Pfaffenheim

Pfaffenheim est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Pfaffenheim

Vue du village depuis les vignes.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Thann-Guebwiller
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Rouffach, Vignobles et Châteaux
Maire
Mandat
Aimé Lichtenberger
2020-2026
Code postal 68250
Code commune 68255
Démographie
Population
municipale
1 421 hab. (2018 )
Densité 98 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 59′ 07″ nord, 7° 17′ 24″ est
Altitude Min. 196 m
Max. 843 m
Superficie 14,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Colmar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Wintzenheim
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Pfaffenheim
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Pfaffenheim
Géolocalisation sur la carte : France
Pfaffenheim
Géolocalisation sur la carte : France
Pfaffenheim

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Ses habitants sont appelés les Pfaffenheimois et les Pfaffenheimoises.

    Géographie

    Entrée du village de Pfaffenheim par la D 1VI.

    Pfaffenheim fait partie du canton de Wintzenheim et de l'arrondissement de Thann-Guebwiller.

    C'est une cité viticole par excellence, abritant 1 355 âmes, qui se situe à 3 km au nord de Rouffach, en bordure de la RN 83.

    C'est une des 188 communes[1] du parc naturel régional des Ballons des Vosges.

    Lieux-dits et écarts

    • Schauenberg ;
    • Osenbihr devenu Osenbuhr ;
    • Husern à 2 km de Pfaffenheim dont on voit encore quelques ruines (disparu au XVIe siècle).

    Cours d'eau

    La Lauch et le canal du Moulin[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Pfaffenheim est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,1 %), cultures permanentes (19,8 %), terres arables (15,8 %), zones urbanisées (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), prairies (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    • Phaffinhein (1264) ;
    • Pfaffinheim (1278).

    Le nom du village provient de l'allemand Pfaffen = prêtre et Heim = habitat.[réf. nécessaire]

    Histoire

    Statue de Notre-Dame de l'Espérance.
    Une partie du village de Pfaffenheim à proximité de l'église.
    Mairie de Pfaffenheim[10].
    Piéta du XVIIIe siècle - Église de Pfaffenheim.
    Cuve baptismale à l'intérieur de l'église.

    L'origine du nom du village provient de l'allemand[style à revoir] Pfaffen = prêtre et Heim = habitat.[réf. nécessaire]

    La période gallo-romaine

    Le village, dont l'origine remonte à la période romaine voire celte, doit son nom « Papanheim » à la présence de nombreux domaines appartenant à des couvents et monastères. Les recherches actuelles tendent à montrer une présence antérieure sur le site, les « prêtres » pouvant être des « druides ».

    Le Haut-Mundat

    Louis IV du Saint-Empire.

    Depuis le haut Moyen Âge, les couvents et monastères détenaient de nombreuses terres et propriétés autour et dans le village. C'est ainsi que l'évêché de Bâle, le couvent des Unterlinden de Colmar ou le monastère de Murbach étaient possessionnés à Pfaffenheim. Plus tard le village échoit au Haut-Mundat de l'évêché de Strasbourg[11] qui nomme un bailli chargé d'administrer les biens. Le bailli se fait assister de neuf jurés dont le grand bailli de Rouffach[12]. Le village était régi par l'évêque de Strasbourg pour tout ce qui était « temporel » et par celui de Bâle pour ce qui tenait du « spirituel ».

    Les châteaux

    Pfaffenheim disposait autrefois de trois châteaux appelés Presteneck, Hertenfels et Meyenheim, que les évêques avaient donnés en fiefs à différentes familles nobles, et dont on ne relève plus aucune trace. Ils furent incendiés en 1338 par les habitants de Sélestat et de Colmar qui soutenaient le parti de l'empereur de Bavière, Louis IV de Bavière[13] contre l'évêque Berthold de Bucheck.

    Le commerce du vin

    La richesse première de Pfaffenheim a de tous temps été liée à la vigne, d'où de nombreuses maisons typiques de vignerons, avec porche et cave au rez-de-chaussée et habitat à l'étage. Le commerce du vin devait être florissant : en effet, nombreuses sont les maisons "patriciennes" datant de la Renaissance et dont il reste de magnifiques tours abritant des escaliers en pierre de taille. Le village était réputé pour la qualité de ses vins et de ses châtaignes dès le Haut Moyen Âge.

    Les guerres du Moyen Âge

    Fontaine octogonale avec statue de Michel Ange terrassant le dragon.

    Bien que fortifié, le village fut mis à sac à plusieurs reprises. Qui dit richesse, dit convoitise, et Pfaffenheim a payé chèrement cette prodigalité de la nature, puisque le village a été détruit à quatre reprises : en 1338 par les armées de l'empereur Louis de Bavière et les habitants de Colmar et de Sélestat en lutte contre l'évêché de Strasbourg Berthold de Bucheck, auquel appartenait Pfaffenheim ; en 1444 par les Armagnacs et au cours de la guerre des Paysans en 1525, puis pendant la guerre de Trente Ans d'où la rareté de très anciens vestiges.

    Passage de Turenne

    Turenne a passé la nuit du 4 au , veille de la bataille de Turckheim, à Pfaffenheim à l'endroit où se tient désormais le restaurant au Petit Pfaffenheim. Ses troupes (30 000 hommes) bivouaquèrent dans la plaine, entre l'actuelle RD 83 et la Lauch, de la colline du Bill jusqu'à celle de l'Elsbourg au nord.Il n'est pas sûr que Turenne ait dormi à l'auberge du Petit Pfaffenheim, certaines sources laissent entendre qu'il se serait rendu dans la proche banlieue de Turckheim le 4 au soir, afin d'y étudier le dispositif ennemi. Il aurait dormi deux ou trois heures dans une chapelle située près de St Gilles et aurait rejoint son état major à Pfaffenheim très tôt le [14].

    Les troubles de la Révolution

    Maison de vignerons (1777) située place Notre-Dame.

    Le village doit faire face à un autre danger. Pendant la Révolution le couvent de Schauenberg est saccagé.

    Le Hohenbourg

    C'est à partir de la montagne de Hohenbourg ou Haulen qu'on a extrait en grande partie les pierres de taille et les moellons nécessaires à la construction de Neuf-Brisach. Les pierres à chaux ont été tirées d'une colline dite Bühl, située près du hameau connu sous le nom de Klein-Pfaffenheim (Petit Pfaffenheim), ce dernier étant autrefois un hameau qui a complètement disparu. Ces matériaux étaient transportés à Neuf-Brisach sur le canal de Vauban, qui était alimenté par le Quatelbach d'Ensisheim, la Thur et la Lauch ; il baignait le pied des Vosges et la colline de Bühl. Dans ces montagnes jusqu'à Oberhergheim, on ne voit plus que quelques traces. Dans le voisinage on exploitait du fer globuliforme, dont on se servait à la verrerie de Wildenstein, dans la vallée de Saint-Amarin. En 1814, ce lieu fut le théâtre d'un petit combat entre les Dragons français et les alliés en marche pour Colmar.

    Le village retrouve sa prospérité

    Calvaire situé dans les vignes.
    Calvaire situé dans les vignes.

    Aujourd'hui la vigne occupe une grande partie des terres de la région. Pfaffenheim est surtout réputé pour le commerce de son vin dont plus d'un tiers de la population en dépend.

    Le village se développe

    L'industrie étant pratiquement inexistante dans le village, l'extension est surtout due à la construction de maisons individuelles. La population active trouve du travail à Rouffach, Colmar ou Mulhouse.

    Les carrières

    Vauban est présent dans le village de par le « Canal » qui devait permettre l'acheminement des matériaux nécessaires à la construction de Neuf Brisach. Ce canal fut construit de la fin 1698 à la mi 1699 par de nombreux militaires et de paysans locaux, sous la direction de Regemorte, son concepteur originaire de Hollande. Le canal débutait au pied de la colline "Bill" à l'Est de la RD 83 où se trouvait le port de chargement (aujourd'hui ce lieu-dit apparaît sous le vocable de « Schiffweier » (port).

    À proximité se situe une carrière de calcaire (aujourd'hui appelé Rochschtislöre) dont la pierre, selon sa qualité était utilisée comme "pierre de taille" ou de matériau de base pour élaborer la chaux. Une vingtaine de "fours à chaux" étaient alors en activité sur le site et sur la partie nord de la colline également exploitée. Les moellons et pierres de taille en grès rose étaient exploités dans des carrières situées sur le ban de Gueberschwihr (à gauche du parking du Schauenberg) et sur celui de Pfaffenheim, au Sud du Schauenberg.

    Le 3° matériau nécessaire à la construction de Neuf Brisach était le bois. La forêt de Pfaffenheim en est riche. Pas assez cependant pour répondre à la demande. C'est ainsi que du bois a été exploité à Orschwihr et Berghotz et acheminé sur Pfaffenheim par ce qui aujourd'hui encore s'appelle de "Holtzkanal". 110 barges qui pouvaient contenir 30 tonnes de matériaux effectuèrent la navette, tirées par 3 hommes. Le canal fut cependant rebouché entre Oberhergheim et Pfaffenheim en 1703, alors que la construction de la citadelle n'était pas achevée.

    Héraldique

    Les armes de Pfaffenheim se blasonnent ainsi :
    « D'argent au croissant versé de sable, sommé d'une croix pattée de même. »[15]

    Politique et administration

    Budget et fiscalité 2014

    En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[16] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 065 000 , soit 786  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 809 000 , soit 597  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 369 000 , soit 272  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 180 000 , soit 133  par habitant.
    • endettement : 1 012 000 , soit 747  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 15,37 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,50 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 57,62 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,60 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 19,47 %.

    Liste des maires

    De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

    De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

    Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

    De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

    En 1871, la commune comme une grande partie du Haut-Rhin est annexé par l'Allemagne (traité de Francfort). Le département du Haut-Rhin est alors appelé « Bezirk Oberelsass ».

    En 1919, elle redevient française (traité de Versailles) et les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    juin 1995 2014 Romain Siry ... ...
    2014 En cours
    (au 25 mai 2020)
    Aimé Lichtenberger [17]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    DVD  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

    En 2018, la commune comptait 1 421 habitants[Note 3], en augmentation de 4,87 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +0,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7001 6721 8301 8481 8421 8671 7901 7951 859
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    1 6691 6121 6731 6651 6731 7271 6471 5081 445
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3951 3851 3251 2331 2331 1471 1111 0971 060
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 0311 0071 1031 0871 1301 1861 3071 3271 428
    2018 - - - - - - - -
    1 421--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le village possède plusieurs monuments ou sites historiques :

    L'église Saint-Martin

    Église Saint-Martin.

    Le chœur de l'église Saint-Martin (1235) est typique de la transition "roman-gothique" du fossé rhénan. Il en est le meilleur exemple en Alsace. La sacristie a été érigée (ce fut une première pour l'époque) en même temps que le chœur[22],[23].

    Dans sa structure basse, et uniquement sur les pierres en grès jaune de Rouffach, le chœur présente d'énigmatiques "fentes", creusées pour les uns par les vignerons aiguisant leurs serpettes, pour les autres par les Suédois qui pendant la guerre de Trente Ans y aiguisèrent leur sabres. De telles fentes se retrouvent à Rouffach, sur une soixantaine de sites en Allemagne, mais aussi sur certains temples égyptiens. Leur origine pourrait être due effectivement au travail des serpettes... mais que les villageois manipulaient pour récupérer la « poudre de roche », utilisée pour soigner les épileptiques.

    La nef actuelle, de style néogothique qui date de 1893, est érigée sur des fondations d'une église construite en 1836 dont les superstructures en mauvais état de conservation ont été démolies à la fin du XIXe siècle[24].

    Le pèlerinage du Schauenberg

    Chapelle du Schauenberg.

    Le couvent du Schauenberg, à 5 km au sud-est, qui domine la plaine d'Alsace, a été construit sur un ancien ermitage. Certains documents rapportent qu'en 1400 les habitants de la plaine virent la hauteur au pied de laquelle sont bâtis Gueberschwihr et Pfaffenheim enveloppée d'une lueur éclatante, qui disparut graduellement sans laisser de traces. À partir de ce temps, la montagne, qui s'était jusqu'alors appelée Hohenbourg, fut désignée sous le nom de Schauenberg. Ce merveilleux événement décida un ermite, frère Udalric, à bâtir en ce lieu une maisonnette et une chapelle dédiée au saint évêque dont il portait le nom. La dévotion et la beauté du site y attirèrent bientôt des fidèles, car la terrasse du petit sanctuaire le regard enchanté embrasse toute la plaine d'Alsace.

    La première chapelle dédiée à la Vierge-Marie remonte à 1440. Elle fut agrandie en 1515. Après la guerre de Trente Ans, ce sont les Franciscains venant de Rouffach qui s'y installent et qui font faire des travaux pour agrandir le lieu. À l'intérieur de la chapelle on aperçoit plusieurs ex-votos qui sont des témoignages de reconnaissance pour des guérisons ou des vœux obtenus. Le couvent est saccagé pendant la Révolution et ses biens vendus aux enchères. Plus tard quatre bourgeois achètent le site et restaurent la chapelle qui est de nouveau ouverte au culte. À partir de 1860 la restauration de l'église entraîne un regain et un essor du pèlerinage. Des travaux de consolidation sont entrepris permettant de recevoir un public de plus en plus nombreux[25],[26],[27].

    Le châtaignier le plus imposant de l'Alsace

    Tout près du site de St Léonard, en entrant dans la forêt par la petite route menant au Schauenberg, vous aurez sur votre droite un imposant arbre dont le tronc est mort. Il s'agit du châtaignier plusieurs fois centenaire de Pfaffenheim. Il a été classé par l'ONF parmi les arbres remarquables d'Alsace et serait le châtaignier le plus imposant de la Région. Le périmètre de son tronc fait 5,45 m. L'arbre, malgré plusieurs coups durs reçus, le dernier au cours d'une tornade en 2008, a su préserver deux parties vivantes qui courent le long du tronc mort et lui assurent des branches donnant feuilles et fruits[28].

    La chapelle Saint-Léonard

    Chapelle Saint-Léonard.

    Située à environ 1 km au-dessus du village, sur un plateau de 25 hectares, la chapelle Saint-Léonard a été vendue et en partie démolie en 1793. Près de cette chapelle existait jadis un couvent de religieuses, venues du Sundgau, frappé par la foudre vers 1180. Rebâti plus tard, il fut pillé et détruit pendant la guerre des paysans. L'édifice possède une nef carrée et un chœur doté d'une abside semi-circulaire orientée vers l'est.

    Derrière ce chœur ont été retrouvées plusieurs sépultures d'enfants. Au sud de l'édifice, les soubassements ont mis au jour un grand bâtiment qui pourrait être un ancien vestige du couvent des religieuses. Les religieuses possédaient un autre couvent à Klingenthal (Suisse) près de Bâle[29].

    Monuments commémoratifs

    Le monument aux Morts à côté de l'église et le vitrail commémoratif dans la chapelle Notre-Dame de Schauenberg[30].

    Le petit patrimoine

    • L'oratoire saint Jean Bosco[31].
    • La croix de carrefour[32].
    • Le grand calvaire du cimetière[33].
    • La fontaine St Michel[34].

    La table des Druides

    Au-dessus du pèlerinage du Schauenberg se situe le « dolmen » de Pfaffenheim. Pour y accéder il faut emprunter le sentier à droite avant le porche d'entrée au pèlerinage. Il faut compter 10 minutes d'ascension pour accéder à ce qui s'appelle aussi la « table des druides ». Il s'agit d'un amas naturel de gros rochers dont trois peuvent faire penser à un dolmen[35],[36].

    Le rocher du Teufelstein

    Ce rocher peut être aperçu dans la forêt de Pfaffenheim. Une légende du XVIe siècle rapporte que le diable a apposé sur ce rocher sa marque lors de l'agrandissement de la chapelle du couvent de Schauenberg en 1515 tentant de balancer cette grosse pierre sur le chantier en construction. La pierre s'étant subitement ramollie, elle n'aurait pu être soulevée, d'où la présence des empreintes du diable. Cette pierre est aussi connue sous le nom de « pierre du diable »[37],[38].

    Jumelages

    •  Gronau-Bensheim (Allemagne) 1994.
    • Liens d'amitié autour de la Châtaigne avec : Antraigues-sur-Volane en Ardèche, Colognora en Toscane (Italie).

    Personnalités liées à la commune

    Bibliographie

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
    2. Les moulins d'Issenheim, Le moulin des Antonins, Le moulin seigneurial. D'amont en aval, les 10 communautés suivantes : Lautenbach, Buhl, Guebwiller, Issenheim, Merxheim, Gundolsheim, Rouffach, Pfaffenheim, Hattstatt et Herrlisheim ; disposent successivement de deux jours par semaine à condition qu'il y ait suffisamment d'eau dans la rivière. Dans ses grandes lignes, ce règlement sera appliqué jusqu'en 1893
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Colmar », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. « mairie, presbytère, école », notice no IA68004315, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    11. Le château et le domaine de Rouffach, territoire du Haut-Mundat, propriété de l’évêché de Strasbourg
    12. La paroisse de Rouffach
    13. Louis IV de Bavière (v1286-1347) roi des Romains en 1314, puis empereur du Saint-Empire romain germanique de 1328-1347. Il s'oppose fermement au pape Jean XXII
    14. La bataille de Turckheim
    15. « Archives Départementales du Haut-Rhin »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    16. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 23 mars 2015 sur l'Internet Archive).
    17. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. « Eglise catholique Saint-Martin », notice no PA00085583, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. « église paroissiale Saint-Martin », notice no IA68004314, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. Intérieur de l’église st Martin
    25. « Chapelle de pèlerinage Notre-Dame du Schauenberg », notice no IA68004353, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. « chapelle de pèlerinage Notre-Dame de Schauenberg », notice no PA00081562, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    27. La chapelle Notre-Dame du Schauenberg
    28. Disparition d’un châtaignier remarquable
    29. « chapelle Saint-Léonard », notice no IA68004354, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. Monuments commémoratifs
    31. Oratoire saint Jean Bosco
    32. Croix de carrefour
    33. « Grand calvaire du cimetière », notice no PA68000031, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. Fontaine St Michel
    35. L'autel des druides
    36. L'autel des druides du Schauenberg
    37. Lieux sacrés : Le rocher du Teufelstein
    38. Mégalithes du monde : Pierres Druidiques
    39. Sam, passionné d’aventure et de survie, candidat à Koh-Lanta
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