43e division d'infanterie (France)

Les chefs de la 43e division d'infanterie

  • -  : général Lanquetot
  •  : général Lombard
  •  : général Baucheron de Boissoudy
  •  : général Mollandin
  •  : général Michel
  •  : général Brenot
  • -  : général Paquette
  • .
  • -  : général Tanant
  • 1927 - 1929 : général Zopff
  • .
  • 1930 - 1933 : général Zopff
  • .
  • -  : général Grandsard
  • 1939 - 1940 : général Vernillat

Première Guerre mondiale

Composition au cours de la guerre

149e régiment d'infanterie d' à
158e régiment d'infanterie d' à
1er bataillon de chasseurs à pied d' à
31e bataillon de chasseurs à pied d' à
3e bataillon de chasseurs à pied d' à (transféré à la 170e D.I.)
10e bataillon de chasseurs à pied d' à (transféré à la 170e D.I.)
1 escadron du 4e régiment de chasseurs à cheval d' à
3 groupes de 75 du 12erégiment d'artillerie de campagne d' à
129e batterie de 58 du 59e régiment d'artillerie de campagne de à
101e batterie de 58 du 12e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
6e groupe de 155c du 121e régiment d'artillerie lourde de juillet à
  • Génie :
compagnie 21/2 du 11e régiment du génie
1 bataillon du 143e régiment d'infanterie territoriale d'août à

Historique

Mobilisée dans la 21e région

1914

 : combat de Biberkirch.
 : combat de Montigny. Le , continuation du repli vers le nord-est de Rambervillers.

1915

  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Ablain-Saint-Nazaire et Notre-Dame-de-Lorette, étendu à gauche le jusqu'à l'ouest d'Angres.
3 -  : attaque allemande vers Notre-Dame-de-Lorette ; contre-attaques françaises.
  • -  : retrait du front et repos au sud de Houdain.
  • -  : occupation d'un secteur vers Ablain-Saint-Nazaire et l'ouest d'Angres, réduit à droite le jusque vers Notre-Dame-de-Lorette. Engagée dans la deuxième bataille d'Artois.
8 - , 25 - et  : attaques françaises sur le chemin creux d'Angres, le fond de Buval et le plateau de Lorette. Organisation et occupation du terrain conquis au nord de Souchez.
  • -  : engagée dans la troisième bataille d'Artois. Offensive dans la région sud d'Angres, prise du bois en Hache. Puis occupation du terrain conquis au nord de Souchez et à l'ouest d'Angres.
  • 7 -  : retrait du front et repos vers Saint-Pol.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre le nord de Souchez et l'ouest d'Angres.

1916

 : attaque allemande sur le fort de Vaux.
  • 20 -  : retrait du front, stationnement dans la région de Verdun.
  • -  : engagée à nouveau dans la bataille de Verdun, vers l'étang de Vaux et le sud de Damloup.
,  : attaques allemandes.
  • - 1er mai : retrait du front, transport par camions au sud de Bar-le-Duc ; repos. À partir du , transport par V.F. dans la région de Châlons-sur-Marne ; repos et instruction dans la région de Somme-Vesle.
  • 1er mai -  : mouvement vers le nord et occupation d'un secteur vers la butte du Mesnil et le sud de Tahure.
  • -  : retrait du front ; transport par camions au sud-est de Châlons-sur-Marne, repos et instruction. À partir du , transport par V.F. dans la région de Froissy.
  • -  : transport par camions vers le front. Engagée dans la bataille de la Somme vers Soyécourt et le nord de Vermandovillers.
 : attaque française et prise de Soyécourt.
5,  : attaques françaises.
  • -  : retrait du front ; transport par camions dans la région de Beauvais.
  • -  : mouvement vers le nord. Engagée à nouveau dans la bataille de la Somme vers Ablaincourt et au nord du village.
 : attaque française.
 : attaque allemande.
  • -  : retrait du front et transport par camions dans la région de Beauvais ; repos et instruction.
  • 15 -  : transport par camions vers le front et occupation d'un secteur vers Ablaincourt et Génermont.
  • -  : retrait du front et transport par V.F. dans la région de Lure ; repos et instruction au camp de Villersexel.

1917

  • 1er février -  : couverture et travaux sur la frontière suisse, vers Delle.
  • -  : mouvement par étapes vers le camp de Villersexel ; instruction.
  • -  : mouvement vers Belfort ; à partir du transport par V.F. dans la région de Sézanne et Montmirail, puis mouvement vers celle de Château-Thierry ; repos et instruction.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur au chemin des Dames vers le Panthéon et la ferme de Colombe.
  • -  : retrait du front et repos au sud de Soissons.
  • 5 -  : occupation d'un secteur vers la ferme du Toly (éléments en repos et éléments aux travaux).
  • -  : retrait du front et repos vers Vauxcastille.
  • 10 -  : occupation d'un secteur vers la ferme de Colombe et le nord de Nanteuil-la-Fosse. À partir du , engagée dans la bataille de la Malmaison sur le front ferme Mennejean, ferme de Colombe. Combats près d'Anizy-le-Château. Organisation du terrain conquis jusqu'à l'Ailette vers Chavignon et au nord.
  • -  : retrait du front et repos vers Viels-Maisons.
  • -  : transport par V.F. de la région de Coulommiers à Vesoul. À partir du , mouvement vers Audincourt et Pont-de-Roide ; couverture et travaux à la frontière suisse.

1918

 : quatrième bataille de Champagne. À partir du , contre-attaques et réorganisation du front vers le Trou Bricot et Le Mesnil-lès-Hurlus.
25 -  : bataille de la Serre.
  • -  : retrait du front et repos au nord-ouest d'Épernay.
  • 6 -  : mouvement vers le front ; participe en seconde ligne à la poussée sur la Meuse. Se trouve vers Chaumont-Porcien lors de l'armistice.

Rattachement

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1er -
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4 -
25 -
9 -
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19 -
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1er -

Seconde Guerre mondiale

Soldats du 158e RI de la 43e DI capturés à Thulin le .

Le la 43e DI, sous les ordres du général Henry François Vernillat, est rattachée à la réserve du GQG.

À cette date la 43e division d'infanterie se compose de[1] :

  • et de tous les services (Sapeurs mineurs, télégraphique, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation etc.).

Elle disparait lors de la bataille de Dunkerque début juin 1940[2].

Dès le 5, il est décidé de la recréer sous le nom de 43e division légère d'infanterie[2], unité de taille réduite formée avec des rescapés évacués de Dunkerque. Elle dispose le 15 de quatre bataillons d'infanterie aptes au combat, plus un groupe de reconnaissance et un groupe d'artillerie de 75 hippomobile[3]. Elle se bat en Normandie[2] au sein du 16e corps d'armée et est capturée le [4].

Notes et références

  1. « divisions françaises en 1940 », sur www.atf40.fr (consulté le )
  2. Jacqueline Lecarpentier, « La « drôle de guerre » vue par les témoins (Thibaud Richard : Des forêts d'Alsace aux chemins de Normandie, 2001) », Études Normandes, vol. 51, no 1, , p. 88–88 (lire en ligne, consulté le )
  3. Bertrand Fagalde, « L'agonie d'un corps d'armée : le 16e corps d'armée français en Normandie et Bretagne (juin 1940) [suite] », Revue militaire suisse, (DOI 10.5169/SEALS-348509, lire en ligne, consulté le )
  4. Pierre Rocolle, La guerre de 1940 (2): La défaite : 10 mai - 25 juin, Armand Colin, (ISBN 978-2-7062-0602-3, lire en ligne), p. 538 (affichage numérique)

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

  • Armée et histoire militaire françaises
  • Portail de la Première Guerre mondiale
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