Conty

Conty est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Conty (homonymie).

Conty

La place du bourg s'étire en longueur de l'est (ancien emplacement des Halles), jusqu'au pied de la motte féodale, au fond, vers l'ouest.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC Somme-Ouest
Maire
Mandat
Pascal Bohin
2020-2026
Code postal 80160
Code commune 80211
Démographie
Gentilé Contynois
Population
municipale
1 773 hab. (2018 )
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 29″ nord, 2° 09′ 09″ est
Altitude Min. 46 m
Max. 182 m
Superficie 23,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Noye
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Conty
Géolocalisation sur la carte : Somme
Conty
Géolocalisation sur la carte : France
Conty
Géolocalisation sur la carte : France
Conty
Liens
Site web http://www.ville-conty.fr/

    Le petit bourg était le siège de la principauté de Conti.

    Géographie

    Description

    Conty est un bourg picard de la vallée de la Selle au confluent des Évoissons et d'autres petits ruisseaux, situé au sud du département de la Somme, à 20 km au sud-ouest d'Amiens, à 35 km au nord de Beauvais et à 84 km au nord-est de Rouen.

    Hydrographie

    Conty est sur la confluence des Évoissons et de la Selle au sud du bassin de la Somme.

    Le bassin de la Selle, affluent de la rive gauche de la Somme, est formé de divers petits embranchements qui se réunissent tous, soit en amont, soit au milieu même de Conty. La rivière des Évoissons, seul véritable cours d'eau à grossir la Selle, reçoit la rivière de Poix et le ruisseau des Parquets[1],[2].

    Hameaux et écarts

    La placette près du château de Luzières.
    • Village de Wailly, qui était une commune jusqu'en 1973[3].
    • Village de Luzières.

    Voies de communication et transports

    La commune est aisément accessible depuis la sortie  17 de l'autoroute A16 et est desservie par l'ex-RN 320 (actuelle RD 920).

    En 2019, le bourg est desservi par la ligne d'autocars no 29 (Crévecœur-le-Grand - Conty - Amiens) du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[4].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Conty est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56 %), forêts (27,6 %), zones urbanisées (6 %), prairies (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), eaux continentales[Note 3] (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Conty proviendrait du gaulois cond (confluent) de la Selle et des Évoissons.

    Histoire

    La Selle, le bois et le promontoire (dominant toute la vallée et où plus tard se dressera le château) sont des facteurs qui incitèrent l'homme à s'y installer. L'histoire de Conty semble d'une grande richesse mais peu de documents sont parvenus jusqu'à nous de la période concernant le premier millénaire de notre ère.

    Préhistoire

    Concernant les temps les plus anciens, des fouilles récentes (effectuées lors du décaissement d'une carrière), près de la Selle, ont mis au jour des ossements et des restes de vie en communauté datant des hommes préhistoriques.

    Antiquité

    Conty est située sur l'ancienne voie romaine conduisant à Beauvais, qui est appelée, Chaussée Brunehaut[12]. Les Romains ayant l'habitude d'enterrer leurs morts sur les bords des chemins, deux cercueils datant de l'époque gallo-romaine furent découverts près du cimetière Saint-Martin, lors de terrassements, le 21 septembre 1848. Le voisinage du cimetière de Conty aurait été, dans des temps reculés, un lieu consacré aux inhumations[12]

    Conty doit sa renommée à la source de Saint-Antoine qui aurait des vertus, et qui jaillit, dit-on, sous l'autel de l'église du même nom[13].

    Au milieu du Ve siècle, vers 450, Attila et ses hordes de Huns auraient détruit Conty, comme ils saccagèrent Amiens et rasé Grandvilliers[12].

    Moyen Âge

    Au cours du IXe siècle, les Vikings pillèrent les lieux. Leurs pillages et sauvageries amenèrent les populations à se réunir en une société hiérarchiquement mieux organisée et contribuèrent à l'installation de la féodalité[14].

    C'est au Xe siècle que s'établit la première organisation féodale à Conty. Le tout premier seigneur, nommé Oger de Conty, est cité en 1044[14]. Cette première famille féodale aurait aussi eu Poix et le titre de vicomte d'Amiens, sous la suzeraineté des comtes de Breteuil et des comtes d'Amiens.

    Au XIe siècle, les seigneuries de Poix et de Conty, qui avaient fait partie du Beauvaisis, étaient des vicomtés dépendant du comté d'Amiens. Ces deux bourgs accueillaient par moitié la justice de la prévôté du Beauvaisi, dont le siège fut transféré par la suite à Grandvilliers[15].

    Vers 1300, Agnès de Conty, fille d'Eustache, fut, après son père , dame de Conty et de Hallencourt et transmit la seigneurie à son mari Wauthier II du Hamel, vassal de l'abbaye de Corbie[16]. En 1426, Isabelle du Hamel transmit la seigneurie à son époux Colart de Mailly, reçu sénéchal du Vermandois le  : sans postérité, c'est alors Ferry Ier de Mailly, frère de Colart, qui hérite vers 1484. Celui-ci, comme son frère, combattait avec les Bourguignons, mais il se rallia au roi de France en 1450[17].

    Les guerres médiévales ont, comme ailleurs, considérablement rétréci la surface du bourg, beaucoup plus importante autrefois (au temps où il y avait moins à craindre en dehors de murailles).

    La châtellenie de Conty disposait des fiefs de Rivière, du Hamel, de Luzières, de Moienbus, de Noyenne et de Rivery, le Clos Saint-Ladre.

    Adrien de Mailly obtint du roi en 1486 , l'établissement de deux foires par an, et un marché-franc, tous les vendredis de l'année, pour la vente du blé dans Conty[18].

    Époque moderne

    Les Mailly, sires de Conty, se sont fondus au XVIe siècle dans la Maison de Roye, comtes de Roucy, Madeleine de Mailly, arrière-petite-fille de Ferry Ier épousant Charles de Roye le , au château de Saint-Germain-en-Laye en présence du roi François Ier[19] : par le mariage de leur fille Éléonore de Roye avec Louis Ier de Bourbon-Condé en 1551, les princes de Condé en héritèrent, puis leur branche cadette de Bourbon-Conti.

    Conty comptait alors de nombreuses rues aujourd'hui disparues ou rebaptisées : rue Moyart, rue de Lombardie (à la suite de l'installation des Lombards (usuriers) à Amiens), rue de Thilloy, rue du Mesnil, rue de Pecquerine, rue de la Chaussée ou rue à l'Eau (ainsi appelée car la source de Saint-Antoine y coulait et un lavoir public y était établi), rue dite Ouin, rue Verte, rue de Ville. Il y avait aussi des moulins à drap, à papier et à tan, mus par le courant de la rivière Selle.

    En 1589, le château fut pris par les Ligueurs de la ville d'Amiens.

    En 1691, le 3 avril, sur les 6 heures du matin, un incendie se déclara dans la grande rue, près de l'église, chez Charles Englart qui périt avec sa femme en voulant sauver quelques meubles. Sept maisons ont brûlé. De nombreux autres incendies (dans les années 1709, 1734, 1809, 1812, 1825, 1827) ont apporté la désolation dans le bourg.

    En 1758, il y eut une inondation considérable, par suite de la fonte des neiges.

    Époque contemporaine

    Lors de la Révolution française, en 1790, à cause d'émeutes, un peloton de gendarmes et de Gardes nationaux a été appelé pour rétablir l'ordre dans le bourg.

    En 1832, Conty a subi les ravages du choléra-morbus. L'apparition de cette maladie serait expliquée par les nombreux marais environnants.

    Vers 1850, la halle d'autrefois, assez vaste, bâtie en charpente avec des bas-côtés et couverte en tuiles, fut remplacée par une lourde construction en briques, couverte en ardoises. C'est l'architecte Firmin Lombard qui en a été le maître d'œuvre. Elle comportait une halle marchande, une halle aux grains, un prétoire, un cabinet pour le maire et une salle d'assemblée pour le conseil municipal.

    La gare de Conty, située sur la ligne Beauvais - Amiens, facilitant les déplacements des habitants et favorisant l'économie locale, transporta les voyageurs de 1876 à 1939. La plate-forme de cette ligne a été transformée en chemin de promenade, la Coulée verte, qui relie Crèvecœur-le-Grand à Vers-sur-Selles.

    Le quartier anglais.

    À la fin du XIXe siècle, les frères Battersby exploitaient rue Henri-Dunant une fabrique de chapeaux melons. Afin de loger les contremaitres, ils firent construire le quartier anglais, qui se trouve au sud de la commune, rue des écoles, à 300 m. de l'usine, qui fonctionna jusqu'à la fin des années 1950. Lors de leur retour à Manchester, le quartier est repris en 1938 par la famille française Moreau[20].

    Première Guerre mondiale

    Lors de la Première Guerre mondiale, Conty est une commune située à l'arrière du front, accueillant les soldats blessés dans un hôpital de campagne[21],[22] situé sur l'actuel terrain de football. Les véhicules militaires et sanitaires étaient garés dans la cour de la papeterie située au bout de la rue des chapeliers. Les soldats qui n'ont pas survécu à leurs blessures ont été enterrés pendant quelques années sur un versant de l'actuel cimetière communal, avant que leurs corps ne soient regroupés dans des nécropoles militaires ou rendus aux familles qui en ont fait la demande pour les enterrer dans les caveaux familiaux. La gare de Conty a été utilisée pour le débarquement, à partir de 1917, des premiers chars chars Schneider CA1 français[23],[24] ainsi que du matériel et du ravitaillement pour alimenter le front picard[25],[26]. La 1re armée du général Debeney a établi son quartier général en juin[27],[28] ou juillet 1918 dans une maison située dans la rue qui porte désormais son nom. Il y a préparé les offensives victorieuses, déclenchées le 8 août et qui se sont terminées par l'Armistice du 11 novembre 1918. Deux bombes sont tombées pendant la guerre sur la ville , l'une dans la rue Caroline Follet (dite rue à l'eau), l'autre a fait un mort et un blessé aux abords de l'actuel Val de Selle[29].

    La commune a absorbé en 1973 celle de Wailly[3].

    Politique et administration

    La mairie de Conty.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Conty[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton d'Ailly-sur-Noye, qui n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes du canton de Conty, créée par un arrêté préfectoral du 23 décembre 1996, et qui s’est substituée aux syndicats préexistants tels que le SIVOM et le SIVU de la coulée verte. Cette intercommunalité est renommée communauté de communes du Contynois en 2015, à la suite de la disparition du canton.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d’Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[31],[32]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[33], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[34].

    La communauté de communes Somme Sud-Ouest, dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [35].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1794   François Joseph Boulanger    
    juin 1795 septembre 1796 Antoine Colné    
    septembre 1798 novembre 1799 Joseph Auguste Lequien    
    novembre 1800 août 1801 Nicolas Jacques François
    Joseph Fauchon
       
    septembre 1802 1805 Charles François Lequien    
    1805 mai 1806 François Joseph Boulanger    
    février 1808 janvier 1813 Louis-Léger Thierry    
    mai 1813 mars 1816 Antoine Martin    
    septembre 1817 avril 1818 Benjamin Lequien    
    novembre 1820 décembre 1824 Antoine Decagny    
    janvier 1825 avril 1831 Jean Joseph Thorel    
    mai 1831 décembre 1833 Jullien    
    février 1834 février 1848 Amable De Moiencourt   Propriétaire, conseiller d'arrondissement.
    mars 1848 mars 1850 Natalis Decaix    
    avril 1850 février 1852      
    mars 1852 avril 1857 Amable De Moiencourt    
    1857 1871 Jules Lequien    
    1871 1874 Auguste Magnier    
    1874 1882 Alfred de Moiencourt    
    1882 1888 Auguste Magnier    
    1888 1900 Édouard Leseigneur    
    1900 1924 Edgard Caron    
    1924 1930 Camille Daire    
    1930   Raymond Bernard   Conseiller général de Conty (1937 → 1940)
    Réélu en 1935
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1947 Natalis Bonfils    
    1947 1953 Raymond Jeunemaître    
    1953 1954 Sadi Niaut    
    1954 1959 René Clabault   Conseiller général de Conty (1955 → 1966)
    1959 1966 Jean Garnier    
    1966 1983 Claude Jeunemaitre   Conseiller général de Conty (1967 → 1984)
    1983 1989 Gabriel Léaustic    
    1989 1995 André Occis   Conseiller général de Conty (1985 → 1992)
    1995[36] 2014 Guy Lacherez[37] DVD Professeur
    Conseiller général de Conty (1998 → 2011)
    Vice-président de la CC du Continois
    mars 2014[38],[36] En cours
    (au 13 juillet 2020)
    Pascal Bohin LR[39] Responsable administratif
    Conseiller départemental d'Ailly-sur-Noye (2015 → )
    Vice-président du conseil départemental de la Somme (2020 → )
    Vice-président de la CC du Continois (2014 → 2016)
    Vice-président de la CC Somme Sud-Ouest (2017 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[40],[41],[42]

    Distinctions et labels

    Le bourg est labellisé :

    • Ville fleurie : une fleur attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[43] et régulièrement renouvelée depuis, notamment en 2016[44]. La commune se fixe comme objectif d'obtenir une seconde fleur en 2018[45].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].

    En 2018, la commune comptait 1 773 habitants[Note 4], en augmentation de 3,99 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    710759690853857920923903958
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9661 0079769801 0251 0971 1271 1101 169
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3291 2841 3941 3961 3461 2761 2671 3921 373
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 4631 5121 5541 4341 5411 6591 7081 7141 719
    2017 2018 - - - - - - -
    1 7351 773-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Conty est un bourg centre qui a su développer sa population pendant la longue phase d'exode rural qui a frappé la Picardie au XIXe et au XXe siècle. L'accélération de cette croissance est liée à la périurbanisation générée par l'attractivité d'Amiens, qui va encore s'accroître avec la création récente d'un échangeur de l'autoroute A16 à proximité immédiate de la commune.

    Enseignement

    L'école primaire publique Germain-Alix est établie dans la commune[49].

    Autres services publics

    Les études en vue de la reconstruction du centre de secours de Conty sont financées en 2020[50].

    L'EHPAD Saint-Antoine accueille jusqu'à 103 personnes âgées dépendantes[51].

    Manifestations culturelles et festivités

    Épreuve du concours d'attelage international de Conty - avril 2007.

    Conty est une ville connue dans le monde du cheval et plus particulièrement de l'attelage. Parmi les évènements majeurs organisés à Conty, on notera le championnat du monde d'attelage à un cheval qui s'y est tenu en 2002, puis le championnat du monde de chevaux de trait en 2009 et dernièrement le championnat du monde d'attelage à deux chevaux en 2011.

    D'autres concours majeurs d'attelage sont régulièrement organisés, tels le concours international d'attelage d'avril 2007 et le championnat de France d’attelage de chevaux de trait en septembre 2014[52].

    Un marché de Noël, dont la 28e édition a eu lieu en 2019, est organisé à Conty, et, depuis 2017, sous l'organisation de l'intercommunalité[53].

    Économie

    • Les Ateliers du Val de Selle, créés en 1970, sont un centre d'aide par le travail qui constitue un lieu de formation et d'artisanat majeur lié au cheval et à l'attelage. Ils ont organisé le championnat de France de chevaux de trait toutes catégories en 2002. Ils bénéficient de nombreux labels, tels que "École française d'équitation labellisée, Centre de tourisme équestre (4 fers), Établissement agréé Jeunesse et Sports. Centre équestre, école d'attelage, voltige.
    • la SIC (Société industrielle de Conty), créée en 1928, est spécialisée dans la fonderie de non ferreux, alliages d'aluminium, alliages de laiton, ou alliages de bronze, pour des pièces brutes ou finies prêtes à l'emploi. Elle diversifie son activité vers le mobilier urbain ou les accessoires de plein air pour jardins.
    • Scierie de la Selle.
    • Conty a conservé un tissu commercial et de service qui conforte son statut de bourg centre.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Conty[54]
    Le château initial, construit après le passage dévastateur d'Attila et des Huns vers 450, fut rasé par les Normands venus piller la région. Colart de Mailly reconstruisit un château vers 1430 qui fut pris le 23 octobre 1589 par les Ligueurs de la ville d'Amiens qui décidèrent de le détruire. Les habitants de Conty refusant de participer à la démolition, Jehan de Morlencourt, échevin, et le capitaine Saint-Jean se virent chargés de cette mission par délibération de l'échevinage d'Amiens en date du 31 octobre 1589. Cette démolition exigea huit jours d'un travail harassant.
    De nos jours, il ne reste donc plus que l'éminence sur laquelle étaient dressées la « motte féodale » puis la superbe forteresse. On peut accéder à cette butte (la place du Château) par un chemin à gauche de l'église qui mène également au « Bois de Conty » (plus de 50 hectares).
    D'après la chronique de l'époque, ce château aurait possédé quatre pont-levis mais, d'après la topographie des alentours, il est probable qu'il ne devait y en avoir qu'un seul qui conduisait à l'extérieur, les trois autres devaient se trouver à l'intérieur de l'enceinte des fortifications. Les murs avaient 180 pieds (environ 58 mètres) de longueur sur chacune des faces, ce qui donne une longueur d'environ 58,30 mètres. Il paraît que leur hauteur était également de 180 pieds ! Les murailles étaient épaisses de 2,60 mètres, bordées de fossés presque sur tout le pourtour.
    Le château possédait en outre de nombreuses caves et souterrains dont on peut retrouver les entrées ou les sorties dans les bois des environs. Le puits, qui se trouvait sur la crête du donjon, était maçonné jusqu'à 16 mètres de profondeur, ce qui est tout à fait remarquable pour l'époque. De plus il était creusé plus bas dans le roc, jusqu'à une profondeur de 30 mètres.
    Le clocher de l'église et l'extrémité de la place du Général-de-Gaulle.
    L'une des gargouilles du clocher de l'église Saint-Antoine.
    L'église Saint-Antoine, datant des XVe et XVIe siècles, est un vaste et bel édifice en pierre, de style gothique flamboyant classé « Monument Historique »[63]. Il s'agit d'un des monuments les plus remarquables de Picardie. La statue du patron de l'église orne son clocher du XIVe siècle, magnifique tour carrée de 33 mètres de haut, appuyée à droite du chœur. L’église est bâtie en forme de croix, elle a environ 30 m de longueur sur 21 m de largeur.
    Les clefs de voûte portent des pendentifs sculptés et les gargouilles du clocher sont dignes d'intérêt. Sur l'une d'elles (transept gauche), on peut voir les armes des princes de Bourbon-Conti qui possédèrent la seigneurie de « Conti » de 1551 à 1622.
    Quatre belles statues du XVIIIe siècle, en bois, décorent le sanctuaire.
    On voyait encore sur le clocher au début du XIXe siècle les traces d'empreintes de balles tirées par les Espagnols sortis de Corbie lors du sac de 1636, lors de la guerre de Trente Ans[64]. Le clocher est à nouveau détérioré en 1916, pendant la Première Guerre mondiale[65].
    • Église Saint-Vaast de Wailly[66]
    Construite en style baroque au milieu du XVIIIe siècle, financé par la princesse de Croÿ en remplacement de l'église paroissiale détruite par incendie en 1720[67]. Outre un avec un magnifique tympan, elle contient un mobilier du XVIIIe siècle, et notamment un lutrin[68], une statue de saint-Michel terrassant le démon[69] et deux crédences[70],[71]. Le confessionnal en chêne, restauré en 2020, date du XVIIIe siècle[72].
    En contrebas du village, après avoir emprunté une avenue plantée d'arbres [76], on aborde les restes en brique et en pierre du château de style Louis XIII. Cette demeure appartenait à la Maison de Croÿ d'Havré.
    Elle comportait à l'origine, trois corps de bâtiment en forme de « U ». Deux d'entre eux ont été démolis à la suite de la Révolution. Le troisième, seul subsistant, est l'aile droite de l'ancien château, restaurée au XXe siècle, après un incendie.
    Il est précédé par les dépendances, construites tout en pierre, au XVIIIe siècle. La dépendance située sur le côté droit de l'entrée est élevée dans un style néo-classique[77]. La partie la plus proche du château est bâtie en forme d'hémicycle, dont la travée centrale est saillante, cantonnée par deux colonnes engagées et surmontée par un fronton triangulaire. Cet hémicycle est prolongé vers l'entrée de la propriété par une suite d'arcades. Cette dépendance est dépourvue de toiture.
    Leur intégration dans la verdure en fait un lieu romantique, voire mélancolique[78]. En septembre 1944, le général Montgomery y a établi son quartier général.
    La construction du château de Wailly a débuté vers 1640 et s'est poursuivie en 1690 avec l'édification des communs, pour se terminer vers 1785 par les pavillons d'angle et l'hémicycle.
    Le château de Wailly, ses communs et ses abords sont classés Monument historique depuis un arrêté du 20 août 1974.
    • Ancienne mairie-école de Wailly
    • Château de Luzières
    Au hameau de Luzières, situé au sud de Conty, dans un vallon vers Belleuse, se trouve le château de Luzières, datant des années 1770-1793, et ses communs (de 1715). Cet édifice se reflète dans une pièce d'eau, alimentée par les sources d'un lieu-dit les Fontainieux, captées et qui passent sous le cours de la Selle[79].
    Le château, de style néoclassique, est construit en torchis, sur un soubassement en pierres calcaires, et des pignons en briques, comme de nombreuses constructions picardes.
    • Chapelle du château de Luzières
    • Anciens bâtiments industriels
    Des bâtiments rappellent le passé industriel de la ville. On peut noter l'ancienne papeterie puis usine de produits chimiques, 78 rue Catherine-Follet (actuelle usine d'extincteurs)[80] ou l'ancienne papeterie rue Henri-Dunant[81].
    • La coulée verte
    La coulée verte est un chemin de promenade qui emprunte l'emprise d'une ancienne ligne de chemin de fer, qui reliait Beauvais à Amiens. Sur dix-sept kilomètres, elle relie le long de la vallée de la Selle Crèvecœur-le-Grand à Bacouel-sur-Selle. Elle est l'origine de 156 km de sentiers et offre de nombreuses possibilités de randonnées agréables accessibles aux marcheurs, aux vététistes et aux cavaliers.
    • Zone de loisirs de la Selle
    Des gravières ont été exploitées de 1970 à 1976 dans la vallée de la Selle, au nord de Conty. À la fin de cette exploitation sont créées à l'emplacement des carrières quatre grands étangs alimentés par des sources naturelles et des bras de la rivière, qui sont rapidement appropriés par des pêcheurs. La commune crée à proximité un camping municipal et une base de loisirs gérée par l'UFOLEP, avec baignade, pédalo et canoë-kayak. Un boulodrome, un terrain de tennis sont ensuite créés. Ces activités cessent progressivement à la suite de dégradations et en raison de l'éloignement du village. La création en 1995 de l'association Lœuilly canoë-Kayak permet de réinvestir le site et d'obtenir des résultats sportifs de plus en plus honorables et de créer des animations festives ponctuelles, telles que le Trail du gros chêne ou la fête de la Coulée verte[82].
    La ville engage en 2008 l'aménagement d'un espace de 2 ha le long de la Selle et de la Coulée Verte, derrière l'ancienne gendarmerie[83].

    Légendes liées à la commune

    M. A. Gabriel Rembault relate en 1835 la légende suivante concernant la fontaine Saint-Antoine, située en contrebas de l'église[84] :

    « Il y avait autrefois dans les eaux de la fontaine, plusieurs belles truites, parmi lesquelles une seule, de taille gigantesque, longue, dit-on, de vingt-sept pouces depuis la tête jusqu'à la queue, s'appelait Antoinette, du nom du patron. Les bons habitants de Conty en raffolaient, il suffisait qu'ils claquassent des mains pour que la truite amie et familière vint se montrer à la surface de l'eau où elle faisait liesse avec le pain qu'on lui jetait
    Hélas ! voilà que par un jour maudit, des mécréans sans respect aucun pour Antoinette, des soldats enfin, virent la truite, admirèrent ses proportions et, la trouvant assez saumonée, conspirèrent sa perte en jurant de ... la manger.
    Bref, ils la tuèrent d'un coup de fusil !
    Aussitôt clameurs de se faire entendre, désolation dans le pays, pleurs des habitants, cris, indignation, regrets inutiles, la truite bien-aimée n'est plus !!!
    On assure que les bourgeois s'abordaient tristement dans les rues de Conty , la larme en se disant les uns aux autres la fatale nouvelle... Antoinette n'est plus, elle vient d'être fusillée, pleurons !... Et pendant ce temps, les assassins, sans nul remords, la faisaient cuire, et disaient : ...mangeons !
    Mais le ciel en courroux ne voulut pas qu'ils profitassent de leur crime et admirez ! à peine eurent-ils mis la truite fusillée dans la poële qu'aussitôt, par un saut de carpe bien combiné, Antoinette s'envola par la cheminée sans que jamais depuis on en ait pu retrouver trace.
    Toujours est-il que les soldats furent chassés de Conty, et que la communauté des habitants émit le vœu de conserver au moins la figure d'Antoinette. Ce vœu fut accueilli avec enthousiasme : on applaudit, on envoya chercher un sculpteur renommé, lequel pour conserver à la postérité la mémoire de la truite colossale, la représenta en bon et beau relief sur le mur extérieur de la trésorerie de l'église, près le grand portail , où on la voyait encore il y a quelques années, avant la démolition récente de ladite trésorerie..
    Tout cela, selon la chronique, s'est passé au siècle dernier »

    .

    Personnalités liées à la commune

    • La seigneurie de Conty a donné son nom aux princes de Conti, branche cadette des Bourbon-Condé. François de Bourbon, prince de Conti, propriétaire du château, était le cousin du roi Henri IV.
    • Loys de Robersart, mort en 1430 à Conty, prend part côté anglais à la guerre de Cent Ans. En 1415, il participe à la Bataille d'Azincourt comme porte-drapeau anglais.
    • Evrard de Conty (?-1405) fut le médecin du roi Charles V dit « Le Sage » (règne de 1368 à 1380). Il est l'auteur d'ouvrages qui, comme Le Livre des Problémes, commentaire d'Aristote, ou comme Les Echecs amoureux, long poème allégorique, marquent l'histoire littéraire du Moyen Âge.
    • Thierry Dobelle (né en 1965), footballeur et entraîneur français, est originaire de Conty.

    Héraldique

    La commune de Conty a relevé les armes de ses anciens seigneurs. Elles figurent sur le sceau de Jean de Conty (1255)[85].

    Blasonnement :

    • d'or au lion de gueules, aux trois bandes alésées de vair brochant sur le tout.[86].

    Ornement extérieur :

    • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze. Citation à l'ordre du régiment du 11 novembre 1948 : « théâtre de violents bombardements et de combats qui opposèrent à la poussée allemande le groupe de reconnaissance de la 16e D.I. renforcé par des détachements de la 24e D.I. du 5 au 7 juin 1940, a supporté ensuite courageusement le joug de l'envahisseur, a toujours su conserver une confiance inébranlable dans le succès final.[85] »

    Annexes

    Bibliographie

    • M. A. Gabriel Rembault, Histoire de Conty : Notice sur l'église, le château et la seigneurie, Amiens, Typographie d'Alfred Caron, (réimpr. en 1993 par Le livre d'histoire - Res Universis (ISBN 2-87760-840-9)), 115 p. (lire en ligne) sur Google books

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Rembault, op. cit. en bibliographie, p. 4.
    2. « La Selle décolmatée par 20 jeunes : Une opération de nettoyage du fond de la Selle permettra aux truites sauvages de pondre à nouveau », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Grâce à cette opération, les truites sauvages vont de nouveau pouvoir pondre sur les cailloux, bien nettoyés, du fond de la rivière », note Guy Lacherez, président de l’association de pêcheurs locale ».
    3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Wailly », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
    4. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Rembault, op. cit. en bibliographie, p. 7.
    13. Rembault, op. cit. en bibliographie, p. 6.
    14. Rembault, op. cit. en bibliographie, p. 8.
    15. Rembault, op. cit. en bibliographie, p. 9.
    16. Rembault, op. cit. en bibliographie, p. 40.
    17. Rembault, op. cit. en bibliographie, pp. 43-45.
    18. Rembault, op. cit. en bibliographie, p. 50.
    19. Rembault, op. cit. en bibliographie, p. 54.
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    22. Section photographique de l'armée, « Photo : Conty. Direction du Service de santé de la 1ère armée. Cabinet dentaire », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 3, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
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    34. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
    35. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du  » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
    36. « Pascal Bohin élu maire : « Nous travaillerons ensemble » », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283, , p. 26.
    37. Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source : Quotidien Le Courrier picard - édition Région d'Amiens du 5 avril 2008
    38. Delphine Richard, « Une belle surprise pour Pascal Bohin : Avec 52,88 % des suffrages exprimés, Pascal Bohin prive Guy Lacherez d’un autre mandat. Il nous explique ses priorités pour les mois à venir », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    39. Benoît Delespierre, « Législatives 4e circonscription : Christelle Hiver (UDI) et Pascal Bohin (LR): le défi du terrain face aux appareils politiques : Elue à Doullens, elle fait fi des accords entre partis politiques et s’inscrira dans la majorité présidentielle », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    40. Thierry Griois, « Pascal Bohin mène une liste très renouvelée à Conty : Le maire sortant compte dix-sept nouveaux parmi les dix-neuf candidats de sa liste », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Pour la première fois, il y aura quatre listes en lice dans le bourg à l’occasion des élections municipales de mars prochain ».
    41. Arnaud Brasseur, « Municipales à Conty : Pascal Bohin reste maire », Le Bonhomme picard, (lire en ligne, consulté le ) « Il avait trois listes face à lui. Pascal Bohin va retrouver son siège de maire de Conty qu’il occupe depuis 2014. Il arrive en effet en tête du second tour des Municipales avec 263 voix. Il est suivi par Clarisse Van Ooteghem qui obtient 224 voix. Christophe Mancaux arrive à la troisième place avec 202 voix. Jérôme Goudemand obtient quant à lui 91 voix. Le maire sortant aura 13 sièges au conseil municipal et 3 au conseil communautaire. Clarisse Van Ooteghem obtient 3 sièges et un siège à la communauté de communes. Christophe Mancaux obtient deux sièges au conseil municipal et Jérôme Goudemand, un siège. ».
    42. Thierry Griois, « Pascal Bohin réélu maire de Conty, tranquillement : Sorti vainqueur d’une campagne rude, marquée par des attaques personnelles, le premier magistrat a rempilé pour six ans vendredi 3 juillet, soir. Et détaillé le programme de ses priorités », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Comme attendu, Pascal Bohin, seul en lice pour le poste, a été réélu maire pour un second mandat de six ans, vendredi 3 juillet au soir, lors du conseil municipal d’installation ».
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    74. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Restes d'une cheminée dans la partie ancienne du château de Wailly (canton de Conty) », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
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    76. « Jardin d'agrément du château de Wailly », notice no IA80000421, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    77. Cliché Vedastus, « Photographie ancienne : Les Ruines de Wailly (Somme) », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    78. « Château de Wailly », notice no PA00116120, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    79. « Jardin d'agrément du château de Luzières », notice no IA80000468, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    80. « Usine de papeterie Failliot Auguste, puis Faillot et Fils ; puis usine textile Abel Valet ; puis usine de produits chimiques Philipps Pain, puis SPCI », notice no IA00076440, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    81. « Usine de papeterie C. Rouillon, puis Dufourmantel, puis Maisonneuve ; puis usine de chapellerie Battersby et Cie ; puis usine d'apprêt des étoffes Texal Enduction », notice no IA00076520, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    82. « Un parcours de loisirs pour tous - un atout pour le tourisme pour el continois : Le parcours de loisirs aménagé près des étangs a été inauguré samedi. On y trouve plusieurs pôles accessibles à tous, jeunes, moins jeunes, sportifs ou non. Ce site renforcera l'atout touristique de la vallée de la Selle », Le Courrier picard, édition de Grandvilliers, no 3436, , p. 19.
    83. Sylvie Godin, « Conty : aménagement derrière la gendarmerie - deux hectares dévolus aux loisirs », Le bonhomme picard, .
    84. Rembault, op. cit. en bibliographie, pp. 14-15.
    85. Jacques Estienne et Mireille Louis (préf. Pierre-Marcel Wiltzer), Armorial du Département et des Communes de la Somme, Abbeville, F. Paillart, , p.30.
    86. « Le blason dans l'Armorial de France » (consulté le ).
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