Marchiennes
Marchiennes est une commune française, située en Flandre romane, dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Marchiennois(es)[1].
Pour les articles homonymes, voir Marchienne.
Marchiennes | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Ostrevent | ||||
Maire Mandat |
Claude Merly 2020-2026 |
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Code postal | 59870 | ||||
Code commune | 59375 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marchiennois(e) | ||||
Population municipale |
4 587 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 214 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 24′ 32″ nord, 3° 16′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 15 m Max. 21 m |
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Superficie | 21,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Marchiennes (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sin-le-Noble | ||||
Législatives | Seizième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.marchiennes.fr/ | ||||
Géographie
Relief, géologie et hydrographie
Marchiennes se situe sur la Scarpe, rivière de 112 kilomètres qui se jette dans l'Escaut. À Marchiennes, trois cours d’eau attestent encore de leurs efforts : Le Décours, Le Courant de Coutiches et la Râche.
- La Râche à Marchiennes.
- Le Courant de Coutiches.
- La Scarpe à Marchiennes.
Elle possède sur son territoire la belle forêt domaniale de Marchiennes d'environ 800 hectares composée entre autres de pins sylvestres et de chênes. Elle accueille plus de 110 000 visiteurs par an.
Dans le département du Nord, Marchiennes est un poumon vert qui occupe une position centrale, car à proximité des autoroutes A1 et A23, Marchiennes, à 20 minutes de Lille et de Tournai, 15 minutes de Douai et Valenciennes, 2 heures de Paris et 1h de Bruxelles.
Marchiennes est au cœur du parc naturel régional Scarpe-Escaut, le « cœur de nature », élément important de la trame verte régionale concentré de sites naturels de grande valeur écologique, couvrant quatre forêts domaniales dont la forêt domaniale de Marchiennes, les plaines alluviales de la Scarpe et de l'Escaut. À la suite du drainage agricole périphérique et au surcreusement d'un fossé de drainage périphérique, cette forêt autrefois très humide souffre d'une baisse de la nappe qui en période de sécheresse menace les chênes et les amphibiens. La pose de palplanches sur les fossés de drainages intérieurs à la forêt n'ayant pas apporté les résultats escomptés.
Plusieurs hameaux sont rattachés à Marchiennes :
Elpret est un hameau situé à l'est de la commune et est traversé par la D39 qui relie Warlaing à Rosult. La rue principale d'Elpret est la rue du Hameau qui est en fait la D39. Quelques pâtés de maisons s'y construisent car la zone est très attractive : en effet, la forêt domaniale de Marchiennes est tout de suite au nord d'Elpret.
Sec Marais est un hameau situé au nord de la commune et est traversé par la D957 qui relie Somain à Orchies. La rue principale de Sec Marais est la route départementale dite "Route Nationale". C'est un hameau qui a connu une forte expansion par sa proximité de l'autoroute A23 (à Orchies) et à la lisière de la forêt domaniale de Marchiennes.
Le Catellet est un hameau situé à l'ouest de la commune en direction de Flines-lez-Raches.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pecquencourt », sur la commune de Pecquencourt, mise en service en 1962[8] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 743,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 24 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Marchiennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marchiennes, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 5 892 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,7 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), terres arables (22,8 %), zones humides intérieures (7,6 %), zones urbanisées (6,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %), prairies (2,7 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Marchiennes fut, encore au début du XIXe siècle, séparé en Marchiennes-Ville et Marchiennes-Campagne. La Scarpe formait la séparation. Depuis 1946, Marchiennes-Campagne a été rattaché à la commune de Rieulay
Communes limitrophes
Histoire
Du au , durant la guerre de Succession d'Espagne, eut lieu le siège de Marchiennes[26].
Patrimoine historique
Abbaye de Marchiennes
Marchiennes est riche d'un beau patrimoine historique dont témoignent encore les vestiges d'une tuilerie romaine sur la base de loisirs des Evoiche (tuile et brique). De plus par interprétation, on peut apparenter le nom de la ville à la Villa de Marcius, les vestiges d'une abbaye fondée en 630 par Adalbaud, comte de Douai. Sainte Rictrude, son épouse, aristocrate d'Aquitaine, créa en 643 un monastère double comprenant une communauté de femmes et une autre d'hommes. Leur fille, sainte Adalsinde (fêtée le 25 décembre), fut l'une des abbesses de la communauté des moniales[27].
À la fin du Xe siècle, il ne reste aucune trace de la communauté masculine sauf quelques chanoines. En 1024, les moniales sont remplacées par des moines bénédictins. Après l'abbatiat désastreux de Fulcard de Landas (1103-1115), l'abbé Amand du Chastel prend l'initiative d'un renouveau institutionnel et artistique qui durera jusqu'à la fin du XIIe siècle et dont témoignent un chartier riche ainsi qu'une collection diverse de textes hagiographiques et historiographiques.
On pénètre sur la place de l'abbaye par deux portes monumentales d'un grand intérêt architectural, le bâtiment de l'actuel hôtel de ville et le Colombier. Le fronton de l'église Sainte-Rictrude est marqué de la devise républicaine, « Liberté, Égalité, Fraternité ». Cette inscription a été ajoutée le à la suite d'un conseil municipal à la proposition de l'un des membres.
Le , les reliques de Sainte Eusébie furent transportés à Marchiennes « où les os avaient été montrés, sains et entiers, aux fidèles, aux religieuses et aux enfants des écoles ».
Autres
Marchiennes fut aussi le théâtre d’un des derniers procès de sorcellerie en France qui envoya Péronne Goguillon sur le bûcher en 1679 ainsi que quatre autres femmes dont sa propre fille.
Depuis 1991, pour conjurer cette époque révolue, 30 000 personnes assistent chaque année, le premier dimanche d'octobre, aux célèbres Cucurbitades, fête de la Courge et de la Sorcellerie, fête poétique, culturelle et envoûtante.
Marchiennes est mentionné dans la première phrase de Germinal d'Émile Zola (1885), où « la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit » est évoquée. On peut évoquer également Joseph Balsamo d'Alexandre Dumas, dans lequel on évoque le siège de Marchiennes en 1712 par le Maréchal de Villars.
Il existait également une gare aujourd'hui désaffectée : voir Gare de Marchiennes.
L'église possède un orgue de François-Joseph Carlier datant de 1837. Il s'agit d'un des derniers témoins quasiment intact de la facture des Carlier. Le buffet de l'orgue est inscrit et la partie instrumentale classée au titre des monuments historiques.
Autrefois, l'église possédait un carillon de 37 notes. La majorité des cloches furent réquisitionnées par l'occupant en 1918.
Héraldique
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Les armes de Marchiennes se blasonnent ainsi : « D'or à une escarboucle de sable, chargée en cœur d'un rubis de gueules. » |
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Un article publié dans La Voix du Nord no 24306 du 4 août 2020 indique que Serge Gaillot, sous l'étiquette du Rassemblement pour la République, est devenu maire à l'âge de 27 ans à la suite des élections municipales de juin 1995, où sa liste recueille 51,30 % des suffrages exprimés. Un recours annule l'élection, et un nouveau vote est organisé en 1996 où sa liste est cette fois largement réélue.
La liste menée par Serge Gaillot lors des élections municipales de mars 2001 est élue dès le premier tour avec 55,10 % des suffrages exprimés. Serge Gaillot est suspendu de ses fonctions durant un mois par un arrêté du ministère de l'Intérieur en 2003, à cause de la mauvaise santé financière de la commune. Une suspension définitive survient en 2006 et de nouvelles élections sont organisées. Les ennuis judiciaires se poursuivent pour Serge Gaillot avec d'autres affaires, il est notamment incarcéré sur l'île de La Réunion en 2020.
Claude Merly devient maire en 2006[28].
Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-sept sièges sont à pourvoir ; on dénombre 3 674 inscrits, dont 1 914 votants (52,10 %), 18 votes blancs (0,94 %) et 1 876 suffrages exprimés (98,01 %). La liste divers droite Marchiennes de toutes les forces menée par le maire sortant Claude Merly recueille 1 295 voix (69,03 %) et remporte ainsi vingt-quatre sièges au conseil municipal contre deux pour la liste divers centre Marchiennes j'y crois du conseiller municipal d'opposition Jocelyn Oger[29] avec 365 voix (19,46 %) et un pour la liste divers gauche J'M 2020 menée par Jocelyne Malfigan[30] avec 216 voix (11,51 %)[31],[32]. Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde d'environ deux mois l'élection des maires par les nouveaux conseils municipaux[33]. Claude Merly est réélu maire le 23 mai avec vingt-quatre voix, une minute de silence a été faite en hommage au conseiller municipal René Gos, mort le 25 avril[28].
Liste des maires
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Horries Pagniez (d)[34] | ||||
Fernand Maton (d) ( - ) | ||||
Félix Maton (d) ( - ) | ||||
Auguste Maton (d) ( - ) | ||||
Moïse Dufour (d)[35] ( - ) | 18 ans | apparenté PCF (d) | ||
Jean-Pierre Lemaire (d) | 6 ans et 3 mois | Parti socialiste | ||
Serge Gaillot (d)[36] (né le ) | 11 ans | Rassemblement pour la République Union pour un mouvement populaire | ||
Claude Merly (d)[37],[38],[39] (né le ) | En cours | 15 ans | divers droite |
- Tombe de Félix, Auguste et Fernand Maton.
- Tombe de Félix, Auguste et Fernand Maton dans le cimetière de Marchiennes.
- Claude Merly en .
Politique locale
Claude Merly actuel maire de Marchiennes est renvoyé en correctionnelle en 2021 pour soupçons de favoritisme. Il est soupçonné d'avoir favorisé certaines entreprises pour des marchés publics de la ville notamment le marché de la réhabilitation de la mairie. Les faits ont été dénoncés par plusieurs de ses anciens adjoints.[40] Le 16 mars 2021, Claude Merly est reconnu coupable et condamné à dix mois d’emprisonnement avec sursis et d’une peine d’un an d’inéligibilité.[41]
Jumelages
Ville | Pays | Période | ||
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Speldhurst[42],[43] | Royaume-Uni | depuis |
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].
En 2018, la commune comptait 4 587 habitants[Note 7], en diminution de 1,69 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Économie
Fromages
- Chévrerie du Cattelet de Marchiennes
Lieux et monuments
- L'église Sainte-Rictrude
- L'oratoire Saint-Roch, la chapelle Notre-Dame-d'Elpret, la chapelle Sainte-Eusébie, l'oratoire Notre-Dame-de-Lourdes, la chapelle Saint-Roch
- Musée de Marchiennes
- Forêt domaniale de Marchiennes
- Verrerie Sainte-Rictrude[52] ou Société Hubert, Haydin & cie[53] de Marchiennes
- Réserve naturelle régionale du pré des Nonnettes
- la Réserve naturelle régionale du pré des Nonnettes.
- l'ancienne brasserie Dufour Notice no IA59000146, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Cheminée de la verrerie Sainte Rictrude.
- Marchiennes.-La base de loisirs des EvoÏches.
- Clic Du Pevele Ostrevent (Centre Local D'Information Et De Coordination).
Équipements municipaux
- La mairie de Marchiennes, entrée rue Corbineau.
- La maire de Marchiennes, vue de la Place Gambetta.
- Le porche de la mairie de Marchiennes.
- La salle des fêtes de Marchiennes.
- la médiathèque Marchiennes 01.
Personnalités liées à la commune
- Lieu de naissance de personnages illustres dont Jean-Baptiste Juvénal Corbineau, né à Marchiennes le , général d'empire sous Napoléon Ier qui sauva la Grande Armée lors de la retraite de Russie en découvrant le passage de la Bérézina. Avec ses deux frères, Claude-Constant et Hercule Corbineau, généraux d'empire, ils étaient appelés par Napoléon les « Trois Horaces » en référence à la mythologie romaine.
- Marchiennes est aussi le lieu de naissance en 1905 du célèbre peintre Félix Labisse, lié au mouvement surréaliste sans y adhérer, connu entre autres pour ses Femmes bleues.
- Jean Moral (1906-1999), photographe, né à Marchiennes.
- Alain Deloeuil, ancien coureur cycliste, né à Marchiennes.
- Jules Mougin (1912-2010), poète français né à Marchiennes.
Folklore
La commune a pour géant Pelotin le Marchiennois[54], baptisé le par l'abbé Pierre-Marie Verhægge. Il fait suite à la relance de la fête du Muguet par la municipalité en 2009 et symbolise le jeu de paume. Il est fabriqué par Emmanuel Michiels, qui a notamment réalisé ceux de Montigny-en-Ostrevent, Hornaing, Fenain, Masny..., professeur d’arts plastiques à la retraite. L'habit et le gant sont réalisés par la sinoise Brigitte Renard. Le géant mesure 3,60 mètres, pèse soixante-dix kilos, et a un diamètre de 1,40 mètre. Il est monté sur roulettes et poussé de l'intérieur par une personne[55]. Il a pour parrain Gauthier de Châtillon, le géant de Bruille-lez-Marchiennes[56].
Pour approfondir
Bibliographie
- B. Delmaire, L'histoire-polyptyque de l'abbaye de Marchiennes. Étude critique et édition, Louvain-la-Neuve, 1985, 178 pages
- Gras, Daniel.- Marchiennes et Beuvry-la-Forêt.- Saint-Cyr-sur-Loire : Alan Sutton, 2010. - 127 pages no 13570.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Les gentilés de Marchiennes
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Pecquencourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Marchiennes et Pecquencourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Pecquencourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marchiennes et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Marchiennes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
- Le 30 juillet 1712 – La prise de Marchiennes
- Imp. de F. Robaut (Douai). Auteur du texte, « Copie d'un ancien plan de la ville et de l'abbaye de Marchiennes (année 1635) », Europeana (consulté le ).
- « Le conseil enfin installé : Claude Merly réélu maire », L'Observateur du Douaisis, no 907, , p. 22.
- Arnaud Déthée, « « Marchiennes j'y crois » veut emmener la ville vers la transition énergétique », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162, , p. 16.
- Arnaud Déthée, « « Partageons l'avenir de Marchiennes avec Jocelyne Malfigan : J'M 2020 » annonce vouloir baisser les impôts », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162, , p. 21.
- « Élections municipales, Marchiennes », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165, , p. 34.
- « Élections municipales 2020 - 1er tour, Marchiennes », L'Observateur du Douaisis, no 897, , p. 9.
- « Cinquante-quatre maires du Douaisis installés entre le 23 et le 28 mai », sur https://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord, .
- « Pelotin, le géant présent à chaque manifestation locale », La Voix du Nord, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, notice BnF no FRBNF34418428, lire en ligne) :
« Le 7 juin 1822 Horries Pagniez, maire de Marchiennes, arrête un règlement municipal. Un ballodrome est tracé sur le parvis de l’ancienne église abbatiale, aujourd’hui place Gambetta. »
- « Marchiennes : la salle de musique de Marchiennes portera le nom de Moïse Dufour », La Voix du Nord, : « Moïse Dufour fut maire de Marchiennes de 1971 à 1989 et fut élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur en 1990. »
- Arnaud Déthée, « L’ancien maire de Marchiennes Serge Gaillot en détention provisoire sur l’île de La Réunion », La Voix du Nord, no 24306, , p. 12 (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, notice BnF no FRBNF34418428, lire en ligne) :
« Maire de Marchiennes de 1995 à 2006, Serge Gaillot a été mis en examen et placé en détention provisoire par le parquet de Saint-Pierre-de-La-Réunion. »
- « À Marchiennes : l'étonnante collection de Claude Merly, un gaulliste convaincu », La Voix du Nord, : « Cet événement fait la fierté du maire de la commune, Claude Merly. Fervent gaulliste depuis sa jeunesse. »
- Marie-Caroline Debaene, « Orchésis : à un an des municipales, votre maire se représente-t-il ? », La Voix du Nord, (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, notice BnF no FRBNF34418428) :
« Marchiennes. À 61 ans, Claude Merly, se dit prêt à repartir pour un tour. Il briguerait ainsi son troisième mandat en tant que maire. L’ancien facteur et ancien adjoint aux sports s’était installé dans le fauteuil du premier magistrat en 2006, après la démission de Serge Gaillot. »
- Benjamin Dubrulle, Julien Gilman et Stéphane Labdant (infographie), « Municipales : la nouvelle carte politique du Douaisis », La Voix du Nord, no 24270, , p. 10 (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, notice BnF no FRBNF34418428) :
« Marchiennes : divers droite »
- « Marchiennes: le maire renvoyé en correctionnelle pour favoritisme supposé », sur Nord Eclair, (consulté le ).
- « Le maire de Marchiennes, Claude Merly, condamné par la justice pour favoritisme », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
- « Marchiennes : programme chargé au comitéde jumelage Marchiennes - Speldhurst », La Voix du Nord, : « Celle-ci rappela le but de l’association : « faire connaître le jumelage avec Speldhurst, petite ville de Kent et rencontrer les amis anglais en mettant en place des actions culturelles, sportives... » »
- « Jumelage Marchiennes-Speldhurst » : « Le comité de jumelage Marchiennes-Speldhurst a été créé en 1999. L'association a pour but de favoriser l'établissement de relations entre les habitants de la commune de Marchiennes et ceux de Speldhurst dans tous les domaines : scolaires, sportifs, culturels, sociaux, économiques, afin de permettre une meilleure connaissance réciproque.Notre jumelage s'étend aussi aux petits villages faisant partie du conseil municipal de Speldhurst, conseil qui représente quatre villages : Ashurst, Langton Green, Old Groombridge et Speldhurst. »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Marchiennes en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Revue du Nord - Volume 67,Partie 1 - Page 477 voir en ligne:
- La Céramique et la verrerie ["puis" Céramique, verrerie, émaillerie]. Journal de la Chambre syndicale.. de 1891- voir en ligne
- Revue du Nord, vol. 67, partie 1, p. 477, lire en ligne
- La Céramique et la verrerie [puis Céramique, verrerie, émaillerie], Journal de la Chambre syndicale.. de 1891, lire en ligne
- Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596, , p. 14-15
- « Pelotin, le géant présent à chaque manifestation locale », sur https://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord, .
- « Gauthier de Bruille, géant, chevalier et grand seigneur de l’Ostrevent », sur https://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord, .
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