Dettwiller

Dettwiller est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Dettwiller

Mairie de Dettwiller.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Saverne
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saverne
Maire
Mandat
Claude Zimmermann
2020-2026
Code postal 67490
Code commune 67089
Démographie
Gentilé Dettwillerois [1]
Population
municipale
2 610 hab. (2018 )
Densité 242 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 17″ nord, 7° 28′ 03″ est
Altitude Min. 162 m
Max. 218 m
Superficie 10,77 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Dettwiller
(ville isolée)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saverne
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Dettwiller
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Dettwiller
Géolocalisation sur la carte : France
Dettwiller
Géolocalisation sur la carte : France
Dettwiller
Liens
Site web www.dettwiller.fr

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Le surnom de Bachknippe a été donné aux habitants à l'époque où l'industrie de la chaussure était prédominante à Dettwiller. Ce nom désigne le tranchet du cordonnier.

    Géographie

    La ville est située dans la vallée de la Zorn entre les Vosges à l'ouest, la plaine d’Alsace à l'est, les collines du pays de Hanau au nord et les hauteurs du Kochersberg au sud.

    Située à km de Saverne et à 36 km de Strasbourg, Dettwiller est desservie par la ligne SNCF Sarrebourg-Strasbourg et la RD 421.

    Le canal de la Marne au Rhin passe également aux abords du village et sépare le ban communal de celui de Lupstein.

    Rosenwiller

    Hameau fondé en 1664 par Reinhold de Rosen. Il est situé au nord de la commune et est rattaché administrativement à celle-ci.

    Forêt du Fallberg

    Forêt communale de 308 hectares située dans la vallée de la Zinsel, non loin de Dossenheim[2].

    Copropriété indivisée de Saverne et Dettwiller depuis 1400 ; les bourgeois des deux communes eurent le droit d'en retirer leur bois de chauffage et de construction en 1425. Saverne ayant été ruinée par la guerre de Trente Ans, sa part de forêt fut rachetée par Reinhold de Rosen. Saverne racheta sa part à Conrad de Rosen en 1699 après avoir remboursé ses dettes. Un autre traité accorda en 1725 aux habitants de Rosenwiller les mêmes droits forestiers qu'aux habitants de Dettwiller et de Saverne, chacun ayant ainsi droit à 16 stères de bois de chauffage.

    Après la Révolution, la forêt fut partagée entre Saverne et Dettwiller proportionnellement à leur population respective. En 1845, les habitants de Dettwiller renoncèrent à leur droit de bois gratuit afin de pouvoir payer la construction du nouveau clocher de l'église.

    L'exploitation de la forêt est aujourd'hui régie par l'ONF, le bois récolté étant toujours vendu chaque année aux enchères et les bénéfices reversés à la mairie.

    La Wolfenhutte

    Maison forestière de la forêt du Fallberg, appartenant également à la commune.

    Wiesentau

    Village disparu ; autrefois situé entre Rosenwiller, Hattmatt, Imbsheim, Printzheim et Gottesheim[3].

    Une ferme est mentionnée pour la première fois en 994 dans l'acte de donation de la forêt de Wisinthowa de l'empereur Otton III à l'abbaye de Seltz. Vers 1275 apparurent des habitations autour d'une chapelle dédiée à saint Blaise (protecteur du bétail)[Note 1]. Au XIVe siècle le village passa tour à tour des mains des évêques de Metz à celles des seigneurs de Lutzelbourg, puis celles des Munch de Wilsperg pour enfin arriver sous la possession des seigneurs de Lichtenberg en 1372.

    Le village disparut avant la fin du XVe siècle, possiblement des suites du passages des écorcheurs dans la région dès 1444. Le ban ne comptant alors plus que des prés et des terres labourables, une partie de celui-ci fut loué pour 18 ans par Reinhold de Rosen en 1664 lors de la fondation de Rosenwiller. Le ban fut enfin partagé entre les habitants de Hattmatt par les comtes de Hanau-Lichtenberg en 1736.

    Cours d'eau

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Dettwiller est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dettwiller, une unité urbaine monocommunale[7] de 2 612 habitants en 2017, constituant une ville isolée[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,7 %), terres arables (28,7 %), zones urbanisées (13,2 %), cultures permanentes (9,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), forêts (0,3 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Toponymie

    Dettwiller sur la carte de Cassini.

    Le nom de la ville est évoqué pour la première fois dans des textes en 784[14] dans le recueil des chartes de l'abbaye de Wissembourg qui mentionne dendunuuilare dans ses possessions[15],[Note 4]. On retrouve à nouveau ce nom en 788[16],[Note 5] et en 797[17],[Note 6]. Plus tard, en 1120, un fragment de terrier de l'abbaye de Marmoutier évoque Dettenvilre[18] et vers la même époque les revenus du Meier du Dinghof d'Ingenheim mentionnent Deddenwilre ainsi que la forêt du Faleberg[19].

    Bien que le rotule colonger[Note 7] de 1380 fasse déjà apparaitre la graphie définitive Dettwiller[20], une carte de Daniel Specklin datant de 1576 mentionne la commune sous le nom de Detwilre[21]. La carte de Cassini, établie vers 1770, indique Dettweiller. Enfin, lors des occupations allemandes (1871-1918 et 1940-1944), le nom du village s'orthographia Dettweiler et parfois Dettweiller[22].

    Il s’agit d’une formation toponymique en -willer « groupe habitations rurales, hameau » précédé d’un anthroponyme germanique Detto[23].

    Dettwiller se prononce [dɛvilɛʁ] en français mais [dɛˑ.vilʀ] en alsacien.

    Histoire

    Antiquité

    Dettwiller est située au carrefour d'anciennes routes celtiques reliant Brumath (Brocomagus) à Saverne (Tres Tabernae, les trois tavernes) et Wasselonne à Niederbronn-les-Bains. Lorsqu'après leur conquête de la Gaule les Romains établirent des camps retranchés le long de la frontière germanique, il est possible qu'ils firent du village celtique de Dettwiller un avant-poste du bastion de Tres Tabernae.

    Ancien château des Rosen (XVIIe, reconstruit au XIXe), actuellement école.

    Héraldique

    Les armes de Dettwiller se blasonnent ainsi :
    « De sable à la faux d'argent, emmanchée d'or, posée en bande. »[24].

    Le blason est utilisé par la mairie sur les documents officiels. Le texte de l'Armorial de la Généralité d'Alsace (1861) indique seulement : « La communauté des habitants de Dietwiller et d'Ossenheim porte : De sable à une faux d'argent emmanché d'or. »[25]
    On le trouve sur la maison Will, construite - ou du moins restaurée - à l'époque où Dettwiller dépendait de la ville de Strasbourg (entre la fin du XVe siècle et 1651). On le trouve également sur des bornes au Fallberg où le village possède une forêt.

    L'origine et la signification de ces armes demeurent pour l'instant inconnues.

    Description du blason
    Blason D’or à trois roses de gueules.
    Notes Ce blason est utilisé entre 1654 et 1788 lorsque la famille de Rosen possédait le village.
    Statut Blason de la famille de Rosen.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires depuis 1945[26]
    Période Identité Étiquette Qualité
    René Friedel   Comptable
    Eugène Burckel   Gérant de la Caisse d'épargne de Dettwiller
    Pierre Amann   Inspecteur divisionnaire SNCF
    Jean-Paul Wantz PS Retraité
    Gabriel Osswald[27] DVD Artisan menuisier
    En cours
    (au 31 mai 2020)
    Claude Zimmermann[28],[29]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    DVD Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Le tableau ci-dessous relate l'évolution démographique du village d'après les chiffres obtenus lors des recensements.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

    En 2018, la commune comptait 2 610 habitants[Note 8], en diminution de 0,68 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3321 4551 6371 7982 2942 1842 0822 1162 085
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    1 8421 8501 8751 8091 7771 9622 0292 0742 093
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0872 1862 1111 9552 0532 2002 2822 4222 446
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 5582 6262 7432 5982 5442 5842 6372 6992 614
    2018 - - - - - - - -
    2 610--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église simultanée

    Église et monument aux morts de Dettwiller.

    L'église simultanée se trouve au centre du village dans le quartier du Hohgraben ou Hohgrawe (de l'allemand hohen Graben, grand fossé), ancien noyau historique de la commune.

    Un premier édifice, dont la date de construction est inconnue, fait place à une nouvelle église citée dès 1255[34]. Elle aurait été fondée par Jacques de Lorraine, évêque de Metz l'année précédente et c'est de là aussi que viendrait l'attribution du patronat à saint Jacques le Majeur.

    Dès 1530, catholiques et protestants luthériens se partageaient l'église pour célébrer les cultes. Un pasteur venait tous les dimanches de Strasbourg jusqu'en 1547 où la ville, possédant Dettwiller, imposa la religion protestante sur son territoire. Lorsqu'en 1684 Louis XIV permit aux catholiques de célébrer leur culte dans une église protestante, ceux-ci furent trop peu nombreux dans le village et dépendirent encore de la paroisse de Wilwisheim. Il fallut attendre 1692 pour que des messes catholiques fussent à nouveau célébrées à Dettwiller.

    La partie supérieure du clocher de l'église servait de refuge. Incendiée en 1445 par les Armagnacs, elle fut une première fois reconstruite.

    En 1783, l'église, trop petite et délabrée, dut être agrandie. Sophie Rose de Rosen, qui possédait alors le village, estima qu'il n'était pas nécessaire pour elle de participer financièrement aux travaux et refusa la modification du clocher. La communauté des paroissiens décida alors de construire un nouveau chœur et d'agrandir la nef.
    Pour cela, le cimetière qui entourait alors l'église dut être déplacé. Un nouveau cimetière fut donc construit du côté de Gottesheim en 1780, le premier enterrement y eut lieu trois ans plus tard.
    Cet allongement de l'église nécessita également la construction d'un mur de soutènement. Des pierres provenant de l'ancien édifice ainsi que des pierres tombales de l'ancien cimetière, sur lequel l'église empiète maintenant, furent utilisées à cet effet. La nef dut aussi être décalée par rapport à l'axe du clocher afin de rester sur un sol assez stable.
    Finalement en 1785, le premier baptême put être célébré après deux ans de travaux.

    Cependant, ce rehaussement de la nef empêcha la diffusion du son des cloches vers le nord-ouest. Il fut donc décidé en 1842 de rehausser le campanile. Ces derniers travaux de construction donnèrent ainsi à l'église son clocher à la forme particulière que l'on ne rencontre nulle part ailleurs dans la région.
    Une croix surmontée d'une girouette en forme de coq furent ajoutées l'année suivante.

    Depuis, l'église n'a subi que des travaux de rénovation intérieure, notamment en 1961-1964: suppression des parties latérales des tribunes qui étaient en forme de fer à cheval; disparition du maitre-autel, de la chaire et des autels latéraux. Le détail est consultable à :

    www.paroisses-dettwilleretcollines.fr/dettwiller-2/


    Un nid de cigognes se trouve également à l'extrémité de la nef opposée au clocher.

    La synagogue

    Synagogue de Dettwiller.

    Une communauté juive est attestée dans le village dès le XVIe siècle ; une première synagogue fut construite au XVIIIe siècle. Son exigüité et son état de délabrement conduisirent en 1833 à l'envoi de plaintes à la mairie par la communauté juive du village. Le conseil municipal accorda enfin des subventions en 1843 mais ne les versa qu'en 1854. La nouvelle synagogue, conçue par Maestlé, l'architecte-voyer de Saverne, fut construite sur l'emplacement de l'ancienne et mesure 13 m sur m.

    Un bain rituel était aménagé au sous-sol et la tribune accueillant les femmes a été détruite lors de la Seconde Guerre mondiale.

    La synagogue n'est actuellement plus en usage, la communauté juive à Dettwiller n'étant plus assez importante.

    Le monument aux morts

    Un premier monument fut érigé à la suite de la Première Guerre mondiale mais fut remplacé par l'occupant lors de la Seconde Guerre mondiale. À la fin de cette dernière, un nouveau monument fut érigé le 9 novembre 1946 sur la place de l'église. Premier monument aux morts construit dans l'arrondissement de Saverne après la guerre, il fut inauguré le 18 mai 1947.

    Ce monument est composé d'un socle carré sur lequel se tient la famille d'un soldat tombé au front. Un agneau symbolisant la paix se trouve sur la droite de cette famille.
    Le socle ne comporte pas les noms des villageois victimes des combats mais l'inscription « À nos morts ».

    Les griffes du diable

    Les griffes du diable.

    Des griffes du diable sont visibles sur les montants de la porte murée se trouvant au sud de l'église. Les origines de ces rainures verticales ont suscité de nombreuses hypothèses mais toutes postulent un affutage de lames contre la pierre[35]. À Dettwiller, l'hypothèse de l'affutage d'armes par des soldats et d'outils par des tailleurs de pierres ont été écartées.

    L'idée selon laquelle les tisserands affutaient leurs navettes semblent plus probable ; elle a déjà été attestée à Rosheim et Rouffach ; on retrouve également de telles marques à Pfaffenheim. Au XVIIIe siècle en effet, des familles de tisserands habitaient à côté de l'église et il n'est pas impossible qu'ils se soient servis de ses murs pour ré-affuter les pointes émoussées de leurs navettes.

    Quant au fait que ce genre de marque se trouve généralement sur les murs des églises, il peut être expliqué par des idées superstitieuses ainsi que par le fait qu'au Moyen Âge les églises comptaient parmi les rares bâtiments construits en pierre.

    La gare

    Dettwiller possède une halte ferroviaire desservie par le TER Fluo Grand Est. Elle est située sur Ligne Paris-Strasbourg, entre les gares de Steinbourg et de Wilwisheim.

    Port

    Un projet de navette fluviale (canal de la Marne au Rhin) entre Dettwiller et Strasbourg est à l'étude, sous l'égide port autonome de Strasbourg[36]. Mais depuis 2015 on n'en entend plus parler...

    Événements et fêtes à Dettwiller

    • Dernier dimanche du mois d'août : messti du village.

    Personnalités liées à la commune

    Maréchal Conrad de Rosen.
    • Reinhold de Rosen (° 1604 - † 1667) – Possesseur de Dettwiller de 1652 à sa mort.
    • Conrad de Rosen (° 1628 - † 1715) – Possesseur de Dettwiller de 1667 à sa mort.
    • Joseph Valentin Wilhelm (4 mai 1756 à Dettwiller) homme politique.
    • Alfred Roll (° 1846 - † 1919) – Artiste peintre de la mouvance naturaliste[37],[38].
    • Tim Moser (° 1883 - † 1956) – Historien local, a écrit de nombreux articles sur l'histoire et le folklore du village.
    • René Allenbach (° 1889 - † 1958) – Artiste peintre et ancien directeur de l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg.
    • René Stabmann (° 1894 - † 1969) – Artiste peintre et ancien professeur à l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg.
    • Maréchal Leclerc (° 1902 - † 1947) – Le soir du 22 novembre 1944, avec le colonel Rouvillois, il prépara la libération de Strasbourg dans la maison se trouvant en face de la mairie. Une rue de Dettwiller porte son nom.
    • Général Marc Rouvillois (° 1903 - † 1986) – Libéra Dettwiller le 22 novembre 1944 lors de la Seconde Guerre mondiale. Nommé citoyen d'honneur du village en 1946, une rue et un quartier de Dettwiller portent son nom.
    • Paul Gerber (° 1917 - † 2015) – Historien local, a écrit de nombreux articles sur l'histoire du village et la famille de Rosen.
    • Gottfried Hammann (° 1937), pasteur, théologien et historien, né à Dettwiller.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • Club Patrimoine de Dettwiller, Dettwiller Rosenwiller : Bachknippe Gèscht un Hit, t. 1, Strasbourg, Carré Blanc Éditions, , 192 p. (ISBN 2-84488-083-5)
    • Club Patrimoine de Dettwiller, Dettwiller Rosenwiller : Bachknippe Gèscht un Hit, t. 2, Strasbourg, Carré Blanc Éditions, , 160 p. (ISBN 978-2-84488-126-7 et 2-84488-126-2)
    • Jean-Luc Flohic, Le patrimoine des communes du Bas-Rhin, t. 2, Paris, Éditions Flohic, , 1693 p. (ISBN 2-84234-055-8)
    • Paul Gerber, Herrenstein avec Dettwiller et Dossenheim : Histoire de la Seigneurie de Herrenstein et remarques sur son château, vol. 91-92, Saverne, Bull. Soc. Hist. Archéol. Saverne, , 52 p.
    • Paul Gerber, La famille de Rosen en Alsace et en Franche-Comté, vol. 103, Saverne, Bull. Soc. Hist. Archéol. Saverne, , 48 p.
    • Inventaire general des monuments et des richesses artistiques de la France, Bas-Rhin : Canton Saverne, Paris, Impr. Nationale, , 571 p. (ISBN 2-11-080714-8)
    • (la) Kaspar Zeuß, Traditiones possessionesque Wizenburgenses : codices duo cum supplementis, Köhler, , 390 p. (lire en ligne)

    Notes et références

    Notes

    1. « so liegt ein Kirchlein u. dann ein bruderhaus in der kleinen wiesentau ; soch Kirchlein ist S. Blasio consecriert » Document de 1540
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. « similiter dono in zuzuzenheim marca et niuuora marca et ad daugendorp et ad bizzirichesheim et creodcheim et ad geizuuilare et ad dendunuuilare et ad scaphhuson et ad urenuuilare uinia una et ad urenheim et ad slaumareshaim. ».
    5. « similiter in urenheim uel in ilenuuilare seu hittendorphe siue in dendunuuilare nec non et in matra. ».
    6. « uel uuilo donatores donamus in elemosina gerbaldi in uillis cognominantibus bruningouuilare ad dendunuuilare ad seaphhusa ad matra ad meistreshaim. ».
    7. Règlement de la cour colongère.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
    2. Bulletin communal de Dettwiller, mai 1982
    3. Bulletin communal de Dettwiller, décembre 1980
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Dettwiller », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Paul Gerber, Dettwiller et l'abbaye de Wissembourg - VIIIe et IXe siècles, Bull. Soc. Hist. Archéol. Saverne, 1984, cahiers 126-127, pp. 43-46.
    15. Kaspar Zeuß, Traditiones possessionesque Wizenburgenses, 1842, p. 64 (charte 60)
    16. Ibid., p. 66 (charte 62)
    17. Ibid., p. 105 (charte 102)
    18. Charles-Edouard Perrin, « Essai sur la fortune immobilière de l'abbaye alsacienne de Marmoutier aux Xe et XIe siècles », Collection d'Études sur l'histoire du droit et des institutions en Alsace, 1935, vol. 10
    19. Archives Départementales du Bas-Rhin ; série G 3131
    20. Archives Départementales du Bas-Rhin ; série E 1455 et E 1459
    21. Club Patrimoine ; Dettwiller Rosenwiller : Bachknippe Gèscht un Hit - Tome 1, Mémoire de vies, 2006, p. 7 (ISBN 2-84488-083-5).
    22. Registres d'État civil de Dettwiller
    23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 244b.
    24. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    25. Tim Moser ; À propos des armoiries de Dettwiller ; Bull. Soc. Hist. Archéol. Saverne ; 1957 ; cahier 22 ; p. 82.
    26. Travaux de Christian Remmer, disponibles à la bibliothèque de Dettwiller
    27. [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
    28. [PDF] Résultats définitifs des élections municipales et communautaires 2014.
    29. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    34. Club Patrimoine ; Dettwiller Rosenwiller : Bachknippe Gèscht un Hit - Tome 1, Mémoire de vies, 2006, pp. 56-66, (ISBN 2-84488-083-5).
    35. Tim Moser, Des griffes du diable à Dettwiller, Bull. Soc. Hist. Archéol. Saverne, 1957, cahier 22, p. 85.
    36. Navette Saverne-Strasbourg site web strasbourg.port.fr
    37. http://celtiq.perso.neuf.fr/alfredrol.html
    38. Collectif sous la direction d'Olivier Le Bihan ; Alfred Roll 1846-1919 - Le naturalisme en question, Somogy, 2007, (ISBN 978-2-75720-159-6).
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