Beauchalot

Beauchalot est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Beauchalot

Église.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes Cagire Garonne Salat
Maire
Mandat
Jean-Luc Picard
2020-2026
Code postal 31360
Code commune 31050
Démographie
Gentilé Beauchalotois
Population
municipale
642 hab. (2018 )
Densité 101 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 06′ 30″ nord, 0° 52′ 11″ est
Altitude Min. 295 m
Max. 410 m
Superficie 6,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Gaudens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bagnères-de-Luchon
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Beauchalot
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Beauchalot
Géolocalisation sur la carte : France
Beauchalot
Géolocalisation sur la carte : France
Beauchalot

    Ses habitantes sont les Beauchalotoises et les habitants sont les Beauchalotois.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Beauchalot se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 72 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département, à 12 km à l'est de Saint-Gaudens[3], sous-préfecture, et à 42 km de Bagnères-de-Luchon[4], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Gaudens[1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Labarthe-Inard (2,5 km), Montespan (2,8 km), Castillon-de-Saint-Martory (3,1 km), Figarol (3,4 km), Saint-Médard (3,6 km), Lestelle-de-Saint-Martory (3,7 km), Arnaud-Guilhem (4,6 km), Pointis-Inard (5,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Beauchalot fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[6].

    Beauchalot est limitrophe de six autres communes.

    Carte de la commune de Beauchalot et de ses proches communes.

    Hydrographie

    La commune est bordée par la Garonne dans sa partie sud et est bordée par son affluent le dans sa partie nord.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 633 hectares ; son altitude varie de 295 à 410 mètres[8].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 958 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cerizols », sur la commune de Cérizols, mise en service en 1982[14] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 933,1 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Senconac, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 23 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 12,3 °C pour 1981-2010[19], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[20].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21],[22].

    Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[23].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[25], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[26].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[27] : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[28] et les « prairies humides et milieux riverains de la vallée du Jô » (468 ha), couvrant 7 communes du département[29] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[27] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Beauchalot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[31],[32],[33].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[34],[35].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,6 %), forêts (25,8 %), terres arables (17,9 %), prairies (14,2 %), zones urbanisées (4,9 %), eaux continentales[Note 9] (2,6 %)[36].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Accès par l'autoroute A64 sortie no 19, et la ligne régulière de transport interurbain du réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT).

    Toponymie

    Beauchalot est la seule commune en France de ce nom.

    Henriette et Louis Gary, instituteurs, ont publié en 1949 chez Vanin (imprimeur à Saint-Gaudens) une « monographie d'un village commingeois de 1324 à 1947 ».

    En ce qui concerne le nom du village, son origine, mystérieuse de prime abord, est assez simple à expliquer dès lors que l'étude des chartes en donne les clés. Remercions ce couple passionné dont la contribution à l'histoire de la commune demeure très précieuse. Signalons également les excellentes illustrations de cet ouvrage de monsieur Louis Mothe, alors professeur de dessin au lycée de Saint-Gaudens et archéologue de grande classe.

    L'acte de paréage dont vous avez lu la livraison ci-dessus a été mis en œuvre par le sieur Raoul de Challot, commissaire royal chargé de traité. Le français n'étant devenu langue officielle que sous le règne de François Ier, par l'Édit de Villers-Cotterêts, la langue employée dans ce texte est le latin. Presque naturellement, cette nouvelle bastide est dénommée du nom de « Vallis Chaloti », nom de son fondateur. En français, cela donne « Vau Chalot ». On observera qu'il subsiste en français moderne le singulier de « vau » : val. D'où l'expression « aller à vau l'eau » qui signifie au pied de la lettre que par les « vau » toute l'eau ruisselle et par assimilation qu'il s'agit d'un phénomène que l'on ne peut ni empêcher ni contrôler.

    Cependant la langue locale est alors le gascon, qui ne connaît pas le V mais le B (ainsi qu'en espagnol) et le nom usuel du village est alors « Bau Chalot », Bau se prononçant « baou ». Les auteurs rappellent aussi qu'il existe au moins un exemple connu de Vallis devenu Baou en gascon.

    Spécialiste des formes de toponymes, Jean Séguy croit également pouvoir affirmer : « Chaillot (ou plus exactement Chalot) était de langue d'oil, il est donc naturel qu'il ait nommé la bastide en français vaus chalot ».

    Le instituteurs d'ajouter : « Avec nos éminents confrères, le chanoine Contrasty et M. Jean Séguy, nous conclurons en insistant sur le fait que la seule orthographe logique est BAUCHALOT ».

    Il semble qu'une erreur portée sur le cadastre de 1807 ait transformé Bauchalot en Beauchalot, qui n'a aucun sens, alors que la toponymie de Bauchalot est à la fois logique et cohérente.

    Histoire

    Ancienne bastide fondée par les Capétiens

    Fondation de la bastide de Beauchalot (1324)

    À tous ceux qui verront les présentes lettres, nous, frère Guillaume, abbé du monastère de Bonnefont au diocèse de Comminges, de l'ordre cistercien, et professeur en écriture sacrée, et frère Arnaud Sixon, grand cellérier et procureur ou syndic desdits abbé et monastère, salut éternel en le Seigneur. Nous faisons savoir que nous, en notre nom et en celui dudit monastère, nous avons traité avec noble homme, sire Raoul Chaillot, chevalier et conseiller du roi de France et de Navarre notre sire, député par le roi notre sire pour la réformation générale du pays et pour plusieurs autres affaires dans la sénéchaussée de Toulouse et son ressort ; nous avons voulu et concédé, voulons et concédons que soit fait un pariage avec le roi notre sire de la manière suivante.

    D'abord, dans toute la juridiction que nous et notre monastère avons et pourrions avoir dans les limites et le périmètre délimité plus bas, que ce soit sur la terre, sur les hommes ou les bois, tout sera commun, en indivis entre le roi notre sire et nous, c'est-à-dire depuis le fleuve de la Garonne en remontant par le ruisseau appelé Ruisselet jusqu'au fond de la vigne appelée Vigne du prieur dudit monastère, et de cette vigne en remontant par le ru du Fauconnier jusqu'aux fourches des Fins, et de ces fourches jusqu'au terroir de Lombers, en incluant le terroir de Burnal, puis à partir du terroir de Lombers tout le terroir appartenant au monastère vers Landorthe, et de ce terroir en descendant jusqu'à celui de Labarthe-Inard, et ensuite jusqu'au fleuve de la Garonne vers Montespan.

    À l'intérieur de ce territoire et de ces limites, nous serons tenus de remettre et d'asseoir, selon le choix des gens du roi, 800 arpents de terre à la mesure de Toulouse, dans le lieu le plus approprié à la construction d'une bastide, et toute la coupe de notre bois ou forêt de Jô, pour la fondation et le peuplement de cette bastide. À l'intérieur de ces 800 arpents de terre, les cens, les oublies et les autres rentes ou redevances quelles qu'elles soient, avec toute la juridiction que nous avons et pouvons y avoir [...], seront et resteront en commun au roi notre sire et à nous, à l'exception des confiscations d'hérétiques et des autres cas qui appartiennent au roi notre sire et doivent relever du droit du roi, comme cela lui appartenait avant le traité de ce pariage et qui lui resteront librement comme avant le traité de pariage.

    La maison et les bâtiments de la grange d'Apas, qui appartient au monastère, avec le potager, la borde, la petite île qui se trouve sur le fleuve de la Garonne, le colombier, la vigne, toute la clôture de la grange, telle qu'elle est actuellement et appartient au monastère, restera en notre main et celle du monastère, sans être démembrée, à l'exception de la soustraction cependant de ces 800 arpents de terre concédés par nous. [...] Les moulins qui seront construits à l'avenir, avec les fours indispensables à la bastide, seront communs au roi notre sire, à nous et au monastère; ils seront construits à frais communs. Mais si le roi notre sire ou ses gens renonçaient à construire ces moulins et ces fours, ou à les réparer, et si nous et le monastère voulions les édifier ou les faire réparer pour le bien commun, nous le pourrions de notre propre autorité et nous détiendrions les moulins et les fours en nos mains jusqu'à ce que nous ayons été remboursés de la moitié des dépenses afférentes, part retenant au roi notre sire [...].

    Le roi notre sire donnera et sera tenu de donner et d'accorder des immunités, franchises et privilèges aux habitants de la bastide et de ses dépendances, comme il a l'habitude d'en donner et accorder aux habitants des nouvelles bastides édifiées par lui, seul ou associé à un autre, et spécialement à ceux des nouvelles bastides de Trie, de Saint-Luc ou de quelques autres bastides auxquelles furent concédés les privilèges les meilleurs et les plus larges.

    [...] Nous retenons un arpent de terre, hors de tout fief, pour y construire une demeure et un potager, tandis que le roi notre sire aura un autre arpent dans un lieu approprié et convenable de ce territoire. Nous retenons et aurons en outre, pour nous, nos successeurs et notre monastère, l'église ou les églises qui se trouveront être édifiées ou érigées dans la bastide, tout le droit spirituel ou ecclésiastique, et tout ce qui en raison de ces droits doit nous appartenir [...]. Le roi notre sire ou ses successeurs, un autre ou d'autres en son nom ou sur son mandement ne pourront construire ou faire construire dans la bastide une maison pour un autre établissement religieux, ou lui permettre d'en construire, pour quelque raison pieuse, sans l'accord conjoint et la volonté expresse de leurs successeurs, des nôtres et du monastère.

    [...] Toutes les terres de cette donation attribuées aux constructions et toutes les autres terres, tant en culture qu'incultes et situées à l'intérieur des limites de cette donation, devront être distribuées aux jurés et aux habitants de la bastide pour en faire des tenures, des emplacements d'habitation et des arpents, redevables d'oubliés et de cens annuels payables selon les us et coutumes de la nouvelle bastide royale de Trie ou de celle de Carbonne, selon le règlement des gens du roi notre sire.

    [...] Les consuls de la bastide seront créés par le juge commun, par nous et notre cellérier, syndic, comme on a coutume de le faire à Carbonne ou ailleurs, selon ce qui semblera le plus convenable de faire aux gens du roi notre sire et à nous. Tout cela et chacune des clauses susdites, nous avons promis et promettons de bonne foi de les accomplir et de les faire comme il a été dit plus haut. En témoignage de quoi, nous abbé susdit, en présence du cellérier et syndic, qui a donné son accord, nous avons fait apprendre notre sceau à ces lettres pendantes. Donné dans notre monastère le , l'année du Seigneur 1324[37].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Beauchalot faisait partie de l'ex-canton de Saint-Martory) ainsi que de la communauté de communes du canton de Saint-Martory.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Michel Fontan    
    mars 2008 En cours Jean-Luc Picard PS Attaché parlementaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].

    En 2018, la commune comptait 642 habitants[Note 10], en augmentation de 20,22 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +6,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    333313389444552509486527506
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    460444418508409421409439443
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    412406360330321317301307364
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    316315342350380390451492629
    2018 - - - - - - - -
    642--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[42] 1975[42] 1982[42] 1990[42] 1999[42] 2006[43] 2009[44] 2013[45]
    Rang de la commune dans le département 183 233 244 231 236 237 236 232
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Économie

    L'économie de la commune est essentiellement basée sur l'agriculture (céréales : maïs, blé…).

    Enseignement

    Beauchalot fait partie de l'académie de Toulouse.

    Culture locale et patrimoine

    Culture locale et patrimoine

    • Église Notre-Dame de Beauchalot

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Beauchalot », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Beauchalot et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Beauchalot et Saint-Gaudens », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Beauchalot et Bagnères-de-Luchon », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Beauchalot », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 293-296.
    7. Carte IGN sous Géoportail
    8. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    14. « Station Météo-France Cerizols - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Orthodromie entre Beauchalot et Cérizols », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Cerizols - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Beauchalot et Senconac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    22. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    23. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    25. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Beauchalot », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. « site Natura 2000 FR7301822 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    27. « Liste des ZNIEFF de la commune de Beauchalot », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « ZNIEFF « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « ZNIEFF les « prairies humides et milieux riverains de la vallée du Jô » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « ZNIEFF « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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