Loivre
Loivre [lwavʀə] est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Loivre (homonymie).
Loivre | |
L'hôtel de ville, école. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Claudine Rousseaux 2020-2026 |
Code postal | 51220 |
Code commune | 51329 |
Démographie | |
Population municipale |
1 291 hab. (2018 ) |
Densité | 126 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 20′ 49″ nord, 3° 58′ 50″ est |
Altitude | Min. 63 m Max. 116 m |
Superficie | 10,24 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bourgogne-Fresne |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Le village a été établi dans la plaine Nord-champenoise qui est dominée à l'ouest par le massif de Saint-Thierry. Au sud, elle est dominée par la « butte » de Brimont sur laquelle fut édifié un fort qui faisait partie de la ceinture de défense de la ville de Reims. Il fut un enjeu important des combats de la Première Guerre mondiale dans le secteur. Au nord-ouest de la commune, une légère surélévation sur laquelle furent implantés des moulins à vent.
La commune est située à une dizaine de kilomètres au nord de Reims entre deux anciennes voies romaines dont le tracé est conservé par la RD 944 (Reims - Laon via Berry-au-Bac) et la RD 366. Elle est sur l'axe est-ouest qu'est la RD 30 de Bourgogne à Fismes.
Le territoire communal est traversé de nord en sud par :
- les deux anciennes voies romaines déjà citées,
- par l'autoroute A 26 dite l'autoroute des Anglais,
- le canal de l'Aisne à la Marne avec deux écluses et un port,
- une ligne ferroviaire (Reims - Laon) qui fonctionne encore aujourd'hui avec une halte ferroviaire et desservie par la ligne de Reims à Laon du TER Champagne-Ardenne,
- la vallée de la Loivre qui prend sa source au lieu-dit des Fontaines sur la commune. La Loivre est un affluent de l'Aisne qu'elle rejoint à Berry-au-Bac.
Autrefois petit centre industriel et agroalimentaire avec sa sucrerie et sa verrerie, la commune est un village-dortoir dont la population travaille principalement sur l'agglomération rémoise.
Environnement
La commune possède une zone humide protégée (vallée de la Loivre).
La commune est aussi un village fleuri avec deux fleurs.
Urbanisme
Typologie
Loivre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,9 %), zones urbanisées (7,7 %), forêts (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Origines
L'origine de la commune est à ce jour incertaine. Elle peut cependant être liée à un établissement d'exploitation agricole gallo-romain. L'église qui a été détruite lors du premier conflit mondial, avait été construite au lieu-dit le Champ Vert au XIIe siècle.
L'agriculture a été l'élément dynamique du développement et de l'économie de la commune jusqu'au XIXe siècle. Les moulins encore présents avant la Première Guerre mondiale sur les hauteurs au nord-ouest de la commune en attestait l'importance.
Le château des Fontaines
Le château des Fontaines a été construit par les seigneurs de Loivre vers le XVIIe siècle au lieu-dit des Fontaines. Il fut reconstruit au XVIIIe siècle et comprenait alors un corps deux logis, deux pavillons et un grand parc aménagé au XIXe siècle et qui descendait jusqu'à la Loivre.
Le moulin Berriot
Le moulin à vent fut construit vers 1800 au lieu-dit le Beauscher par la famille Beriot, une dynastie de meuniers.
Un développement lié aux infrastructures de transport
Petit bourg de plaine entre deux voies de circulation antiques, la commune va connaître un essor important avec la réalisation au XIXe siècle de deux infrastructures importantes : le canal de l'Aisne à la Marne et la voie ferrée qui va relier Reims à Laon.
- Le canal de l'Aisne à la Marne de type Freyssinet a été achevé en 1866. Il comportait sur la commune de Loivre un port entre deux écluses.
- La voie ferroviaire est mise en service en 1857 par la Compagnie des chemins de fer des Ardennes et relie Reims à Laon.
Ces deux infrastructures majeures vont permettre l'établissement d'une sucrerie et aussi d'une verrerie.
La verrerie - 1854
Eugène-Louis de Bigault de Granrut (1828-1894) qui épousa, en 1859, Isabelle De Boullenois de Senuc (1838-1908), et son frère Gabriel-Alfred de Bigault de Granrut (1827-1904) prirent la décision d’éteindre une partie des fours de la vallée du Four de Paris aux Islettes, en Argonne, devenus peu rentables et de délocaliser leur activité à Loivre. Leur sœur Marie-Emilie de Bigault de Granrut était mariée à Marie-Charles-Auguste Ruinart de Brimont dont les ancêtres étaient originaires de Loivre[8].
En 1853, ils se portèrent acquéreur du domaine des Fontaines, à Loivre, château et fermes et édifièrent en bordure du canal de l’Aisne, une verrerie pour répondre au marché des bouteilles de Champagne. Leur beau-frère Henry de Boullenois les rejoignit. Avec des millions de bouteilles, produites chaque année, elle fut rapidement célèbre et rentable. Dès 1855, la verrerie Granrut frères occupe un stand à la première exposition universelle de Paris. Eugène est mort en 1894 à Loivre, au château des Fontaines et inhumé dans le cimetière des Alleux dans les Ardennes où il avait acheté le domaine de Maison-Rouge. Sa tombe fut transférée ensuite à Senuc le pays de son épouse. Charles Marie Joseph Albert Louis comte de Bigault de Granrut succéda à son père et repris le titre de maître verrier, d’abord en société avec sa mère et sa sœur Lucie Marie Gabrielle Angèle de Bigault de Granrut (1862-1942) , puis seul à partir de 1899. Il épousa en 1892 Paule Charlotte Henriette de Puget de Barbentane de Cabassol du Real (1865-1936) et habitèrent le château des Fontaines à Loivre et le Four de Paris. Sa sœur Lucie, qui avait épousé Maurice Guy Marie Gautier de Charnace (1857-1923) habitait le château d'Aulnois à Aulnois-sur-Seille[9].
La sucrerie - 1885
La sucrerie a été par MM. Chovet et Thiery sur des terrains actuellement rues de Verdun et de Courcy qui utilisa le port du canal pour ses expéditions. Son directeur, M. Lemaire mourut au champ d'honneur. Après la guerre la sucrerie fusionna avec celle de Condé-sur-Suippes. Près de la verrerie était aussi installée, avant la Première Guerre mondiale, une fabrique de paillons utilisés pour le transport des bouteilles et qui fonctionna jusqu'en 1930.
La Motterie
Jusqu'à la Première Guerre mondiale, il existait à Loivre à l'emplacement de ce qui est devenu ensuite une décharge, une motterie, lieu d'extraction de mottes de craies qui servaient pour la fabrication du blanc d'Espagne. Les galeries d'exploitations servirent de champignonnières. La Motterie fut détruite lors de la Première Guerre mondiale. C'est l'ancien mécanicien de l'aviateur Guynemer, le colonel Pinot qui remit le site en exploitation à partir de 1945 avec l'entreprise MEAC (marnages et épandages d'amendements calcaires) jusque dans les années 1960.
La gendarmerie
À proximité immédiate de l'axe important qu'est la RN 44, Loivre est dotée d'une gendarmerie qui sera construite rue de la Vinderie (aujourd'hui rue du Général-Leclerc). La gendarmerie sera reconstruite le long du CD 30 avec deux bâtiments pour loger les gendarmes. Elle sera reconstruite en 1985 pour la gendarmerie actuelle.
Les destructions de la guerre
La commune est un enjeu stratégique avec le franchissement du canal, la voie ferrée. La zone est dominée par le fort de Brimont, tenu par les troupes françaises et qui commande l'accès Nord vers Reims. La commune sera totalement détruite et son territoire porte encore les stigmates de ces combats avec les sapes et tranchées plus ou moins bien comblées.
En 1919, après l'Armistice, la commune totalement dévastée, comme les communes voisines (Courcy, Brimont, Bermericourt et Cormicy), est classées en zone rouge.
Entièrement détruite pendant la Première Guerre mondiale, Charles de Grandrut n'ayant pas l'intention de reconstruire la verrerie de Loivre. M. Givelet lui racheta le fonds de commerce et les dommages de guerre afférents. La société pris le nom de « Verreries de Courcy et de Loivre réunis - Givelet et Cie ». La sucrerie fut aussi détruite pendant la Première Guerre mondiale.
Décorations françaises
Politique et administration
La commune est comprise dans l'aire du SCOT (schéma de cohérence territoriale) de la Région de Reims
Intercommunalité
La commune, membre de la communauté de communes de la Colline créée par un arrêté préfectoral du , puis, depuis le , membre de la communauté de communes du Nord Champenois jusqu'au .
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [10], cette communauté de communes du Nord Champenois est issue de la fusion, le , de :
- la communauté de communes de la Colline,
- de la communauté de communes de la Petite Montagne,
- de la communauté de communes des Deux Coteaux
- et de la communauté de communes du Massif[11],[12].
Le , la commune adhère à la communauté urbaine du Grand Reims[13],[14]..
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2018, la commune comptait 1 291 habitants[Note 3], en augmentation de 2,38 % par rapport à 2013 (Marne : −0,45 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
L'économie de la commune est principalement agricole avec la culture de céréales et de betteraves et du tabac.
Les commerces de la commune se limitent à une boulangerie et un café-tabac. La commune possède aussi deux garages automobiles.
Port et halte fluviale
La commune possède encore un port sur le canal avec des silos à grains liés à l'activité céréalière de la commune et de celles environnantes. Les silos sont gérés à ce jour par l'entreprise Vivescia[22].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église
L'église du XIIe siècle au lieu-dit le Champ Vert, fut détruite pendant la Grande Guerre. À la suite de la dégradation de l'église de Bermericourt qui n'était plus entretenue au XVIIe siècle, le curé de Loivre eut la charge de la paroisse de Bermericourt [23]. Un baraquement en bois accueillit les fidèles jusqu’en 1927. À cette date, l’actuelle église dédiée à saint Remi fut reconstruite au cœur du village en reprenant notamment le principe du porche couverte de l'ancienne église et rappelant ceux d'Hermonville et de Cauroy-les-Hermonville tout proches. Cette église non classée s’est dégradée. En 2009, les travaux de rénovation (charpente, toiture, chauffage, éclairage, peinture intérieure...) ont été réalisés par la commune.
- La gare de Loivre
La gare de Loivre témoigne de l'importance du trafic autrefois. Elle reste encore aujourd'hui un lien important avec l'agglomération rémoise et notamment pour les scolaires et les étudiants.
- L'habitation du paysagiste Édouard Redont
La commune abrite aussi ce qui fut l'habitation du paysagiste célèbre de l'après-guerre né à Champigny sur les bords de la Vesle, Edouard Redont (1862-1942). La maison bourgeoise de style 1930 est encore entourée des restes du parc initial.
- Reconstruction
La commune possède quelques éléments architecturaux de la reconstruction et aussi une salle des fêtes de la même époque.
- Autres lieux
- Un monument aux morts du 363e régiment d'infanterie, inauguré le en mémoire des soldats tombés lors de la reprise de Loivre le .
- Monuments aux morts des enfants de la commune morts sur les fronts de la guerre 1914-1918.
- Le cimetière allemand de Loivre. Il contient 4149 dépouilles de soldats allemands tués lors de la Première Guerre mondiale dont 1913 en ossuaire.
- La mairie est reliée à l'église par l'allée des Mariés.
Vie associative, sport, culture
- L’étoile sportive Loivre Bermericourt, née le , devient en 1949 l’association sportive Loivre-Courcy. Son fondateur fut Pol Barre et en fut le président jusqu’en 1964. L’Etoile sportive Loivre Berméricourt fut relancée fin des années 70.
- Triennale des peintres du canton de Bourgogne : Tous les trois ans, la commune organise un salon de peinture. Le dernier a eu lieu en 2014.
Personnalités liées à la commune
- Edouard Redont (1862-1942).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Loivre sur le site de l'Institut géographique national
- Pour un très bel autochrome de la sucrerie de Loivre pendant la guerre, voir l'œuvre du photographe allemand Hans Hildenbrand - Couleurs de guerre - Autochromes (1914-1918), éd. du Patrimoine, 2006
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Texte réunis et commentés par Marc André et Michel De Paepe, La verrerie champenoise Charbonneaux -BSN Reims, de 1870 à nos jours, Dié, La Manufacture, .
- le calvaire du Four de Paris – Gilles Thierion de Monclin
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération Intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes de la Colline, de la Communauté de communes de la Petite Montagne, de la Communauté de communes des Deux Coteaux et de la Communauté de communes du Massif », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter, , p. 18-21 (lire en ligne).
- « Avant la fusion des communautés Les derniers vœux de la Colline », L'Union, (lire en ligne).
- « CU du Grand Reims (N° SIREN : 200067213) », Fiche signalétique BANATIC, Ministère de l'intérieur - DGCL, (consulté le ).
- « Arrêté préfectoral du 15 septembre 2016 portant création du nouvel établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion-extension-transformation en communauté urbaine de la communauté d'agglomération de Reims Métropole, de la Communauté de communes Beine-Bourgogne, de la Communauté de communes Champagne Vesle, de la Communauté de communes du Nord Champenois, de la Communauté de communes Fismes Ardre et Vesle, de la Communauté de communes de la Vallée de la Suippe, de la Communauté de communes des Rives de la Suippe, de la Communauté de communes Vesle et Coteaux de la Montagne de Reims et des communes d'Anthenay, Aougny, Bligny, Brouillet, Chambrecy, Chaumuzy, Cuisles, Jonquery, Lagery, Lhéry, Marfaux, Olizy-Violaine, Poilly, Pourcy, Romigny, Sarcy, Tramery et Ville-en-Tardenois » [PDF], Conférence de territoire Champagne Vesle (consulté le ).
- Almanach Matot-Braine de 1879, p225.
- « Le Conseil municipal », Vie municipale, sur http://www.loivre.fr (consulté le ).
- « Claudine Rousseaux aux commandes de la commune de Loivre », L'Union, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- PLU de Loivre - PADD http://www.loivre.fr/sites/ccnc_loivre/files/page/document/141016_padd_loivre_debattu.pdf
- Jadart et Demaison, Répertoire archéologique de l'arrondissement de Reims, Reims, Michaud, .
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