Aumale (Seine-Maritime)

Aumale est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Aumale et Albemarle.

Aumale

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle
Maire
Mandat
Virginie Lucot-Avril
2020-2026
Code postal 76390
Code commune 76035
Démographie
Gentilé Aumalois
Population
municipale
2 013 hab. (2018 )
Densité 222 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 46′ 17″ nord, 1° 45′ 11″ est
Altitude Min. 106 m
Max. 212 m
Superficie 9,06 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Aumale
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gournay-en-Bray
Législatives 6e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Aumale
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Aumale
Géolocalisation sur la carte : France
Aumale
Géolocalisation sur la carte : France
Aumale
Liens
Site web http://www.aumale.com/

    Géographie

    Aumale se trouve dans la vallée de la Bresle. Elle est desservie par l'échangeur 12 (situé à km) de l'A29 (Saint-Quentin-Amiens-Le Havre). Située dans la Seine-Maritime, elle est limitrophe des départements de l'Oise et de la Somme.

    Aumale est située à 16 km de Formerie et d'Hornoy-le-Bourg, à 18 km de Foucarmont et de Poix-de-Picardie, à 21 km de Grandvilliers, à 22 km de Blangy-sur-Bresle et à 26 km de Neufchâtel-en-Bray et de Forges-les-Eaux.

    La gare d'Aumale lui donne un accès aux réseaux TER Picardie et TER Normandie (ligne de Beauvais au Tréport-Mers).

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Transports en commun routiers

    La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[1].

    Hydrographie

    La ville est traversée par le fleuve côtier la Bresle.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 813 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Arnoult », sur la commune de Saint-Arnoult, mise en service en 2001[8] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 766,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Abbeville », sur la commune d'Abbeville, dans le département de la Somme, mise en service en 1922 et à 38 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Aumale est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aumale, une agglomération inter-régionale regroupant 2 communes[18] et 2 420 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,1 %), terres arables (24,8 %), forêts (19,6 %), zones urbanisées (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), zones humides intérieures (1,6 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Attestée en 1086 - 1089 sous la forme Albamarla[25].

    Albamarla est une latinisation médiévale pour le terme gallo-roman *ALBAMARGILA composé des éléments ALB- « blanc » et MARGILA > marle « marne » (dialecte normand masle / mâle. Toponymes Les Maslières / La Malière)

    Le terme margila est lui-même dérivé du gaulois marga. Albamargila serait le calque du celtique glisomarga « argile blanche », gliso- ayant donné le français glaise (cf. irlandais gel, blanc)[26].

    Le latin vulgaire alba a survécu dans le français moderne « aube », employé dans un sens métaphorique, mais qui a pu être utilisé au sens littéral de « blanc » au Moyen Âge. Cf. Aubevoye.

    La forme francisée d'Albamarla est Albemarle.

    Histoire

    En 996, le premier seigneur d'Aumale, Guérinfroy, bâtit un château fort et fonde une collégiale que desservent six chanoines. Elle devient par la suite l'abbaye Saint-Martin d'Auchy.

    Aumale est érigée en comté en 1070 par Guillaume le Conquérant en faveur d'Eudes de Champagne. En 1194, Philippe-Auguste s'empare de ce comté[réf. nécessaire] et le donne à Simon de Dammartin antérieurement à sa conquête de la Normandie. En 1196, les pierriers de Philippe Auguste, détruisirent une tour lors du siège d'Aumale.

    Bataille d'Aumale, le .

    Le titre de comte puis duc d'Albemarle (sous une forme latinisée du nom d'Aumale) n'est dès lors plus que nominal en Angleterre, comme d’autres titres normands. Au sein du royaume de France, le comté subsiste sous son nom d'Aumale.

    Jeanne, fille de Simon de Dammartin, porte le comté dans la maison de Castille, qui le conserve jusqu'en 1342. Il est assiégé et conquis par les Anglais avant 1415, alors qu'il est défendu par André de Rambures. Il passe par mariage dans celle d'Harcourt, d'où il est transmis dès 1471 à René II de Lorraine par son mariage avec Jeanne d'Harcourt.

    En , Aumale est pillée par les troupes bourguignonnes de Charles le Téméraire qui reviennent du siège de Beauvais. Sous Claude II, petit-fils de René II, ce comté est érigé en duché-pairie, 1547.

    Henri IV y est blessé dans un combat livré contre les Espagnols en 1592.

    Anne de Lorraine, petite-fille de Claude II, épouse en 1618, Henri de Savoie, duc de Nemours, et porte le duché d'Aumale dans la maison de Savoie, où il reste jusqu'en 1675.

    Il est alors acheté par Louis XIV pour le duc du Maine, son fils légitimé.

    Enfin, par le mariage d'une petite-nièce de ce prince avec le duc d'Orléans (1769), il entre dans la maison d'Orléans, et le titre est porté par le cinquième fils du roi Louis-Philippe.

    Le bourg était jadis renommé pour ses serges, étoffes, tanneries, faïences, industries prospères qui ont disparu. Sa foire était célèbre dès le XIe siècle. La production textile, ruinée pendant la guerre de Cent Ans, reprend au XVIe siècle et se développe au XVIIe siècle, les troupes royale étant habillées en serge d'Aumale[27],[Note 6]

    Il est desservi depuis 1873 par le chemin de fer, avec la mise en service de la Gare d'Aumale sur la section d'Abancourt à Longroy - Gamaches de la ligne de Paris au Tréport. Elle était également le terminus, en 1901, de la ligne de chemin de fer secondaire venant d'Amiens des chemins de fer départementaux de la Somme, jusqu'au prolongement de cette ligne à Envermeu en 1906. Cette ligne, concédée à la Société générale des chemins de fer économiques (SE), ferme au service voyageur en 1940, et à tout trafic en 1947.

    Seconde Guerre mondiale

    Durant la bataille de France de la Seconde Guerre mondiale, Aumale est bombardée le , ce qui cause un gigantesque incendie qui dura plus de 15 jours et détruisit une grande part de la ville. Quinze personnes sont tuées pendant ce bombardement, qui se poursuit par des mitraillages de colonnes de réfugiés belges. Un nouveau bombardement a lieu le . Le , des colonnes de la Wehrmacht traversent Aumale, toujours en feu, pour atteindre Rouen.

    En 1941, un recensement indiquait que 213 des 512 immeubles de la ville étaient détruits, 65 autres étaient inhabitables, et 5 des 11 bâtiments municipaux détruits[28].

    Politique et administration

    L'hôtel de ville.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Avant la Révolution, Aumale était le siège d'un duché englobant 23 paroisses, situées sur les deux rives de la Bresle, dans le périmètre naturel du rayonnement de son chef-lieu.

    Le duché ressortissait de l'élection et du bailliage de Neufchâtel, dans la généralité de Rouen.

    A la Révolution, Aumale devint le chef-lieu d'un canton auquel échappèrent toutes les localités issues de l'ancien duché situées sur la rive droite de la Bresle. Les unes ( Beaucamps le Jeune, Beaucamps le Vieux, Fourcigny, Gauville, Laboissière, Lafresnoye, Montmarquet, Orival et Morvillers Saint Saturnin) furent rattachées au département de la Somme, les autres (Fouilloy, Gourchelles, Lannoy-Cuillère, Quincampoix-Fleuzy, Rothois, Saint Valery,) le furent au département de l'Oise.

    Le canton dont elle devint le chef-lieu en 1793, fut rattaché à l'arrondissement de Neufchâtel, lui-même rattaché en 1926 à l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime, en région Normandie. Pour l'élection des députés, Aumale dépend depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.

    Le canton d'Aumale[29], dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, est désormais intégré au canton de Gournay-en-Bray.

    Intercommunalité

    La ville était le siège de la communauté de communes du canton d'Aumale, constituée le .

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants.

    Les communautés de communes de Blangy-sur-Bresle et du canton d'Aumale, dont aucune n'atteignait le seuil légal, ont donc été amenées à fusionner.

    Cela aboutit à la création au de la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle[30],[31], dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[32]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800 1816 Félix Beuvain de Montillet[Note 7]    
    1816 1848 Athanase Bourgois    
    1849 1852 François dit Félix Thiébaut   Conseiller général d'Aumale (1848 → 1852)
    1852 1862 Jules Anatole Beaucousin    
    1864 1877 Edouard Narcisse Chevallier Droite Conseiller général d'Aumale (1871 → 1880)
    1878 1879 Jean-Baptiste Marin Pognie    
    1881 1883 Nicolas Miellot    
    1884 1888 Florent Cornette    
    mai 1888 1900 Alexandre Duchesne Républicain Conseiller général d'Aumale (1890 → 1901)
    novembre 1900   Alphonse Loué    
    novembre 1905   Alfred Périer    
    mai 1908   Achille Bufaral    
    juin 1911   Alphonse Loué    
    décembre 1915   Gontran Vermont   fait fonction de maire
    décembre 1919   Gontran Vermont    
    mai 1935 1941 Edgard Dupuy URD Notaire
    Conseiller général d'Aumale (1924 → 1940)
    mars 1941   Pierre Dupuy    
    septembre 1944 1947 André Six    
    février 1947 1947 Emilien Fenot    
    octobre 1947 1953 Pierre Dupuy    
    avril 1953 1958 Jean-Noël Yvart   Conseiller général d'Aumale (1955 → 1961)
    octobre 1958 1970 Edmond Guillemarre   Quincailler
    Conseiller général d'Aumale (1961 → 1973)
    janvier 1970 1973 André Châtelain    
    octobre 1973 1989 Marcel Fourquez   Conseiller général d'Aumale (1973 → 1998)
    mars 1989 mars 2008 Pierre-Marie Duhamel UMP Opticien
    Conseiller général d'Aumale (1998 → 2011)
    mars 2008 avril 2010[33],[34] Paul Lion   Démissionnaire le 6 avril 2010
    20 avril 2010[35] En cours
    (au 26 mai 2020)
    Virginie Lucot-Avril UMP Cadre commerciale
    Conseillère générale d'Aumale (2011 → 2015)
    Conseillère départementale de Gournay-en-Bray (2015 → )
    Présidente de la communauté de communes du canton d'Aumale (2008 → 2016)
    Vice-présidente de la CC Aumale-Blangy-sur-Bresle (2017 → )
    Réélue pour le mandat 2020-2026[36],[37]

    Distinctions et labels

    Le bourg a obtenu en 2018 sa première fleur au 60e concours des villes et villages fleuris[38].

    Jumelages

    Aumale est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].

    En 2018, la commune comptait 2 013 habitants[Note 8], en diminution de 12,06 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8001 8151 7201 9021 9802 0032 0042 2182 087
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1602 1392 2292 1332 2312 1552 2962 2192 328
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3832 4172 4122 5062 4822 4022 3502 1522 462
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 7162 8332 8252 8762 6902 5772 4472 4282 279
    2017 2018 - - - - - - -
    2 0242 013-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (20,7 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,5 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 46,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,6 %, 15 à 29 ans = 19 %, 30 à 44 ans = 16,6 %, 45 à 59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 27,6 %) ;
    • 53,5 % de femmes (0 à 14 ans = 13,5 %, 15 à 29 ans = 16,2 %, 30 à 44 ans = 15,8 %, 45 à 59 ans = 20,2 %, plus de 60 ans = 34,2 %).
    Pyramide des âges à Aumale en 2007 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    2,2 
    10,5 
    75 à 89 ans
    15,6 
    16,7 
    60 à 74 ans
    16,4 
    22,3 
    45 à 59 ans
    20,2 
    16,6 
    30 à 44 ans
    15,8 
    19,0 
    15 à 29 ans
    16,2 
    14,6 
    0 à 14 ans
    13,5 
    Pyramide des âges du département de la Seine-Maritime en 2007 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,1 
    5,6 
    75 à 89 ans
    9,1 
    12,0 
    60 à 74 ans
    13,2 
    20,9 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,5 
    30 à 44 ans
    19,5 
    20,9 
    15 à 29 ans
    19,2 
    19,9 
    0 à 14 ans
    17,8 

    Manifestations culturelles et festivités

    • Foire du printemps et aux vins le 2e week-end de mai.
    • Fête de la Saint-Guignolet le dernier dimanche d'août.
    • Salon du livre le 1er samedi d'octobre.
    • Foire Saint-Martin le 10 novembre.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Les voûtes du chœur et de l'abside sont remarquables. La nef, longtemps restée plus basse et sommée d'une voûte en bois, a été surélevée et sommée d'une voûte en pierre lors d'une campagne de travaux menée de 1889 à 1894. C'est aussi de cette époque que datent la réfection de la chaire et celle des sols
    L'église d'Aumale est classée Monument Historique depuis 1862[46]. Un programme de restauration de la nef est en cours depuis 2008.
    L'Hôtel-de-Ville.
    Boutiques, place des Marchés.
    • Hôtel de ville, ancien hôtel particulier acquis par la ville en 1763, dont la tour et la partie gauche datent du XVIe siècle et l'autre aile, bien que du même style, date du XVIIe siècle. A l’intérieur, une collection de faïences rappelle l’existence à Aumale de deux manufactures entre 1811 et 1834[47].
      Les changements de nom de la rue où il se trouve reflète les évolutions de la ville : aujourd'hui, il s'agit de la rue de l'Hôtel de Ville, mais elle a été désignée comme rue du Neuf-Bourg, rue de Marat, rue de la Loi, rue du Grenier à Sel et rues des Tavernes[47].
    • Halle au beurre, construite en 1867 avec des vestiges du prétoire et de l'ancienne prison[47].
    • Ensemble de maisons des XVIe et XVIIe siècles. Deux d'entre elles comprennent des poutres sculptées (1 de la rue du Vieux-Bourg et l'enseigne de l'ancien hôtel du Lion d'or, sur le parvis de l'église).
    Poutre sculptée, rue Paul-Damois.
    • Château d'Aumale, reconstruit pour la dernière fois au XVIIe siècle, restes consistant en porche d'entrée, pavillon et corps de garde. Le site est occupé par l'EHPAD résidence du duc d'Aumale.
    • Château du Bois-Robin, du XVIIe siècle.
    • Abbaye Saint-Martin d'Auchy, créée au Xe siècle, dont subsistent la tour (XVIe siècle) et le dortoir des moines (XVIe siècle). À partir de bâtiments déjà existants, les moines de la congrégation de Saint-Maur refondent une abbaye au XVIIIe siècle[48].
    • Hôpital du XVIIe siècle.
    • Collège Saint-Joseph, créé en 1595 par l’abbé Gallemand, docteur en théologie et fermé en 1887. Une assoxciation en est propriétaire depuis 1922[47]
    • L'ancienne caisse d'épargne, 22 de la rue Claude Damois, ex-rue du Vieux-Bourg, acquise par la ville en 1891 auprès de M. Eustache pour y accueillir cet établissement de prévoyance, qui se trouvait en mairie depuis 1858. Le bâtiment est utilisé depuis 2001 comme bibliothèque municipale[47].
    • Promenade du Grand Mail ou des Remparts autour de la ville.
    • Minoterie Lambotte, de la fin du XIXe siècle, qui a été utilisée jusqu'en 1972[49],[50]. Une association en assure la maintenance en vie de son ouverture au public[51],[52]
    • Chapelle Notre-Dame du Cardonnoy des XIIIe et XVIIe siècles, ancien lieu de pèlerinage très fréquenté situé dans le hameau du Cardonnoy, sur la route du Tréport[53].
    Vendue comme bien national à M. Le Cointe le 24 ventose an IV () et rachetée à ses descendants par la commune à l'euro symbolique le .
    Cette chapelle a été édifiée pour commémorer un miracle selon lequel une image de la Vierge, trouvée par un moine de l'abbaye Saint-Martin d'Auchy sur ce coteau, y était constamment revenue[54]. Une chapelle existait déjà en 1157, puisque le pape Adrien IV confirmait dans une bulle les possessions de l'abbaye d'Auchy, et notamment de l'église Sainte-Marie-au-delà-de-la-Bresle. De même, le roi d'Angleterre Henri II confirmait en 1160 sa donation à l'abbaye, dont la chapelle, dénommée en latin Sancta Maria ultra aquam[55].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'argent à la fasce d'azur chargée de trois fleurs de lis d'or.
    Détails
    Attribué par d'Hozier

    Voir aussi

    Bibliographie

    • E. A. Pape, Notices historiques et biographiques sur la ville et le canton d'Aumale, Aumale, Veuve Caron, , 190 p. (lire en ligne), sur Gallica
    • Ernest Semichon, Histoire de la ville d'Aumale (Seine-Inférieure) et de ses institutions depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, t. I, Paris et Rouen, Auguste Aubry et Lebrument, , 427 p. (lire en ligne) sur Google books
    • Ernest Semichon, Histoire de la ville d'Aumale (Seine-Inférieure) et de ses institutions depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, t. II, Paris et Rouen, Auguste Aubry et Lebrument (réimpr. Kessinger Publishing), (réimpr. 2010), 487 p. (ISBN 978-1-167-69681-7, lire en ligne) sur Google books
    • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Aumale » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
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    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Extrait du Dictionnaire universel de Furetière en 1664  : « s. f. Vaugelas veut qu'on dise sarge ; mais l'usage est au contraire. C'est une estoffe commune & legere de laine croisée. La bonté des serges se connoist à la croisure ; celle des draps à la filure. Les serges se font de laine seche & degraissée avec du savon noir. Les pauvres gens s'habillent de grosses serges, de serge d'Aumale, de serge à deux envers ; des serges de Limestre, de Beauvais. On fait des habits longs d'esté de serge de Rome qui se manufacture à Amiens ; de serge de Seigneur, qui se fait à Rheims. On fait aussi des serges de soye qui sont fort luisantes, & travaillées & croisées comme la serge ; & par cette raison Menage derive ce mot de serica. Les serges qui ne sont pas de pure laine doivent avoir la lisiere bleuë »
    7. Décédé le 20/09/1816
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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    10. « Station Météo-France Saint-Arnoult - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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    50. « L'ancienne minoterie Lambotte », notice no PA76000062, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. Site de l'association de défense et sauvegarde des moulins picards.
    52. Vincent Beny, « Ils veulent faire revivre le moulin Lambotte à Aumale : Plusieurs défenseurs du patrimoine ont décidé de faire revivre la minoterie Lambotte plus connue sous le nom du Moulin du Roy. Des journées portes ouvertes vont être organisées », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).
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