Brégnier-Cordon

Brégnier-Cordon est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Cordon.

Brégnier-Cordon

Le village de Brégnier, vu de la montagne.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes Bugey Sud
Maire
Mandat
Thierry Vergain
2020-2026
Code postal 01300
Code commune 01058
Démographie
Gentilé Brégnolans
Population
municipale
836 hab. (2018 )
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 39′ 00″ nord, 5° 37′ 13″ est
Altitude Min. 203 m
Max. 460 m
Superficie 11,6 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Belley
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Brégnier-Cordon
Géolocalisation sur la carte : Ain
Brégnier-Cordon
Géolocalisation sur la carte : France
Brégnier-Cordon
Géolocalisation sur la carte : France
Brégnier-Cordon
Liens
Site web bregnier-cordon.fr

    Ses habitants sont appelés les Brégnolans[1].

    Géographie

    Localisation

    Vue générale de Brégnier-Cordon (hameaux de la Bruyère et de Brégnier).

    La commune de Brégnier-Cordon est située dans le département de l'Ain, à 20 kilomètres au sud de Belley, à 80 kilomètres au sud-est de Bourg-en-Bresse, à 80 kilomètres à l'est de Lyon, à 40 kilomètres au nord-ouest de Chambéry et à 115 kilomètres au sud-ouest de Genève. Elle occupe l'intérieur du coude que dessine le Rhône et se trouve donc aux confins des départements de la Savoie (au sud-est) et de l'Isère (à l'ouest). Elle est par conséquent la commune la plus méridionale du département de l'Ain.

    Communes limitrophes

    Relief

    Le territoire de Brégnier-Cordon s'étend principalement dans la plaine du Rhône, au pied des dernières hauteurs du massif du Jura (montagne de Brégnier, mont de Cordon). Son altitude minimale est de 203 m et l'altitude maximale de 460 m.

    Hydrographie

    Le canal de dérivation de Brégnier-Cordon, vu du mont de Cordon.

    La commune est bordée par le Rhône au sud et à l'ouest, au nord par le Gland. Elle est traversée par le canal de dérivation de Brégnier-Cordon.

    Le lac de Glandieu, situé près du hameau du même nom, est un lieu de baignade apprécié dans la région. Le lac de Pluvis, qui s'étendait au pied du mont de Cordon, a disparu en 1981 lors du creusement du canal. Ces travaux d'aménagement ont aussi fait disparaître plusieurs bras du fleuve, appelés «lônes».

    Climat

    Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers froids, des étés chauds, et des précipitations tombant majoritairement en été.

    Voies de communication routière

    La commune est longée par la route départementale 19, qui provient de Sault-Brénaz au nord-ouest puis devient la départementale 992 au sud de la commune et se dirige vers le nord en direction de Belley. La départementale 10 est une route passant au nord de la commune et qui permet de relier la D 19 à la D 992 sans longer le Rhône.

    Le pont de Cordon relie la commune de Brégnier-Cordon à celle d'Aoste, dans l'Isère.

    L'autoroute la plus proche est l'autoroute A43 avec la sortie no 10 Chimilin - Les Abrets située à 10 km au sud de la commune.

    Lignes ferroviaires

    Brégnier-Cordon était autrefois accessible par deux lignes de chemin de fer, aujourd'hui disparues[2].

    • La ligne de Pressins à Virieu-le-Grand, mise en service en 1884. Elle passait côté du pont de Cordon et par le hameau de La Bruyère, où était située la gare de Brégnier-Cordon. Après la destruction du pont ferroviaire en 1940, la liaison avec l'Isère a été interrompue. La ligne est demeurée en service, quoique de manière très modeste, entre Brégnier et Virieu jusqu'en 1981. Les travaux d'aménagement de la CNR y ont alors définitivement mis fin et la gare PLM a perdu sa vocation pour devenir une boulangerie[3],[4],[5].
    • La ligne de la Compagnie des chemins de fer du Haut-Rhône, qui faisait partie de ce qui était appelé les tramways de l'Ain, reliait Brégnier-Cordon à Sault-Brénaz sur une longueur de 35 km. La ligne a été mise en service le 9 septembre 1911, après une déclaration d'utilité publique en 1906. Elle desservait à l'origine Brégnier, Glandieu, Saint-Benoît, Groslée, Montagnieu, Serrières-de-Briord et Villebois, puis fut prolongée en 1912 jusqu'à Sault-Brénaz, où elle rejoignait la ligne de la Compagnie des omnibus et tramways de Lyon. Le trajet de 35 km durait 3 heures. La ligne Brégnier-Cordon—Sault-Brénaz avait la particularité d'être la seule du réseau des tramways de l'Ain à avoir un écartement normal (1,435 m), les autres utilisant la voie métrique. Les locomotives utilisées sur la ligne étaient des Buffaud-Robatel et une Pinguely[6]. La gare de Brégnier-Cordon était située à proximité de celle de la ligne PLM. À partir de 1930, la ligne fut concurrencée par les services d'autocars et elle cessa ses activités de transport de voyageurs en 1934. En 1939, elle fut définitivement désaffectée[7].

    Aujourd'hui, les gares ferroviaires les plus proches sont celles de Saint-André-le-Gaz (14 km) et de La Tour-du-Pin (17 km).

    Urbanisme

    Typologie

    Brégnier-Cordon est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (45,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,8 %), eaux continentales[Note 2] (19,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), zones urbanisées (5,5 %), terres arables (4,2 %), prairies (3,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Morphologie urbaine

    La commune regroupe plusieurs hameaux, dont les principaux sont Brégnier, la Bruyère, Glandieu et Cordon.

    Une urbanistation progressive des terres cultivables tend à faire perdre à la commune cette configuration en hameaux au profit d'un tissu urbain plus continu. Brégnier‐Cordon n’échappe pas à un développement à dominante pavillonnaire, en décalage avec le tissu urbain traditionnel et le patrimoine bâti local.

    Brégnier
    Maisons du village de Brégnier, avec les traditionnels pignons à redents.

    Brégnier est le village principal de la commune de Brégnier-Cordon.

    On y trouve notamment la mairie, l'église, l'école, la salle des fêtes, des terrains sportifs et quelques commerces (boulangerie, salon de coiffure, matériel agricole).

    La Bruyère

    La Bruyère est située à proximité de Brégnier, dont elle est notamment séparée par le cimetière de la commune.

    On y trouve une zone artisanale, un fabricant de pierres tombales, un camping, la caserne des pompiers, la poste et quelques commerces (boulangerie, épicerie, assurances).

    La Bruyère était autrefois le siège d'une gendarmerie (reconvertie en logements) et d'une gare (reconvertie en boulangerie). La ligne de chemin de fer qui y passait a été définitivement démantelée vers 1980. C'est aussi à cette époque que le lac de Pluvis, situé au pied du hameau, a disparu lorsque a été creusé un canal de dérivation destiné à alimenter la centrale hydroélectrique de Brégnier-Cordon.

    Il existait autrefois une usine de confiserie à la Bruyère. Le bâtiment a été réaménagé en 2004 pour accueillir la Maison des Isles, un gîte de groupes pouvant accueillir 74 personnes. Le musée Escale Haut-Rhône a ouvert ses portes en 2007 à proximité.

    Glandieu

    À cheval entre la commune de Brégnier-Cordon et celle de Saint-Benoît, Glandieu s'étend de part et d'autre de la cascade de Glandieu.

    Cordon
    Le pont de Cordon, au pied du mont de Cordon, vu de Saint-Didier d'Aoste.

    Situé à l'extrémité méridionale de la commune (et donc du département), Cordon est niché entre le mont de Cordon et le Rhône. Le village comprend plusieurs hameaux, dont le Port et la Pierre. Le château de Cordon, aujourd'hui ruiné, témoigne de l'importance passée du site et de la maison de Cordon.

    Logement

    Le nombre total de logements dans la commune est de 319[15]. Parmi ces logements, 73 % sont des résidences principales, 17,2 % sont des résidences secondaires et 9,7 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 92,3 % des maisons individuelles, 4,7 % sont d'autre part des appartements et enfin seulement 3 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 68,2 %[15]. Ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, le nombre de locataires est de 27 % sur l'ensemble des logements qui est inversement inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[15]. On peut noter également que 4,7 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 0,4 % sont des studios, 3 % sont des logements de deux pièces, 13,3 % en ont trois, 27,5 % des logements disposent de quatre pièces, et 55,8 % des logements ont cinq pièces ou plus[15].

    Toponymie

    Panneau d'entrée dans le centre-ville.

    Le nom de la localité est composé du nom de deux villages, Brégnier et de Cordon. Le premier, devenu le chef-lieu, absorbe le second au cours de la période de 1790-1794[16].

    Les formes attestées de Brégnier sont Brenniaco (mention de l'église)[17] et Breniacus en 1153 (cartulaire de l'abbaye d'Ainay), Brenniez en 1265[17], Bregnez et Bregniez en 1292[17], Bregniacus en 1354[17], Breniacus en 1381[17], Bregnier en 1400[17], Brenier en 1793[16], Bregnier et Cordon en 1801[16].

    Le toponyme de Brégnier dériverait d'un nom de domaine gallo-romain (Brenniacus) formé à partir du nom de personne Brennius[17].

    Selon une autre hypothèse, Brenniacus pourrait contenir la racine gauloise brenno («boue»)[18].

    Histoire

    Découvertes archéologiques à Brégnier-Cordon

    En 1884-1886[19], un tumulus datant de l'Âge du Bronze a été découvert sur le territoire de Brégnier-Cordon. Il contenait un squelette, deux bracelets en bronze, une épée et un porte-aiguille.

    En 1985, des tessons de céramique protohistoriques atypiques ont été mis au jour au bord du lac de Pluvis, aujourd'hui disparu.

    Deux statuettes en bronze, hautes de cm, représentant des dieux gallo-romains, découvertes en 1864 dans une fissure de rocher à Cordon. Elles ont été datées des IIIe-IVe siècles.

    La construction d'une digue près du pont de Cordon, en 1862, a mené à la découverte d'une pirogue monoxyle en chêne. Longtemps considérée comme un artefact de l'époque néolithique, la pirogue de Cordon a été datée par le carbone 14 au Ve siècle. Elle a été conservée au parc de la Tête d'Or, à Lyon, avant d'être rapportée à Brégnier-Cordon en 2011, où elle est désormais exposée.

    Fouillée en 1884 et 1910, la grotte de la Bonne-Femme a livré des traces d'occupation datant du Paléolithique supérieur.

    Les fragments de tuiles et de céramiques de l'époque gallo-romaine sont très nombreux.

    Seigneurie de Cordon

    La seigneurie de Cordon est une seigneurie médiévale originaire de la province du Bugey, dépendante des comtes de Savoie depuis le XIIIe siècle.

    Brégnier-Cordon, point de départ d'un roman de Stendhal

    En 1826, Antoine Berthet, jeune séminariste ambitieux est engagé par le comte de Cordon au château de la Barre à Brégnier-Cordon. Il avait été auparavant précepteur des enfants du maire de Brangues, M. Michoud de la Tour, et était devenu l'amant de la mère de ses élèves. Quelques mois après son arrivée à Brégnier-Cordon, il est congédié.

    Persuadé de devoir sa disgrâce à Mme Michoud, il se rend à Brangues où, dans l'église, pendant un office, il tire sur son ancienne maîtresse. Son procès se déroule à Grenoble en décembre 1827. Il est condamné à mort et exécuté en février 1828. Cette affaire avait fait grand bruit à l'époque. On avait raconté qu'il avait séduit Mlle Henriette de Cordon et que c'était la raison de son renvoi par M. de Cordon.

    Stendhal était un lecteur assidu de la Gazette des Tribunaux qui avait longuement relaté cette affaire et l'on pense qu'il s'est inspiré d'Antoine Berthet, du comte de Cordon et de sa fille Henriette pour créer les personnages de Julien Sorel, du marquis de la Mole et de sa fille Mathilde, les héros de son roman le plus célèbre, Le Rouge et le Noir.

    Accident d'hélicoptère

    Le samedi 20 juin 2009, Brégnier-Cordon a été le théâtre d'un accident d'hélicoptère[20], au cours duquel sept personnes (dont le pilote) ont été tuées. Ce bilan en fait le plus meurtrier en France depuis l'accident du 29 novembre 2000 en Nouvelle-Calédonie (sept morts aussi)[21].

    L'hélicoptère (un Écureuil) avait été affrété par le parc d'attractions Walibi, localisé dans la commune voisine des Avenières, pour réaliser des baptêmes de l'air avec des employés de l'entreprise. Pour une raison encore inconnue, alors que les conditions météorologiques étaient bonnes[22], l'engin a perdu de l'altitude et s'est écrasé sur un versant du mont de Cordon. Il n'y a pas eu de survivants.

    Politique et administration

    Mairie.

    Élection présidentielle de 2007[23]

    Élection présidentielle de 2002[24]

    Administration municipale

    Le conseil municipal de la commune est composé de 15 conseillers municipaux. L'exécutif est constitué du maire, et de quatre adjoints ayant chacun une charge définie. Le 1er adjoint est chargé des affaires générales, des affaires de l'enfance, de la gestion des établissements communaux et de la gestion du personnel communal. On trouve ensuite un adjoint chargé de l'entretien et la réparation des bâtiments. Il y a un adjoint chargé de l'urbanisme, des logements et du camping et le dernier chargé de la voirie et des réseaux ainsi que du plan d'eau. Enfin, les dix conseillers assistent au conseil municipal[25].

    Les maires

    Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de la commune :

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1977 2014 Robert Meriaudeau PS Agrégé de l'Université, docteur en géographie, syndicaliste
    2014 septembre 2015 Raynald Chahine SE  
    19 décembre 2015 19 septembre 2018 Sergios Aranda[26] SE  
    5 décembre 2018 4 juillet 2020 Ugo Tambellini[Note 3] SE  
    4 juillet 2020 En cours Thierry Vergain SE Cadre de la fonction publique

    Instances judiciaires et administratives

    Jumelages

    La commune n'a pas développé d'association de jumelage.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

    En 2018, la commune comptait 836 habitants[Note 4], en diminution de 3,35 % par rapport à 2013 (Ain : +4,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    514551566703706676759890885
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    838712794758867876863834893
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    905859771680673717690672595
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    582502442502511566659832856
    2018 - - - - - - - -
    836--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Une école maternelle permet l'accueil d'une quarantaine d'enfants âgés de 2 à 5 ans[30]. Elle est composée de deux classes situées dans le même bâtiment que l'école primaire du village.

    La commune est pourvue d'une école primaire[31]. Celle-ci accueille en moyenne 120 enfants âgés de 5 à 12 ans dont le quart provient de communes voisines n'ayant pas la capacité d'avoir une école.

    Cette école possède un label dit « Éco École », ce qui signifie qu'elle s'engage en faveur de l'écologie.

    Au niveau des équipements, l'école possède une salle informatique avec une quinzaine de postes, d'une salle d'activité physique et d'un professeur de musique. Il y a également une cantine scolaire[32] située à proximité de l'école.

    Santé

    • Centre de Secours
    • Cabinet d'infirmière
    • Cabinet médical

    Sports et associations

    La commune dispose de plusieurs clubs sportifs. Il y a la société de pêche, un club de jeu de boules, une société de chasse, un club de pétanque et un club de tennis[33].

    On trouve également d'autres associations, telles que la société des donneurs de sang, le comité des fêtes, le sou des écoles, l'association pour les personnes âgées, ou encore le club de lecture[33].

    Médias

    Le journal Le Progrès propose une édition locale aux communes du Haut-Bugey. Il paraît du lundi au dimanche et traite des faits divers, des évènements sportifs et culturels au niveau local, national, et international.

    Le journal La Voix de l'Ain est un hebdomadaire qui propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain.

    La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région.

    Personnalités liées à la commune

    • Auguste Billiemaz (1903-1983), né et décédé à Brégnier-Cordon, entrepreneur (confiserie) et sénateur de l'Ain de 1955 à 1980.
    • Léon Borgey (1888-1959), sculpteur, né à Brégnier-Cordon.
    • Raymond Sordet, né en 1921 à Brégnier-Cordon, fusillé le 31 mai 1944 à Lyon. Résistant du Réseau Charette, agent du bureau central de renseignements et d'action, il a relevé les plans de la base allemande sous-marine de Toulon et les a transmis à Londres[34].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Selon l'enquête de l'INSEE en 1999[35], les revenus moyens par ménage sont de l'ordre de 13 485 euros par an, alors que la moyenne nationale est de 15 027 euros par an. Il n'y a pas de redevables de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) à Brégnier-Cordon.

    Emploi

    La population de Brégnier-Cordon se répartit en 42,2 % d'actifs, ce qui est légèrement inférieur aux 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale, 24,7 % de retraités, un chiffre supérieur au 18,2 % national. On dénombre également 22,8 % de jeunes scolarisés et 10,2 % d'autres personnes sans activité.

    Le taux d'activité de la population des 20 à 59 ans de Brégnier-Cordon est de 86 %, avec un taux de chômage de 9,8 %, donc légèrement supérieur à la moyenne nationale de 9,6 % de chômeurs pour l'année 2006.

    Répartition des emplois par domaine d'activité

      Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Brégnier-Cordon 2,4 % 4,9 % 7,3 % 26 % 20,3 % 39 %
    Moyenne nationale 0 % 8,3 % 6,7 % 21,7 % 18,3 % 45 %
    Sources des données : Insee[35]

    Entreprises de l'agglomération

    Brégnier-Cordon a été un centre de scierie du marbre. Une usine est restée en activité au pied de la cascade de Glandieu jusqu'aux années 1970.

    L'usine hydro-électrique de Brégnier-Cordon construite sur un canal de dérivation du Rhône en 1981 génère des taxes professionnelles mais très peu d'emplois.

    L'agriculture locale est dominée par la culture du maïs et du tabac.

    Zone artisanale encore en développement :

    • Câblage électrique
    • Démoustication
    • Signalétique sur panneaux de bois
    • Fioul domestique
    • Tracteurs, matériel agricole.

    Hors zone artisanale :

    • Exploitation de gravière du Rhône
    • Confiserie
    • BTP assainissement
    • Marbrerie
    • Réalisation de tennis.

    Commerces

    L'activité commerciale comprend un bar, un restaurant, une boucherie (une autre a fermé au début des années 1990), une boulangerie (installée dans l'ancienne gare PLM de La Bruyère), une épicerie, un salon de coiffure, un hôtel-bar-restaurant et un bureau de Poste.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vue panoramique des ruines du château de Cordon.
    C'est un ancien château fort, du XIIe siècle, centre de la seigneurie de Cordon et chef-lieu d'un mandement du Bugey. Idéalement situées sur une hauteur dominant le Rhône, il servit de vigie aux marches des États de Savoie. Les ruines occupent le sommet d'une colline de 240 mètres d'altitude, dominant la plaine du Rhône, située 40 mètres plus bas. Il contrôlait l'ancien chemin de Peyrieu aux Marches.
    C'est un ancien château fort, du XIVe siècle remaniée au XXe siècle, centre de la seigneurie de La Barre, qui se dresse sur le versant ouest du mont de Cordon, à 2,5 kilomètres au sud par la départementale 19.
    Église de Brégnier-Cordon.
    • Église de Brégnier-Cordon, XIXe siècle.

    Patrimoine culturel

    • Musée Escale Haut-Rhône
    • Une ancienne chocolaterie abrite la Maison des Isles du Rhône, gîte collectif (tourisme rural), en bordure du Rhône.
    • Proximité du village d'Izieu et son musée mémorial.

    Patrimoine naturel

    Entrée de la grotte de Lievrin.

    La commune compte quatre ZNIEFF de type I

    Héraldique

    Blason
    D'azur aux lettres capitales B et C rangées en bande et entrelacées d'argent[36].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Ugo Tambellini est le 1er adjoint faisant office de maire avant d'être élu maire.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Département de l'Ain, Richesses touristiques et archéologiques des communes rurales du canton de Belley, 1994, (ISBN 2907656252), consulté le 26 juillet 2011.
    2. Département de l'Ain, Richesses archéologiques et touristiques des communes rurales du canton de Belley, 1994
    3. Histoire de lignes oubliées, « Ligne de Pressins à Virieu-le-Grand », sur lignes-oubliees.com, (consulté le )
    4. Vélos Rails du Bugey, « Il était une voie... dans le Bugey », sur velorail01.fr, (consulté le )
    5. Isabelle Havard et Bruno Decrock, Région Auvergne-Rhone-Alpes, « Pont ferroviaire de Cordon (détruit) ; piles (vestiges) », sur patrimoine.auvergnerhonealpes.fr (consulté le )
    6. Les Tramways de l'Ain.
    7. Fédération des amis des chemins de fer secondaires.
    8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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