Avesnes-sur-Helpe

Avesnes-sur-Helpe est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Avesnes et Helpe.

Avesnes-sur-Helpe

La collégiale Saint-Nicolas.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
(sous-préfecture)
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de l'Avesnois
(siège)
Maire
Mandat
Sébastien Seguin (DVC)
2020-2026
Code postal 59440
Code commune 59036
Démographie
Gentilé Avesnois, Avesnoises
Population
municipale
4 345 hab. (2018 )
Densité 1 940 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 07′ 19″ nord, 3° 55′ 53″ est
Altitude 170 m
Min. 143 m
Max. 188 m
Superficie 2,24 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avesnes-sur-Helpe
(ville-centre)
Aire d'attraction Avesnes-sur-Helpe
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Avesnes-sur-Helpe
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Avesnes-sur-Helpe
Géolocalisation sur la carte : Nord
Avesnes-sur-Helpe
Géolocalisation sur la carte : France
Avesnes-sur-Helpe
Géolocalisation sur la carte : France
Avesnes-sur-Helpe
Liens
Site web avesnes-sur-helpe.fr

    Géographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Avesnes-sur-Helpe a donné son nom à la région de l'Avesnois, caractérisée par un paysage vallonné, des bocages, des vergers, des petits villages. L'Avesnois est traversé par l'Helpe Majeure, comme Avesnes-sur-Helpe.

    Avesnes-sur-Helpe appartient administrativement à l'Avesnois, géologiquement aux Ardennes, historiquement au Hainaut et pour les paysages à la Thiérache.

    Avesnes-sur-Helpe se situe[Note 1] à 17,5 km de Maubeuge, 36,5 km de Mons, 39 km de Valenciennes, 47 km de Charleroi, 68 km de Charleville-Mézières, 77 km de Namur, 84 km de Lille, 84,5 km de Bruxelles et 181 de Paris. La frontière belge la plus proche se trouve à 15 km.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 9,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 867 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 880,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 62 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Voies routières

    La ville se trouve sur la RN 2 (route nationale 2), axe routier le plus direct entre Paris et Bruxelles. Depuis 40 ans, la population attend sa mise en 2 × 2 voies dans l'Avesnois et la Thiérache[réf. souhaitée].

    Transport ferroviaire

    Avesnes-sur-Helpe est desservie par les trains TER Nord-Pas-de-Calais et TER Champagne-Ardenne (lignes de Lille-Flandres à Hirson et à Charleville-Mézières).

    Transports en commun

    Le transport routier est possible en direction des villes et villages voisins via des bus.

    Urbanisme

    Typologie

    Avesnes-sur-Helpe est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avesnes-sur-Helpe, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[17] et 8 112 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avesnes-sur-Helpe, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (72,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (58,3 %), prairies (22 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,1 %), terres arables (5,6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes De Avisnis 1107 ; Avesne, altare de Avesnis 1131[24]. Hoven aan Helpe en flamand[25].

    Il existe plusieurs autres Avesnes dans la partie nord de la France, dont les formes anciennes sont similaires à celles d'Avesnes-sur-Helpe.

    Une hypothèse reposant sur l'ancienne forme du terme avoine au sens de « terre maigre » a été proposée, entre autres, par Ernest Nègre. Cependant, l'ancienne forme d’avoine est toujours graphiée aveine, avene ou encore avainne (issue du latin avena). Or, les attestations les plus anciennes des différents Avesnes sont toujours du type Avisna, Avisnis ou encore Avesna. Par ailleurs, l'évolution phonétique Avisna > Avesna est tout à fait régulière en langue d'oïl.

    C'est pourquoi l'ancienne appellation Avesne « pâturage » issu du germanique avisna / afisna « pâturage » convient mieux phonétiquement[26],[27] (cf. vieil anglais æfesn « pâturage »). De plus, les Avesnes sont des toponymes typiques de la seule partie nord de la France jusqu'au Maine, où ils côtoient d'autres appellations d'origine germanique propres à ces régions. La signification de « pâturage » s'accorde d'ailleurs avec une mention d'un toponyme plus tardif (adjonction d'un article défini), à savoir Les Avesnes (Seine-Maritime, Communes patures nommées les Avesnes dans le fief de Montérolier 1455).

    Ce sens de « pâturage » est conforme également avec l'aspect du terroir d'Avesnes-sur-Helpe contrairement à celui de « terre maigre » ou « terre à avoine ».

    Jusqu'à 1962, le nom officiel était simplement Avesnes.[28]

    Histoire

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    Moyen Âge

    Maison ancienne.
    • 843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à Lothaire I, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
    • 855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
    • 870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
    • 880 : avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
    • Le premier seigneur d'Avesnes connu est Wedric II d'Avesnes, né aux environs de 990, fils de Wedric Ier de Morvois.
    • au XIe siècle sont édifiées les premières fortifications.
    • Wedric III le barbu d'Avesnes (né vers 1020 et mort vers 1075). Son fils Thierry n'eut aucune descendance et la seigneurie passa à sa sœur Ade d'Avesnes (1050-1075) qui épousa Fastre Ier d'Oisy (1050-1092) et fonda un couvent de femmes à l'abbaye Saint-Martin de Tournai. Les terres d'Avesnes passèrent donc dans cette famille. Le fils aîné, Gossuin, dit le Borgne d'Oisy, seigneur d'Avesnes, de Condé-sur-l'Escaut (pour la partie relevant du Hainaut), eut quatre enfants : Thierry, Gérard, Meuzon et Ade. Gérard suivit Godefroid de Bouillon à la première Croisade.
    • Fastre Ier d'Oisy, avoué de Tournai hérite de tous les biens de la famille. Ses descendants abandonnent le nom de Oisy pour s'octroyer celui d'Avesnes.
    • Fastre II d’Avesnes (né vers 1075) succède à Fastre Ier d'Oisy.
    • À cette époque Avesnes fait partie du comté de Hainaut, qui est rattaché au Saint-Empire romain germanique.
    • Gauthier Ier d'Avesnes (1100-1147), fils aîné de Fastre II d’Avesnes, qui avait épousé Ade de Tournai, est tué par les hommes de l'évêque de Liège en 1147.
    • Thierry, fils de Gauthier Ier d'Avesnes ne régna pas longtemps, il mourut jeune. Son frère Nicolas d'Avesnes dit le beau (1120-1171), assura la descendance par Jacques Ier d'Avesnes (†1191) qu'on retrouva mort entouré de sept ennemis à la bataille d'Arsouf.
    • Jacques Ier d'Avesnes eut au moins huit enfants. Le chef de famille fut Gautier II d'Avesnes (†1244), seigneur d'Avesnes, de Condé, de Leuze, de Guise, de Trélon, il devint comte de Blois et de Dunois par son épouse la comtesse Marguerite. Il eut trois filles et un garçon mort trop jeune. Toutes les terres des Avesnes passèrent par le mariage de Marie d'Avesnes († 1241), sa fille aînée avec Hugues de Châtillon, comte de Saint-Pol (1196 † 1248) qui devinrent les seigneurs d'Avesnes.
    • Mais le nom des Avesnes n'en resta pas là, car le 3e fils de Jacques Ier d'Avesnes ; Bouchard d'Avesnes (1170-1244), (1182-1244) se maria en 1212 avec la 2e fille du comte de Flandre et de Hainaut ; elle s'appelait Marguerite de Constantinople, et lorsque Baudouin IX fut tué elle devint après sa sœur Jeanne, comtesse de Flandre et de Hainaut, dame de Beaumont (Hainaut). Mais on connut assez vite la vérité au sujet de Bouchard d'Avesnes; il avait reçu les ordres et s'était malgré cela marié.
    • Cela va déclencher ce qu'on a appelé l'affaire des Avesnes et des Dampierre et qui va se terminer par l'octroi du comté de Hainaut aux Avesnes et le comté de Flandre aux Dampierre. la famille d'Avesnes va régner pendant cinq générations sur le comté de Hainaut et puis le passer aux Bavière par le mariage de Marguerite d'Avesnes comtesse de Hainaut avec Louis de Bavière empereur du Saint-Empire romain germanique. La famille d'Avesnes sera alors complètement éteinte.
    • XIIIe siècle : Au niveau des fortifications, une enceinte plus large est édifiée.
    • À partir de 1433, Avesnes, comme tout le Hainaut, fait partie du duché de Bourgogne.
    • Le 30 juillet 1461, le roi Louis XI (1423-1461-1483) expédia ses premières lettres patentes dès Avesnes[29].
    • En 1477, Alain d'Albret, seigneur d'Avesnes et connétable de France, met le siège devant sa propre ville pour le compte du roi Louis XI. Avesnes-sur-Helpe avait alors le sentiment d'appartenance aux Pays-Bas bourguignons. La ville est détruite.

    Époque moderne

    Le pont des Dames.
    • Vers 1530-1540, des fortifications bastionnées sont construites.
    • En 1556, Avesnes revient à l'Espagne.
    • En 1659, avec le traité des Pyrénées, Avesnes-sur-Helpe devient française et Vauban fortifie la ville. Vauban intègre la place dans le réseau des places fortes du « Pré carré ». Il met en place le réseau moderne d'ouvrages extérieurs (redoutes et demi-lunes) avec système d'inondation (Pont des Dames).
    • 1757-1758 : construction de l'Hôtel de Ville
    • Première école de filature par le maire Gossuin (1786) et première filature de coton.
    • En octobre 1793, Avesnes est le siège de l'état-major de Jourdan et Carnot lors de la bataille de Wattignies.

    Époque contemporaine

    • Levé du plan du cadastre napoléonien (1813 et 1870) d'Avesnes[30]).
    • 1813 : Une épidémie de typhus s'abat sur Avesnes-sur-Helpe en décembre 1813. Parmi la population, on compte 168 morts en décembre 1813 et 118 en janvier 1814. L'épidémie se poursuivra jusqu'en 1815.
    • En 1814, Avesnes est prise par les Russes et presque détruite en 1815 par l'explosion d'un magasin à poudre. Avesnes est ensuite rebâtie en moins d'un an. Les Russes occupent Avesnes de 1816 à 1818.
    • 1828 : Conçu par l'architecte Victor Leplus, le bâtiment de l'ancien tribunal de grande instance, situé sur l'actuelle place Guillemin, caractérisé par ses imposantes colonnes en façade et son style gréco-romain, est construit. Le Procureur du roi en prend possession le 9 décembre 1829.
    • 1891 : Les chefs des Écumeurs de Cartignies sont guillotinés en août 1891 devant le tribunal, en présence d'une foule importante.
    • 1901 : Inauguration et mise en service de la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Sars-Poteries en juillet 1901. La ligne est ouverte au public le 20 juillet 1901. Elle relie Avesnes sur Helpe à Solre-le-Château, via le Flaumont-Waudrechies, Sémeries, Felleries, Beugnies, Sars-Poteries. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (16 août 1941), le transport des voyageurs est assuré. Ensuite, seul le transport de marchandises composé essentiellement par la livraison de fournitures agricoles (paille, engrais...) subsiste jusqu'en 1953. Sur la ligne de chemin de fer, les bâtiments existent encore aujourd'hui[31].
    • 1907 : le 28 octobre 1907 est mise en service la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Solesmes (47 km) via Avesnelles, Étrœungt, Boulogne/Helpe, Cartignies, Landrecies... Un service régulier des voyageurs était assuré. En , le trafic voyageur est interrompu. En 1916, pendant l'occupation allemande, les rails ont été démontés et le réseau a été dans l'impossibilité de fonctionner. Aujourd'hui encore, on trouve une trace historique de la ligne de chemin de fer de par le nom attribué à la "rue de l'ancienne gare" à Avesnelles.
    • 1909 : La Sous-Préfecture est transférée à son emplacement actuel, rue Gossuin, aujourd'hui rue Erignac. Auparavant, la Sous-Préfecture se situait rue Cambrésienne à l'endroit où se trouve actuellement la salle des fêtes de la commune.
    • 1914-1918 (Première Guerre mondiale) : Après avoir envahi la Belgique, les Allemands entrent en France. Les Français cèdent devant leur poussée. Ils arrivent à Avesnes-sur-Helpe le 26 août 1914 (8h du matin). À la fin de la Première Guerre mondiale, de mars à , Hindenburg a son quartier général à Avesnes. C'est précisément du au qu'Avesnes devient le siège du Grand quartier général allemand. C'est de là qu'il dirige les dernières opérations allemandes. Le 15 juin, le Kaiser Guillaume II passe les troupes en revue sur la Grand'Place. Après le départ des Allemands du 5 au 8 novembre 1918, la ville est libérée par des troupes Anglaises le , peu de jours donc avant l'armistice.
    • 1940-1944 (Seconde Guerre mondiale) : venue de Belgique, la 7e Panzer (division blindée), commandée par le général Erwin Rommel, arrive dans l'Avesnois le 16 mai 1940 en passant par Clairfayt. Elle continue sa progression très rapidement en empruntant la route qui mène de Solre Le Château au « Les 3 pavés », puis poursuit en passant à Avesnes-sur-Helpe (en empruntant l'avenue du Pont-Rouge) et continue ensuite vers Landrecies. Avesnes sera occupée par les Allemands et libérée en . Le , alors que les Allemands ont quitté Avesnes-sur-Helpe, des Français agitent un drapeau tricolore en haut de la Collégiale Saint Nicolas. Les Allemands qui battent en retraite par la RN2 n'apprécient pas le geste et tirent sur le clocher qui sera détruit.
    • 1952 : Construction du pont "supérieur" : L'ouvrage construit en arc de cercle permet aux véhicules de la RN2 de passer au dessus des lignes de la voie de chemin de fer et d'éviter le passage à niveau.
    • 1959 : Construction de la Résidence Peltrisot
    • 1962 : La prison qui se trouvait à proximité de l'ancien tribunal, place Guillemin, est désaffectée et sera démolie dans les années 1970.
    • 1968 : Dans le cadre des évènements de mai 68, le vendredi 24 mai 1968, pendant 2 heures et demi, 450 tracteurs venus des communes de l'arrondissement défilent dans la ville d'Avesnes-sur-Helpe. Au total, 2 000 manifestants réclament une revalorisation du prix du lait et de la viande vendus par les exploitants agricoles.
    • 1985 : construction de la Maison de retraite Simone Jacques (EHPAD de 85 lits). Simone Jacques est une ancienne déportée des camps de Ravensbrück et Beendorf.
    • 1999 : La 7e étape du tour de France part d'Avesnes-sur-Helpe le 10 juillet 1999. Le matin, le « village du tour » était installé à la Rotonde. La veille, Maubeuge avait été ville d'arrivée.
    • 2007 : 8 janvier 2007 : Ouverture du nouveau tribunal sur le plateau Chémerault (inauguré le 21 mars 2007). De 1828 à 2007, c'est dans l'ancien tribunal, place Guillemin, qu'était rendue la justice, lequel fut édifié sur les ruines du château seigneurial.
    • 23 mars 2014 : élection de la première femme maire d'Avesnes-sur-Helpe, Marie-Annick Dezitter.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste de baillis d'Ancien Régime
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Liste des maires successifs[32]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1934 1944 Eugène Blavet    
    1944 1947 Paul Chabloz    
    1947 1953 Celestin Fillion    
    1953 1958 Pierre Larivière RPF puis UNR Conseiller général du canton d'Avesnes-sur-Helpe-Nord (1949-1959)
    1958 1963 Pierre Lagrené Centriste puis FGDS Médecin
    Conseiller général du canton d'Avesnes-sur-Helpe-Nord (1959-1967)
    1963 mars 1971      
    mars 1971 mars 1989 Arthur Moulin UDR puis RPR Vétérinaire
    Député de la 21e circonscription du Nord (1958-1967 puis 1968-1973)
    Sénateur du Nord (1983-1992)
    Conseiller général du canton d'Avesnes-sur-Helpe-Nord (1967-1985)
    mars 1989 juin 1995 Paul Curtelin UDF Vétérinaire
    juin 1995 mars 2014 Alain Poyart RPR puis UMP Fonctionnaire territorial
    Député de la 24e circonscription du Nord (1993-1997)
    Conseiller général du canton d'Avesnes-sur-Helpe-Nord (1985-2015)
    Vice-président du conseil général du Nord
    mars 2014 2020 Marie-Annick Dezitter[33] UMP-LR Professeure d'économie-gestion
    Conseillère départementale (depuis 2015)
    Vice-présidente du conseil départemental du Nord
    2020 En cours Sébastien Seguin DVC Conseiller départemental depuis 2021

    Instances judiciaires et administratives

    Nouveau palais de Justice (2007).

    La ville est le siège d'un TGI et d'un TI.

    Le nouveau palais de justice a été inauguré le 24 novembre 2006.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

    En 2018, la commune comptait 4 345 habitants[Note 8], en diminution de 9,06 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 7022 9353 0313 1293 1663 0303 8213 5783 776
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 1913 5163 7373 6034 6365 7146 0926 4956 400
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 2176 0135 8294 9375 1055 2395 3895 2475 776
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    6 1516 4146 3015 9555 1085 0034 9424 9914 662
    2018 - - - - - - - -
    4 345--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Avec 4 995 habitants, Avesnes occupe seulement le 108e rang des communes du département du Nord, ce qui constitue le record pour une sous-préfecture en France, derrière Montreuil dans le Pas-de-Calais (141e).

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Avesnes-sur-Helpe en 2007 en pourcentage[38].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,6 
    5,3 
    75 à 89 ans
    10,4 
    11,7 
    60 à 74 ans
    14,2 
    16,0 
    45 à 59 ans
    16,7 
    19,4 
    30 à 44 ans
    16,6 
    24,7 
    15 à 29 ans
    22,7 
    22,4 
    0 à 14 ans
    17,8 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2010 en pourcentage[39].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    5,0 
    75 à 89 ans
    8,7 
    11,5 
    60 à 74 ans
    12,7 
    19,5 
    45 à 59 ans
    19,3 
    20,5 
    30 à 44 ans
    19,4 
    21,9 
    15 à 29 ans
    20,3 
    21,4 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Santé

    Un centre hospitalier et un centre de secours sont implantés sur la commune, ainsi qu'un centre de prévention santé.

    Enseignement

    Avesnes-sur-Helpe fait partie de l'académie de Lille. L'enseignement maternel et primaire existe dans la commune.

    Un collège se trouve dans la ville : Sainte-Thérèse.

    La commune dispose de deux lycées : Jessé de Foret et Sainte-Thérèse.

    Sports

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    Avesnes-sur-Helpe dispose d'un circuit de motocross de niveau international. Les champions belges s’entraînent régulièrement sur le circuit de « Bellefontaine » et une épreuve de championnat de France a lieu chaque année.

    La commune est dotée d'une piscine municipale. Cependant elle fait l'objet d'une fermeture depuis le 30 juin 2016. Un très grand nombre d'associations sportives y sont présentes (une cinquantaine) offrant un grand éventail de choix différents de sports, notamment des salles de musculation très bien équipées. A noter le trail des remparts annuel qui a lieu en avril (750 participants en 2018).

    Cultes

    Avesnes-sur-Helpe fait partie de la paroisse Bon Pasteur en Avesnois[40] (diocèse de Cambrai[41]).

    Économie

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    Avesnes-sur-Helpe est surtout une ville administrative et de services.

    De nombreuses administrations ou services publics y sont présents. En dehors des services communaux, on y trouve la sous-préfecture, l'ex-DDE (Direction départementale de l'Équipement- arrondissement), le Trésor public, un Hôtel des impôts, la Poste, la Chambre de Commerce et d'Industrie, la Chambre des Métiers, le siège de la Communauté de Communes, une antenne du conseil général (UTPAS...), une gare SNCF sans oublier une antenne de la Sécurité Sociale, une association d'insertion de sans emploi, un CIO, de pôle emploi et de la MSA (Mutualité sociale agricole).

    Le commerce (magasins, supermarchés) est encore bien présent sur Avesnes-sur-Helpe. De plus, la ville compte un grand nombre de banques et assurances.

    Avesnes-sur-Helpe est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'arrondissement d'Avesnes.

    Tous les vendredis matin, un marché hebdomadaire se tient en centre-ville. Jusque dans les années 1950, Avesnes-sur-Helpe était l'un des plus importants marchés au beurre et fromages de France de par sa situation au cœur du bassin laitier de l'Avesnois. À l'époque, les exploitants agricoles, appelés « herbagers » ou « censiers », transformaient directement leur production et allaient la vendre à Avesnes (beurre, fromages, lait). Néanmoins, il existe encore dans les villages environnants des « fermiers» qui vendent leurs productions fromagères « à la ferme ».

    Culture et patrimoine

    Patrimoine monumental

    • Institut Villien
    • L'hôtel de ville date du XVIIIe siècle.
    • La place du Général-Leclerc : Il s'agit de la place principale de la ville. C'est une grand-place un peu étroite, ornée notamment d'un hôtel de ville du XVIIIe siècle, d'une église collégiale en partie des XIIe-XIIIe siècle à gros clocher carré et d'une «maison espagnole» du XVIe siècle.
    • La collégiale Saint-Nicolas, située place du Général-Leclerc. Les débuts de la construction de l'église remontent au XIIIe siècle.
    • Les remparts datent des XVIe et XVIIIe siècles fortifications Vauban »). Avant de devenir française, Avesnes possédait déjà des fortifications. Celles-ci devaient défendre la ville des envahisseurs français... Après intégration d'Avesnes-sur-Helpe au royaume de France, Vauban a amélioré les fortifications par des travaux importants qui s'étaleront entre 1690 et 1723. Aujourd'hui, une partie des fortifications sont encore en place et certaines parties sont restaurées[42].
    • Le monument à Jessé de Forest, teinturier originaire d'Avesnes, colon pionnier du groupe qui fondera la ville de New York[43].
    • La place de la Rotonde et son kiosque à danser
    • La Porte de Mons (XVIIe siècle)
    • Le Tribunal (1828)
    • Cinéma art déco Le Caméo
    • Monument aux morts, rue de Mons, édifié en 1929, œuvre du sculpteur Paul Vannier[44],[45].
    • Monument au tambour Stroh[46], inauguré le 3 septembre 1905[47].
    • Monument aux Guillemin : œuvre de René Bertrand-Boutée érigée en 1910 en hommage aux anciens députés Ernest et Léon Guillemin[48].
    • Le cimetière militaire situé à l'intérieur du cimetière communal.
    • Camp de César[49]

    Patrimoine naturel

    La commune située sur les premiers contreforts des Ardennes, bénéficie d'un environnement exceptionnellement boisé, bocagé et enherbé, par rapport à la moyenne du département du nord et de la proche région du Cambrésis. La qualité de cet environnement est à l'origine de la création du Parc naturel régional de l'Avesnois.

    Personnalités liées à la commune

    • Wédric le Barbu, seigneur d'Avesnes au XIe siècle, né à Avesnes-sur-Helpe.
    • Bouchard d'Avesnes (1182-1244), seigneur d'Avesnes au XIIIe siècle, né à Avesnes-sur-Helpe.
    • Gabriel Meurier (ca. 1520 - ca. 1587), linguiste, auteur d'une Grammaire Françoise (1557)
    • Jessé de Forest, colonisateur, né à Avesnes-sur-Helpe en 1576, décédé le 22 octobre 1624 en Guyane.
    • Gabriel-Pierre Bauduin, né le 3 avril 1689 à Avesnes-sur-Helpe, décédé à Varsovie le 10 février 1768. Lazariste, directeur des Filles de la Charité en Pologne. Il avait fondé à Varsovie en 1758 un hôpital qui existe encore de nos jours.
    • Constant-Joseph-César-Eugène Gossuin, maire en 1781, né le 12 mars 1758 à Avesnes-sur-Helpe.
    • Mère Thérèse Monique Carlin (1787-1844) fondatrice des sœurs de Sainte Thérèse d'Avesnes y est décédée.
    • Eugène Walckiers (1793-1866), compositeur et flûtiste.
    • Pierre Théodore Virlet d'Aoust, géologue, né à Avesnes-sur-Helpe en 1800.
    • Achille Émille Prisse (1807-1879), né à Avesnes, grand égyptologue qui signait ses œuvres sous le nom "Prisse d'Avennes" (voir son Atlas de l'art égyptien). Il est connu aussi pour avoir participe au déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens avec Jean-François Champollion.
    • Dom Jean Leclercq, né à Avesnes-sur-Helpe en 1910, mort en 1993. Moine bénédictin, grand médiéviste, auteur de nombreux ouvrages dont L'Amour des lettres et le désir de Dieu.
    • Jules-Marc Chamerlat (1828-1868), peintre né à Avesnes et dont le musée de Boulogne-sur-Mer possède un tableau.
    Le presbytère, où Napoléon Ier passa la nuit avant la bataille de Waterloo.

    Héraldique

    Les armes d'Avesnes se blasonnent ainsi : La ville porte : bandé d'or et de gueules de six pièces, qui sont les armoiries des anciens seigneurs de la maison d'Avesnes.

    Voir également l'armorial du Tournoi de Chauvency.

    Devise

    « Avesnes est bâtie sur l'roc qui si in vont is' rattrotent ».

    Philatélie

    Avesnes est représentée sur un timbre où l'on peut observer la collégiale et l’ancien tribunal de grande instance. Il fut mis en vente le 14 novembre 1959 avec oblitération Premier jour dans la ville.

    Gastronomie

    Notes et sources

    Notes

    1. Calcul orthodromique
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Bibliographie

    • Charles Croix, "Avesnes. Ses Rues - Ses Maisons". Charles Croix. Ancien Principal du Collège. Membre de la Société Archéologique d'Avesnes. Illustrations de Pierre Bisiaux. Editions de "l'Observateur" Avesnes. 1950, 140 Pages. Dépôt Légal; n° 31. 1er Tr. 1950
    • Charles Croix, "La Collégiale Saint-Nicolas d'Avesnes". Charles Croix ancien Principal du Collège d'Avesnes. Membre de la Société Archéologique d'Avesnes. Avant propos de M. le Chanoine J. Bouché.Dessins de Melle Thérèse Houzeau. Imprimerie de "l'Observateur". Avesnes. 1951. 170 pages. Dépôt légal, n°32. 4e Tr. 1951.
    • Charles Croix, "Notices et Documents sur l'Histoire d'Avesnes et de l'Avesnois". Ch. Croix, Editions de l'Observateur. Avesnes-sur-Helpe. 194 P. 1956.
    • Charles Croix, "L'Avesnois préhistorique. Gaulois, Gallo-Romain, et Franc". Imprimerie Farré & Fils, 12 Boulevard Gustave-Richard, Cholet; 1956. Dépôt Légal, II-1956, Imp. 556- Edit. 397. 184 Pages.
    • M. Jacquart, « Un enfant d’Avesnes, bienfaiteur de Varsovie », La Croix du Nord, Lille, 8 décembre 1968.
    • André Lépine & Guy Heynen, Mai 1940 - Rommel traverse l’Entre-Sambre-et-Meuse, de Dinant à Landrecies, Cahier du Musée de Cerfontaine (Belgique) n° 415, 40 pages, 45 photos & croquis, 2009. — Avance fulgurante de la 7e Panzer ou 7e division; qui traverse la Meuse à Bouvignes (Dinant) et fonce vers l’ouest, par Philippeville, Sivry et Avesnes, où se déroule une bataille nocturne de chars — une première.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Maubeuge - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Avesnes-sur-Helpe et Maubeuge », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Maubeuge - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Avesnes-sur-Helpe et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Avesnes-sur-Helpe », sur insee.fr (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, volume 1, Librairie Droz, 1994.
    25. flandreetartois.over-blog.com « Copie archivée » (version du 3 novembre 2014 sur l'Internet Archive).
    26. (nl) Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), Tongres, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek, (lire en ligne).
    27. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 35.
    28. « Historique des communes | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    29. Ordonnances des roys de France de la troisième race : Ordonnances rendues depuis le commencement du règne de Louis XI jusqu'au mois de mars 1473. 1811-20, , 994 p. (lire en ligne).
    30. Cadastre napoléonien (1813 et 1870) d'Avesnes sur le site des archives départementales du Nord
    31. Cf informations fournies par M. Jacques Guillot, membre de l'association ferroviaire Sambre-Avesnois (Maubeuge)
    32. Géraldine BEYS, « Marie-Annick Dezitter et Arnaud Decagny vice-présidents du Département, et ce n’est pas tout », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    33. « M- A. Dezitter s’installe dans son nouveau rôle de maire », L'Observateur de l'Avesnois, no 19461, , p. 9.
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    38. « Évolution et structure de la population à Avesnes-sur-Helpe en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    39. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    40. Site internet de la paroisse Bon Pasteur en Avesnois
    41. Site du diocèse de Cambrai
    42. Fortifications Vauban
    43. André Lépine, 80 monuments insolites de l’Entre-Sambre-et-Meuse, cahier du Musée de Cerfontaine (Belgique) n° 520, 1989..
    44. CHRIS NORD, « AVESNES SUR HELPE - Le Monument aux Morts », sur canalblog.com, CHRISNORD TRELON (Nord), (consulté le ).
    45. N O. H., « On a retrouvé la maquette en plâtre du monument aux Morts : Le monument aux Morts d’Avesnes a été érigé en 1929. Il y a quelque temps, la ville a retrouvé la maquette qui a permis la réalisation de ce monument. », L'Observateur de l'Avesnois, no 19492, , p. 8.
    46. « Monument au tambour Stroh – Avesnes-sur-Helpe », sur e-monumen.net.
    47. Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 49
    48. « Le Monument aux Guillemin - Avesnes-sur-Helpe » (consulté le ).
    49. Circuit du camp de César - Avesnes sur Helpe

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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