Charles Ier d'Anjou
Charles d'Anjou, né le à Paris et mort le à Foggia, roi de Naples et de Sicile (1266-1285), est le dernier fils du roi de France Louis VIII et de Blanche de Castille. Comte d’Anjou et du Maine, il devient comte de Provence par son mariage avec Béatrice de Provence en 1246. Il accompagne son frère Louis IX pendant la septième croisade en 1248[2].
Pour les articles homonymes, voir Charles de France et Charles d'Anjou.
Allié à la papauté, il s'empare de Naples et de la Sicile, en battant Manfred et Conradin à Bénévent (1266) et à Tagliacozzo (1268). Il étend son pouvoir dans les Balkans et devient Roi d’Albanie le 21 février 1272. En 1277 il devient également le prétendant au trône de Jérusalem. La colère suscitée par la présence française déclenche les Vêpres siciliennes en 1282. Charles est chassé de la Sicile par une coalition des Siciliens avec Pierre III d'Aragon, et sa flotte est défaite dans la baie de Naples en 1284. Premier roi de Naples de la dynastie angevine, il est le créateur d'un éphémère empire méditerranéen[2].
Biographie
Premières années
Charles naît à la fin du mois de . Il est le dernier des sept enfants de Louis VIII le Lion et de Blanche de Castille. Le prénom de Charles, inhabituel chez les Capétiens, met en avant son ascendance carolingienne. Charles est d'abord destiné à une carrière ecclésiastique, selon la volonté de son père. Mais en 1232, la mort sans descendance de ses frères Jean et Philippe Dagobert, font de lui l'héritier de vastes domaines dans le centre de la France[1].
En 1237, à onze ans, Charles est à la cour de son frère, Robert d'Artois. A treize ans, il possède une petite cour, un cheval pour la chasse, des serviteurs, un professeur et un prêtre. Il est formé à l'atmosphère de la cour de France, au milieu des tournois, de la poésie courtoise et des chansons. Contrairement à son frère aîné, Louis IX, il n'est pas imprégné des sollicitations religieuses de ses premières années[1].
Comte de Provence
Charles suit son frère Louis IX en 1242 au cours d'une expédition militaire contre le comte de la Marche. C'est la première fois qu'il s'engage dans une entreprise militaire. En 1246, il épouse Béatrice de Provence (1234-1267), comtesse de Provence et de Forcalquier (1245-1267), fille du comte Raymond Bérenger V et de Béatrice de Savoie. Par ce mariage, il devient lui-même comte de Provence et comte de Forcalquier, principautés qu'il continue de gouverner jusqu'à sa mort. À l'occasion de ce premier mariage, son frère Louis IX, le nomme comte d'Anjou et du Maine, créant de ce fait la seconde dynastie angevine[1].
Dès le début de son gouvernement, Charles doit faire face à un important parti anti-français. Les grandes villes, comme Arles, Avignon et Marseille, en plein essor économique, sont quasiment indépendantes, et cherchent à conserver leur autonomie. De son côté, Charles vise à renforcer l'administration. Mais son action est interrompue par la croisade de 1248[1].
Charles accepte l'invitation de son frère Louis IX à la septième croisade, malgré la situation explosive du comté de Provence. Il embarque avec Louis et Robert d'Artois à Aigues-Mortes le . Il débarque le à Chypre, où Béatrice donne naissance à un fils qui mourra peu après. En Égypte, Charles combat avec vaillance mais est fait prisonnier en 1250 à la bataille de Mansourah avec le reste des croisés. Il est libéré un mois plus tard moyennant le paiement d'une forte rançon. Affaibli par le paludisme, et inquiet des désordres qui ont lieu dans son comté, Charles propose de ramener l'armée en France. Louis IX reste finalement en Terre Sainte mais autorise ses deux frères à retourner en France[1].
Charles débarque en Provence en . Il soumet Arles, puis Avignon, et assiège la ville de Marseille en . Charles obtient la soumission du chef de la rébellion, Barral des Baux, puis de la ville de Marseille en 1252[1].
Un prince ambitieux
En Italie, le pape Innocent IV cherche à détacher la Sicile des ambitions de Conrad IV. En 1252, un légat pontifical est envoyé en Angleterre auprès de Richard de Cornouailles afin de lui proposer la couronne de Sicile. Richard demande certaines garanties, et fait trainer les négociations jusqu'au printemps 1253. Le légat se tourne finalement vers Charles qui semble plus favorable. Cependant les négociations échouent, en raison des troubles en Provence, de la situation financière du prince angevin, et des succès de Conrad dans le sud de l'Italie[1].
Dans le même temps, Charles participe à la guerre de Succession de Flandre et du Hainaut en s'alliant avec Marguerite de Flandre et Guillaume de Dampierre, contre Guillaume de Hollande et Jean d'Avesnes. La lutte prend fin en . L'arbitrage de Louis IX, au retour de Terre Sainte, oblige Charles à renoncer au comté de Hainaut[1].
Charles retourne en Provence, où il améliore sa position. En 1254, Béatrice donne naissance à un deuxième enfant, le futur Charles II. En 1257, Charles renforce ses liens avec la ville de Marseille et rachète aux héritiers de Guillaume Ier des Baux-Orange leurs droits sur la vice-royauté d'Arles. Il soumet le comté de Vintimille l'année suivante, étendant sa domination à l'est du comté. En 1259, il s'ingère dans les affaires italiennes, et s'empare de plusieurs villes d'Italie, où il introduit des officiers français. Mais il voit ses ambitions arrêtées à l'est par le marquis de Gênes, un allié de Manfred Ier de Sicile, et par le marquis de Montferrat. Une nouvelle révolte éclate en Provence en 1262, dirigée par Boniface de Castellane. La révolte est soutenue en Aragon par Jacques II et Pierre III d'Aragon, qui a épousé la fille de Manfred. Un accord est signé avec le marquis de Gênes à Aix-en-Provence en , par lequel Charles cède les villes de Vintimille, Roquebrune et Monaco[1].
Un guelfe contre les gibelins
En Italie, le nouveau pape Urbain IV veut chasser définitivement la maison de Hohenstaufen. En 1262, le pontife propose la couronne des Deux-Siciles à Charles d'Anjou. Il persuade le roi de France Louis IX que ce royaume sera un instrument précieux en vue de la prochaine croisade que le monarque cherche à promouvoir. Toutefois, Charles souhaite d'abord consolider son autorité en Provence. C'est chose faite en , avec la reconquête de Castellane, grâce à la médiation de Jacques d'Aragon. Enfin, selon un nouvel accord, la ville de Marseille doit abattre ses fortifications et mettre sa garnison à la disposition du prince angevin[1].
En , le pape envoie l'archevêque de Cosenza en France et en Angleterre pour obtenir, si nécessaire avec de l'argent, le consentement des rois. En Angleterre, Henri III d'Angleterre, à la lutte avec les barons, renonce aux revendications de son fils Edmond de Lancastre. En France, la reine Marguerite de Provence oblige son fils, le futur Philippe III de France, à ne pas former d'alliance avec son oncle[1]. Mais Louis IX autorise finalement le pape à entamer des négociations avec son frère[3]. Urbain IV a décidé de ne pas sous-estimer l'expansion de Charles d'Anjou, et cherche à lui donner des conditions strictes. Le prince ne doit pas influencer les affaires ecclésiastiques dans le royaume. Enfin, l'union des Deux-Siciles à l'Empire est formellement interdite[1],[4].
Dans la ville de Rome, dans le cadre de la lutte entre guelfes et gibelins, un soulèvement populaire expulse la noblesse gibeline, et Charles d'Anjou est élu sénateur à perpétuité. Cette élection est l'œuvre personnelle du cardinal Riccardo Annibaldi, un homme entièrement dévoué au prince angevin[5]. Le pape, surpris par la nouvelle, décide de ne pas s'opposer à l'élection. Urbain IV meurt en et Charles met à profit ce retard pour s'assurer un passage en Italie du Nord. Au début de l'année 1265, il reçoit le soutien de plusieurs villes du nord de l'Italie. En , l'élection du pape Clément IV renforce la position de Charles d'Anjou[1].
Afin de secourir rapidement le parti angevin à Rome, Charles embarque avec quarante navires et 1 500 hommes le . Il débarque sans encombre à Ostie le , malgré une tentative de blocus par les forces de Manfred. Le comte de Provence est reçu avec les honneurs à Saint-Paul-hors-les-Murs, et est accompagné jusqu'au palais de Saint-Pierre. L'armée de Charles traverse les Alpes sans grande difficulté en , et fait sa jonction avec le prince à Rome. Charles est couronné roi de Sicile à Rome, au palais du Latran, le . Il met aussitôt son armée en marche afin de s'emparer de son nouveau royaume. Manfred abandonne la ville de Capoue afin de se retirer en Apulie, mais sa retraite est coupée par les forces angevines près de la ville de Bénévent. Au cours de la bataille de Bénévent, le , l'armée allemande est vaincue après une bataille disputée, et Manfred trouve la mort[1].
Charles fait une entrée triomphale dans Naples avec sa femme Béatrice. Il se charge de rétablir l'ordre dans son royaume et de distribuer des emplois à ses chevaliers. Il augmente les charges publiques, donne à des seigneurs français les fiefs confisqués au seigneur du pays, et s'attire le mécontentement de ses sujets. La reine Béatrice de Provence meurt à Nocera en 1267. La même année, Charles se fait remettre la seigneurie de Florence, obtient du pape le titre de vicaire général en Toscane, et fait son entrée dans la ville. Dans le nord de l'Italie, des députés gibelins font appel à un prince de seize ans, Conradin, le neveu de Manfred[6].
En 1268, le jeune Conradin se rend à Pavie accompagné de 3 500 hommes d'armes, puis traverse la Lombardie et la Toscane sans rencontrer de résistance. Au même moment, une révolte éclate dans le royaume des Deux-Siciles. Charles part combattre la rébellion et effectue le siège de Lucera en Apulie. Malgré l'excommunication du pape, Conradin rentre à Rome en triomphateur. Le jeune prince quitte aussitôt la ville à la tête de 5 000 hommes d'armes afin de rencontrer Charles d'Anjou. Ce dernier abandonne le siège de Lucera, et le , les deux armées se rencontrent dans la plaine de Tagliacozzo[7]. Une charge de la réserve angevine provoque la déroute de l'armée allemande, et Conradin prend la fuite en direction de la Sicile[1].
Conradin et ses compagnons sont capturés à Astura au sud de la ville d'Anzio. Ils sont transférés au Castel dell'Ovo à Naples avant d'être assignés à une apparence de procès[1]. Conradin et ses compagnons sont accusés de trahison et de rébellion, puis sont décapités sur la place du Marché de Naples le [8]. Charles d'Anjou élimine ainsi un concurrent dangereux pour la couronne des Deux-Siciles, et consolide une dynastie mise à mal par les révoltes en Apulie et en Sicile. En Calabre, à Naples et à Rome, l'insurrection italienne est réprimée dans le sang[9].
Charles réprime sévèrement les populations de certaines villes rebelles à son règne, telle que Lucera dont la population musulmane est passée au fil de l'épée après un siège de plusieurs mois[10].
L'exécution du dernier héritier de la maison de Hohenstaufen provoque l'indignation non seulement des gibelins, mais aussi des guelfes et des milieux ecclésiastiques qui commencent à prendre leurs distances avec Charles d'Anjou[1].
- Le couronnement de Charles d'Anjou à Rome (1266).
- La bataille de Bénévent (1266).
- Mort de Manfred (1266).
- L'exécution de Conradin après la bataille de Tagliacozzo (1268).
La croisade générale
En 1267, Charles fiance son fils Philippe avec Isabelle, la fille du prince Guillaume II d'Achaïe. D'après le traité de Viterbe, la principauté d'Achaïe doit revenir à Philippe si Guillaume meurt sans héritier mâle. Par ailleurs, Charles s'engage à restaurer Baudouin II sur le trône de Constantinople, en échange de la suzeraineté sur l'Achaïe, l'Épire, Corfou, plusieurs d'îles de la Mer Égée, et le tiers des conquêtes à venir, à la seule exclusion de la ville de Constantinople. L'accord est conclu par le mariage de Béatrice, fille de Charles, avec Philippe Ier de Courtenay, fils de Baudouin. En 1268, Charles épouse en secondes noces Marguerite de Bourgogne[1].
En France, Louis IX prépare une nouvelle croisade qui, sous l'influence de Charles d'Anjou, se dirigera vers Tunis. Louis IX quitte Aigues-Mortes en juillet à bord de navires génois, mais meurt de maladie devant Tunis le , avant l'arrivée de son frère. Charles débarque finalement avec de puissants renforts et prend le commandement de la croisade. Il proclame son neveu Philippe III roi de France, et fait du sultan de Tunis un vassal des Deux-Siciles, avant de rentrer dans ses états[11].
En 1273, le nouveau pape Grégoire X refuse la candidature à l'Empire de Philippe III, contre la volonté de Charles d'Anjou. L'autorité impériale passe entre les mains de Rodolphe de Habsbourg. Au même moment, le pape négocie avec Michel VIII Paléologue en vue de la réunion des deux Églises. Pour ce dernier, cet accord est un moyen de se défaire des ambitions angevines sur Byzance[1].
En 1277, Marie d'Antioche, en lutte avec Hugues III de Chypre pour la couronne de Jérusalem, vend ses droits à Charles d'Anjou, contre une rente annuelle de quatre mille tournois. En juin, une expédition du capitaine angevin Roger de San Severino à Saint-Jean-d'Acre fait reconnaître Charles à la plupart des barons latins[1].
Charles d'Anjou prépare une entreprise d'envergure afin de combattre Byzance. En s'emparant de l'héritage de Manfred en 1266, Charles rentre également en possession de la façade maritime de l'Albanie. Or l'Albanie est sillonnée par des vallées fluviales orientées est-ouest qui font du pays une base de départ pour la conquête de Constantinople. Dès 1278, Charles noue des alliances avec Jean de Thessalie et Nicéphore d’Épire, les ennemis de Michel VIII Paléologue. Il envoie en Albanie de nombreuses troupes, de l'argent, des chevaux et de grandes quantités de matériels. Charles donne le commandement de l'armée à Hugues de Sully, qui assiège la ville de Berat en 1280. Le siège dure plus d'un an. Après une embuscade, au cours de laquelle Hugues de Sully est fait prisonnier, l'armée byzantine s'empare du camp angevin et inflige une sévère défaite aux troupes françaises[12].
En 1281, après des élections tumultueuses, dirigées en sous-main par Charles d'Anjou, Simon de Brion est nommé pape sous le nom de Martin IV. Le pape, entièrement favorable à la politique angevine, annule brusquement la réunion des deux Églises, et prononce l'excommunication solennelle de l'empereur Michel VIII Paléologue[1].
- Mort de Louis IX à Tunis (1270).
- L'entrée du château de Berat et l'église byzantine de la Sainte-Trinité.
- Statue de Charles d'Anjou au Palais royal de Naples.
- Tombeau de Charles d'Anjou à la basilique de Saint-Denis.
- Sceau de Charles d'Anjou (Paris, Archives nationales).
Les « Vêpres siciliennes »
La colère populaire, longtemps contenue, éclate le près de Palerme. Au cours de la seconde fête de Pâques, un Français outrage une jeune fille et provoque l'indignation des Siciliens. Au son des cloches de l'église du Saint-Esprit, qui sonne le service des vêpres, la foule retourne à Palerme et massacre tous les Français qui se trouvent dans la ville[13]. La commune déclare aussitôt la fin du règne de Charles d'Anjou et la soumission de la ville à l'Église romaine. Le mouvement se répand rapidement et la Sicile est le théâtre d'une véritable chasse aux Français, dont très peu en réchappent. Le pape Martin IV dénonce les rebelles et invite ces derniers à la soumission[1]. Charles arrive à Messine le et commence le siège de la ville[14].
Guerre contre l'Aragon
Pierre III d'Aragon, un opposant de longue date de Charles d'Anjou, débarque par surprise à Trapani et entre à Palerme en septembre. La flotte provençale de Charles de Salerne, fils de Charles d'Anjou, est détruite par l'amiral Roger de Lauria au cours de la bataille de Malte. Ce dernier entame alors le blocus maritime de la ville de Naples[1].
En 1283, le pape excommunie Pierre d'Aragon et lui confisque son royaume. Il proclame la croisade et nomme le jeune Charles de Valois, fils de Philippe III, souverain de l'Aragon. La même année, Charles d'Anjou provoque Pierre d'Aragon en combat singulier, mais ce duel n'aura pas lieu[15]. Le , une nouvelle flotte dirigée par Charles de Salerne tente de détruire la base aragonaise de Nisida, au large de Naples. Sa flotte est interceptée par Roger de Lauria et Charles de Salerne est fait prisonnier[1].
Charles d'Anjou meurt à Foggia le . Son corps est ensuite transféré à Naples et enterré dans la cathédrale[1].
Ascendance
Descendance
De son premier mariage avec Béatrice de Provence (1229-1267), comtesse de Provence et de Forcalquier, il eut :
- Louis (1248-1248).
- Blanche (1250-1269), mariée en 1265 avec Robert III de Flandre (1249-1322), comte de Flandre.
- Béatrice (1252-1275), mariée en 1273 à Philippe Ier de Courtenay (1243-1283), empereur titulaire de Constantinople.
- Charles II (1254-1309), comte d'Anjou et du Maine, roi de Naples.
- Philippe (1256-1277), marié en 1271 avec Isabelle de Villehardouin (1263-1312), princesse d'Achaïe.
- Robert (1258-1265).
- Isabelle (1261-1303), mariée à Ladislav IV (1262-1290), roi de Hongrie.
Son second mariage avec Marguerite de Bourgogne-Tonnerre (1250-1308), comtesse de Tonnerre, fut sans postérité.
Héraldique
- Premier blason de Charles d'Anjou, avant 1246. Il brise les armes de son père avec une bordure aux armes de sa mère.
- En 1246, il hérite des fiefs et des armes de son frère ainé Jean, mort sans enfants en 1232.
- En 1277, il achète des droits sur le royaume de Jérusalem à Marie d'Antioche.
Dans la culture
Dans la Divine Comédie, Dante Alighieri montre Charles d'Anjou dans le Purgatoire, « chantant en accord » avec Pierre III d'Aragon dans la vallée des princes négligents[16].
Notes et références
- (it) Peter Herde, « Carlo I d'Angiò, re di Sicilia », Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 20, 1977. [lire en ligne].
- (en) « Charles of Anjou », Encyclopædia Britannica, 2010.
- Fabre [1834], p. 188.
- Voir la lettre Dicit Jeremias, émise par Urbain IV le 25 avril 1264, au sujet des négociations avec Charles d'Anjou : texte latin et traduction française dans Patrick Gilli, Julien Théry, Le gouvernement pontifical et l'Italie des villes au temps de la théocratie (fin XIIe-mi-XIVe siècle), Montpellier : Presses universitaires de la Méditerranée, 2010, chapitre 2, disponible en ligne.
- Jordan [1909], p. 459-460 ; Gilli, Théry, Le gouvernement pontifical et l'Italie des villes, op. cit., en ligne.
- Fabre [1834], p. 197-200.
- Fabre [1834], p. 201-203.
- Fabre [1834], p. 205-207.
- Fabre [1834], p. 204.
- Léonard [1954], p. 72.
- Fabre [1834], p. 207-209.
- Aude Rapatout, « Charles Ier d'Anjou, roi d'Albanie », Hypothèses, Publications de la Sorbonne, 2006/1 (9) [lire en ligne].
- Fabre [1834], p. 220-221.
- Fabre [1834], p. 223.
- Joseph Petit, Charles de Valois, Paris, 1900, p. 3-8 [lire en ligne].
- Purgatoire, VII, 112-114.
Annexes
Bibliographie
- L. Cadier, Essai sur l'administration du Royaume de Sicile sous Charles Ier et Charles II d'Anjou, Paris, 1891 [lire en ligne].
- V. L. Bourilly, R. Busquet, La Provence au Moyen Âge, Paris, 1924.
- Patrick Gilli, Julien Théry, « La lutte contre les Hohenstaufen et leurs alliés », dans Le gouvernement pontifical et l'Italie des villes au temps de la théocratie (fin XIIe-mi-XIVe siècle), Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée, 2010, chapitre 2, disponible en ligne.
- E. Jordan, Les origines de la domination angevine en Italie, Paris, 1909, p. 410-615 [lire en ligne].
- Augustin Fabre, Histoire de Provence, Marseille, 1834, p. 158-235 [lire en ligne].
- Michel Grenon, Charles d'Anjou : frère conquérant de Saint Louis, L'Harmattan, 2012 (ISBN 978-2336003450).
- Xavier Hélary, La dernière croisade, Paris, Perrin, 2016 (ISBN 978-2262038199).
- Georges Jehel, Charles d'Anjou (1226-1285) : un Capétien en Méditerranée, CAHMER Université de Picardie Jules Verne, 2005.
- E.G. Léonard, Les Angevins de Naples, PUF, Paris, 1954.
- Régis Rech, « Charles d'Anjou et le Limousin », dans Bibliothèque de l'école des chartes, 2000, p. 443-473 [lire en ligne].
- A. de Saint-Priest, Histoire de la conquête de Naples par Charles d'Anjou, frère de saint Louis, Paris, 1847.
- Julien Théry, « Les Vêpres siciliennes », dans Les trente nuits qui ont fait l'histoire, Belin, 2014, p. 89-103, en ligne.
- Noël-Yves Tonnerre (dir.) et Élisabeth Verry (dir.), Les Princes angevins du XIIIe au XVe siècle : un destin européen, Rennes, Presses Universitaires de Rennes (PUR), coll. « Histoire », , 320 p. (ISBN 2-86847-735-6, présentation en ligne, lire en ligne).
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