Abscon

Abscon est une commune française située dans le département du Nord en région Hauts-de-France, dans l'arrondissement de Valenciennes, à l'ouest de Denain.

Abscon

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Valenciennes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut
Maire
Mandat
Patrick Kowalczyk
2020-2026
Code postal 59215
Code commune 59002
Démographie
Gentilé Absconnais, Absconnaises
Population
municipale
4 376 hab. (2018 )
Densité 602 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 20′ 05″ nord, 3° 18′ 10″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 64 m
Superficie 7,27 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Valenciennes (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Somain
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Denain
Législatives Dix-neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Abscon
Géolocalisation sur la carte : Nord
Abscon
Géolocalisation sur la carte : France
Abscon
Géolocalisation sur la carte : France
Abscon
Liens
Site web abscon.fr

    Géographie

    Localisation

    Située à 20 minutes de Douai, ou encore à 10 minutes de Valenciennes, Abscon possède une situation géographique privilégiée. Au contact d'une autoroute, cette ville est la dernière limite du Hainaut et touche le Douaisis. À 59 mètres d’altitude et peuplée de 4 228 habitants, la ville d’Abscon s’étend sur 727 hectares.

    Cette ville, dite « en croix », est décrite suivant deux routes concourantes aux « 4 chemins » délimitant le centre-ville. Les corons, installés avec les anciennes activités minières, et les commerces s'étendent de part et d'autre de ces deux grandes rues dont une route nationale.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 715 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pecquencourt », sur la commune de Pecquencourt, mise en service en 1962[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 743,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 32 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Voie de communication et transport

    La commune était desservie par les transports en commun ferroviaire à la gare d'Abscon.

    Urbanisme

    Typologie

    Abscon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[17] et 335 242 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Somain, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,3 %), zones urbanisées (20,1 %), forêts (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Absconium, cartulaire de Marchiennes, 1123 Absconsum, Le Glay.Camerac.Christ. p. 147. Absconditum. Asconuim, Mirœus, Op. dipl. 1. 113. Ascons, Jean Froissart, Liv.1 ch. 113[24].

    Histoire

    Il y a 40 millions d'années, une mer intérieure recouvrait Abscon et ses environs ce qui rend son sous-sol calcaire.

    Antiquité

    À l'époque romaine, le lieu est entouré d'une immense forêt. Quand les Romains envahissent la région, ils s'installent dans les anciennes demeures abandonnées par les gaulois. Ils remarquent qu'ils sont bien protégés par les bois environnants et appellent le lieu Abscondinium, Absconditum signifiant « caché ». Des fouilles archéologiques ont d'ailleurs permis de découvrir un temple druidique et des sépultures gauloises. Au fil des âges, le mot se métamorphose et devient Abconium en 1103, Abscons en 1349, Abescon en 1700 et enfin Abscon.

    Le village est évangélisé au IIIe siècle par saint Piat, époque à laquelle Rome envoie des apôtres dans les Gaules : ceux-ci fondent de nombreux monastères où les religieux travaillent à l'évangélisation.

    Moyen Âge

    Vers 630, Adalbaud, comte de Douai, fonde l'abbaye de Marchiennes. Quand il meurt assassiné, sa femme qui ne se remarie pas, se réfugie au monastère de Marchiennes. Devenue sainte Rictrude, elle lègue tous ses biens (dont Abscon et les terres qui l'entourent) à ladite abbaye. Abscon en porte d'ailleurs les armoiries. À noter que la statue de sainte Rictrude se trouve à l'église de Marchiennes.

    Au XIe siècle, Abscon est érigé en paroisse. L'église est dédiée à Saint Brice qui en est toujours le patron. Un siècle plus tard, le village compte environ 80 habitants. Il brûle en 1340, pendant la Guerre de Cent Ans, incendié pour moitié par les Douaisiens, alliés des Français et pour l'autre moitié par la garnison de Bouchain.

    De Charles Quint à la Révolution française

    Située dans une zone frontière, Abscon est plusieurs fois incendié en raison de guerres fréquentes. Pendant 80 ans, le village est occupé par les troupes de Charles Quint.
    Au XVIe siècle, Abscon prend de l’importance comme groupement rural : en 1553, on recense 180 habitants (pour 36 foyers) principalement groupés autour de l'église et le long de la voie axiale menant à Mastaing et Marquette. À l’aube de la Révolution, la population a pratiquement doublé.
    Le , la paroisse d'Abscon qui devient une commune, passe de la prévôté de Bouchain au district de Valenciennes.

    Le 5e régiment de hussards appartenait à l'armée du Nord, commandée par le général Pichegru. Le 5e Hussards bouscule un régiment de dragons hessois, dans les opérations du 18 et à Abscon, capturent le colonel, de nombreux officiers et 120 dragons montés.

    Le XIXe siècle : l'essor industriel

    Avec l’ouverture de la fosse La Pensée, l’année 1822 inaugure une nouvelle ère grâce à la Compagnie des mines d'Anzin.

    En 1830, la mise en service de la fosse Saint-Mark puis en 1856 celle de Casimir-Perier provoquent un important accroissement de la population et modifient la physionomie du village, notamment par la construction des premiers corons. La présence conjuguée de la houille, de la chaux et de la Grande route amènent en 1833, l’implantation d'une sucrerie. Reprise par M. Delloye en 1913, celle-ci ferme ses portes en 1963. En 1841, la commune est reliée au chemin de fer du Nord de Somain. En 1854, une verrerie, s’implante également à proximité de la Fosse Saint-Marck et fonctionne jusqu’à l’aube de la Première Guerre mondiale. En parallèle, des carrières souterraines y ont été creusées pour exploiter la craie[25].

    Enfin, en 1886, on inaugure la mairie.

    Au XXe siècle

    En , les Allemands installent un champ d'aviation à l’emplacement actuel de la Cité du 11-Novembre et de la Résidence du Château d'eau. Le , Abscon est libéré par les troupes canadiennes. Les années 1920 voient la reconstruction et l’arrivée massive des émigrés polonais venus remplacer la main-d'œuvre minière disparue lors de la Grande Guerre. Le village poursuit son extension par la construction de la Cité du Chaufour.

    La Fosse de la Pensée est abandonnée en 1928 et sert de retour d'air à sa voisine la Fosse Casimir-Périer, avant de disparaître et d’être remblayée en 1950.

    À partir de 1956, le programme d’amélioration de l’habitat se traduit par la construction d’écoles, de nouveaux lotissements et d’un château d'eau. Fin 1968, la Fosse Saint-Marck est à son tour fermée.

    Après une période de déclin industriel qui dure près de 15 ans, Abscon s’agrandit et s’embellit. L’ancienne église bâtie en 1892 et fermée au culte en à cause d'affaissements miniers, est remplacée par un nouvel édifice inauguré en 1981. La rénovation se poursuit en par l’ouverture d’un nouveau centre administratif puis par l'agrandissement des groupes scolaires, la construction d’une salle de sports, d'une nouvelle gendarmerie, de la Cité des Aulnes, la Cité des Sycomores, la Cité des Acacias

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[26] :

    Candidat Premier tour Second tour
    Voix % Voix %
    Eva Joly (EÉLV)241,11
    Marine Le Pen (FN)65630,33
    Nicolas Sarkozy (UMP)35916,60 73037,21
    Jean-Luc Mélenchon (FG)34415,90
    Philippe Poutou (NPA)462,13
    Nathalie Arthaud (LO)200,92
    Jacques Cheminade (SP)40,18
    François Bayrou (MoDem)823,79
    Nicolas Dupont-Aignan (DLR)421,94
    François Hollande (PS)58627,09 123262,79
    Inscrits 2783 100,00 2782 100,00
    Abstentions 587 21,09 628 22,57
    Votants 2196 79,91 2154 77,43
    Blancs et nuls 33 1,50 192 8,91
    Exprimés 2163 98,50 1962 91,09

    Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[27] :

    Candidat Premier tour Deuxième tour
    % Voix % Voix
    Nicolas Dupont-Aignan (DLF)4,1691
    Marine Le Pen (FN)42,5593162,571190
    Emmanuel Macron (EM)14,9532737,43712
    Benoît Hamon (PS)4,2092
    Nathalie Arthaud (LO)1,0122
    Philippe Poutou (NPA)0,6414
    Jacques Cheminade (SP)0,184
    Jean Lassalle (R)0,5011
    Jean-Luc Mélenchon (LFI)22,62495
    François Asselineau (UPR)0,327
    François Fillon (LR)8,87194
    Inscrits 2 805 100,00 2 805 100,00
    Abstentions 557 19,86 648 23,10
    Votants 2 248 80,14 2 157 76,90
    Blancs 44 1,96 177 8,21
    Nuls 16 0,71 78 3,62
    Exprimés 2 188 97,33 1 902 88,18

    Politique locale

    Lors du premier tour des élections municipales le , 27 sièges sont à pourvoir ; on dénombre 2 925 inscrits, dont 2 366 votants (80,89 %), 27 votes blancs (1,14 %) et 1 330 suffrages exprimés (58,21 %). La liste Entente et action municipale, étiquetée divers gauche, menée par le maire sortant Patrick Kowalczyk recueille 681 voix (51,20 %) et est ainsi élue dès le premier tour avec vingt-et-un sièges. La liste divers droite Agir pour les Absconnais menée par Éric Granato obtient six sièges avec 659 voix (48,80 %)[28].

    Liste des maires

    Titulaires de la fonction de maire d’Abscon
    IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
    DébutFin
    Jérôme Plichon (d)[29]
    (années 1740 - )
    Charles Plichon (d)[29]
    ( - )
    XIXe siècle
    Pierre-André Villette (d)
    ( - )
    24 ans Section française de l'Internationale ouvrière
    Augustin Décamp (d)
    ( - )
    12 ans Parti communiste français
    Charles Van Coppenolle (d)
    ( - )

    (mort en cours de mandat (en))
    9 ans et 7 mois
    Édouard Assez (d)
    ( - )

    (mort en cours de mandat (en))
    9 ans
    Raymond Bay (d)
    ( - )

    (mort en cours de mandat (en))
    4 ans
    Jeanne Lécu (d)[30],[31]
    ( - )

    (démission)
    18 ans, 2 mois et 28 jours
    Pierre Bricout (d)[32]
    ( - )
    8 ans divers droite
    Gilbert Défossé (d)[33]
    (né le )

    (démission)
    8 ans et 9 mois divers gauche
    Patrick Kowalczyk (d)[34]
    (né le )
    En cours4 ans et 8 mois divers gauche

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

    En 2018, la commune comptait 4 376 habitants[Note 7], en augmentation de 1,41 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    4255026759399971 2211 3441 4641 630
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 6081 6502 2802 7452 9962 9482 8102 9192 912
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    3 0533 2503 1504 3594 3084 2444 2894 4454 819
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    4 8994 6364 2133 9544 1354 1614 2284 4264 376
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Abscon en 2007 en pourcentage[39].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,7 
    75 à 89 ans
    10,9 
    11,8 
    60 à 74 ans
    14,2 
    20,8 
    45 à 59 ans
    18,6 
    20,2 
    30 à 44 ans
    18,4 
    18,6 
    15 à 29 ans
    18,2 
    22,6 
    0 à 14 ans
    19,0 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2010 en pourcentage[40].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    5,0 
    75 à 89 ans
    8,7 
    11,5 
    60 à 74 ans
    12,7 
    19,5 
    45 à 59 ans
    19,3 
    20,5 
    30 à 44 ans
    19,4 
    21,9 
    15 à 29 ans
    20,3 
    21,4 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    Abscon fait partie de l'académie de Lille.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La chapelle Saint-Roch, sise rue Georges-Danton ;
    • La chapelle Saint-Anne, sise au croisement des rues Auguste-Blanqui et Victor-Hugo ;
    • La chapelle Notre-Dame-des-Alouettes, sise rue du Sergent-Degallaix ;
    • Vestiges d'un ancien château dont il reste un pignon du XVIIIe siècle ;
    • Maisons anciennes dont une datée de 1765 ;
    • Mairie construite en 1886, place du Général-de-Gaulle.
    • Cavalier d'Azincourt et la Carrière d'Azincourt
    • Verrerie à Coez, Mathieu, Leroy & Cie (1856-1918) à Abscon [41]

    Personnalités liées à la commune

    Sophie Granato-Bricout lors du Grand Prix de Denain 2019.

    Héraldique

    Blasonnement :

    D'or à une escarboucle de sable chargée en cœur d'un rubis de gueules.

    Folklore

    Les géants Adalbaud et Rictrude

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Pecquencourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Abscon et Pecquencourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Pecquencourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Abscon et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Somain », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
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    30. Y. C., « Jeanne Lécu, la pionnière, élue en 1981 à Abscon », La Voix du Nord,
    31. Jé. L., « Abscon : l’ancien maire Jeanne Lécu est décédée », La Voix du Nord,  : « Ce vendredi, Jeanne Lécu est décédée à l’âge de 95 ans à la résidence Denis-Lemettre, à Rœulx. Cette enseignante de profession fut maire d’Abscon de 1981 à 2000. [...] Entrée au conseil municipal en 1977 et le 4 octobre 1981, elle succède à la tête de la mairie à Raymond Bey, décédé trois mois plus tôt. Réélue en 1983, 1989 et 1995. »
    32. « Abscon : Pierre Bricout, ancien maire, est décédé », La Voix du Nord,  : « Conseiller municipal de 1983 à 1990 puis adjoint au maire, Pierre Bricout avait succédé à Jeanne Lecu dans le fauteuil de premier magistrat en 2000. »
    33. Bernard Défontaine, « Abscon : Gilbert Défossé rend à 84 ans son écharpe de maire », La Voix du Nord,  : « Il avait entamé sur le tard une carrière d’élu municipal. Gilbert Défossé, maire d’Abscon depuis 2008, vient de démissionner. Patrick Kowalczyk, premier adjoint, est candidat à sa succession. Le conseil municipal est convoqué le 3 janvier. »
    34. Jérémy Lemaire, « Seul candidat à la succession de Gilbert Défossé, Patrick Kowalczyk élu maire », La Voix du Nord,
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    39. « Evolution et structure de la population à Abscon en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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    41. Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers, Firmin-Didot frères (Paris), (lire en ligne).
    42. « Le groupe Manouchian », sur ivry94.fr (consulté le ).

    Annexes

    Bibliographie

    • Bernard Bivert (préf. Bernard Derosier), Les Souterrains du Nord, Nord Patrimoine Éditions, , 175  p. (ISBN 2-912961-07-6), p. 137. 

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