Verrerie Sainte-Rictrude

La verrerie Sainte-Rictrude ou verrerie de Marchiennes est fondée en 1867 [1]par M. Henri-Ernest Hubert (1824 à Bouchain-1884 à Marchiennes) et M. Louis Haidin devient la société Hubert , Haidin et Cie le [2],[3]

La société est toujours active en 1920 sous le nom de H.Hubert & Cie.

Histoire

M. Henri-Ernest Hubert né en 1824 à Bouchain et décédé en 1884 à Marchiennes; époux de Julienne-Alexandrine Levasseur [1] ils auront une fille Julienne-Philippe qui épousera Olivier-Gustave Gobbe; maître-verrier; né à Somain en 1865; parent d'Émile Gobbe; inventeur de la machine à étirer le verre.

Louis Haidin est né le à Aniche et décède le à Marchiennes à l’âge de 68 ans.Il fut verrier, cabaretier puis directeur de verrerie dans la maison Hubert, Haidin et Cie à Marchiennes.

En 1894-1895 « en raison du prix élevé de la main-d'œuvre en France, il est devenu difficile aux verreries à vitres de travailler pour l'exportation. L'Amérique, qui offrait, il y a quelques années, des débouchés importants, a développé chez elle l'industrie du verre et arrive aujourd'hui à suffire à sa consommation.

Les verriers sont donc obligés d'écouler exclusivement leurs produits en France. En outre, par suite de la construction des fours à bassin, ils fabriquent environ un quart de verre en trop. Ne pouvant exporter ce surcroît de produits, ils ont dû chômer pendant trois à quatre mois. » Des gréves se déclenchent alors à Marchiennes, Fresnes, Escautpont[4] Dans le but d'abréger ce chômage, l'Union des verreries à vitres du Nord, dont le siège est à Valenciennes, propose aux ouvriers une réduction de salaire de 15 % pour les souffleurs et de 6 % pour les autres ouvriers, pour les marchandises destinées à l'exportation. Les verreries d'Aniche conserveront les anciennes conditions, celles de Marchiennes licencieront 150 verriers.

La fin

En 1903 la Société des Verreries de Marchiennes employait environ 200 ouvriers puis elle deviendra La Société des Anciens Etablissements Ph.de Paniagua, Taulin, Hubert et Cie société anonyme au capital de 2.000.000de Fr. dont le siège était au 7,Rue de Nemours et 69 Avenue Parmentier, Paris XIIe, et Marchiennes[1]


Puis ce seront les Établissements de Paniagua, Massare, Bureau et Cie 69 Avenue Parmentier, Paris XIIe [1]


Les verreries de Marchiennes ont cessé en , avec une reprise d'activité en 1926 jusqu'en [1].

Photothèque

Notes et références

  1. Gérard Bot, Historique de la verrerie de Marchiennes, Les amis de Marchiennes, .
  2. La Céramique et la verrerie ["puis" Céramique, verrerie, émaillerie], (lire en ligne)
  3. Statistique des grèves et des recours à la conciliation et à l'arbitrage survenus pendant l'année, Ministère du commerce, de l'industrie, des postes et des télégraphes, Office du travail, 1894-1895 (lire en ligne)
  4. Statistique des grèves et des recours à la conciliation et à l'arbitrage survenus pendant l'année, Ministère du commerce, de l'industrie, des postes et des télégraphes, Office du travail, 1894-1895 (lire en ligne)


  • Portail de la chimie
  • Portail des arts
  • Portail du travail et des métiers
  • Portail de la production industrielle
  • Portail du Nord-Pas-de-Calais
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.