Aire-sur-l'Adour
Aire-sur-l'Adour est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). La ville est reliée à l'A65 par le diffuseur nord d'Aire-sur-l'Adour et par le demi-diffuseur sud d'Aire-sur-l'Adour.
Pour les articles homonymes, voir Aire.
Aire-sur-l'Adour | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Landes | ||||
Arrondissement | Mont-de-Marsan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes d'Aire-sur-l'Adour (siège) |
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Maire Mandat |
Xavier Lagrave 2020-2026 |
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Code postal | 40800 | ||||
Code commune | 40001 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aturins, Aturines | ||||
Population municipale |
6 119 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 106 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
7 494 hab. (2018) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 42′ 14″ nord, 0° 15′ 42″ ouest | ||||
Altitude | Min. 68 m Max. 176 m |
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Superficie | 57,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Aire-sur-l'Adour (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Aire-sur-l'Adour (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Adour Armagnac (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Landes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.aire-sur-adour.fr/ | ||||
Ses habitants sont appelés les Aturins.
Géographie
Localisation
Aire est la plus grande commune du Tursan, région qui occupe le coin sud-est du département des Landes. Elle est limitrophe du département du Gers.
Elle est traversée par la D 824, au cœur du vignoble du AOC Tursan à 150 kilomètres au sud de Bordeaux, 50 kilomètres au nord de Pau et 30 kilomètres au sud-est de Mont-de-Marsan, à l'endroit où l'Adour entre dans le département des Landes, à la jonction des régions du Tursan, de l'Armagnac et du Vic-Bilh.
Communes limitrophes
Hameaux et lieux-dits
Le cœur de la ville est situé de part et d'autre de l'Adour. La mairie, le centre commerçant et la cathédrale se trouvent sur la rive gauche. Les deux principaux lieudits à l'écart du centre-ville sont Subéhargues, sur la rive droite, et le quartier du Mas qui surplombe la rive gauche avec l'église Sainte-Quitterie. La principale commune limitrophe est Barcelonne-du-Gers, qui fait partie de la même agglomération.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1991 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,9 | 4,3 | 6,5 | 10,6 | 13,7 | 15,5 | 15,5 | 12 | 9,3 | 5 | 2,5 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 6,2 | 7,2 | 10,4 | 12,5 | 16,6 | 19,7 | 21,5 | 21,8 | 18,3 | 14,5 | 9,4 | 6,5 | 13,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,7 | 12,5 | 16,5 | 18,4 | 22,5 | 25,7 | 27,6 | 28,2 | 24,6 | 19,8 | 13,8 | 10,6 | 19,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−12 27.01.07 |
−11 11.02.12 |
−11 01.03.05 |
−4 04.04.1996 |
2 14.05.1995 |
5 01.06.06 |
8 06.07.1997 |
6 29.08.1998 |
3 26.09.02 |
−2,5 26.10.03 |
−8,5 17.11.07 |
−12 25.12.01 |
−12 2007 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21 18.01.07 |
24 28.02.1997 |
28 04.03.07 |
32 30.04.05 |
36 30.05.01 |
40 22.06.03 |
39 13.07.03 |
41,5 26.08.10 |
36,5 05.09.06 |
34 04.10.04 |
26,5 01.11.09 |
21 07.12.00 |
41,5 2010 |
Ensoleillement (h) | 118,3 | 129,2 | 169,2 | 170,2 | 189,1 | 197,9 | 204,9 | 206 | 189,8 | 150,6 | 117,5 | 108,7 | 1 951,2 |
Précipitations (mm) | 80,6 | 75,2 | 73,5 | 91,7 | 81,7 | 63,4 | 52 | 64,5 | 68,6 | 84 | 95,9 | 84,1 | 915,2 |
Urbanisme
Typologie
Aire-sur-l'Adour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aire-sur-l'Adour, une agglomération inter-régionale regroupant 2 communes[11] et 7 494 habitants en 2018, dont elle est ville-centre[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-l'Adour, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,1 %), forêts (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones urbanisées (7,3 %), prairies (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %), eaux continentales[Note 5] (0,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Attestée sous la forme civitate Vicojuli ou Vicus Julii en , composé latin de vicus « village » et du gentilice de Iulius Caesar.
Le nom complet de la commune est un toponyme pléonastique, c'est-à-dire qu'il assemble deux éléments désignant la même chose : le nom Aire (Atura) est dérivé du nom Adour, comme l'indique le nom des habitants (Aturins)[17].
Ce nom est en quelque sorte la francisation d'un toponyme basque latinisé. En effet, le nom originel Atura est la traduction latine de Aturri, nom basque de l'Adour. Ce nom a évolué de la sorte : Atura > Atra > Aira > Aire, il est en effet lié au peuple aquitain des Aturenses.
Son nom gascon est Aira.
Histoire
Antiquité
Avant l'époque romaine, un oppidum du nom de Atura existait sur le site d'Aire. De ce nom, emprunté au fleuve Adour, dérivent aussi bien le nom de la ville d'Aire que celui du Tursan (pagus aturensis). Il était occupé par le peuple aquitain des Tarusates (Proto-basques).
Capitale des peuples soumis vers par Crassus, lieutenant de Jules César, le nom d'Aire, et notamment de son bourg, est romanisé en Vicus Julii[18].
Wisigoths
Au Ve siècle, Aire fait partie du royaume wisigoth de Toulouse ; elle devient une résidence royale sous les rois Euric (466-484) et Alaric II (484-507). En 470, Euric, qui est arien, lance depuis Aire des ordres contre les églises nicéennes[19].
Alaric II réunit à Aire, en février 506, une assemblée d'évêques et de grands, ainsi que des jurisconsultes, qui établissent un recueil de lois destinés aux Gallo-Romains du royaume et inspirées en majorité du code de Théodose, c'est-à-dire du droit romain. Le bréviaire d'Alaric inspirera le droit romain médiéval[20]. Un an plus tard, Alaric est vaincu par Clovis.
C'est durant cette période, en 476, que Quitterie, princesse catholique d'Espagne, fille du « roi » Caius et fuyant son prétendant, aurait été décapitée à Aire par les Wisigoths, attachés à l'arianisme, une hérésie. Sa tête y aurait fait jaillir une source miraculeuse. Les légendes concernant sainte Quitterie sont nombreuses et font état d'origines différentes (soit l'Espagne, la Galice, le Portugal, soit le royaume wisigoth de Toulouse), en tout état de cause on ne dispose d'aucune source historique. Son culte était très répandu en Vasconie (on prononce "Quitèr.i"), où on lui faisait guérir les maux de tête, la folie et la rage. Aire devient le siège d'un évêché.
L'évêché
La présence d'un représentant de l'évêque d'Aire, Marcellus, au concile d'Agde de 506, fait remonter très loin l'assurance d'un siège épiscopal en ces lieux. Aire perdit son évêché à la Révolution française. Au début du XIXe siècle, une réorganisation des diocèses de France (Concordats de 1801 et de 1817) a réuni les diocèses d'Aire et de Dax. Le siège principal de l'évêché a été officiellement transféré en 1933 à Dax, ville plus grande et mieux desservie par le train. La cathédrale d'Aire porte le titre de Concathédrale.
Moyen Âge
C'est à Aire, mais en bas, dans la cité fortifiée bordant l'Adour, qu'un accord fut passé au XIIe siècle entre le roi d'Angleterre, Édouard Ier, et l'évêque aturin, l'un accordant sa protection, l'autre une part de ses revenus.
Le pèlerinage de Compostelle
Aire-sur-l'Adour est une étape sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'étape suivante est Miramont-Sensacq. Historiquement l'étape précédente distante de 27 km est Nogaro.
Il y avait à Aire-sur-l'Adour deux hôpitaux pour les pèlerins dont l'hospital de Manso, dans le bas de la rue montant à l'église Sainte-Quitterie, aujourd'hui rue Félix-Despagnet. Ils y étaient accueillis, nourris, soignés, réconfortés.
Les hôpitaux pour pèlerins étaient tenus par des confréries jacquaires composées dans chaque ville de ceux et celles qui avaient fait le pèlerinage. Ainsi ils redonnaient ce qu'ils avaient reçu maintenant ainsi la tradition. Ils accueillaient les pèlerins qui passaient par leur ville et préparaient ceux qui voulaient partir. Ces hôpitaux étaient aussi tenus par des ordres hospitaliers de chevalerie.
Époque contemporaine
Entre 1790 et 1794, Aire absorbe la commune éphémère du Mas[21].
Le , les troupes anglaises et portugaises de Wellington, remontant d'Espagne, remportent une bataille contre celles du maréchal Soult sur les hauteurs au sud-ouest de la ville, avec un bilan de plusieurs centaines de morts[22].
Le , l'incendie d'un établissement médico-scolaire accueillant des jeunes présentant des troubles psychiatriques, le centre Jean-Sarrailh, fit 24 morts, dont 21 enfants. La veille au soir, un documentaire intitulé « Faut-il brûler les hôpitaux psychiatriques ? » avait été diffusé à la télévision[23].
Dans les années 2000, une déviation a permis au trafic de longue distance d'éviter le centre-ville. Cette déviation a été intégrée dans le tracé de l'autoroute A65.
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[24].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2018, la commune comptait 6 119 habitants[Note 6], en diminution de 0,6 % par rapport à 2013 (Landes : +3,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Écoles maternelles et élémentaires
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Légende : M. : école maternelle / P. : école élémentaire
Enseignement secondaire
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Légende : S. : collège d'enseignement secondaire
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Légende : G. : lycée d'enseignement général / P. : lycée d'enseignement professionnel
Enseignement supérieur
Pour ce qui concerne l'enseignement supérieur, Aire-sur-l'Adour regroupait 181 étudiants (formation de technicien supérieur)[29] pendant l'année scolaire 2008-2009.
Sports
Club de rugby à XV l'Avenir aturin évoluant dans le Championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale pour la saison 2020-2021 ; Football (Violette Aturine), Tennis (Avenir Aturin Tennis), Gymnastique (Violette Aturine Gym), Athlétisme (Avenir Aturin Athlétisme), Volley-ball, Tennis de table, Pétanque, Canoë-kayak, Pelote basque, Cyclisme sur route.
Économie
- Aire-sur-l'Adour accueille depuis 1966 un site de lancement de ballons rattaché au CNES. Des dizaines de ballons stratosphériques (BSO) ont été lâchés de la ville jusqu'en 2007, en raison de changement de réglementation compliquant le survol des zones peuplées du sud-ouest de la France. Le site continue de lancer des ballons plus petits[30].
- Potez : constructions aéronautiques. Cette usine a été créée en 1936, par Gaston Fouga, pour y produire l’avion de Pierre Mauboussin, le M.123 Corsaire[31].
- Les arènes Maurice Lauche , inaugurées en 1972, peuvent contenir 4 500 personnes[32]. Elles sont dédiées autant à la course espagnole qu'à la course landaise[32].
- Viticulture : Saint-mont (AOC)
- Centre ville avec des boutiques.
- Office de tourisme.
- Centre commercial.
- Biscuiterie Poult
- Ressourcerie (Landes Ressourcerie[33])
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
L’hôtel de ville (depuis 1927) occupe une partie de l'ancien évêché. C'est un bâtiment du XVIIe siècle, avec un escalier de pierre et des plafonds à caissons, une tour ronde avec un escalier du XVIe siècle, coiffé en poivrière.
Au petit musée archéologique de l'hôtel de ville, pierres sculptées de coquilles Saint-Jacques.
La maison de l'Officialité, du XIVe siècle, inscrite aux monuments historiques le [34], 6 rue Labeyrie, avec des fenêtres à meneaux, était la juridiction où siégeaient les Jurats.
Le pont de pierre à cinq arches sur l'Adour date de 1852. Le quai sud et les bords de l'Adour ont été aménagés en une promenade qui mène jusqu'aux arènes.
La Halle aux grains d'Aire-sur-l'Adour, octogonale, avec de grandes arches de pierre, date de 1860 ; elle a été inscrite aux monuments historiques le [35].
Monument en hommage à deux personnes innocentes tuées en 1944 près du monument aux morts.
- Les arènes d'Aire-sur-l'Adour.
- L'hôtel de ville d'Aire-sur-l'Adour.
Édifices religieux
- La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, rue Gambetta [36] (diocèse d'Aire et de Dax), classée aux monuments historiques par arrêté du [37] et son orgue de 1758[38].
- Église Sainte-Quitterie, rue Félix Despagnet. Sur la colline du Mas, au sud-ouest de la ville, elle est de style gothique du XIIIe - XIVe siècle, hormis le chevet qui date de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle. Elle est classée aux monuments historiques par liste de 1840[39] ainsi qu'au patrimoine mondial de l'Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle[40]. Un sarcophage en marbre blanc de la fin de l'époque romaine, dit de Sainte-Quitterie, se trouve dans la crypte de l'église.
- Église Notre-Dame de Subéhargues, voie communale de Subéhargues.
- Église du Carmel Saint-Joseph, rue Maubec, inscrit aux monuments historiques par arrêté du [41].
- Ancienne chapelle des Ursulines, rue du Petit Séminaire, reconvertie en gîte.
- Chapelle maison de retraite, rue de Prat.
- Assemblée de Dieu, route de Bordeaux.
- Salle du royaume des témoins de Jéhovah, route du Houga.
- L'ancienne cathédrale Saint-Jean-Baptiste d'Aire. L'arbre visible sur la photo a été, depuis, abattu.
Voies
189 odonymes recensés à Aire-sur-l'Adour au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cité | Côte | Impasse | Place | Promenade | Quai | Route | Rue | Square | Autres | Total | |
5 [N 1] | 10 [N 2] | 2 | 17 | 5 | 1 | 8 | 11 [N 3] | 2 | 1 | 17 | 100 [N 4] | 0 | 10 [N 5] | 189 | |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap |
Équipements culturels
Le réseau des médiathèques communautaires d'Aire sur l'Adour est bâti autour de trois structures : la médiathèque communautaire d'Aire sur l'Adour, la médiathèque communautaire de Barcelonne du Gers et la médiathèque communautaire d'Eugénie les Bains. Il a été couronné du Grand Prix Livres hebdo des bibliothèques francophones en 2014.
Personnalités liées à la commune
- Paul Cadroy, avocat et un député français, né le ;
- Jean-Baptiste Papin, homme politique et juriste français, né le à Aire-sur-l'Adour ;
- sa fille Marie Antoinette Adèle Duchâtel, née Papin, maîtresse de Napoléon Ier ;
- Victor Lourties, homme politique, président du Sénat, ministre français né le à Aire-sur-l'Adour ;
- Le chanoine Césaire Daugé, né en 1858, mort en 1945, écrivain de langue gasconne ;
- Albert Bonnecaze, né le à Aire-sur-l'Adour et décédé le . Joueur de rugby à XV. Finaliste du championnat de France de rugby à XV avec le Stade Montois en 1949 et 1953. Arrière (1,72 m 78 kg) ;
- Bernard Couralet né le à Aire-sur-l'Adour. Joueur de rugby à XV. Vainqueur du championnat de France de rugby à XV avec le Stade Montois en 1963. Troisième ligne aile (1,85 m 92 kg) ;
- Pierre Sirgue, né en 1954, homme politique et député ;
- Gérard Genette (1930-) évoque son sanatorium (1950) dans son Bardadrac (2006, rubrique sana) ;
- Iván Fandiño Barros, né le 29 septembre 1980 à Orduña (province de Biscaye, Espagne) et mort le à Mont-de-Marsan (Landes, France), est un matador espagnol. Le , il torée dans les arènes Maurice Lauche à Aire-sur-l'Adour avec Juan del Álamo et Thomas Dufau face à des taureaux de l'élevage de Baltasar Ibán. Il coupe un trophée à son premier opposant et débute un quite de chicuelinas au troisième taureau, nommé Provechito, correspondant à Juan del Álamo mais le taureau se retourne rapidement après la première passe et soulève le torero. La dernière mort d'un matador lors d'une corrida en France remontait à 1921, avec le décès du matador espagnol Isidoro Mari Fernando « Flores », dans les arènes de Béziers[42].
Événements
- Fêtes patronales (Féria Aire, 2e week-end de juin) : feria, corrida, course landaise, bals, fête foraine.
- Fêtes des Arsouillos (1er week-end de mai).
- ...
Voir aussi
Bibliographie
- Renée Mussot-Goulard, Histoire de la Gascogne, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? »,
- [Capdeville, Millet & Millet 1998] Jean-Pierre Capdeville, Dominique Millet (préhistoire, archéologiee) et Françoise Millet (préhistoire, archéologie), Notice explicative de la carte de géologie au 1/50000e « Aire-sur-l'Adour » no 979, Orléans, BRGM, , 41 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).
Articles connexes
- Liste des communes des Landes
- Aire-sur-l'Adour est membre de l'Union des villes taurines françaises
- Sainte Quitterie et prénom Quiterie
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressources relatives aux organisations :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme communautaire du canton d'Aire-sur-l'Adour
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Aire-sur-l'Adour », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Michel Morvan, Noms de lieux du Pays basque et de Gascogne, Paris, Bonneton, , 231 p. (ISBN 978-2-86253-334-6), p. 81..
- Panneau de présentation de l'église Saint-Quiiterie d'Aire-sur-l'Adour
- Mussot-Goulard 1996, p. 31.
- Mussot-Goulard 1996, p. 34.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Cassini », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Il y a deux siècles, la bataille d'Aire (Sud-Ouest, 15 mars 2014).
- Journal télévisé de 20 h d'Antenne 2, (INA).
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 15 janvier 2021.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Atlas des Universités, région Aquitaine
- CNES, « Ballons stratosphériques : 50 ans à Aire-sur-l'Adour », (consulté le ).
- « Aux origines du Fouga Magister - Vol en avion de chasse sur Fouga Magister », sur Vol en avion de chasse sur Fouga Magister, (consulté le ).
- Maudet 2010, annexe, p. 83.
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- « Carmel Saint-Joseph », notice no PA40000074, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le torero espagnol Ivan Fandino meurt des suites d’une blessure lors d’une corrida en France », Le Monde, (lire en ligne).
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