République monastique du Mont-Athos
La République monastique du Mont-Athos (en grec moderne : Αυτόνομη Μοναστική Πολιτεία Αγίου Όρους, Autónomi Monastikí Politeía Agíou Órous, littéralement « État monastique autonome de la Sainte-Montagne ») est une région du nord de la Grèce autour du mont Athos, sur la péninsule de l'Aktè, en Chalcidique, bénéficiant d'un statut d'autonomie comparable aux périphéries (régions administratives grecques).
Pour les articles homonymes, voir Athos (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec Mont Athos.
République monastique du Mont-Athos | |
Drapeau | |
Administration | |
---|---|
Pays | Grèce |
Capitale | Karyès |
Districts régionaux | GR-69 |
Démographie | |
Population | 2 262 hab. (2001[1]) |
Densité | 6,7 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 33 563 ha = 335,63 km2 |
Liens | |
Site web | http://www.inathos.gr/athos/en/ |
Mont Athos *
| |
Monastère de Zographou sur le mont Athos | |
Pays | Grèce |
---|---|
Subdivision | Chalcidique, Macédoine-Centrale[2] |
Type | Mixte |
Critères | (i) (ii) (iv) (v) (vi) (vii) |
Superficie | 33 042 ha |
Numéro d’identification |
454 |
Zone géographique | Europe ** |
Année d’inscription | 1988 (12e session) |
Elle réunit vingt monastères et les différents villages et maisons qui en dépendent. Ils abritent environ 2 000 moines orthodoxes grecs, bulgares, roumains, russes, serbes et autres, qui mènent une vie de réclusion, d'introspection et de prière, dans un paysage accroché à la montagne, parfois surnommé le « Tibet chrétien ».
Les vingt monastères sont « stavropégiaques », c'est-à-dire exempts : ils échappent à l'autorité de l'évêque local et sont placés directement sous la seule responsabilité épiscopale de l'archevêque de Constantinople et patriarche œcuménique. Sur le plan politique et administratif, c’est le ministère des Affaires étrangères grec qui gère, au nom de la République hellénique, les questions relatives à la presqu’île, territoire grec, mais où s’appliquent des lois différentes, compatibles avec l’Abaton : cette différence est constitutionnellement garantie.
L'icône de la Mère de Dieu dite Axion estin qui siège habituellement derrière l'autel du Protaton de Karyès, en tant qu'higoumène de toute la Sainte Montagne, effectue occasionnellement des visites dans les grandes villes grecques où elle reçoit des honneurs comparables à ceux qu'on réserve à un chef d'État.
Depuis 1990, la République monastique du Mont-Athos a connu un renouveau démographique grâce à un afflux régulier de jeunes gens, souvent diplômés et originaires de l'ex-bloc soviétique, qui a accru de façon spectaculaire le nombre de moines et de novices. Initialement, onze monastères suivaient la même règle de Saint Sabbas commune au monachisme orthodoxe (monastères cénobitiques) ; dans neuf autres, les moines formulaient et suivaient chacun leurs propres règles (monastères idiorythmiques). Entre 1970 et 1990, tous les monastères adoptèrent finalement un fonctionnement communautaire cénobitique.
Le territoire de la République monastique est contigu à la municipalité grecque de Stagira-Akanthos, dont elle est séparée par une clôture d’environ neuf kilomètres de longueur.
Siège du synode, la petite bourgade de Karyès en est le centre administratif : on y trouve des laïcs au service de la République.
Histoire
Avant le VIIe siècle la péninsule de l'Aktè était surtout pastorale, et d’ailleurs encore au Xe siècle, les moines se plaignaient à l’empereur Jean Ier Tzimiskès de l’intrusion des troupeaux (et de leurs tentatrices bergères) autour de leurs établissements. Selon la légende, c'est dès le IVe siècle que des ermites chrétiens se seraient isolés sur la péninsule, mais on n'a de preuves certaines qu'à partir du VIIe siècle, lorsque l'empereur Constantin IV donna le territoire du mont Athos aux moines qui s'y étaient fixés. On y menait alors une vie érémitique dans des grottes ou aux abords de la mer, sans nulle trace de vie communautaire.
La persécution iconoclaste n'atteignit pas la péninsule ; en revanche, lors de l’expansion de l’Islam, les incursions arabes vinrent troubler la quiétude des anachorètes. Les empereurs de la dynastie macédonienne assurèrent la protection de ces derniers et contribuèrent à assurer la sécurité de la péninsule. Saint Athanase l'Athonite fonda le monastère de la Grande Laure de l'Athos en 963. L’empereur Ioannis Ier Tzimiskès le dota d'une première charte en 971 et le premier typikon réglementant l'organisation de la vie monastique sur l'Athos fut élaboré en 972.
Depuis lors, les pouvoirs qui se sont succédé dans la région ont reconnu l'autonomie de la république monastique sous la houlette du Patriarcat œcuménique de Constantinople : l'empire serbe de Stefan Uroš IV Dušan, la longue domination turque entre 1390 et 1912, et jusqu'aux occupants bulgares et allemands de Seconde Guerre mondiale, même si ces derniers y ont établi un poste d'observation au sommet du Mont Athos, et ont parfois envoyé des patrouilles pour rechercher les résistants (dont des popes) qui s’y abritèrent).
Organisation
Statut
Le statut juridique de la République monastique du Mont-Athos, confirmé en droit international par le traité de Lausanne en 1923, et en droit constitutionnel par la constitution grecque de 1926, la fait bénéficier d'une grande autonomie interne. Un gouverneur civil nommé par l'État grec traite des questions administratives et judiciaires. Tous les moines, grecs et étrangers, ont les mêmes droits. Ceux d'origine étrangère ont droit à la nationalité grecque à condition d'apprendre la langue. La république est dispensée d'impôts et les moines ne sont pas soumis au recensement.
Lors de l'adhésion de la Grèce à la Communauté européenne, ce statut a fait l'objet d'un article spécifique du traité d'adhésion pour indiquer que la République monastique du Mont-Athos garderait en Europe le statut que lui reconnaît la Grèce. En 2002, une Résolution du Parlement européen sur la situation des droits fondamentaux dans l'Union européenne réclame que la République soit obligée de s'ouvrir aux femmes ; en vain jusqu'à aujourd'hui.
Administration
La Communauté sacrée, qui siège à Karyès, est l'organe délibératif réunissant les vingt représentants de chacun des vingt monastères. La Sainte Épistasie en est l’organe exécutif : il compte quatre moines, à la tête desquels se trouve le Protos. Les vingt monastères sont en effet répartis en cinq groupes de quatre qui gouvernent ensemble pendant un an puis cèdent leur place au groupe suivant.
Ces groupes sont les suivants :
- Groupe A : La Grande Laure, Docheiariou, Xénophon et Esphigmenou.
- Groupe B : Vatopedi, Koutloumousiou, Karakallou et Stavroniketa.
- Groupe C : Iveron, Pantocrator, Philotheou et Simonopetra.
- Groupe D : Hilandar, Xeropotamou, Aghios Pavlos et Grégoire.
- Groupe E : Dionysiou, Zographou, Saint-Panteleimon et Konstamonitou.
Calendrier
Les moines suivent à la fois le calendrier julien qui accumule treize jours de retard sur le calendrier gregorien et l' « heure byzantine » qui est une heure solaire, plus ou moins longue selon la saison (0 heure correspond au coucher du soleil).
L'abaton
Selon la légende, la règle de l'abaton (en grec άβατον signifiant « lieu pur » ou « inaccessible ») aurait été rédigée vers 1045 par l'empereur byzantin Constantin IX Monomaque. Cette disposition trouverait son origine dans un récit apocryphe selon lequel la Vierge Marie et Jean l'évangéliste, en route pour rendre visite à Lazare à Chypre, furent forcés par une mer houleuse de chercher refuge dans le port qui est aujourd'hui au pied du monastère d'Iveron. La Vierge, admirant la beauté sauvage du lieu, demanda à Dieu de lui donner la montagne en présent. Alors la voix de l'Éternel se fit entendre : « que cet endroit soit ton jardin et ton paradis, ainsi qu'un havre de salut pour ceux qui cherchent à être sauvés ». Depuis lors, le mont Athos est considéré comme le « jardin de la Vierge Marie », interdisant ainsi à toutes autres femmes d'y entrer : l'accès de « toute créature femelle » est strictement interdit, afin de ne pas tenter les moines (loi identique sur l'île japonaise d'Okino-shima) ; toutefois, il est sous-entendu que cet édit ne concerne que les créatures vertébrées domestiques, sauf les poules (pour les œufs, utilisés en cuisine et en peinture sacrée) et les chattes (pour chasser les rongeurs)[3]. La violation de l'abaton est passible, selon les lois grecques applicables dans le périmètre de la République monastique, d'une peine pouvant aller jusqu'à un an d'emprisonnement[4].
Cependant, par cinq fois dans son histoire, l'application de cette règle fut suspendue pour des raisons humanitaires, des réfugiés incluant des femmes et des filles étant accueillies sur le territoire monastique :
- Hélène, épouse du souverain serbe Stefan Uroš IV Dušan, bienfaiteur des monastères, fut autorisée à s'y réfugier en 1347 en raison des raids des pirates catalans dans la région ;
- après l'échec de la Révolution d'Orloff en 1770 ;
- pendant la Guerre d'indépendance grecque en 1821 ;
- en 1924, l'higoumène du Pantocrator accepta de recevoir à la bibliothèque du monastère les navigatrices et historiennes Marthe Oulié et Hermine de Saussure[5] qui s'étaient abritées du meltem au petit débarcadère en contrebas avec leur petit caïque à voile et à rames, la Perlette, à bord duquel elles parcouraient l'Égée depuis le Pirée[6] ;
- pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque des résistantes s'y abritèrent.
Par ailleurs, on a supposé que des femmes déguisées en hommes ont parfois aussi pu contourner l'abaton, sans que cela puisse être confirmé : Maryse Choisy, auteure du roman Un mois chez les hommes dans les années 1920 et Aliki Diplarakou dans les années 1930[7].
Enfin, le , environ 500 manifestants dont de nombreuses femmes ont pénétré sur le territoire de la république, afin de protester contre l'empiètement des monastères sur des terrains publics hors de la République monastique[8]. Le suivant, quatre femmes moldaves d'un groupe d'immigrants clandestins furent expulsées par la police grecque du territoire de la république monastique, où elles avaient été débarquées par des passeurs[9].
D'autres dispositions de l'abaton sont moins connues : l'accès du territoire athonite est également interdit aux enfants mineurs, aux eunuques et aux hommes au visage glabre, mais en raison de l'évolution des mœurs, ce dernier point n'est plus appliqué, de même que celui concernant les eunuques, toute vérification étant décemment impossible[3].
Accès
L'accès est subordonné à la possession d'un laissez-passer (le diamonitirion) qui n'était autrefois délivré que par le « Bureau des Pèlerins » de Thessalonique sur présentation d'une lettre de motivation rédigée en grec. La demande de ce document peut aujourd'hui se faire aisément par Internet, mais il ne sera valable que s'il est imprimé, tamponné et retiré au « bureau des pèlerins » d'Ouranopoli (la « Ville céleste ») d'où partent ferries et bateaux pour Dafni, le port principal de la République. Ce diamonitirion est nécessaire pour pouvoir embarquer, l'accès des personnes ne se faisant que par la mer, tandis que par voie terrestre, le portail de la partie monastique est réservé aux livraisons de marchandises, aux prestataires de services, aux ambulances, pompiers et forces de l'ordre. Valable quatre jours, le diamonitirion peut être prolongé une fois pour une même durée à Karyès, la capitale de la République monastique.
Langues
Le grec démotique est la langue officielle de la République et la langue liturgique dans les monastères grecs. Sur les vingt monastères que compte la communauté, dix-sept sont majoritairement peuplés de Grecs, et trois autres étaient jadis réservés à d'autres communautés orthodoxes, par origine :
- Morphinon pour les Amalfitains, aujourd'hui en ruines, ces moines orthodoxes de rite latin étant passés au catholicisme et ayant quitté la presqu'île pour l'Italie où on les appela « Basiliens » ;
- Vatopedi pour les Arméniens (aujourd'hui épars) ;
- Zographou pour les Bulgares (15 moines aujourd'hui) ;
- Iveron (le monastère des Ibères) pour les Géorgiens (aujourd'hui épars) ;
- Grigoriou autrefois pour les Roumains, aujourd'hui regroupés dans les skites de Prodromou et Lacou (64 moines) ;
- Panteleimon pour les Russes (50 moines aujourd'hui) ;
- Hilandar pour les Serbes (46 moines aujourd'hui).
En 2014, devant l'afflux croissant de moines venus de l’ex-bloc soviétique, le Patriarche de Constantinople a demandé aux monastères du mont Athos de limiter le nombre de moines nés dans ces pays à 10 % du nombre total de moines, et a cessé d’attribuer des permis d'installation dans les monastères de langue grecque aux moines ne parlant pas cette langue[10].
Moines
Les moines orthodoxes étaient autrefois appelés dans certaines langues caloyers, du grec καλόγερος (caloyeros signifiant « bon vieillard », ce qui a donné calogero en italien). On appelle aussi ceux du mont Athos « (h)agiorites » (du grec αγιορείτης, « habitant de la Sainte Montagne »), ou « athonites ». Les supérieurs sont appelés des Higoumènes ou Archimandrites. Chaque office a un nom précis selon la charge qui lui est dévolue[11] :
- anagnostis : orateur des lectures à l'église et au réfectoire
- archondaris : hospitalier chargé de l'accueil des hôtes
- arsanaris : capitaine du port du monastère
- diocharis : cantinier
- ecclesiarchis : bedeau qui prépare l'église pour les offices
- hagiographos : iconographe qui peint, entretient et nettoie les icônes
- kambanaris : harmoniste qui annonce les offices au son de la simandre
- kipouros : jardinier
- maghiras : cuisinier
- pneumatikos : père spirituel, conseiller, confesseur
- portaris : portier
- typikaristos : maître des cérémonies qui règle le déroulement des chants et des célébrations
- trapézaris : servant chargé du réfectoire
- skévophylax : trésorier
- vadonaris : voiturier, muletier chargé du transport et des livraisons
- vivliophylax : bibliothécaire.
Énergie
Dans les années 1970, le gouvernement grec a offert l'installation du réseau électrique à tous les monastères de la République monastique du Mont-Athos. Le Saint-Conseil du Mont-Athos a refusé et a décidé que chaque monastère génèrerait sa propre énergie, acquise le plus souvent à partir de sources d'énergie renouvelable (éoliennes et panneaux solaires) ; toutefois, pour les nuits sans vent et les cas d'urgence, les monastères sont pourvus de groupes électrogènes.
Monastères par ordre hiérarchique
- Monastère de la Grande Laure (Μεγίστη Λαύρα, Megísti Lávra)
- Monastère de Vatopedi (Βατοπέδι ou Βατοπαίδι, en arménien վանքը, Vatopedi vank'y)
- Monastère d'Iveron (Ιβήρων ; en géorgien ივერთა მონასტერი, Iverta monasteri)
- Monastère de Hilandar (Χιλανδαρίου, Chilandariou; en serbe Хиландар, Hilandar)
- Monastère de Dionysiou (Διονυσίου)
- Monastère de Koutloumousiou (Κουτλουμούσι)
- Monastère de Pantocrator (Παντοκράτορος, Pantokratoros)
- Monastère de Xeropotamou (Ξηροποτάμου)
- Monastère de Zographou (Ζωγράφου, en bulgare Зограф)
- Monastère de Docheiariou (Δοχειαρίου)
- Monastère de Karakallou (Καρακάλλου)
- Monastère de Philotheou (Φιλοθέου)
- Monastère de Simonopetra (Σίμωνος Πέτρα ou Σιμωνόπετρα)
- Monastère d'Aghiou Pavlou (Αγίου Παύλου, Agiou Pavlou)
- Monastère de Stavroniketa (Σταυρονικήτα)
- Monastère de Xenofontos (Ξενοφώντος)
- Monastère de Gregoriou (Οσίου Γρηγορίου, en roumain Sfântul Grigore)
- Monastère d'Esphigmenou (Εσφιγμένου)
- Monastère de Panteleimon (Αγίου Παντελεήμονος, Agiou Panteleimonos ou Ρωσικών, Rossikon, en russe Пантелеймонов)
- Monastère de Konstamonitou (Κωνσταμονίτου)
…auxquels il faut ajouter les ruines de l'ancien monastère Morphinon.
Outre les monastères proprement dits, des skites (σκήτη, ermitages subordonnés) se sont également développés : dans la République monastique du Mont-Athos, le mot skite désigne tout rassemblement monastique qui n'est pas l'un des vingt monastères institués propriétaires du sol athonite. Les skites peuvent être des cœnobia (κοινόβια, hameaux monastiques) ou de simples kellia (κελλία, maisonnette, cellule érémitiques).
- Karoulie
- Kapsokalývia
- Lakkoskete (en) (Lacu, Sfântu-Dumitru en roumain)
- Nouvelle Skite (el)
- Prodromos (en) (Prodromu, Sfântu-Ioan-Botezătorul en roumain)
- Provata
- Skite Saint-Jean-Baptiste
- Skite Sainte-Anne-Majeure (el)
- Skite Sainte-Anne-Mineure (el)
- Skite Saint-Basile
- Skite de Iviron (el)
- Skite de Koutloumousiou (el)
- Skite de Pantokratoros (el)
- Skite de Vatopedi
- Skite de Xenophontos (el)
- Skite Saint André (el) connu aussi sous le nom de sérail ou Saraï (Σαράι).
Patrimoine mondial
Depuis 1988 la République monastique du Mont-Athos est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO : cette inscription inclut le territoire, les constructions, leur contenu (dont les œuvres d'art et les très anciennes bibliothèques des monastères) et le patrimoine immatériel (gestes artistiques, chants, art de l'icône…)[12].
Notes et références
- (el)(en)[PDF]« Résultats du recensement de la population en 2001 », 793 Ko
- Il s'agit de la description donnée par le document de l'UNESCO, mais ne correspondant pas à la réalité politique puisque la République monastique du Mont-Athos constitue un état autonome au sein de la Grèce et ne fait donc pas partie de ces subdivisions administratives.
- Philarète Kotsi : L'enchantement d'un pèlerinage flottant - le cas du mont Athos, Grèce.
- P. J. Pargoire, « Une loi monastique de Saint Platon » in : Byzantinische Zeitschrift, Vol. 8, t. 1 ; pp. 98–101 ; ISSN (Online) 1864-449X ; ISSN (Print) 0007-7704 ; DOI : 10.1515/byzs.1899.8.1.98, //1899 « Walter de Gruyter Reference Global »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Hermine de Saussure, petite-fille d'Henri de Saussure et mère de Delphine Seyrig.
- Marthe Oulié et Hermine de Saussure, La croisière de la Perlette, Hachette 1926, pp. 157-160
- Le 13 juillet 1953, cette ancienne Miss Europe 1930 relata dans un article du Time magazine intitulé The Climax of Sin avoir fait dans les années 1930 de la contrebande sur le mont Athos, déguisée avec des vêtements d'homme.
- Article sur Droit des religions.net.
- Une presse avide de scandale à n'importe quel prix et peu regardante sur l'exactitude des faits, relata cet incident sous le titre « Des esclaves sexuelles au Mt-Athos » .
- pravoslavie.ru, le 7 mars 2014
- Source : Conférence Association Franco Hellenique.
- UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Mont Athos », sur UNESCO Centre du patrimoine mondial (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Maryse Choisy, Un mois chez les hommes, Éditions de France, 1929
- Jacques Lacarrière, L'été grec. Une Grèce quotidienne de 4000 ans, coll. Terre humaine, Plon, 1976
- Sotiris Kadas, Mont Athos. Guide illustré des vingt monastères, Ekdotike Athenon S.A., Athènes, 1987
- Vassilis Alexakis, Ap. J.-C., Stock, 2007, Grand prix du roman de l'Académie française
- Jean-Yves Leloup, Ferrante Ferranti, Mont Athos, sur les chemins de l'infini, Éd. Philippe Rey, 2007
- « Mont Athos, les monastères de la Sainte Montagne », Archéologia, hors série no 13, (lire en ligne)
- Alain Durel, La presqu’île interdite. Initiation au mont Athos, Albin Michel, 2010, Prix des Journées du Livre Chrétien 2011
- Alain Durel, préface du père Placide Deseille, "Parce que tu es tiède. Entretien avec un moine du mont Athos", Desclée de Brouwer, 2012
- Nikolaos Chatzinikolaou, Monte Athos. Il punto più alto della terra, Asterios, Trieste (Italie) 2016, (ISBN 9788893130042)
Articles connexes
Liens externes
- (el) Site officiel
- (fr) Charte statutaire de la Sainte Montagne de l'Athos du 10 mai 1924
- (en) Mont Athos - Présentation générale 1
- Portail du monachisme
- Portail du patrimoine mondial
- Portail de la Grèce
- Portail du christianisme orthodoxe
- Portail du haut Moyen Âge