Girecourt-sur-Durbion
Girecourt-sur-Durbion est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est et membre de la communauté de communes Vologne-Durbion.
Pour les articles homonymes, voir Girecourt et Durbion (homonymie).
Girecourt-sur-Durbion | |
Château de Girecourt-sur-Durbion. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes Bruyères - Vallons des Vosges |
Maire Mandat |
Sandrine George 2020-2026 |
Code postal | 88600 |
Code commune | 88203 |
Démographie | |
Gentilé | Goëricurtiens, Goëricurtiennes |
Population municipale |
344 hab. (2018 ) |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 14′ 52″ nord, 6° 36′ 02″ est |
Altitude | 335 m Min. 330 m Max. 357 m |
Superficie | 6,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bruyères |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Goëricurtiens.
Géographie
Localisation
Urbanisme
Typologie
Girecourt-sur-Durbion est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,5 %), forêts (27 %), zones agricoles hétérogènes (26,7 %), prairies (8,9 %), zones urbanisées (5,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le village fut le siège d'une seigneurie qui fut importante aux XVIIIe et XIXe siècles. Elle fut également le chef-lieu d'un des cantons du district de Bruyères sous la Révolution.
Politique et administration
Liste des maires
Situation administrative
Girecourt-sur-Durbion fut une des communes fondatrices de la communauté de communes de l'Arentèle-Durbion-Padozel dont elle fut membre de 2003 à 2013.
Depuis le , elle est intégrée à la communauté de communes Vologne-Durbion[8]. Depuis le la commune appartient à la Communauté de communes Bruyères - Vallons des Vosges
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2018, la commune comptait 344 habitants[Note 3], en augmentation de 2,08 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château, totalement inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêtés de juin 1994 puis du [13].
- La nécropole des comtes de Bourcier de Villers, propriétaires du château au XIXe siècle, avec les sépultures des comtes Charles-Gabriel-Dieudonné (1765-1846), Charles-Jean-Baptiste (1798-1874) et Charles-Dieudonné (1836-1882), des comtesses Louise-Caroline-Henriette de Raguet de Brancion (1814-1878) et Jeanne-Marie-Thérèse Roxand de la Salle (1848-1914).
- L'église Saint-Barthélemy recèle une Déposition de Croix de Jean Girardet et un chœur voûté de caissons. L'orgue de tribune a été réalisé par Jaquot-Jeanpierre en 1878[14].
Personnalités liées à la commune
- Jean-François Humbert de Girecourt.
- Les comtes de Bourcier de Villers, seigneurs de Girecourt.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Girecourt-sur-Durbion sur le site de l'Institut géographique national (IGN).
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du Ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Épinal », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Recueil des Actes Administratifs 2013 - Arrêté préfectoral n°1251/2013 du .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Domaine du château », notice no PA00132652, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 316 à 317.
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