Dunières

Dunières (Duneira en occitan) est une commune française située à l'est du Velay, dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Dunières (homonymie).

Dunières

L'église Saint-Martin.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Yssingeaux
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Montfaucon
Maire
Mandat
Pierre Durieux
2020-2026
Code postal 43220
Code commune 43087
Démographie
Population
municipale
2 727 hab. (2018 )
Densité 78 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 12′ 59″ nord, 4° 20′ 44″ est
Altitude Min. 711 m
Max. 1 033 m
Superficie 34,75 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Dunières
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Boutières
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Dunières
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Dunières
Géolocalisation sur la carte : France
Dunières
Géolocalisation sur la carte : France
Dunières
Liens
Site web www.dunieres43.fr

    Géographie

    Localisation

    Dunières est située au nord-est du département de la Haute-Loire, à 770 mètres d'altitude.

    Sept communes sont limitrophes[1] :

    La commune possède un climat tempéré, chaud[réf. nécessaire].

    Transports

    La commune est desservie par les routes départementales 23 (reliant le centre-bourg à Saint-Romain-Lachalm au nord) et 501 (ancienne route nationale 501) reliant Montfaucon-en-Velay à Riotord[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Dunières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dunières, une unité urbaine monocommunale[5] de 2 787 habitants en 2017, constituant une ville isolée[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,8 %), prairies (29,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 493, alors qu'il était de 1 494 en 2013 et de 1 494 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 79,8 % étaient des résidences principales, 6,7 % des résidences secondaires et 13,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 70,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 29,6 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Dunières en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,7 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 69,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,7 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Dunières en 2018.
    Typologie Dunières[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 79,8 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,7 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 13,5 12,4 8,2

    Histoire

    La gare d'échange de Dunières entre le « grand réseau » et les CFD au début du XXe siècle.
    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (février 2017). 
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    En 998, la viguerie de Tence comprenait en plus du bourg de Tence : le village de Vilette (implanté sur le territoire de la future commune de Dunières).

    Au XIIe siècle, il est mentionné l'existence de deux châteaux au sein de la baronnie de Dunières : le « castrum » (château fort) construit au moins avant 1146, dont les Saint-Didier étaient les seigneurs ainsi que d'une partie de la baronnie. Et sur l'autre partie, les seigneurs de Dunières (issus des Pagan et des d'Argental) possédaient, non loin de l'église, une maison-forte ou « château-bas de Dunières ».

    En 1197, Armand de Retourtour devient seigneur de Dunières grâce à son mariage avec « Seignoresse » de Dunières.

    Prieuré bénédictin de La Chaise-Dieu, mentionnée en 1184.

    C'est au XIIIe siècle que Dunières acquiert sa véritable identité, son blason et ses armoiries.

    Jusqu’au XVIe siècle, les produits et revenus du sol sont les seuls moyens de survie des habitants. L'apparition de la rubanerie (vers 1600) puis du moulinage de la soie (1718) développeront considérablement la commune.

    Apparaissent au début du XXe siècle les usines de tissages, bénéficiant de la puissance motrice de la Dunière.

    Toutes ces activités développèrent très vite les voies de communication, en particulier vers Saint-Étienne et Annonay.

    La ligne ferroviaire Firminy-Annonay est inaugurée en 1885 et la ligne CFD en 1902. Ces liaisons ont été progressivement abandonnées à partir de 1940.

    L'abbé Meiller[Qui ?], poète patois local, qualifie la commune de « reine de la montagne »[Quand ?].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[12]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 1981[13]
    (décès)
    Pierre Poinas UDF  
    1981 mars 1983 Jean Blanchard    
    mars 1983 mars 1989 Henri Crouzoulon    
    mars 1989 Jean-Pierre Marcon UDF puis UMP Député de la Haute-Loire (2007-2012)
    Conseiller général du canton de Montfaucon-en-Velay
    Vice-président du conseil général de la Haute-Loire
    André Chomienne    
    Robert Oudin DVD  
    mai 2020 En cours
    (au 15 juin 2020)
    Pierre Durieux[14],[15]   Chef d'entreprise
    4e vice-président de la CC du Pays de Montfaucon (depuis 2020)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale

    La déchèterie se situe au lieu-dit Malataverne, au sud de la commune[D 1].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

    En 2018, la commune comptait 2 727 habitants[Note 2], en diminution de 5,51 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0101 6502 0202 4952 4092 3812 4612 3392 237
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2192 2642 3152 4702 5133 1172 9732 8823 135
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 2193 3003 3273 0233 1733 2223 2493 0773 190
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    3 2273 1462 9963 0143 0092 9493 0022 9392 875
    2018 - - - - - - - -
    2 727--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Dunières dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

    Dans l'enseignement public, les élèves commencent leur scolarité à l'école Jacques-Prévert, composée de quatre classes (petite et moyenne section ; grande section et CP, CE1-CE2 et CM1-CM2). Ils poursuivent au collège Roger-Ruel de Saint-Didier-en-Velay[D 2].

    Dans l'enseignement privé, l'école Saint-Joseph, à l'origine école de filles, a été ouverte par une ordonnance royale de 1827. L'école accueillait en 2011 onze classes de la petite section au CM2[D 3]. Les élèves scolarisés dans cette école poursuivent au collège du Sacré-Cœur situé dans la commune et sous le même toit[20].

    Économie

    Tourisme

    La commune possède un hôtel trois étoiles[D 4] et quatre hébergements locatifs (dont un gîte d'étape)[D 5].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Voussures polychromes du tympan.

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Malartre (1834 à Dunières - 1911 à Dunières), industriel et homme politique.
    • Maurice Moulin, PDG de la scierie Moulin.
    • X 2132 : autorail monocaisse de la SNCF / TER parrainée par la ville de Dunières[21].

    Héraldique

    Blason
    Tiercé en pairle renversé : au 1er d'azur à la croix d'argent, au 2e fascé d'or et d'azur, au 3e de gueules à une tour carrée d'argent maçonnée et ajourée de sable[22].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Alias du blason de Dunières
    Fascé d'or et d'azur.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean Ploton, Le moulinage de la soie à Dunières : 1718-1914 : in Cahiers de la Haute-Loire 1966, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne) : introduit par François Chomarat, développé par les familles Malartre et Rouchon, le moulinage concerne dix fabriques en 1815, vingt-neuf en 1871, travaillant un matériau étranger au département pour des fabricants de la Loire et de l’Ardèche.
    • Abbé Jean Ploton, Dunières : Heurs et malheurs d'une communauté rurale, , 284 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Site de la mairie

    1. « Déchetterie "Les Fourches" » (consulté le ).
    2. « École Jacques Prévert » (consulté le ).
    3. « École Saint-Joseph » (consulté le ).
    4. « Hôtellerie » (consulté le ).
    5. « Hébergement locatif » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte de Dunières sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 11 novembre 2016).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Dunières », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. « Dunières : qui ont été les maires depuis 1807 », Le Progrès, (lire en ligne).
    13. « Dunières: Pierre Durieux élu maire », sur Le Progrès, (consulté le ).
    14. « Liste des maires » [PDF], Préfecture de la Haute-Loire, (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. Site du collège privé le Sacré-Cœur.
    20. « locomotives blasons », sur blason-des-villes.e-monsite.com (consulté le ).
    21. « 43087 Dunières (Haute-Loire) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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