • École Desgenétais
    • École Edmée-Marc-Hatinguais
    • École Pablo-Picasso
    • École Jacques-Prévert
    • École Paul-Bert
    Écoles élémentaires
    • École Claude-Chapelle
    • École Pierre-Corneille
    • École Jules-Ferry
    • École Victor-Hugo
    • École Jules-Verne
    Collèges
    • Collège Roncherolles (public)
    • Collège Sainte-Geneviève (privé)
    Lycées
    • Lycée polyvalent Pierre-de Coubertin
    • Lycée professionnel Pierre-et-Marie-Curie, édifié en 1968[47]

    Économie

    Bolbec est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Fécamp - Bolbec.

    Commerces et artisans

    La ville de Bolbec compte près de 180 commerces et artisans.[réf. nécessaire]

    Industrie

    Le principal employeur industriel implanté sur Bolbec est Oril Industrie, société Filiale du groupe pharmaceutique Servier[48].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Temple protestant.
    Moulin du Vallot.
    Entrée du Val-aux-Grès.
    Les Arts relevés par le Temps.
    • Ancienne usine Desgenétais : fleuron de l’industrie textile dans la région.
    • Église Saint-Michel : classée monument historique en septembre 1992, l'église actuelle date des années 1770, l'église précédente, datant du XIe siècle, fut entièrement détruite par l'incendie de la ville du . Sa construction commença en 1774 selon les plans de l'architecte Pierre Patte. L'église est consacrée en 1781. L'orgue de chœur provient de l'église Saint-Herbland de Rouen et fut installé à Bolbec en 1792.
    • Le temple protestant : en 1791, alors que le culte est célébré dans des maisons particulières à Bolbec, un protestant de Bolbec, réfugié à Londres, lègue de l'argent pour être employé à bâtir une maison de prières pour ses coreligionnaires de Bolbec. La construction du temple débute en 1792 et ne sera achevée qu'en 1796. Le culte a commencé le jour de Noël 1797.
    • La chapelle Sainte-Anne : Louis Desgenétais, manufacturier textile, a fait construire cette chapelle en mémoire de ses parents. Elle est consacrée à sainte Anne, prénom de son épouse. Il souhaitait ainsi apporter un certain bien-être à ses ouvriers. Il était de religion catholique, à la différence de la plupart de ses confrères, qui étaient protestants. La chapelle fut réalisée par l'architecte Jean-Alexandre Navarre, et les fresques qui ornent l'intérieur par Paul Baudoüin.
    • Manoir de Cailletot : la construction de ce manoir remonterait au XVIe siècle. Son architecture est traditionnelle : brique, pierre blanche, grès et silex. Ce manoir a été classé monument historique le . Le domaine contigu du manoir, « le ferme du colombier », qui comprend un pigeonnier et une maison d'habitation, a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le [49].
    • Moulins Seminel et du Vallot : ces roues de moulins ont toutes participé au développement de la ville aux XVIIIe et XIXe siècles car elles permettaient le fonctionnement des usines.
    • Château du Val-aux-Grès : cette ancienne léproserie du XIIe siècle a subi de nombreuses transformations au fil des siècles. Le château, seul bâtiment qui subsiste de nos jours, a été édifié en 1752. Le Val-aux-Grès a accueilli de nombreux prieurés. Le château devient propriété de la ville dans les années 1970, il est actuellement utilisé par le centre culturel avec deux salles d'exposition et principalement par une des trois antennes du Conservatoire à Rayonnement Départemental de musique et de danse Caux vallée de Seine.
    • L'hôtel de ville et les statues du jardin public : cette ancienne propriété de manufacturier fut vendue à la ville en 1881 par les héritiers de Gustave Lemaître. Des travaux sont entrepris par l'architecte rouennais Octave Fréret. L'hôtel de ville fut inauguré le . Les statues du jardin public Diane chasseresse[50] et Les Arts relevés par le Temps[51] proviennent du parc du château de Marly et ont été installées à Bolbec en 1795. Ces œuvres ont été classées monuments historiques en 1901. Cependant, à la suite des dégradations dues au temps, ces statues ont bénéficié d'une restauration complète et sont retournées dans leur lieu d'origine. Des copies ont été réalisées à partir des moulages effectués et installées à la place des originaux.
    • Château de Fontaine : fief des seigneurs de Bolbec, le manoir du XIIe siècle fait place à un château fort bien bâti au XVIIe siècle orné de terrasses et de jardins et accompagné d’un bois avec un étang d’où sort la rivière de Bolbec. Abandonné au XVIIIe siècle, ses pierres ont permis la reconstruction de la ville à la suite de l’incendie de 1765. Actuellement, il ne reste qu'une vaste esplanade restée bien nivelée, entourée d’escarpements sur 3 côtés, des murs de soutènement et la porte d'un souterrain sous la terrasse soutenue par des murs en pierre de taille.
    • Gare de Bolbec - Nointot

    La commune est classée « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris.

    Équipements culturels

    • Atelier-musée du textile.
    • Centre culturel du Val aux Grès
    • MJC du Val aux Grès
    • Conservatoire de musique et de danse à rayonnement départemental Caux vallée de Seine, site du Val aux Grès
    • Médiathèque Caux vallée de Seine, site de Bolbec

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Blason de Bolbec
    Blason Ville de Bolbec
    • De gueules aux trois navettes d’argent, au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lys d’or[57].
    Logo de Bolbec jusqu'en janvier 2010
    Logotype Ville de Bolbec jusqu'en janvier 2010[58].
    Logo de Bolbec depuis janvier 2010
    Logotype de la ville depuis janvier 2010[59].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Édouard Ferdinand Collen-Castaigne, Essai historique et statistique sur la ville de Bolbec, Rouen, Nicétas Périaux, , 230 p. [lire en ligne]
    • Gustave François Mauconduit, Histoire des rues de Bolbec, Rouen, 1887
    • Pierre Dardel, Histoire de Bolbec des origines à la Révolution, Rouen, A. Lestringant, 1939
    • Pierre Dardel, Les Manufactures de toiles peintes et de serges imprimées à Rouen et à Bolbec aux XVIIe et XVIIIe siècles, Rouen, 1940
    • Jacques Vauquelin, La Libération de Bolbec (août-septembre 1944), Bolbec, 1969
    • Jacques Vauquelin, Bolbec, ses rues… ses places…, Bolbec, 1970
    • Jacques Vauquelin, Bolbec et son histoire…, Bolbec, 1974
    • Jacques Vauquelin, Châteaux, manoirs, monuments et sites de la région bolbécaise, Bolbec, 1977
    • Bolbec. Les hôtels de ville, les statues du jardin public, 1982
    • Alain Avenel et Raymond Bernard, Splendeur des indiennes bolbécaises, Bolbec, 1996
    • Raymond Bernard, Bolbec. Ses rues d’hier à aujourd’hui, Bolbec, 2003
    • Alain Gilles et Jean-Marc Derrien, Bolbec dans les années 1900 - 1 - Monuments, lieux publics, gare, rues…, 2004
    • Alain Gilles et Jean-Marc Derrien, Bolbec de 1900 à 2000 - 3 - Travail et distractions des Bolbécais(es), biographie de Léon Desgenétais, sports, divers…, 2006
    • Raymond Bernard, Bolbec. Ses écoles d’hier à aujourd’hui, Bolbec, 2006
    • Philippe Delacroix, C.C.P.W.E no 23. Le camp de prisonniers de guerre allemands de Bolbec (février 1945 - août 1946)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

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