Cadaujac
Cadaujac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
Cadaujac | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Bordeaux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Montesquieu | ||||
Maire Mandat |
Francis Gazeau 2020-2026 |
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Code postal | 33140 | ||||
Code commune | 33080 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cadaujacais | ||||
Population municipale |
6 217 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 406 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 45′ 21″ nord, 0° 31′ 47″ ouest | ||||
Altitude | Min. 3 m Max. 36 m |
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Superficie | 15,33 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Brède | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | mairie-cadaujac.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Cadaujacais.
Géographie
Localisation
Commune de l'aire urbaine de Bordeaux située dans son unité urbaine. Cadaujac est une commune du Canton de La Brède, située à 10 km au sud de Bordeaux, s'étend sur 6 km le long de la Garonne.
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Hydrographie
La commune est située sur la Garonne et l'Eau Blanche
- Comme Saint-Médard-d'Eyrans, Cadaujac fait partie de sites naturels ou semi-naturels ayant une grande valeur patrimoniale[2], zone qui concerne la partie proche de la Garonne.
- Plan de prévention du risque inondation pour Cadaujac[3].
Voies de communication et transports
On peut accéder à Cadaujac par la Rocade (sorties 18a et 20), ou par l'autoroute vers Toulouse A62 ( 1), ainsi que par la SNCF gare de Cadaujac.
Réseau TBM
Le réseau TBM, anciennement TBC jusqu'en 2016, desservait la commune, via la ligne 89 reliant celle-ci à Villenave-d'Ornon. Cette desserte est supprimée depuis 2016 pour des raisons financières, à la suite de la décision prise fin 2014 par le Conseil Départemental de la Gironde d'arrêter de participer au financement de la ligne[4]. Les cadaujacais doivent désormais se rendre à Villenave-d'Ornon pour utiliser le réseau TBM.
Réseau Trans Gironde
La ligne 503 relia la station de tram Peixotto à Saint-Symphorien.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villenave d'ornon-Inra », sur la commune de Villenave-d'Ornon, mise en service en 1924[11] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 923,9 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 13 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[15], à 13,8 °C pour 1981-2010[16], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Cadaujac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[21] et 969 897 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[24],[25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,4 %), zones urbanisées (29 %), forêts (12,6 %), cultures permanentes (10,2 %), terres arables (6,5 %), eaux continentales[Note 6] (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le toponyme Cadaujac est attesté sous les formes anciennes Cadauac (1273), Cadanyaco (pour *Cadauyaco, XIIIe siècle), Cadaujac (1273)…
C'est un nom de domaine en -acum basé sur le nom de son propriétaire. Celui-ci devrait être le nomen Catalius[27], attesté en Gaule cisalpine[28]. La formation *Cataliacum aurait été traitée en deux termes *Catal-jaco[29] donnant logiquement Cadau-jac en gascon.
Cadaujac étant dans le domaine nord-gascon, la plupart des lieux-dits anciens y sont explicables par le gascon, par exemple le Courdouney, l'Esclopey, les Brousteys, le Junca, l'Esquillot, la Péguillère[30]...
Sur la carte de Cassini, sont mentionnés entre autres lieux :
- Rive gauche : Le Luc, l'Herminage, la Hontan, la Motte ;
- Rive droite : Fontanelle, Camarsac, La Motte.
Histoire
Époque Gallo-romaine
La mise au jour de divers vestiges, cimetière, vases et voie romaine, démontre une occupation bien établie à l'époque gallo-romaine, comme le laisse présumer le toponyme en -ac[32]. La vie de Cadaujac semble avoir été concentrée aux environs de l'actuel lieu-dit « Paté » (pastum, pâture). Un cimetière à incinération du IIe siècle, composé d'urnes funéraires, y a été découvert en 1884[33].
Lors du transfert du cimetière de l'église, plusieurs sarcophages ont été découverts et l'un d'eux dessiné par J.-A. Brutails[33].
Des monnaies découvertes sur place donnent la datation approximative de 138 à 161 après J.C. : elles faisaient partie du Trésor de Garonne recueilli en face du château Malleret en novembre 1965, lors de dragages dans le fleuve. Plus de 4000 pièces ont été restaurées et étudiées, en majorité des sesterces, probablement en provenance du naufrage d'un navire marchand[34].
À un kilomètre de là, aujourd'hui sur la commune de Saint-Médard-d'Eyrans, des mosaïques, des fragments de céramiques de luxe, des fragments de verrerie et des briques striées attestent de la présence d'une "villa" romaine[33]. En 1805, ont été découverts deux superbes sarcophages sculptés en marbre de Paros, actuellement exposés au Musée du Louvre, et dont la date de réalisation est estimée au premier tiers du IIIe siècle. Dans le parc du château Lamothe une statue du Ier ou IIe siècle d'un jeune homme vêtu d'une chlamyde accompagné d'un enfant a été aussi découverte : elle représente peut-être Mercure. Elle est exposée au Musée d'Aquitaine.
Le ruisseau qui sépare Cadaujac de Saint-Médard-d'Eyrans « la Bugonne » (Fontaine des pâturages ou fontaine des bœufs, d'après Joseph Béraud-Sudreau[35]). Enfin, la source miraculeuse de « Joye » était réputée pour avoir la particularité de guérir les maux d'yeux et peut-être d'autres afflictions, si on se réfère au nom du lieu-dit voisin, l'« Esclopey ».
Sur la commune passe également la voie romaine qui allait de Burdigala (Bordeaux) à Aginnum (Agen) et qui est connue aujourd'hui sous le nom de "route de Saint-Médard-d'Eyrans".
Le Moyen Âge
Cadaujac a été probablement évangélisée vers le VIIIe ou IXe siècle et une première église fut bâtie au Xe siècle sur l'emplacement de l'actuelle église Saint-Pierre.
La baronnie de Cadaujac a probablement été constituée sous l'égide du Royaume d'Aquitaine à une date indéterminée et est devenue un fief des ducs d'Aquitaine.
En l'an 1100, Guillaume IX d'Aquitaine (grand-père d'Aliénor d'Aquitaine) donne, avant de partir en Croisade, la baronnie au Chapitre de Saint-André de Bordeaux. Auparavant, en 1098, l'année de la consécration de la cathédrale, il avait confirmé le droit de monnayage et de tonlieu[Note 7], accordé au Chapitre par son père.
Les habitants de Cadaujac vivaient de trois ressources : l'élevage, la vigne et la forêt. La baronnie possédait deux châteaux : le Château des Freytets (fruitiers) et le Château des Fougères ou Faugères. Aujourd'hui, de ce dernier, il ne reste qu'un mamelon de terre, par contre, le château des Freytets est en partie conservé. Il est connu, depuis le XIXe siècle, sous le nom de château d'Eck.
À partir des rôles Gascons, conservés à Londres, qui listent tous les actes signés par les ducs d'Aquitaine entre 1317 et 1468, des archives du Chapitre de Saint-André et les archives conservées par la mairie de Cadaujac, on peut apercevoir et suivre[36] la construction des maisons nobles et les accords de privilèges dans le développement de Cadaujac :
- En 1250-1252 on trouve trace d'une transaction du Chapitre de Saint-André avec ses questaux de Cadaujac, où ils paient 1000 sous par an, la taille à volonté qu'il levait sur eux et leur concède à fief une partie de la palu.
- 1273 : Géraud Demonts, qualifié de Miles (= soldat, guerrier) et Bertrand Demonts, qualifié de Damoiseau (= jeune gentilhomme) possédaient une maison noble, que l'on suppose située sur le site de l'actuelle « Maison noble du Pont de Langon ».
- 1318 : le roi Édouard II d'Angleterre donne, en faveur de Gaucem de Pagan, la Judicature de la paroisse et en 1319 il donne en jouissance à Charles de Beaumont la terre de Cadaujac.
- 1341 : il existait un fortin sur la Garonne, au port d'Hourtin, à l'embouchure du ruisseau du Rossignol.
- 1565 : Le 11 juin le Chapitre de Saint-André cède la moitié des Vacans et Padouens[Note 8],[37],[38] aux habitants de Cadaujac, moyennant la redevance de dix ans en dix ans, pour le service de l'église, d'une torche de cire de douze livres. Une transaction confirmée par un arrêt du Parlement de Bordeaux le 29 mars 1763.
De la Renaissance à la fin du XVIIIe siècle
Cadaujac se développe tranquillement à l'abri des grands conflits. La population augmente, l'église est agrandie et le bourg se forme.
- En 1565, le château des Fougères devient la propriété de M. de Guilloche, Seigneur de La Louvière, qui le revendra en 1601 au Chapitre de Saint-André. Il en restera la propriété tout au long du XVIIe siècle et servait de résidence à MM. les Chanoines.
- La source de Joye est « christianisée », on lui donne le nom de Saint-Hilaire (en 1884 la source de Joye sera pourvue d'une grotte et ornée d'une statue de Saint Hilaire).
- Les ports de Cadaujac sont en activité : Hourtin, Carpentey, Marguerite (Marteau) et le port, appelé à l'époque Coplon, et aujourd'hui Grima. En 1965, une drague a mis au jour les restes d'une gabarre, ainsi qu'un canon en bronze datant de Louis XIV.
- La navigation sur la Garonne est soutenue et les maisons tournent leurs façades vers elle : Marteau, Sorbé, Le Moustey, Guyot, la Jujeotte, Rivière, Esquillot (Galibert), le Domaine des Places, le Domaine du Droit.
- Le Château de la Pontrique est édifié en 1768 puis le Château de La Grace à la fin du XVIIe.
Le XVIIIe est un grand siècle pour Cadaujac. L'enrichissement de Bordeaux, grâce au commerce extérieur avec les îles, et le développement de la navigation fluviale profitent aux Bordelais qui se font construire de belles maisons de campagne au bord de la Garonne. Le négoce du vin est en plein essor, les vins blancs des Graves acquièrent une renommée européenne.
- Au début du XVIIIe siècle (1726), la population de Cadaujac est d'environ 700 habitants[36]. En 1782, on y comptait trois écoles.
- Nous notons deux grandes inondations, l'une en 1770 et l'autre en 1777.
- Le Château de Cadaujac ou Château Chapon est édifié à la fin du XVIIIe par Monsieur de Saige, Baron de Beautiran.
- La Maison noble de Lamothe est édifiée à la même époque, alors que celle du Pont de Langon a été remaniée.
De la Révolution au Second Empire
Après la Révolution, l'église est fermée ; les statues brisées ; l’argenterie et les meubles confisqués et le château des Fougères confisqué. Le Château est ensuite vendu par l'état à M. Dauvion, qui possède déjà La Grâce. À cette époque, Fougères est encore entouré de bois, de prés et de vignes et sa grande allée aboutit à l'église.
- 1792 : Le premier maire de Cadaujac se nomme J.B. Bonnet.
- 1793 : M. de Saige est guillotiné à Bordeaux.
- 1804, le Premier Consul Bonaparte devient l'empereur Napoléon Ier. L'Empire français succède à la Première République et en 1807, la Garde Nationale à Cadaujac se compose de 2 compagnies de 80 hommes.
- Le chemin qui traverse le Bouscaut est pavé et devient la RN10.
- 1850 : Le Château Bardins (Bardey) est construit.
- À cette même époque, le Château Plombard (qui devient château Millefleurs en 1933) est construit avec les pierres de la maison de M. Roulle, à Callot, par l'architecte Granet.
Le Second Empire
Le Second Empire est une époque de prospérité matérielle pour Cadaujac.
- Entre 1854 et 1856, la voie ferrée Bordeaux-Marseille passe par Cadaujac qui obtient une gare et voit se construire un « hôtel de la gare ».
- 1855 : l'église est enfin refaite et le cimetière est transféré chemin Truchon en 1856.
- 1858 : la nouvelle mairie et les écoles sont construites.
- Le château Malleret, construit en 1860, reçoit la visite de Napoléon III à plusieurs reprises. Il est équipé d'un très bel embarcadère qui a parfois servi aux Cadaujacais lorsque celui de Grima était impraticable et qui est parfois compté dans le nombre des ports de Cadaujac.
- En 1868, les producteurs de vins sont, pour les Graves, Truchon, Pontric, Lamotte, Fourgeau, Bardins, Valleroux, Cadaujac (Saige), Gourdin, Plombard.
- Les vins du Palus : Malleret, Laisné, Droit, Le Plan, Galibert, Rivière, Laroussie, Lagavatchosse, Callot, Ferbos.
- On compte 273 hectares de vigne plantés. On remarque que le Palus est plus important que les Graves, mais à cette époque ce sont encore les bords de Garonne qui sont les plus peuplés.
- 1870 : le château de Saige appartient au comte de Noaillan. C'est encore un superbe édifice agrémenté d'une rotonde surmontée d'une terrasse, entouré d'un parc aux somptueux massifs. Il est entouré d'un vignoble de vin rouge.
- Par contre, le château des Fougères n'est plus que ruines. Les restes d'une tour carrée et une cheminée du XVe attestent de son glorieux passé.
- Lorsque la guerre franco-allemande de 1870 éclate, Cadaujac compte 1 000 habitants. Onze d'entre eux resteront sur les champs de bataille.
- Signalons une très forte inondation en juillet 1875.
Du XXe siècle à nos jours
Au début du XXe siècle, les liaisons avec Bordeaux sont encore difficiles. Il y a un train le matin à 7 heures. Le trajet est le plus souvent réalisé au moyen d'une "gondole" à vapeur qui accoste à 8 heures au port de Grima et dépose les voyageurs quai Richelieu à Bordeaux. Côté route, des "diligences" font un arrêt au Bouscaut.
- La fête communale se tient une fois l'an, sur la place du Bouscaut, en plus, la commune donne une fête au bourg, la fête de la Saint Louis.
- Pendant la Première Guerre mondiale, Cadaujac perd 45 de ses enfants au combat. Elle est la plus touchée des communes du canton.
- 1920 : le Domaine des Places est donné à l’État par la famille Henry. On connait désormais le domaine sous le nom de "Colonie Henry" car elle accueille, jusqu'à la guerre d'Espagne, des orphelins. En 1938, elle loge des réfugiés basques-espagnols. Elle est vendue en 1942.
- À partir de 1920 et jusqu'en 1955, la Compagnie T.E.O.B. dessert la ville au moyen de la ligne de tramway suburbain B, depuis la place de Bourgogne jusqu'au terminus du chemin Truchon .
- 1928 : La commune est électrifiée.
- 1929 : Le Sporting Club Cadaujacais est créé par Henry Pazot, Etienne Barbot et Gérard Eyrem. Le terrain est celui que nous connaissons encore et qui était à l'origine une prairie appartenant à M. Salvané.
- Une forte crue est signalée en 1930.
- 1939 : il y a 1 200 habitants à Cadaujac.
- 1956 : les nouvelles écoles sont construites.
- 1967 : on compte 2 000 habitants à Cadaujac.
- 1970 : l'autoroute A62 traverse la commune, modifiant définitivement son visage.
- Au début des années 1980, les lotissements "La Clairière à Julia" et "La Péguillère" augmentent considérablement le nombre de Cadaujacais.
Politique et administration
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[40].
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[41].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].
En 2018, la commune comptait 6 217 habitants[Note 9], en augmentation de 7,95 % par rapport à 2013 (Gironde : +6,4 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[48] | 1975[48] | 1982[48] | 1990[48] | 1999[48] | 2006[49] | 2009[50] | 2013[51] |
Rang de la commune dans le département | 57 | 50 | 57 | 45 | 49 | 51 | 52 | 46 |
Nombre de communes du département | 548 | 543 | 543 | 542 | 542 | 542 | 542 | 542 |
Économie
Viticulture
En tant que commune viticole du vignoble des Graves, Cadaujac a l'autorisation des produire les vins: AOC Pessac-Léognan, AOC Crémant de Bordeaux, AOC Bordeaux supérieur, AOC Bordeaux, AOC Graves et AOC Graves supérieures[52].
Pour l'A.O.C. Pessac-Léognan on trouve les producteurs suivants : Château Bardins ; Château Baulos-Charmes ; Château Bouscaut ; Château Lamothe-Bouscaut ; Château d'Eck ; Château Valoux; Château Haut Vigneau;
Industrie et commerce
Culture locale et patrimoine
Borne des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle
À partir du XIe siècle le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle devient l'un des grands pèlerinages de la Chrétienté médiévale. Cadaujac voit régulièrement passer les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils arrivent sur la rive droite de la Garonne à Quinsac ou Cambes et traversent la rivière par l'île de Lalande.
Une borne (hauteur 0,67 m ; largeur 0,31 m ; épaisseur = 0,17 m) fut trouvée sur le Domaine de Droit à 100 mètres de la Garonne. Sur une face, tournée vers la rivière, on voit un bourdon encadré par deux coquilles saint Jacques, sculptées en relief sur la pierre. Sur la face opposée, la croix de Saint-André, qui signifie que l'endroit était une possession du chapitre de Saint-André de Bordeaux. Elle indiquait l'emplacement d'un passage emprunté par les pèlerins et aussi un lieu de rassemblement pour la bénédiction de leurs besaces et bourdons.
En 1967, pour permettre sa sauvegarde, la borne fut déplacée à gauche de l'entrée principale de l'église Saint-Pierre, au centre historique du village. Les quatre anneaux en fer qui tiennent la borne sur son socle ont été ajoutés lors de ce déplacement.
On rencontre dans les campagnes des bornes seigneuriales ou ecclésiastiques portant des armoiries et signes divers, qui limitaient jadis les confins des territoires ou de paroisses. Cette borne, portant une croix les emblèmes des pèlerins de Saint-Jacques-de-Composte sculptés, paraît unique en Gironde.
Le chemin des pèlerins
- L'abbaye de La Sauve-Majeure : Cette abbaye a été, depuis le haut Moyen Âge jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, l'un des principaux centres d'accueil pour les pèlerins traversant l'Aquitaine, se rendant à Rome ou à Compostelle. Français, étrangers, gens de toutes conditions y trouvaient le gîte et le couvert, et tous les soins nécessaires aux malades.
- À leur départ, les pèlerins rassemblés, face à l'abbaye, devant la statue de saint Jacques le Majeur, habillé lui aussi en pèlerin, recevaient du père-abbé la panetière, la besace et le bourdon.
- Les pèlerins reprenant alors leur voyage pour Saint-Jacques-de-Compostelle trouvaient là le chemin, par voie de terre, pour atteindre Quinsac ou Cambes et par voie d'eau, les passeurs les faisaient traverser sur la rive gauche de la Garonne.
- Le port d'Esconac : Sur la rive droite de la Garonne, on trouve le port d'Esconac ou Estonat, certainement très ancien, dans la commune de Quinsac. Dans cette petite baie, les embarcations trouvaient un refuge contre la violence des courants; l'accès en était facile pour les passeurs et les voyageurs. Ce nom paraît avoir une origine latine, mêlée de gascon. Il serait dérivé du mot latin concha, c'est-à-dire « conque, coquille».
- Ce petit port a certainement dû servir longtemps, avec celui d'en face, le port de Lauoumeys, pour le passage des pèlerins d'une rive de la Garonne à l'autre.
- Le port de Lauroumeys : Se trouve sur la rive gauche de la Garonne, au sud de l'Isle-de-Lalande attire l'attention par le nom historique qu'il a conservé: le port de Lauroumeys (Laous Roumeys) qui a la signification en gascon de « port des roumieux ou roumi », premier nom donné aux pèlerins de Rome puis par extension à ceux de Jérusalem et Compostelle.
- Le petit ruisseau navigable aboutissant au fleuve permettait au passeur de remonter au domaine de « Droit», et à l'intérieur des terres plus élevées inaccessibles au débordement des eaux. Ils atteignaient alors la borne historique où se faisait le rassemblement des pèlerins, sur la paroisse de Cadaujac, possession du chapitre Saint-André de Bordeaux qui les accueillait, comme en témoignent divers documents.
- En partant de Cambes et en traversant le fleuve, les pèlerins atteignaient, à un kilomètre environ au sud du port de Lauroumeys, le port de Place et l'embouchure d'un modeste ruisseau. Du port de Place : le « Grand Chemin » les conduisait jusqu'au village de Paté par divers hameaux, et le lieu-dit « la Croix des Pèlerins ». La tradition situe également un "Tombeau du Pèlerin" à Paté. C'est dans ce village, traversé par l'ancienne voie romaine Bordeaux-Toulouse, qu'on découvrit au siècle dernier un cimetière à incinération du IIIe siècle.
Cette pierre ornée de sculptures, qui indiquait primitivement un point de rassemblement de pèlerins est devenue par la suite un point d'accueil du chapitre Saint-André de Bordeaux distribuant ses bénédictions. La borne, d'où rayonnaient trois routes en direction des paroisses voisines, était également un point géographique marquant l'intersection des communes de Cadaujac, Saint-Médard-d'Eyrans et l'Isle-Saint-Georges.
Lieux et monuments
- L’église Saint Pierre date du XIe siècle, mais remaniée au XIXe siècle. Elle est rattachée à la cathédrale Saint-André de Bordeaux.
- Château Malleret, inscrit au titre des monuments historiques en 1989[53].
- Maison Droit, inscrit au titre des monuments historiques en 1988[54].
- La demeure a probablement été érigée dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. À l'instar de tous les domaines jalonnant les rives de la Garonne, l'accès se faisait par le fleuve, comme l'attestent un ancien bras comblé et la façade noble, tournée vers la rivière.
- De plan rectangulaire, le logis comporte un étage de soubassement surmonté d'un rez-de-chaussée surélevé et d'un premier étage. La travée centrale de la façade principale, en légère saillie et coiffée d'un fronton triangulaire, s'ouvre par une porte en arc plein cintre. Celle-ci est précédée d'un perron dont l'accès se fait par un escalier à deux montées parallèles. La façade sud, sans décor, possède un escalier à deux montées divergentes. Des dépendances beaucoup plus tardives ont été bâties à l'ouest de la demeure.
- Château de Saige[55], inscrit au titre des monuments historiques en 1983[56].
- François-Armand de Saige, ancien avocat général au Parlement de Bordeaux, élu maire de la ville en 1791 et guillotiné en 1793, aurait fait construire ce château sur un site graveleux dominant les palus de la Garonne. Le domaine de 14 hectares est situé dans un parc prestigieux.
- De plan rectangulaire, la construction a été prolongée par un bâtiment à terrasse en forme d'hémicycle. Les façades se développent sur trois niveaux. Des frontons triangulaires couronnent chaque lucarne, sauf celle du centre qui possède un fronton cintré et qui marque ainsi la symétrie de la composition supérieure. Au rez-de-chaussée, l'entrée se trouve totalement décentrée vers l'ouest. Un porche à quatre colonnes toscanes est ajouté sur la façade nord. L'intérieur a été entièrement transformé. Au premier étage, une porte avec son décor ancien a été conservée.
- Pendant la Seconde Guerre Mondiale l'armée allemande réquisitionne les Châteaux de Saige, Millefleurs et Bouscaut. À la libération, un groupe de FTP (Francs-tireurs et partisans) exécute, sans jugement, des personnes présentes au château de Saige, toutes accusées d'être miliciens. Il y avait six hommes et une femme. Le corps d'un huitième victime a été retrouvé dans la Garonne près de la porte de Grima. Les victimes ont été enterrées d'abord dans le parc du château, puis exhumées et enterrées de nouveau au château de Thouars à Talence. Le Parquet de Bordeaux a dû intervenir pour faire exhumer les corps et les remettre à leurs familles. Ce n'était pas des habitants de Cadaujac.
- Cette propriété appartient, depuis 1979, à la commune de Cadaujac.
- Bâti à la fin du XIIe siècle, son ancien nom était "Freytets" qui signifie "fruitiers". Ce nom viendrait de ses terres bien exposées, propices à la culture de la vigne. Au XIXe siècle, il prend le nom de Château d'Eck, du nom d'un ancien propriétaire.
- Ce château possède une allure médiévale avec ses 4 tours et son mur d'enceinte. En 1302, Bertrand de Goth y séjourne. Cet illustre personnage bordelais deviendra le premier pape d'Avignon en 1305 sous le nom de Clément V.
- Château Bardins
- Sur les terres actuelles de Bardins, dès 1350, on trouve trace d’un moulin situé sur l’Eau Blanche. En 1849, M. Pierre Bellarmin Tandonnet achète la propriété et fait construire le château. Il est formé d'un corps de logis avec balcon encadré de deux ailes plus avancées, celle de gauche étant flanquée d'une tour ronde avec un escalier pour accéder au premier étage. Gravée dans le mur, on peut lire la date de 1850.
- Il est à noter, au sud-est de la propriété, la présence d’une grotte abritant une Vierge, construite à l’identique de celle de Lourdes. Elle fut édifiée à l’initiative de Mme Chancel, alors propriétaire de Bardins. Le petit-fils de Mme Chancel, M. Paul Tandonnet, vend le domaine en 1903 à M. Vincent. Le vignoble perd deux hectares au profit d’un parc d’agrément. La fille de M. Vincent épouse M. Camille de Bernardy de Sigoyer. Derrière ce nom, trois générations portent haut la réputation du vignoble, Bardins répondant à l’appellation des « Pessac-Léognan ».
On peut également trouver sur la commune : le Château Millefleurs, le Château de la Grâce, le Château de La Pontrique ainsi que des maisons nobles comme celles du Pont de Langon, ou encore de Lamothe-Bouscaut.
- La ferme exotique, un parc animalier.
Personnalités liées à la commune
- Catherine Arnaud (judokate) :
- Championne du monde 1987 et 1989 (-56 kg)
- Championne d'Europe 1987,1989 et 1990 (-56 kg)
- 7e aux Jeux olympiques en 1992 à Barcelone
- Cathy Ribeiro (écrivain jeunesse) : Cathy Ribeiro est née à Talence en 1954. Elle habite et travaille à Cadaujac.
- Les petits cailloux, Actes Sud, coll. « Les premiers romans », , 76 p. (ISBN 978-2-7427-3784-0) (Prix Gaillant Lecture Douai 2004)
- Vacances force 8, Actes Sud, coll. « Les premiers romans », , 90 p. (ISBN 978-2-7427-3742-0)
- Le jour des bulles, Actes Sud, coll. « Les premiers romans », , 74 p. (ISBN 978-2-7427-3743-7) (Prix 3000 lecteurs St Jean d'Angély 2003)
- Faits d'hiver, Actes Sud Junior, coll. « Cactus Junior », , 76 p. (ISBN 978-2-7427-4816-7)
- Un copain dans la tête, Actes Sud, coll. « Les premiers romans », , 65 p. (ISBN 978-2-7427-5329-1)
- Une famille pour de bon, Actes Sud Junior, coll. « Cadet », , 70 p. (ISBN 978-2-7427-5986-6) (Prix Chronos Paris 2007)
- Mon père a disparu, Arles, Actes Sud Junior, coll. « Cadet », , 66 p. (ISBN 978-2-7427-7194-3) (Prix des Incorruptibles Paris 2009)
- Grognon sur le toit, Arles, Actes Sud Junior, coll. « Cadet », , 50 p. (ISBN 978-2-7427-9417-1)
- Clash sur la ligne 9, Paris, OSKAR, coll. « Court-métrage », , 64 p. (ISBN 978-2-35000-942-1) (Sélection du Prix des collégiens du Touquet 2014)
- La Fugitive, Paris, OSKAR, coll. « Court-métrage », , 64 p. (ISBN 978-2-35000-977-3)
Héraldique
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Les armes de Cadaujac se blasonnent ainsi : Écartelé de gueules et d'azur, au premier aux deux clefs renversées d'argent passées en sautoir, au deuxième au château d'argent ouvert et ajouré de sable, la tour de senestre plus haute et essorée du même, au troisième aux trois coquilles d'argent mal ordonnées, au quatrième aux deux bâtons de pèlerin d'argent non pommetés passés en sautoir, celui en barre au pied fiché |
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La symbolique du blason : les clefs de saint Pierre, Patron de l'église ; les coquilles, symboles des pèlerins de Sait-Jacques de Compostelle ; le château Fougères, la résidence des Chanoines du Chapitre de Saint-André de Bordeaux et la croix de saint André pour rappeler que le Chapitre était aussi le seigneur de Cadaujac.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre-Marie Abrard, Cadaujac à travers les âges : histoire d'une communauté du Bordelais de l'époque gallo-romaine à nos jours et récits complémentaires, Bordeaux, Drouillard, coll. « Monographies des Villes et Villages de France », , 73 p. (ISBN 978-2-84373-903-3)
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Site de la mairie
- Cadaujac sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le droit de monnayage est le droit octroyé afin de pouvoir battre monnaie et le droit de tonlieu est un impôt prélevé sur les étalages de marchandises situés sur les marchés. Il s'agit aussi d'un prélèvement effectué sur les marchandises lors du passage d'un fleuve ou des ports d'une ville.
- Les Vacans et Padouens sont des lieux vacants qui, en principe, appartiennent au roi ou au seigneur local. Sont reputés padouens quelques landes, des pâtures, des bois, de rares vignes, mais surtout des rivières, des chemins, les talus des remparts, les remparts eux-mêmes, les ponts, les places, les bâtiments effondrés qui ne sont pas remis en état au bout d'un certain temps, etc.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Natura 2000
- Site naturel sur Natura 2000 FR7200688
- Plan inondation Cadaujac
- « Procès-verbal de séance du conseil municipal de Cadaujac du 16 septembre 2015 », sur www.mairie-cadaujac.fr, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Villenave d'ornon-Inra - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Cadaujac et Villenave-d'Ornon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Villenave d'ornon-Inra - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cadaujac et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bordeaux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Éditions Cairn, , 402 p. (ISBN 978-2-35068-012-5)..
- Onomasticon provinciarum europae latinarum
- d'après Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), n° 7016. E. Nègre base sa démonstration sur *Catilius donnant *Cadel-yac.
- « Lòcs / Lieux-dits gascons de Cadaujac - Gasconha.com », sur www.gasconha.com (consulté le ).
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- Gerhard Rohlfs, Le Gascon : Études de philologie pyrénéenne, Tübingen; Pau, Verlag Max Niemeyer ; Marrimpouey Jeune, coll. « Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie », , 2e éd. (1re éd. 1935), 252 p. (ISBN 9783484520257 et 3484520256, OCLC 3345494, lire en ligne)..
- Hubert Sion, Académie des inscriptions et belles-lettres, Carte archéologique de la Gaule 33-1 : La Gironde, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, , 1re éd., 360 p. (ISBN 978-2-87754-028-5), pp. 173-175..
- Robert Étienne, Marguerite Rachet, « Le Trésor de Garonne. Essai sur la circulation monétaire en Aquitaine à la fin du règne d'Antonin le Pieux », sur Persée, (consulté le ), p. 1235 à 1238.
- Joseph Béraud-Sudreau, Actes du 93e Congrès national des sociétés savantes, Tours, 1968. Section d'archéologie : Le culte de Saint-Jacques de Compostelle et la recherche des chemins, Paris, Bibliothèque nationale (Paris), , 530 p. (lire en ligne), pages 509-518
- Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 2, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne) : article 4.XIX, pages 372-382.
- Jean-Marc Soyez, Quand les anglais vendangeaient l'Aquitaine : d'Aliénor à Jeanne d'Arc, Bordeaux, Les Dossiers d'Aquitaine, coll. « Mémoires de France », , 192 p. (ISBN 978-2-84622-168-9).
- Pierre Harlé, Padouens du bordelais : Étude historique, Bordeaux, Y. Caderet, (lire en ligne).
- [PDF] « Extraits des délibérations du conseil municipal - Réunion du 8 décembre 2007 », Bulletin municipal de Cadaujac n°212, .
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Cadaujac, consultée le 27 octobre 2017
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 29 janvier 2021.
- Annuaire des villes jumelées
- Stéphanie Fontenoy, « Le mariage accouche d'un jumelage », Le Mag no 284, supplément à Sud Ouest, 9 septembre 2017, p. 14-17.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Placido Llorca, « Cadaujac, commune viticole », sur Vin Vigne, (consulté le ).
- « Inscription MH du château Malleret. », notice no PA00083872, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Inscription MH du Maison Droit. », notice no PA00083498, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Cadaujac : l'histoire de ses châteaux ; château de Saige », sur si-graves-montesquieu.fr (consulté le ).
- « Inscription MH du château de Saige. », notice no PA00083497, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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