Bolleville (Seine-Maritime)
Bolleville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Pour les articles homonymes, voir Bolleville.
Bolleville | |||||
La mairie | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Intercommunalité | Caux Seine Agglo | ||||
Maire Mandat |
Chantal Lelievre 2020-2026 |
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Code postal | 76210 | ||||
Code commune | 76115 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bollevillais | ||||
Population municipale |
578 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 59 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 36′ 00″ nord, 0° 33′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 128 m Max. 153 m |
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Superficie | 9,73 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Port-Jérôme-sur-Seine | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
- Carte de la commune.
- La pompe GPL, Aire de Bolleville sud, A29
- Entrée de Bolleville.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auzebosc », sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 933,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 52 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Bolleville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,3 %), prairies (21,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), zones urbanisées (2,6 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Attesté sous les formes Bullevilla vers 1025, Bollevilla XIIe siècle[21].
Toponyme médiéval en -ville (élément issu du gallo-roman VILLA « domaine rural »). Le premier élément est l'anthroponyme (nom de personne) d'origine scandinave Bolli, assez fréquent dans l'Ouest de la Scandinavie : il est attesté en ancien danois et suédois sous la forme Bulle, ainsi qu'en ancien norois de l'Ouest sous la forme Bolli, en tant que sobriquet ou nom personnel. On le trouve également dans plusieurs inscriptions runiques (buli, bul(in)…), et il semble qu'il en existe aussi quelques exemples anglo-scandinaves (Bolle, Bulle, Bole, etc.). Le sens global de ce toponyme est donc « le domaine rural de Bolli ». Cet anthroponyme se retrouve dans Bolbec (à 8 km de Bolleville)[22], peut-être le même personnage, dans Bolleville (Manche) et Boulleville (Eure).
Ce dernier nom est un sobriquet signifiant « homme petit et grassouillet », issu de l'ancien islandais bolli « bol, récipient arrondi » [23], mot est apparenté à l'ancien saxon bollo « tasse », à l'ancien haut-allemand bolla « bouton (de fleur); vase globulaire » et à l'anglais bowl « cuvette, bassin ». Ces mots reposent sur le radical germanique °bul-, désignant toutes sortes d'objets renflés, gonflés ou arrondis, et issu de l'indo-européen °bhl̥-, degré zéro de °bhel- « souffler, gonfler » (cf. anglais to blow, latin flare, de même sens). En français, les mots balle, bol et boule se rattachent également à cette racine, alors que bulle repose sur une racine °b(h)eu- qui lui est vraisemblablement apparentée, ou qui repose du moins sur le même symbolisme articulatoire[24].
Politique et administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2018, la commune comptait 578 habitants[Note 6], en diminution de 4,3 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (20,7 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,5 %, 15 à 29 ans = 19 %, 30 à 44 ans = 21,7 %, 45 à 59 ans = 23,3 %, plus de 60 ans = 15,5 %) ;
- 51 % de femmes (0 à 14 ans = 21,2 %, 15 à 29 ans = 18,6 %, 30 à 44 ans = 20,4 %, 45 à 59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 17,5 %).
Vie associative et sportive
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
- Ancien château d'Eprémesnil (début XVIIe siècle). Aujourd'hui rasé.
- Château de Calmesnil.
- Monument aux morts.
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
- Croix de l'ancien cimetière.
- Monument aux morts.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Auzebosc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bolleville et Auzebosc », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Auzebosc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bolleville et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 978-2-7084-0040-5, OCLC 6403150), p. 47Ouvrage publié avec le soutien du CNRS.
- François de Beaurepaire, Op. cité.
- Cf. Gillian Fellows-Jensen, Scandinavian Personal Names in Lincolnshire and Yorkshire, Copenhagen, Akademisk Forlag, 1968, p. 59 s.v. Boli, Bóli, Bolli; Geirr Bassi Haraldsson, The Old Norse Name, Studia Marklandica, I, Olney, MD, Markland Medieval Militia, 1977, p. 8 s.v. Bolli; Lena Peterson, Nordiskt runnamnslexikon, Språk- och folkminnes-institutet, état du 30 septembre 2005, s.v. Bulli / Bolli, Bóli.
- Dominique Fournier, Wikimanche.
- « Bolleville. Chantal Lelièvre succède comme maire à Robert Havart, élu 1er adjoint », Le Courrier cauchois, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Bolleville en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Seine-Maritime en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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