Fère-en-Tardenois

Fère-en-Tardenois est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Ne doit pas être confondu avec La Fère ou Fère-Champenoise.

Fère-en-Tardenois

Une vue des ruines du château de Fère.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Château-Thierry
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry
Maire
Mandat
Jean-Paul Roseleux
2020-2026
Code postal 02130
Code commune 02305
Démographie
Gentilé Férois(es)
Population
municipale
3 032 hab. (2018 )
Densité 149 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 11′ 58″ nord, 3° 31′ 02″ est
Altitude Min. 106 m
Max. 225 m
Superficie 20,4 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Fère-en-Tardenois
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Fère-en-Tardenois
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Fère-en-Tardenois
Géolocalisation sur la carte : France
Fère-en-Tardenois
Géolocalisation sur la carte : France
Fère-en-Tardenois
Liens
Site web ville-ferentardenois.com

    Géographie

    Fère-en-Tardenois se situe entre Paris (100 km) et Reims (50 km) et est desservie par l'autoroute de l'Est. La commune est à 22 km de Château-Thierry et 25 km de Soissons.

    Elle est également desservie par une liaison autocar de la SNCF reliant La Ferté-Milon à Reims.

    L'Ourcq, dont la source se situe à seulement quelques kilomètres de Fère-en-Tardenois, traverse la ville.

    Localisation

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 746 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coulonges-Cohan », sur la commune de Coulonges-Cohan, mise en service en 1985[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 736,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 71 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Fère-en-Tardenois est une commune rurale[Note 5],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fère-en-Tardenois, une unité urbaine monocommunale[17] de 3 053 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,4 %), forêts (37,5 %), zones urbanisées (7,6 %), prairies (6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), eaux continentales[Note 6] (1,2 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Durant la Révolution, la commune porte le nom de Fère-sur-Ourcq[24].

    Histoire

    La ville fut le siège d'une pairie à partir de 1399 et jusqu'au XVIe siècle. François d'Angoulême baron-pair de Fère-en-Tardenois (1498-1515) en est le plus connu.

    Première Guerre mondiale
    Mémorial de la division Arc-en-Ciel 42e division d'infanterie (États-Unis) à Fère-en-Tardenois.

    La Première Guerre mondiale n'a pas épargné la commune, comme en témoigne le cimetière américain situé à l'est, à la sortie de la ville. Les combats des 25 et 26 juillet 1918, particulièrement violents, permirent un net recul du front allemand, de près de 15 kilomètres, aux alentours de Château-Thierry.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Fère-en-Tardenois est membre de la communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Étampes-sur-Marne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[25].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Château-Thierry, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[26]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Fère-en-Tardenois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[26], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[27].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Maire en 1863  ? Louis Alphonse
    de Massary
      Maire nommé par l'empereur Napoléon III[28]
    Les données manquantes sont à compléter.
    décembre 1919 janvier 1926 Roger Joxe[29] SFIO Médecin
    Conseiller général du canton de Fère-en-Tardenois (1910 → 1934)
    19 janvier 1926 13 avril 1927 Léon Vautrin   Décédé en fonction
    Les données manquantes sont à compléter.
    1934 1960 Camille Canard    
    Les données manquantes sont à compléter.
    Maire en 1983 mars 1989 Jean Brodin   Médecin
    mars 1989 mars 2001 Michel Susgin[30],[31]   Comptable
    mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Parmentier[32] DVG Ancien représentant commercial, maire honoraire (2009)
    mars 2008[33] En cours
    (au 27 mai 2020)
    Jean-Paul Roseleux DVD Retraité
    Président de la CC du Tardenois (2008 → 2014)
    Réélu pour le mandat 2020-2026[34],[35]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].

    En 2018, la commune comptait 3 032 habitants[Note 7], en diminution de 4,74 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8521 7961 8062 1052 3132 3542 4612 4102 556
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2932 4972 3932 2182 3672 3222 3972 2652 391
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5082 6902 5482 3322 4762 3772 1692 1402 250
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 4192 7303 0123 2463 1683 3563 3133 3063 191
    2017 2018 - - - - - - -
    3 0533 032-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    L'église

    L'église Saint-Macre.

    L'église Saint-Macre fut rebâtie au XVIe siècle et classée monument historique en 1920.

    On peut y voir :

    • des vitraux modernes ;
    • une châsse contenant les reliques de sainte Macre, vierge martyrisée au IVe siècle ;
    • un orgue reconstruit en 1990 qui sert à des enregistrements et des concerts ;
    • les vitraux restaurés de Maurice Denis, fondateur de l'école de peinture des Nabis, représentant les évangélistes Luc et Jean, autrefois placés dans le chœur, aujourd'hui placés sur les piliers du fond de la nef (inaugurés le samedi 19 octobre 2013).

    Les halles

    Les halles.
    L'intérieur des halles.
    Une vue des ruines du château où l'on distingue un pavage qui était recouvert de graisses pour éviter toute montée.

    Les anciennes halles au blé, classées monument historique en 1921, furent construites en 1540.

    La chapelle de Villemoyenne

    Chapelle classée en 1928.

    Le château de Fère-en-Tardenois

    Le blason sculpté de Montmorency ornant l'une des piles du pont.

    Le château de Fère-en-Tardenois fut construit de 1206 à 1260 par Robert de Dreux, petit-fils de Louis VI le Gros, roi de France. Il appartint à la première maison des Valois-Orléans, Valois-Angoulême. En 1528, la mère de François Ier l'offrit au connétable Anne de Montmorency pour son mariage. Celui-ci le fit transformer, il fit construire en particulier son grand pont couvert, attribué à l'architecte Jean Bullant.

    La Couronne le confisque après le supplice d'Henri II de Montmorency. Il est rendu peu après à Charlotte de Montmorency, épouse du Prince de Condé. Il passe donc à la branche cadette des Condé, les princes de Conti, et par la suite au duc d'Orléans, père de Philippe Égalité. Ce dernier le démolit en partie en 1779 dans le but de se rendre populaire et en vend les matériaux et les meubles. Ses créanciers s'emparent du reste et le vendent aux enchères, à Paris en 1793.

    Le château de Fère-en-Tardenois, classé monument historique, se caractérise principalement par la présence d'un pont monumental enjambant les douves (qui sont aujourd'hui à sec). Ce pont, qui, toutes proportions gardées, rappelle fortement celui de Chenonceau, comportait autrefois deux étages : le premier servait de passage tandis que l'étage supérieur était une salle consacrée au jeu et à la vie mondaine. Une large porte entourée de deux tourelles ouvre sur la cour, un heptagone irrégulier flanqué de sept tours circulaires aujourd'hui en ruines.

    Le domaine de chasse de près de 250 hectares appartenant autrefois au château est aujourd'hui propriété de l'État et constitue l'actuelle forêt de Fère-en-Tardenois.

    Le dernier propriétaire du château, Raymond de la Tramerie, enterré à proximité des ruines, en fit don au conseil général de l'Aisne.

    Le charme de ces ruines ainsi que la beauté des lieux font qu'un hôtel de luxe est installé dans des bâtiments d'époque à proximité du château.

    Capitale mondiale de la poésie à 2 mi-mots

    Boîte aux lettres ALIS.

    Fère-en-Tardenois a été consacrée capitale mondiale de la poésie à 2 mi-mots le samedi 17 novembre 2001.

    "La poésie à 2 mi-mots est un procédé d'une simplicité désarmante : il consiste simplement à couper les mots d'un trait horizontal. Chacune des deux moitiés de mots obtenues est contenue dans un autre mot, ou plusieurs autres mots"[39].

    Cette consécration a eu lieu le 17 novembre 2001, en présence de monsieur Bacquaert, sous-préfet de l'Aisne, monsieur Renaud Dutreil, député de l'Aisne, monsieur Jacques Krabal, vice-président du conseil général de l'Aisne, monsieur Jean-Jacques Hurmane, vice-président du conseil général de l'Aisne, et monsieur Parmentier, maire de Fère-en-Tardenois.

    Une plaque commémorative a été posée sur le portail d'entrée de l'hôtel de ville de Fère-en-Tardenois, plaque matérialisant un poème à 2 mi-mots : lettres / écrites (dans lettres, il y a la moitié de écrites).

    Cette plaque commémorative est visible, et manipulable par quiconque le souhaite.

    Événements

    Personnalités liées à la commune

    • Camille Claudel, sœur aînée de Paul Claudel, fut sculpteur, élève et maîtresse de Rodin, y naquit le 8 décembre 1864.
    • Honoré Lantenois, ingénieur du Corps des Mines[40], il dirigea le Service géologique de l'Indochine (SGI). Il apparaît sous le pseudonyme de Tardenois dans le roman de Jacques Deprat, Herbert Wild de son nom de plume, roman autobiographique « à clefs » qui retrace l'affaire éponyme du point de vue de l'auteur[41]
    • Désiré-Jules Lesguillier (homme politique) y mourut le 26 septembre 1889.
    • Eugène Roques-Salvaza fut propriétaire du château, y mourut le 3 décembre 1875.
    • Frédéric Moreau, (1798-1898), élu au conseil général mais aussi connu pour ses fouilles archéologiques menées dans le tardenois, il avait ouvert une salle de musée en ville.
    Salle du musée lapidaire.
    • Pierre Charlier, vétérinaire, y naquit en 1814. Fils de maréchal, il fit ses études à l'École vétérinaire d'Alfort et vint s'installer dans sa ville natale en 1839. c'est là qu'il mit au point une méthode de castration des vaches qui devait être reconnue à l'échelle internationale. L'intérêt de castrer les vaches laitières âgées était qu'elles connaissaient une lactation prolongée et un engraissement qui valorisait leurs carcasses. Certain de son succès, Pierre Charlier partit près de Reims exploiter une ferme de beuvonnes, ce terme désignant des vaches castrées, dont le lait était vendu à Paris. Malheureusement, cette exploitation le mena à la ruine et il dut partir pour Paris où il devint vétérinaire à la Compagnie générale des Voitures. C'est là qu'il inventa une ferrure révolutionnaire, la ferrure périplantaire, qui devait déclencher une terrible polémique dans les sociétés savantes vétérinaires en 1865-1866. Finalement, la ferrure Charlier fut adoptée et posée sous les pieds des chevaux des grandes compagnies parisiennes de transport. Charlier fut décoré de la légion d'honneur en 1867 pour son invention. Il se retira de la vie publique en 1876 et décéda en 1893[42].
    • le groupe ALIS (Association Lieux Images et Sons) () est implanté au moulin Canard depuis 1990. Fondé par Pierre Fourny en 1982, rejoint par Dominique Soria en 1984, ALIS est une compagnie de spectacles. Pierre Fourny est l'inventeur de la poésie à 2 mi-mots.
    • Étienne Moreau Nélaton (1859-1927), peintre, collectionneur et historien d'art français. Il consacra une partie de sa vie à Fère-en-Tardenois dont il fut un grand bienfaiteur. Il fit divers dons à l’église du même lieu. Il écrit l'histoire de cette bourgade en trois tomes ainsi que celle "des Eglises de chez nous". Une rue porte son nom.
    • Jules Charbonniez, sorti de l'École polytechnique comme ingénieur[réf. souhaitée], s'engagea en 1870 pour la durée de la guerre, quoique marié et père de famille ; sa belle conduite lui valut la croix de la Légion d'honneur. Il arriva à Fère en 1873 pour reprendre la fabrique du Moulin à Tan et c'est lui qui créa l'usine qui occupait avant la guerre de 1914, 500 ouvriers et ouvrières, et où il institua, en faveur de son personnel, différentes œuvres sociales telles que gratuités médicales et pharmaceutiques pour les ouvriers malades ou accidentés, indemnités journalières, secours aux femmes en couches, indemnités pour frais d'enterrement, création de maisons ouvrières. Plusieurs fois maire de Fère, on lui doit les services des eaux et du gaz, les fourneaux économiques (disparus depuis 1918) , l'école des garçons, les abattoirs et la suppression de l'octroi ; avec M. Lesguillier, député, il fit toutes les démarches pour l'établissement de la gare où elle se trouve actuellement. C'est en revenant d'une réunion du conseil municipal qu'un grave accident devait le priver d'un œil et, sur ses dernières années, le rendre complètement aveugle. Une rue de Fère-en-Tardenois porte son nom.
    • Marcel Cheval, né le 20 janvier 1913 à Fère-en-Tardenois. Il entra à la SNCF comme apprenti, avant d'y exercer la fonction d'ajusteur, puis de sous-chef de brigade pendant la 2e guerre mondiale. Membre de Turma Vengeance (corps francs SNCF)[réf. nécessaire], il a participé à des sabotages sur des locomotives remorquant des trains militaires allemands. Arrêté par la Gestapo le 17 décembre 1943 à Troyes où il était venu préparer de nouveaux sabotages, il a été incarcéré à la prison de Châlons-sur-Marne le 18, transféré à Reims le 19 pour y être interrogé, puis ramené à la prison de Châlons-sur-Marne, le 30 mai. Le 6 juin 1944, il a été condamné à mort par un tribunal militaire allemand et fusillé. Marié, il était père d'une petite fille née en 1940.[réf. souhaitée]

    Héraldique

    Blason
    De sinople au fer à cheval d'or couronné du même[43].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    Armes parlantes. (jeu de mots : fer/fère)
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Jumelages

    La ville de Fère-en-Tardenois est jumelée avec :

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Yves Montagu, L'Aisne, Paris, éd. La Martinière, , 123 p. (ISBN 2-7324-2025-5)
    • Jean Mesqui, Île-de-France Gothique 2 : Les demeures seigneuriales, Paris, Picard, , 404 p. (ISBN 2-7084-0374-5), p. 197-203

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Coulonges-Cohan - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Fère-en-Tardenois et Coulonges-Cohan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Coulonges-Cohan - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Fère-en-Tardenois et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    17. « Unité urbaine 2020 de Fère-en-Tardenois », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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