Abscon
Abscon est une commune française située dans le département du Nord en région Hauts-de-France, dans l'arrondissement de Valenciennes, à l'ouest de Denain.
Abscon | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Valenciennes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut | ||||
Maire Mandat |
Patrick Kowalczyk 2020-2026 |
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Code postal | 59215 | ||||
Code commune | 59002 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Absconnais, Absconnaises | ||||
Population municipale |
4 376 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 602 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 20′ 05″ nord, 3° 18′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 38 m Max. 64 m |
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Superficie | 7,27 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Somain (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Denain | ||||
Législatives | Dix-neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | abscon.fr | ||||
Géographie
Localisation
Située à 20 minutes de Douai, ou encore à 10 minutes de Valenciennes, Abscon possède une situation géographique privilégiée. Au contact d'une autoroute, cette ville est la dernière limite du Hainaut et touche le Douaisis. À 59 mètres d’altitude et peuplée de 4 228 habitants, la ville d’Abscon s’étend sur 727 hectares.
Cette ville, dite « en croix », est décrite suivant deux routes concourantes aux « 4 chemins » délimitant le centre-ville. Les corons, installés avec les anciennes activités minières, et les commerces s'étendent de part et d'autre de ces deux grandes rues dont une route nationale.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pecquencourt », sur la commune de Pecquencourt, mise en service en 1962[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 743,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 32 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Voie de communication et transport
La commune était desservie par les transports en commun ferroviaire à la gare d'Abscon.
Urbanisme
Typologie
Abscon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[17] et 335 242 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Somain, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,3 %), zones urbanisées (20,1 %), forêts (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Absconium, cartulaire de Marchiennes, 1123 Absconsum, Le Glay.Camerac.Christ. p. 147. Absconditum. Asconuim, Mirœus, Op. dipl. 1. 113. Ascons, Jean Froissart, Liv.1 ch. 113[24].
Histoire
Il y a 40 millions d'années, une mer intérieure recouvrait Abscon et ses environs ce qui rend son sous-sol calcaire.
Antiquité
À l'époque romaine, le lieu est entouré d'une immense forêt. Quand les Romains envahissent la région, ils s'installent dans les anciennes demeures abandonnées par les gaulois. Ils remarquent qu'ils sont bien protégés par les bois environnants et appellent le lieu Abscondinium, Absconditum signifiant « caché ». Des fouilles archéologiques ont d'ailleurs permis de découvrir un temple druidique et des sépultures gauloises. Au fil des âges, le mot se métamorphose et devient Abconium en 1103, Abscons en 1349, Abescon en 1700 et enfin Abscon.
Le village est évangélisé au IIIe siècle par saint Piat, époque à laquelle Rome envoie des apôtres dans les Gaules : ceux-ci fondent de nombreux monastères où les religieux travaillent à l'évangélisation.
Moyen Âge
Vers 630, Adalbaud, comte de Douai, fonde l'abbaye de Marchiennes. Quand il meurt assassiné, sa femme qui ne se remarie pas, se réfugie au monastère de Marchiennes. Devenue sainte Rictrude, elle lègue tous ses biens (dont Abscon et les terres qui l'entourent) à ladite abbaye. Abscon en porte d'ailleurs les armoiries. À noter que la statue de sainte Rictrude se trouve à l'église de Marchiennes.
Au XIe siècle, Abscon est érigé en paroisse. L'église est dédiée à Saint Brice qui en est toujours le patron. Un siècle plus tard, le village compte environ 80 habitants. Il brûle en 1340, pendant la Guerre de Cent Ans, incendié pour moitié par les Douaisiens, alliés des Français et pour l'autre moitié par la garnison de Bouchain.
De Charles Quint à la Révolution française
Située dans une zone frontière, Abscon est plusieurs fois incendié en raison de guerres fréquentes. Pendant 80 ans, le village est occupé par les troupes de Charles Quint.
Au XVIe siècle, Abscon prend de l’importance comme groupement rural : en 1553, on recense 180 habitants (pour 36 foyers) principalement groupés autour de l'église et le long de la voie axiale menant à Mastaing et Marquette. À l’aube de la Révolution, la population a pratiquement doublé.
Le , la paroisse d'Abscon qui devient une commune, passe de la prévôté de Bouchain au district de Valenciennes.
Le 5e régiment de hussards appartenait à l'armée du Nord, commandée par le général Pichegru. Le 5e Hussards bouscule un régiment de dragons hessois, dans les opérations du 18 et à Abscon, capturent le colonel, de nombreux officiers et 120 dragons montés.
Le XIXe siècle : l'essor industriel
Avec l’ouverture de la fosse La Pensée, l’année 1822 inaugure une nouvelle ère grâce à la Compagnie des mines d'Anzin.
En 1830, la mise en service de la fosse Saint-Mark puis en 1856 celle de Casimir-Perier provoquent un important accroissement de la population et modifient la physionomie du village, notamment par la construction des premiers corons. La présence conjuguée de la houille, de la chaux et de la Grande route amènent en 1833, l’implantation d'une sucrerie. Reprise par M. Delloye en 1913, celle-ci ferme ses portes en 1963. En 1841, la commune est reliée au chemin de fer du Nord de Somain. En 1854, une verrerie, s’implante également à proximité de la Fosse Saint-Marck et fonctionne jusqu’à l’aube de la Première Guerre mondiale. En parallèle, des carrières souterraines y ont été creusées pour exploiter la craie[25].
Enfin, en 1886, on inaugure la mairie.
Au XXe siècle
En , les Allemands installent un champ d'aviation à l’emplacement actuel de la Cité du 11-Novembre et de la Résidence du Château d'eau. Le , Abscon est libéré par les troupes canadiennes. Les années 1920 voient la reconstruction et l’arrivée massive des émigrés polonais venus remplacer la main-d'œuvre minière disparue lors de la Grande Guerre. Le village poursuit son extension par la construction de la Cité du Chaufour.
La Fosse de la Pensée est abandonnée en 1928 et sert de retour d'air à sa voisine la Fosse Casimir-Périer, avant de disparaître et d’être remblayée en 1950.
À partir de 1956, le programme d’amélioration de l’habitat se traduit par la construction d’écoles, de nouveaux lotissements et d’un château d'eau. Fin 1968, la Fosse Saint-Marck est à son tour fermée.
Après une période de déclin industriel qui dure près de 15 ans, Abscon s’agrandit et s’embellit. L’ancienne église bâtie en 1892 et fermée au culte en à cause d'affaissements miniers, est remplacée par un nouvel édifice inauguré en 1981. La rénovation se poursuit en par l’ouverture d’un nouveau centre administratif puis par l'agrandissement des groupes scolaires, la construction d’une salle de sports, d'une nouvelle gendarmerie, de la Cité des Aulnes, la Cité des Sycomores, la Cité des Acacias…
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[26] :
Candidat | Premier tour | Second tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||
Eva Joly (EÉLV) | 24 | 1,11 | |||
Marine Le Pen (FN) | 656 | 30,33 | |||
Nicolas Sarkozy (UMP) | 359 | 16,60 | 730 | 37,21 | |
Jean-Luc Mélenchon (FG) | 344 | 15,90 | |||
Philippe Poutou (NPA) | 46 | 2,13 | |||
Nathalie Arthaud (LO) | 20 | 0,92 | |||
Jacques Cheminade (SP) | 4 | 0,18 | |||
François Bayrou (MoDem) | 82 | 3,79 | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) | 42 | 1,94 | |||
François Hollande (PS) | 586 | 27,09 | 1232 | 62,79 | |
Inscrits | 2783 | 100,00 | 2782 | 100,00 | |
Abstentions | 587 | 21,09 | 628 | 22,57 | |
Votants | 2196 | 79,91 | 2154 | 77,43 | |
Blancs et nuls | 33 | 1,50 | 192 | 8,91 | |
Exprimés | 2163 | 98,50 | 1962 | 91,09 | |
Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[27] :
Candidat | Premier tour | Deuxième tour | ||||
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% | Voix | % | Voix | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) | 4,16 | 91 | ||||
Marine Le Pen (FN) | 42,55 | 931 | 62,57 | 1190 | ||
Emmanuel Macron (EM) | 14,95 | 327 | 37,43 | 712 | ||
Benoît Hamon (PS) | 4,20 | 92 | ||||
Nathalie Arthaud (LO) | 1,01 | 22 | ||||
Philippe Poutou (NPA) | 0,64 | 14 | ||||
Jacques Cheminade (SP) | 0,18 | 4 | ||||
Jean Lassalle (R) | 0,50 | 11 | ||||
Jean-Luc Mélenchon (LFI) | 22,62 | 495 | ||||
François Asselineau (UPR) | 0,32 | 7 | ||||
François Fillon (LR) | 8,87 | 194 | ||||
Inscrits | 2 805 | 100,00 | 2 805 | 100,00 | ||
Abstentions | 557 | 19,86 | 648 | 23,10 | ||
Votants | 2 248 | 80,14 | 2 157 | 76,90 | ||
Blancs | 44 | 1,96 | 177 | 8,21 | ||
Nuls | 16 | 0,71 | 78 | 3,62 | ||
Exprimés | 2 188 | 97,33 | 1 902 | 88,18 | ||
Politique locale
Lors du premier tour des élections municipales le , 27 sièges sont à pourvoir ; on dénombre 2 925 inscrits, dont 2 366 votants (80,89 %), 27 votes blancs (1,14 %) et 1 330 suffrages exprimés (58,21 %). La liste Entente et action municipale, étiquetée divers gauche, menée par le maire sortant Patrick Kowalczyk recueille 681 voix (51,20 %) et est ainsi élue dès le premier tour avec vingt-et-un sièges. La liste divers droite Agir pour les Absconnais menée par Éric Granato obtient six sièges avec 659 voix (48,80 %)[28].
Liste des maires
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Jérôme Plichon (d)[29] (années 1740 - ) | ||||
Charles Plichon (d)[29] ( - ) | XIXe siècle | |||
Pierre-André Villette (d) ( - ) | 24 ans | Section française de l'Internationale ouvrière | ||
Augustin Décamp (d) ( - ) | 12 ans | Parti communiste français | ||
Charles Van Coppenolle (d) ( - ) | (mort en cours de mandat (en)) | 9 ans et 7 mois | ||
Édouard Assez (d) ( - ) | (mort en cours de mandat (en)) | 9 ans | ||
Raymond Bay (d) ( - ) | (mort en cours de mandat (en)) | 4 ans | ||
Jeanne Lécu (d)[30],[31] ( - ) | (démission) | 18 ans, 2 mois et 28 jours | ||
Pierre Bricout (d)[32] ( - ) | 8 ans | divers droite | ||
Gilbert Défossé (d)[33] (né le ) | (démission) | 8 ans et 9 mois | divers gauche | |
Patrick Kowalczyk (d)[34] (né le ) | En cours | 4 ans et 8 mois | divers gauche |
- Tombe de Pierre-André Villette au cimetière d'Abscon.
- Tombe d'Augustin Décamp.
- Tombe de Charles Van Coppenolle.
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut.
Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2018, la commune comptait 4 376 habitants[Note 7], en augmentation de 1,41 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Enseignement
Abscon fait partie de l'académie de Lille.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- La chapelle Saint-Roch, sise rue Georges-Danton ;
- La chapelle Saint-Anne, sise au croisement des rues Auguste-Blanqui et Victor-Hugo ;
- La chapelle Notre-Dame-des-Alouettes, sise rue du Sergent-Degallaix ;
- Vestiges d'un ancien château dont il reste un pignon du XVIIIe siècle ;
- Maisons anciennes dont une datée de 1765 ;
- Mairie construite en 1886, place du Général-de-Gaulle.
- Cavalier d'Azincourt et la Carrière d'Azincourt
- Verrerie à Coez, Mathieu, Leroy & Cie (1856-1918) à Abscon [41]
Personnalités liées à la commune
- Robert Witchitz, membre FTP-MOI du groupe Manouchian[42]
- Charles Van Coppenolle, mineur à la fosse Saint-Mark, il s'engage dans l'armée en 1913. Lieutenant en 1916, il enlève avec sa compagnie le Mort-Homme à Verdun. Il reçoit alors la Croix de Guerre et figure dans le magazine L'illustration. Devenu lieutenant-colonel, il entre dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale et participe à de nombreuses batailles, notamment en Syrie. Élu maire de la commune en 1959, il meurt le .
- Sophie Granato-Bricout, conseillère régionale des Hauts-de-France, conseillère municipale et petite-fille de l'ancien maire Pierre Bricout.
Folklore
Les géants Adalbaud et Rictrude
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Pecquencourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Abscon et Pecquencourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Pecquencourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Abscon et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Somain », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Page 395- Statistique archéologique du Département du Nord - seconde partie- 1867- Librairie Quarré et Leleu à Lille, A. Durand 7 rue Cujas à Paris - archive du Harvard Collège Library - numérisé par Google Books
- Bivert 1999, p. 137.
- Ministère de l'Intérieur - Nord (Nord-Pas-de-Calais), « Résultats de l'élection présidentielle de 2012 à Abscon » (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur - Nord (Hauts-de-France), « Résultats de l'élection présidentielle de 2017 à Abscon » (consulté le ).
- « Élections municipales, Abscon », La Voix du Nord, édition Valenciennois-Denaisis, no 24165, , p. 28.
- Francis Przybyla, Le blé, le sucre et le charbon : Les parlementaires du Nord et leur action 1881-1889, Presses universitaires du Septentrion, , 594 p. (ISBN 978-2-85939-980-1, notice BnF no FRBNF41078492), p. 69
- Y. C., « Jeanne Lécu, la pionnière, élue en 1981 à Abscon », La Voix du Nord,
- Jé. L., « Abscon : l’ancien maire Jeanne Lécu est décédée », La Voix du Nord, : « Ce vendredi, Jeanne Lécu est décédée à l’âge de 95 ans à la résidence Denis-Lemettre, à Rœulx. Cette enseignante de profession fut maire d’Abscon de 1981 à 2000. [...] Entrée au conseil municipal en 1977 et le 4 octobre 1981, elle succède à la tête de la mairie à Raymond Bey, décédé trois mois plus tôt. Réélue en 1983, 1989 et 1995. »
- « Abscon : Pierre Bricout, ancien maire, est décédé », La Voix du Nord, : « Conseiller municipal de 1983 à 1990 puis adjoint au maire, Pierre Bricout avait succédé à Jeanne Lecu dans le fauteuil de premier magistrat en 2000. »
- Bernard Défontaine, « Abscon : Gilbert Défossé rend à 84 ans son écharpe de maire », La Voix du Nord, : « Il avait entamé sur le tard une carrière d’élu municipal. Gilbert Défossé, maire d’Abscon depuis 2008, vient de démissionner. Patrick Kowalczyk, premier adjoint, est candidat à sa succession. Le conseil municipal est convoqué le 3 janvier. »
- Jérémy Lemaire, « Seul candidat à la succession de Gilbert Défossé, Patrick Kowalczyk élu maire », La Voix du Nord,
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Evolution et structure de la population à Abscon en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Nord en 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Annuaire général du commerce, de l'industrie, de la magistrature et de l'administration : ou almanach des 500.000 adresses de Paris, des départements et des pays étrangers, Firmin-Didot frères (Paris), (lire en ligne).
- « Le groupe Manouchian », sur ivry94.fr (consulté le ).
Annexes
Bibliographie
- Bernard Bivert (préf. Bernard Derosier), Les Souterrains du Nord, Nord Patrimoine Éditions, , 175 p. (ISBN 2-912961-07-6), p. 137.