63e division d'infanterie (France)

La 63e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Pour les articles homonymes, voir 63e division d'infanterie.

63e Division d’Infanterie
Pays France
Branche Armée de Terre
Type Division d’infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de Mulhouse
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de l'Ourcq)
1914 - 1re Bataille de l'Aisne
1916 - Bataille de Verdun
1918 - 2e Bataille de la Marne
(Bataille du Soissonnais)

Les chefs de la 63e Division d'Infanterie

  • -  : Général Georges Gustave Lombard
  • -  : Général Georges Jullien
  • -  : Général Edouard Hirschauer
  • -  : Général Joseph Louis Andlauer
  • -  : Général Joseph Ecochard
  • -  : Général Jean Vidalon (la 63e D.I. ayant été transformée, depuis le , en 1re D.I. polonaise).
  • .
  • 1939 : Général d'Humieres
  • 1939 - 1940 : Général Parvy

Première Guerre mondiale

Composition

Mobilisée dans la 13e Région, la division appartient au 7e corps d'armée, au sein de la 1re armée française.

  • 125e Brigade :
216e régiment d'infanterie d' à
238e régiment d'infanterie d' à (Dissolution)
298e régiment d'infanterie d' à
  • 126e Brigade :
292e régiment d'infanterie d' à (Dissolution)
305e régiment d'infanterie d' à
321e régiment d'infanterie d' à
  • Cavalerie :
14e régiment de dragons (2 escadrons)
  • Artillerie :
16e régiment d'artillerie de campagne (1 groupes 75)
36e régiment d'artillerie de campagne (1 groupes 75)
53e régiment d'artillerie de campagne (1 groupes 75)
  • Génie :
4e régiment du génie (compagnies 13/13, 13/19, 13/24)

1914

 : repli vers le sud, par Hermes, l'Isle-Adam et Ecouen.
 : mouvement offensif, par Luzarches, vers l'Ourcq, en direction de Dammartin-en-Goële.
6 -  : bataille de l'Ourcq, combats violents vers Brégy, Fosse-Martin, Puisieux, Vincy-Manœuvre et Manœuvre.
10 -  : poursuite par Villers-Cotterêts et Fontenoy, jusqu'au bord de l'Aisne.
13 -  : violents combats vers Nouvron-Vingré et Cuisy-en-Almont. Stabilisation du front et occupation d'un secteur vers Pernant et Vingré.
3, 8, 30 et  : attaques françaises sur Nouvron, (Guerre des mines).

1915

  • 2 –  : retrait du front et repos vers Hartennes.
  • [1] : occupation d'un secteur vers Pernant et Venizel.

1916

3, 5 et  : contre-attaques françaises aux abords du fort de Vaux (perdu le ).
  •  : retrait du front, transport par camions dans la région d'Ancerviller. À partir du , transport par V.F. vers Bruyères et Remiremont ; repos.
  •  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre le col de la Schlucht et le col de Sainte-Marie, étendu à droite, le , jusque vers Metzeral[2].
  • 2 –  : retrait du front vers Montreux-Vieux ; travaux. À partir du , transport par V.F. au camp d'Arches ; instruction.
  •  : transport par V.F. dans la région de Bar-le-Duc, puis mouvement vers le front ; à partir du , occupation d'un secteur vers le bois Fumin et la ferme Dicourt.
  • 23 –  : retrait du front (des éléments, restés en secteur sous les ordres de la 74e D.I. prennent part à la 1re Bataille Offensive de Verdun).
  •  : occupation d'un secteur vers le bois Fumin et la ferme Dicourt, porté, après la réoccupation du fort de Vaux, du , sur le front Vaux-devant-Damloup, ferme Dicourt.
  • 9 –  : retrait du front ; repos vers Triaucourt.
  •  : mouvement vers l'est, et occupation d'un secteur vers Kœur-la-Grande et Dompcevrin.

1917

  • 1er : retrait du front ; repos vers Ligny-en-Barrois. À partir du , mouvement par étapes vers la région d'Épinal, Dompaire, le camp d'Arches ; repos et instruction.
  •  : mouvement vers Saint-Dié, et, à partir du , occupation d'un secteur vers le col de Sainte-Marie et la Chapelotte[3].
  • 23 –  : retrait du front et transport par V.F., de la région Bruyères, Corcieux, dans celle de Nançois-le-Petit et de Longeville-en-Barrois ; repos vers Pierrefitte-sur-Aire.
  •  : mouvement vers Souhesme-la-Grande. À partir du 1er juillet, occupation d'un secteur vers Marre et la Hayette.
  •  : retrait du front, transport par camions dans la région de Montier-en-Der ; repos et instruction.
  • : mouvement vers Sommedieue, par Saint-Dizier, Bar-le-Duc et Souilly ; puis, à partir du , occupation d'un secteur vers Les Éparges et Haudiomont.
  • 9 –  : retrait du front ; repos et instruction vers Condé-en-Barrois.
  •  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers la ferme Mormont et la cote 344 : engagements violents.

1918

  •  : retrait du front, mouvement vers Condé-en-Barrois, puis, à partir du , transport par camions dans la région de Pierrefitte ; travaux défensifs en Argonne.
  •  : mouvement vers le front, et occupation d'un secteur entre le Four de Paris et le bois de Beaurain, étendu à droite, le , jusqu'à l'Aire.
  •  : retrait du front ; repos, travaux et instruction vers Villers-en-Argonne. À partir du , mouvement vers la rive droite de l'Aisne.
  • 4 –  : occupation d'un secteur entre le Houyette et l'Aisne.
  •  : retrait du front ; regroupement vers Somme-Tourbe. À partir du , transport, partie par camions, partie par V.F., dans la région de Choisy-en-Brie, Marolles-en-Brie ; préparation de l'offensive.
, engagée, à l'est de Neuilly-Saint-Front, dans la 2e Bataille de la Marne, (Bataille du Soissonnais) :
 : combat de Coincy,
 : progression jusqu'à l'Ourcq, entre Fère-en-Tardenois et Trugny.
-  : tentatives pour franchir l'Ourcq ; prise de Saponay. Début de la poursuite.
  • 3 –  : retrait du front ; mouvement vers le camp de Mailly.
  •  : transformation en 1re D.I. Polonaise.

Rattachements

-
-
-
1er -
-
-
-
-
-
  • armée d'Alsace
18 -
  • Intérieur
3 -

Seconde Guerre mondiale

composition le 10 mai 1940

L'après Seconde Guerre mondiale


Notes et références

  1. Du au , des éléments de la 85e D.T. restent en secteur, à la disposition de la 63e D.I., vers Pernant.
    Du 16 au 29 juin, puis du 7 au 24 juillet 1915, l'une des brigades est mise à la disposition du 35e C.A., et participe aux combats vers Moulin-sous-Touvent.
  2. Bien qu'occupant un secteur, la 63e D.I. dépend directement de l'armée.
  3. En réserve de GAC, mise à la disposition de la 2e Armée, à partir du 2 octobre 1917

Voir aussi

Bibliographie

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Liens externes

  • Armée et histoire militaire françaises
  • Portail de la Première Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.