Champagne-au-Mont-d'Or

Champagne-au-Mont-d'Or est une commune française située dans la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Champagne.

Champagne-au-Mont-d'Or

La mairie.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Circonscription départementale du Rhône
Métropole Métropole de Lyon
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Véronique Gazan
2020-2026
Code postal 69410
Code commune 69040
Démographie
Gentilé Champenois
Population
municipale
5 570 hab. (2018 )
Densité 2 151 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 44″ nord, 4° 47′ 29″ est
Altitude 210 m
Min. 200 m
Max. 308 m
Superficie 2,59 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune du pôle principal)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Champagne-au-Mont-d'Or
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Champagne-au-Mont-d'Or
Géolocalisation sur la carte : France
Champagne-au-Mont-d'Or
Géolocalisation sur la carte : France
Champagne-au-Mont-d'Or
Liens
Site web mairie-champagne-mont-dor.fr

    Les habitants de la commune sont appelés les Champenois[1].

    Géographie

    Situation

    Au nord-ouest de Lyon, la commune est située en bordure des monts d'Or.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Champagne-au-Mont-d'Or
    Dardilly Limonest Saint-Didier-au-Mont-d'Or
    Écully 9e arrondissement de Lyon (quartiers de Vaise et de La Duchère)

    Les Voutillières

    Hameau historique de la commune, l'ensemble du territoire de La Voutillière est inclus dans le bourg de Champagne-au-Mont-d'Or mais subsistent des riches demeures et quartiers anciens qui traduisent du passé du lieu.

    Relief

    Le point culminant est situé sur le Mont-Louis, au nord-ouest du centre-ville à 308 mètres d'altitude[2],[3].

    Desserte routière

    Le principal axe de circulation est la RD 306, ancienne RN 6, qui traverse la commune du nord au sud, entre les communes de Limonest et de Lyon. Elle correspond aux avenues Général de Gaulle et de Lanessan.

    L'autoroute A6 traverse la bordure ouest du territoire communal sur environ 800 mètres.

    Transports en commun

    Quatre lignes des TCL sillonnent la voirie communale :

    • la ligne relie la gare de Lyon-Vaise dans le 9e arrondissement de Lyon aux communes de Limonest, Lissieu et Chasselay (avec des services jusqu'à Saint-Germain-au-Mont-d'Or). Elle traverse Champagne sur son axe principal en empruntant les avenues de Champagne, de Lanessan et Charles de Gaulle et dessert six arrêts. En outre, certains services, dans le sens aller le matin et dans le sens retour en fin d'après-midi, suivent un itinéraire plus à l'ouest, comprenant trois autres arrêts, en poursuivant par le chemin du Tronchon jusqu'à la limite avec Limonest ;
    • la ligne relie la gare de Lyon-Vaise à Lissieu en empruntant un itinéraire dans Champagne identique à celui de la ligne 21 ;
    • la ligne en provenance de Saint-Just dans le 5e arrondissement de Lyon via Gorge de Loup, Vaise et La Duchère, dessert l'ouest de la commune et six arrêts en empruntant l'avenue de Montlouis puis le boulevard de la République jusqu'à son terminus Champagne-Écoles sur une voie réservée au début de la rue Pasteur (à sens unique) qu'elle emprunte ensuite dans le sens retour, puis de nouveau l'avenue de Montlouis, en marquant cinq arrêts seulement ;
    • la ligne S3 relie la gare de Collonges à Limonest-Allée des Hêtres.

    D'autre part, les lignes C14, 10/10E, 19, 89, S11 et S15 desservent certains arrêts à proximité immédiate des limites de la commune. Enfin la partie du territoire de Champagne située à l'ouest de l'A6 est accessible par l'arrêt Moulin Berger de la ligne 89, tout proche mais situé sur Dardilly.

    En outre, les lignes 115 et 118 des cars du Rhône, qui relient la gare de Lyon-Vaise à Villefranche-sur-Saône (115, 118) et Belleville (118), possèdent deux arrêts sur le territoire de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Champagne-au-Mont-d'Or est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[7] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (91,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (55,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (15,4 %), forêts (8,4 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Histoire

    Époque romaine

    Monnaie de Clodius Albinus (194) ayant participé à la bataille de Lugdunum. Une tradition rapporte qu'elle aurait eu lieu sur le territoire communal.

    L'histoire du territoire communal à l'époque romaine est mal connue. La fondation de Lugdunum, la future Lyon en 43 av. J.-C. a des conséquences sur les territoires alentours : construction de voies, d'aqueducs, de fermes et villas destinées à l'approvisionnement de Lugdunum. En l'absence de sources textuelles, épigraphiques ou iconographiques, seules les découvertes archéologiques permettent d'établir quelques faits relatifs à Champagne.

    La fourniture en eau de Lugdunum nécessite la construction successive de quatre aqueducs, dont deux traversent ou sont contigus à la commune actuelle :

    L'approvisionnement en eau et en nourriture de la ville voisine implique la présence de fermes de cultures aux alentours et il n'est pas exclu que le territoire communal ait été le cadre de telles installations, notamment en présence des aqueducs[C 1] et de la découverte de céramiques, de briques et de tuiles antiques[CAG 69 1]. Le réseau de voies rayonnant autour de Lugdunum mis en place par Agrippa traverse peut-être la commune[C 1] bien que rien ne vienne attester cette hypothèse.

    En 197 eut lieu la bataille de Lugdunum, opposant les troupes de Clodius Albinus, gouverneur des Gaules retranché dans Lugdunum et l'empereur Septime Sévère[C 1]. Elle a pu se dérouler sur le territoire actuel de Champagne et de Vaise, mais d'autres lieux ont été également proposés et aucune découverte archéologique ne vient préciser cette hypothèse.

    Du Moyen Âge à la Renaissance

    Vers l'an 1000, il existe un important domaine agricole dépendant de la puissante abbaye d'Ainay, la Villa Campana in agro Monte auriacensi qui a donné son nom à la contrée[C 2].

    Pendant des siècles, Champagne demeure une vaste zone cultivée sur la paroisse de Saint-Didier-au-Mont-d'Or. On note toutefois la présence du hameau de La Voutillière dès 1378[C 2] dont les origines remontent peut-être à l'Antiquité[14]. Repéré sur la Carte de Cassini sous le pluriel Les Voutillières, cette toponymie traduit la présence de quatre hameaux sur le territoire. Rattaché à la paroisse de Saint Didier pour la collecte de la dîme, le territoire était partagé entre le seigneur de Saint-André pour la partie nord et le seigneur de Saint-Cyr, chanoine comte de Lyon pour la partie sud. Au-delà du hameau principal, des fermes isolées se trouvaient le long du chemin de Saint-Didier à Lyon. Étymologiquement, la toponymie remonte au bas Moyen Âge et serait basée sur le terme voulte qui signifiait tournant sans préciser s'il s'agit du virage d'un chemin, de l'aqueduc des monts d'Or, du ruisseau de Rochecardon ou d'un ouvrage en forme d'arc de cercle. La partie nord du hameau porte le nom de Bidon, nom emprunté à une importante famille qui posséda les lieux.

    XVIIe et XVIIIe siècles

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    Au XVIIe siècle, plusieurs moulins sont construits au fond du vallon des Voutillières pour moudre le blé, dont le dernier cessera son activité en 1956 après avoir été utilisé, depuis le XIXe siècle, pour mouliner la soie utilisée par les canuts de La Croix-Rousse.

    De 1749 à 1751, on trace une route entre Limonest et le haut de la montée de Balmont, qui ne sera empierrée qu'en 1787 et deviendra un tronçon de la route impériale de Paris à Lyon puis de la route nationale 6. Champagne n'est alors qu'un hameau que les documents cadastraux datant de la Révolution française permettent de situer à l'angle des actuelles avenue Lanessan et rue Dellevaux.

    XIXe siècle

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    Tout au long du XIXe siècle, Champagne se développe principalement le long de cette voie pour devenir une bourgade active de 600 habitants. Sans aide extérieure[réf. nécessaire], les habitants parviennent malgré tout à réunir les 60 000 francs nécessaires à la construction de l'église qui est consacrée en 1864. La localité se dote également d'une école, d'une compagnie de pompiers et ouvre son propre cimetière en 1884. Elle est aussi bientôt raccordée aux réseaux d'eau et de gaz avant d'être reliée à la grande ville par un tramway de la Société anonyme du tramway d'Écully en 1898. Lors de l'absorption de cette société par l'OTL, la ligne prend le numéro 21[15].

    1901, naissance de la commune

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    L'indépendance religieuse acquise, il reste à obtenir l'autonomie administrative. En 1875, les Champenois demandent la reconnaissance de Champagne en commune à part entière mais ils sont déboutés par le Conseil d'État. Après plusieurs tentatives, ils obtiennent le soutien décisif de Monsieur de Lanessan, ministre de la Marine grâce auquel la loi du 30 décembre 1900 sépare Champagne de Saint-Didier-au-Mont-d'Or et l'érige en commune distincte.

    Le , Champagne-au-Mont-d'Or naît avec le XXe siècle. Une cérémonie officielle se déroule le 11 août de la même année autour d'un banquet de 147 couverts en la présence de Monsieur de Lanessan.

    XXe siècle

    L'avenue de Lanessan, dans les années 1900 avec le tramway.
    La station du tramway, vers 1904.
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    La Première Guerre mondiale touche la commune qui déplore la perte de 39 de ses enfants[16]. Six autres noms viennent s'ajouter sur le monument aux morts à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.

    Le , durant la bataille de France, les SS de la division Totenkopf massacrent 12 tirailleurs sénégalais français fait prisonniers.

    La libération intervient à Champagne le .

    Le a lieu en mairie la réception de Vincent Auriol, président de la République[C 3]. L'inauguration du groupe scolaire Dominique Vincent se déroule le en présence d'Édouard Herriot, accompagnée d'un banquet fêtant le cinquantenaire de la commune. Le , la commune entre dans la Communauté urbaine de Lyon nouvellement créée.

    XXIe siècle

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    Le nouveau siècle s'ouvre par les célébrations du centenaire de Champagne les 5, 6 et 7 janvier 2001 avec notamment le spectacle Il était une fois Champagne, la route raconte… donné à l'Espace Monts d'Or. Interprété par des habitants de la commune et des associations culturelles, musicales, théâtrales et sportives, il connaît un vif succès auprès du public champenois.

    La commune connaît de nombreux travaux de construction, d'aménagement ou d'embellissement :

    • 2002 : réfection des allées du cimetière, création d'une piste de skate.
    • 2003 : remise en état du parc des cèdres, reconstruction des façades de l'église, rénovation des gymnases.
    • 2005 : réfection de la rue Jean-Marie Michel et du parc de jeux des Lutins.
    • 2006 : inauguration de la place de la Liberté, ouverture de la bibliothèque municipale et du centre de loisirs du Coulouvrier.
    • 2007 : extension de la crèche des Pastourelles, requalification de l'avenue de Lanessan.
    • 2008 : installation des services techniques dans de nouveaux locaux avenue de Lanessan.
    • 2009 : ouverture de la médiathèque Le 20.
    • 2012 : réaménagement de la place Ludovic Monnier ainsi que des abords de l'église.
    • 2015 : réalisation de la fresque des Roses.

    Politique et administration

    La commune est créée en 1900 par détachement de celle de Saint-Didier-au-Mont-d'Or[17].

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouvait depuis sa création dans l'arrondissement de Lyon du département du Rhône. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la huitième circonscription du Rhône[17].

    Elle faisait partie de sa création à 2000 du canton de Limonest, année où elle intègre le canton d'Écully[17].

    Depuis le , la commune est membre de la collectivité territoriale a statut particulier appelée métropole de Lyon, qui réunit les rôles et responsabilités d'un conseil départemental et d'une intercommunalité. Champagne-au-Mont-d'Or se trouve également dans le territoire de la circonscription départementale du Rhône.

    La métropole de Lyon s'est substituée à la communauté urbaine de Lyon, créée en 1969 et dont faisait partie jusqu'en 2014 la commune[18].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[19].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la création de la commune en 1901
    Période Identité Étiquette Qualité
    1901 1912 Pierre Dellevaux    
    1912 1917 Charles Piguet    
    1917 1921 Pierre Dellevaux    
    1921 1925 Louis Archinard    
    1925 1941 Dominique Vincent    
    1941 1944 Délégation spéciale    
    1944 1945 René Musson    
    1945 1947 Antoine Maurice    
    1947 1965 Joannès Chol    
    1965 1977 René Rollet    
    1977 1990 Barthélemy Bonora    
    1990 1995 René Javaud    
    1995 2001 Claude Favre-Bully DVD  
    2001 2008 Bernard Sauzay DVD  
    2008 avril 2014 Gaston Lyonnet UMP  
    avril 2014[20],[21],[22] 2020 Bernard Dejean DVD  
    2020 En cours Véronique Gazan DVC  

    Distinctions et labels

    En 2015[23], la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris pour la quatrième année consécutive.

    Jumelage

    La commune est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1901. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

    En 2018, la commune comptait 5 570 habitants[Note 3], en diminution de 0,77 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9971 0109941 1791 4781 5571 6522 0932 320
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 9033 8764 5164 7634 9344 9554 9614 9625 254
    2017 2018 - - - - - - -
    5 5265 570-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école privée Saint-Joseph

    Champagne-au-Mont-d'Or est située dans l'académie de Lyon.

    Le collège Jean-Philippe Rameau est un établissement scolaire qui regroupe en 2015 : 560 élèves, 50 professeurs et 37 autres personnels. Il dispose de salles ECLA (ECole de L'Avenir) qui sont des espaces pédagogiques innovants, autant pour les professeurs que pour les élèves. Les nouvelles technologies, qui y sont déployées, conduisent à de nouvelles pratiques pédagogiques. Cet établissement fait partie du réseau learning lab des grandes écoles[27],[28].

    Santé et services sociaux

    La crèche des Pastourelles est créée en 1989 dans des locaux nouveaux de la rue Pasteur. Elle peut alors accueillir 21 enfants. En 1996, un premier agrandissement étend sa capacité à 32 places. Enfin, l'extension de 2007 porte désormais l'effectif à 50[réf. nécessaire].

    Équipements culturels

    • Espace Monts-d'Or. Situé chemin des anciennes vignes, à proximité de l'autoroute, il est construit en 1992-93 sous la municipalité de M. Javaud sur un terrain surplombant le stade. Cette salle comporte un espace divisible pouvant accueillir jusqu'à 700 personnes, une scène avec des loges et une cuisine. Elle est utilisée pour des concerts, des spectacles, des fêtes d'associations ou des repas.
    • Médiathèque « le 20 ». Située au 20, boulevard de la République, elle ouvre ses portes le avant d'être inaugurée le 10 octobre suivant. Elle comprend un espace jeunesse et une salle de conférence de 90 places au rez-de-chaussée et l'espace adultes à l'étage.

    Sports

    Le club de football Champagne Sport Football est créé en 1968. En juillet 2020, il est intégré au sein du nouveau club GOAL FC qui regroupe également Monts d'Or Anse Foot (MDA), Tassin FC et Futsal Saône Mont d'Or[29].

    Cultes

    • Catholique : Depuis 2018, Champagne-au-Mont-d'Or fait partie d'un ensemble paroissial qui inclut également Ecully, Dardilly et la Duchère. Cet ensemble appartient au diocèse de Lyon, à l'archidiaconé de Lyon et au doyenné de Dardilly-Écully-Vaise. La paroisse est desservie par le père Martin Charcosset et ses vicaires Marc Jocteur-Monrozier et Thierry Coquard.

    Économie

    Entreprises et commerces

    Champagne est situé sur le périmètre de Techlid, pôle économique ouest du Grand Lyon. L'animation de celui-ci était assuré par l'association du même nom dont la commune faisait partie avec cinq autres communes dont Dardilly et Limonest et qui a été dissoute le [30]. À vocation essentiellement tertiaire, le pôle économique, désormais géré par le Grand Lyon, regroupe en 2018 plus de 6 000 établissements et 40 000 emplois[31].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Mairie : construite comme presbytère en 1871, transformée en mairie en 1907, elle fut surélevée d'un étage en 1978.
    • Église Saint-Louis-Roi : érigée en 1862 en style néo-gothique, consacrée le 12 juin 1864, elle aura coûté 60 000 francs. En 2003, les bardages métalliques ont été remplacés par des façades en pierres dorées, de nouvelles ouvertures en forme d'ogives ont été ajoutées. Enfin, l'édifice a été mis en lumière et un accès pour personnes à mobilité réduite a été créé.
    • Croix de pierre, érigée en 1804 par Jean Dellevaux, à l'angle de l'avenue de Lanessan et de la rue Dellevaux.
    • Croix de pierre, au 34, rue de la Mairie. Sur le socle, l'inscription O Crux ave spes unica est en partie effacée.
    • Monument aux morts : situé au milieu du cimetière, il est construit en 1921 sur les plans de l'architecte Sériziat par un marbrier champenois M. Sklénard. En forme d'obélisque, sur ses faces sont gravés les noms des morts de la commune lors des différents conflits : 1 en 1871, 39 en 1914-18, 6 en 1939-45, 1 en Indochine et 2 en Tunisie.
    • La Malmaison, maison bourgeoise entourée d'un parc située au cœur du hameau de la Voutillière, ancienne propriété de Léa et Napoléon Bullukian.

    Patrimoine naturel

    Limite naturelle entre la commune et celle de Saint-Didier-au-Mont-d'Or, le vallon de Rochecardon est un espace naturel en partie préservé de l'urbanisation. Un sentier de découverte botanique et zoologique y est aménagé.

    La commune est signataire de la charte « zéro pesticides » de la FRAPNA[32].

    Archives et généalogie

    • Registres paroissiaux depuis 1583 (à Saint-Didier) et d'état civil depuis 1901.
    • Dépouillements généalogiques :
    • Délibérations municipales depuis 1901.

    Personnalités liées à la commune

    Plaque de rue : l'avenue de Lanessan, axe principal de la commune, qui célèbre le ministre Jean-Marie de Lanessan.
    • Jean-Marie de Lanessan (1843-1919), homme politique, parlementaire, ministre de la Marine dans le Gouvernement Pierre Waldeck-Rousseau, il apporta un appui décisif dans l'adoption de la loi créant la commune. Son nom a été donné à la principale artère traversant la commune (ex-Nationale 6, aujourd'hui D 306).
    • Napoléon Bullukian (1905-1984), entrepreneur d'origine arménienne qui possédait sur la commune La Malmaison. Il légua ses biens à la Fondation de France pour créer la Fondation Léa et Napoléon Bullukian. Avec son épouse, ils sont inhumés au cimetière de la commune.
    • Frédéric Dugoujon (1913-2004), homme politique, parlementaire, maire de Caluire-et-Cuire de 1965 à 1983 et conseiller général du Rhône de 1945 à 1994. Il est né dans la commune.
    • Maurice Boucher (1917-1997), élu champenois, président de l'Amicale laïque, président de la délégation départementale de l'Éducation nationale, il a donné son nom à un concours d'éducation civique[réf. nécessaire].

    Héraldique

    Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

    D'argent à la bande d'azur, chargée en chef d'un navire d'argent et en pointe d'un lion du même et accompagnée de deux clefs, celle du chef de gueules et celle de la pointe de sinople et un château d'or à deux portes maçonné de sable brochant sur la bande à la champagne de gueules à trois monts d'or.

    Ce blason a été réalisé par Jean Tricou en 1967.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Champagne-au-Mont-d'Or, images d'hier et d'aujourd'hui, 1994, édition par la mairie.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Ouvrages

    • Anne-Catherine Le Mer, Claire Chomer, Carte archéologique de la Gaule, Lyon 69/2, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres / Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche / Ministère de la culture et de la communication etc., , 883 p. (ISBN 978-2-87754-099-5 et 2-87754-099-5)
    1. p. 175.
    • Comité des fêtes de la mairie de Champagne au Mont d'Or, Champagne au Mont d'Or, Décines, , 195 p.
    1. p. 26.
    2. p. 27.
    3. p. 88.

    Autres sources

    1. « Gentilé de Champagne-au-Mont-d'Or », sur www.habitants.fr (consulté le ).
    2. « Présentation », sur ville de Champagne-au-Mont-d'Or (consulté le )
    3. Carte IGN no 3031 O, Lyon - Chaque courbe de niveau indique une altitude de 5 mètres supplémentaires. La courbe de niveau maximale est située à 305 mètres. L'absence d'une courbe de cote supérieure implique que l'altitude est comprise entre 305 mètres et 310 mètres.
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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