Nyons

Nyons [njɔ̃s] est une commune française, sous-préfecture du département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ne doit pas être confondu avec Nyon.

Nyons

Nyons depuis la rive gauche de l'Eygues.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
(sous-préfecture)
Arrondissement Nyons
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Combes (PS)
2020-2026
Code postal 26110
Code commune 26220
Démographie
Gentilé Nyonsais
Population
municipale
6 782 hab. (2018 )
Densité 289 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 21′ 37″ nord, 5° 08′ 23″ est
Altitude Min. 234 m
Max. 940 m
Superficie 23,45 km2
Unité urbaine Nyons
(ville isolée)
Aire d'attraction Nyons
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Nyons
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Nyons
Géolocalisation sur la carte : France
Nyons
Géolocalisation sur la carte : France
Nyons
Liens
Site web nyons.com

    Ses habitants sont dénommés les Nyonsais.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Nyons se trouve à 70 km au sud de Valence, à 40 km au sud-est de Montélimar, à 45 km au nord-est d'Orange, à 70 km au nord d'Avignon et à 70 km au sud-ouest de Gap.

    Relief et géologie

    La superficie de la commune est de 2 345 hectares ; son altitude varie entre 234 et 940 mètres[1].

    Située dans les Baronnies, à une quarantaine de kilomètres à l'est de la vallée du Rhône (Pierrelatte), la commune est entourée de moyennes montagnes dont les plus hautes culminent à près de 1 000 mètres : Éssaillon, Garde-Grosse, Saint Jaumes et Vaux. Ces reliefs forment un hémicycle circulaire (cirque) qui s'ouvre au couchant en éventail sur la vallée aval de l'Eygues. Ces contre-forts lui confèrent un micro-climat exceptionnel[réf. nécessaire].

    Sites particuliers[2] :

    • Col d'Aubenas
    • Col de la Croix
    • Col du Pontias
    • Combe Chauve
    • Éoupe (644 m)
    • Garde Grosse (944 m)
    • le Serre (460 m)
    • Montagne d'Essaillon
    • Rocher de l'Aiguille
    • Serre de Lauzière (367 m)
    • Serre Long (439 m)
    • Serre Rouge
    • Serre Sentinelle (454 m)

    Hydrographie

    Nyons est nichée au cœur d'une cuvette naturelle, au bord de la rivière Eygues[3], affluent du Rhône qu'elle rejoint à Caderousse.

    Outre l'Eygues, la commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :

    • la Sauve[4].
    • le Rieu
    • Ravin de la Lorraine
    • Ravin d'Éoupe
    • Ravin de Saint-Jaume
    • Ravin de Saint-Martin
    • Ravin de Saint-Pierre
    • Ravin des Bruyères
    • Ravin des Paréjats
    • Ravin de Toulouse
    • Ravin du Ruinas

    Climat

    La commune est surnommée « la Nice des Alpes dauphinoises » ou « le Petit Nice » en raison d'un ensoleillement comparable à celui de Nice et de sa Riviera[réf. nécessaire].

    Nyons est situé dans l'aire du climat méditerranéen. L'olivier y est d'ailleurs cultivé depuis l'antiquité.

    Il y a donc deux saisons sèches : l'été et l'hiver. Les pluies tombent massivement, au printemps et à l'automne. L'ensoleillement est important (environ 2 700 heures par an[5]. De ce fait, Nyons est plus ensoleillée que Bordeaux, Toulouse ou Montélimar et autant que Montpellier ou Nice).

    Le brouillard est exceptionnel à Nyons.
    René Barjavel, écrivain originaire de Nyons, écrivait[6] :

    « Tout de suite après la guerre, je rencontrai un autre phénomène météorologique totalement inconnu des Nyonsais. Mon père avait à faire à Valence, et il décida de m'emmener.(...) Nous couchâmes dans un hôtel dont je n'ai gardé aucun souvenir, mais le lendemain matin, en sortant, je vis au milieu de la petite place, sur une pelouse, une sorte d'arabesque diaphane qui se déroulait lentement, pareille à l'écharpe de gaze d'une fillette jouant à la mariée. Je m'exclamai : Oh ! papa, regarde ! l'herbe qui fume !. Mon père éclata de rire : C'est pas de la fumée ! dit-il. Puis il redevint grave, et d'une voix dramatique : Ça, c'est du brouillard. Telle fut ma première prise de contact avec les pays d'outre-soleil, les pays où le ciel est gris, où on sort dans la rue même quand il pleut, et où on se mouille les pieds sans en mourir »[6]

    Son vent local, le Pontias Vent froid »[7]), souffle généralement de 22 h à 10 h. Ce vent très sec, de nord-est, fournit une parfaite aération à la ville. Il donne un ressenti de froid l'hiver mais il est apprécié en été.[réf. nécessaire]
    Une légende locale (rapportée dans l'ouvrage de Gervais de Tilbury, le Livre des Merveilles) raconte qu'il a été apporté dans un gant par l'archevêque Césaire d'Arles, au début du VIe siècle. Gabriel Boulé, ancien pasteur et historiographe du roi, en a écrit l'histoire au XVIIe siècle[8].

    Réseau routier

    Située sur un axe régional important, permettant de lier la Vallée du Rhône, et plus précisément le Tricastin au Dauphiné et à la région de Gap, par la route départementale RD 94, Nyons est également le centre d'un réseau routier local dense la RD 538, vers Vaison-la-Romaine et le Vaucluse, au sud, ou Le Pègue et Taulignan au nord.

    Transports en commun

    Afin de faciliter les déplacements dans le centre-ville, dans le cadre de la charte municipale de l'environnement, une navette par bus, de 15 places, est en service depuis le . La ligne 71 des Cars Région Express propose 3 allers-retours quotidiens entre Nyons et Montélimar, assurant les correspondances avec les TGV de la ligne Paris-Marseille[9].

    Réseau ferroviaire

    Gare de Nyons.

    Une ligne de chemin de fer a desservi Nyons, depuis Pierrelatte. Ouverte en 1897, elle a été gérée par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée jusqu'en 1938, date à laquelle la concession a été reprise par la SNCF[Note 1]. La ligne est fermée au service des voyageurs depuis 1940, et au fret depuis 1951[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Nyons est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13].
    Elle appartient à l'unité urbaine de Nyons, une unité urbaine monocommunale[14] de 6 793 habitants en 2017, constituant une ville isolée[15],[16].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (37,9 %), forêts (34 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), zones urbanisées (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[2] :

    • Buisson des Combes
    • Chantemerle
    • Chapelle de l'Ermitage
    • Chapelle de Saint-Rimbert
    • Château du Chanterie
    • Châteauriant
    • Chausan
    • Fontgaro
    • Forêt domaniale de Vaux
    • la Magnanerie
    • la Maladrerie
    • la Marne
    • la Mochatte
    • la Perrière
    • la Rochette
    • le Castelet
    • le Col
    • le Crapon
    • le Devès
    • le Paroir
    • le Pont Roman
    • les Antignans
    • les Bas Guards
    • les Blaches
    • les Clots
    • les Crotasses
    • les Estangs
    • les Fontaines
    • les Fontgères
    • les Fonts
    • les Forts
    • les Gautières
    • les Génestons
    • les Hauts Clots
    • les Hauts Guards
    • les Horts
    • les Logis d'Essaillon
    • les Marquises
    • les Monges
    • les Murets
    • les Paréjats
    • les Rieux
    • les Roches
    • les Roches
    • les Serres
    • les Souchères
    • Meyne
    • Musseaux
    • Pied de Garde Grosse
    • Pied d'Essaillon
    • Pied de Vaux
    • Plan de la Vache
    • Ruinas
    • Saint-Jaume
    • Saint-Pierre
    • Saint-Rimbert
    • Salerand
    • Serre de Reynier
    • Varembon

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • Antignan est un quartier attestée en 1891. Il était dénommé Hantignan en 1590 (parcellaire)[21].

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 4 069, alors qu'il était de 4 593 en 1999[I 1].

    Parmi ces logements, 75,8 % étaient des résidences principales, 19,6 % des résidences secondaires et 4,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 46,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 50,6 % des appartements[I 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 48,6 %, en hausse par rapport à 1999 (45,4 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en baisse sensible : 8,3 % contre 10,1 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 311 à 288[I 3].

    Risques naturels et technologiques

    Sur le plan sismicité, la commune de Nyons est en zone de risque no 3. Les risques naturels les plus fréquents sont les risques d'inondations. La commune a connu de nombreux cas, depuis le début des années 1990 : deux en 1992, un en 1993, un en 2008, en plus d'une tempête en 1982. Le dernier plan de prévention des risques date de 2011[22].

    Toponymie

    La commune s'appelle Niom en Provençal (prononcé en français : [njɔ̃s]) ou [njun] et s'orthographie Nions (en graphie classique) et Nioun (en graphie mistralienne)[réf. nécessaire].

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[23] :

    • IIe siècle : Noimagos (en grec ancien) (Ptolémée).
    • 1200 : castrum Nyonis (de Coston, Étym. de la Drôme, 116).
    • 1242 : mention du mandement : mandamentum Nionis (inventaire des dauphins, 229).
    • 1283 : castrum de Noniis (inventaire des dauphins, 235).
    • 1284 : castrum de Nihoni (inventaire des dauphins, 233).
    • 1284 : castrum Nionis (Valbonnais, II, 118).
    • 1302 : Niomis (Valbonnais, II, 119).
    • 1313 : Nyoniis (inventaire des dauphins, 219).
    • 1321 : castrum de Nihoniis (inventaire des dauphins, 225).
    • 1322 : Nichoniis (inventaire des dauphins).
    • 1327 : Nyhoniis (inventaire des dauphins, 222).
    • 1343 : Nihons (inventaire des dauphins, 222).
    • 1343 : Nyours (Duchesne, Hist. des dauphins, 51).
    • 1380 : Nuoniis (cartulaire de Montélimar, 192).
    • XVIe siècle : Nionoe ou Nionae (rôle de tailles).
    • 1788 : Nions (Alman. du Dauphiné).
    • 1891 : Nyons, chef-lieu d'arrondissement.

    Étymologie

    Le toponyme dériverait de Noviomagus « le nouveau marché » en langue celtique, de nouios « nouveau » et magos « plaine, marché »[réf. nécessaire].

    Histoire

    Protohistoire

    La région de Nyons relevait à l'époque celtique de l'aire de la tribu gauloise des Voconces[réf. nécessaire].

    Antiquité : les Gallo-romains

    À l'époque gallo-romaine, la région est considérée comme faisant partie de la cité de Vaison[24].
    André Chastagnol considérait, à partir d'un texte de Ptolémée, que Nyons avait pu être la capitale des Tricastins (leur capitale est aujourd'hui localisée à Saint-Paul-Trois-Châteaux)[25].

    Nyons est souvent identifiée au vicus des Noiomagenses mentionné dans une inscription de Tain[23],[26],[27].
    L'agglomération se trouvait sur un carrefour de voies secondaires comme en témoigne un milliaire retrouvé dans l'église[28].

    On a aussi découvert des sépultures et poteries romaines à Nyons[7].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La villa de Niomes est citée en 972 dans un acte de donation des églises Saint-Vincent et Saint-Ferréol de Nyons à l'abbaye Saint-Césaire d'Arles[réf. nécessaire].

    La seigneurie[23] :

    • Au point de vue féodal, Nyons était une terre des abbesses de Saint-Césaire d'Arles.
    • 1259 : elle est inféodée aux princes d'Orange.
    • 1309 : elle passe aux dauphins.
    • 1337 : les dauphins accordent une charte de libertés municipales aux habitants.
    • 1349 : la terre devient domaniale de la couronne de France.
    • 1421 : elle est engagée aux Louvet.
    • 1439 : passe (par héritage) aux Tanneguy du Châtel.
    • 1483 : la terre est intégrée dans le domaine royal.
    • 1543 : elle est engagée aux Letz.
    • 1548 : elle est engagée aux Macédoine.
    • 1574 : elle est engagée aux Alrics.
    • 1593 : elle est engagée aux La Tour-Gouvernet.
    • 1658 : elle est enfin engagée à la municipalité du lieu, qui jouit de tous les droits seigneuriaux dans cette ville jusqu'à la Révolution.

    Indépendamment de la seigneurie principale, il y avait à Nyons une co-seigneurie[23] :

    • Possession des (du) Chastel.
    • 1349 : vendue aux (de) Pierre.
    • Vers 1430 : elle passe aux Gruel.
    • Passe aux Eschaffin.
    • 1552 : passe (par héritage) aux Colans.
    • Passe aux Diez.
    • 1609 : les droits appartiennent aux Vincens de Causans, héritiers des Diez.

    La seigneurie (autre version) : longtemps possession directe de l'abbaye Saint-Césaire d'Arles et des archevêques d'Arles, Nyons passe sous la domination effective de seigneurs laïcs. Les seigneurs de Montauban parviennent à y prendre pied au début du XIIIe siècle.
    Après un siècle de conflits pour la possession de la seigneurie, la ville est intégrée au Dauphiné en 1315. Le dauphin doit cependant rendre l'hommage au pape pour Nyons, Vinsobres et Mirabel.
    En 1349, après le transport du Dauphiné à la France, la ville de Nyons devient propriété du roi-dauphin qui restera suzerain jusqu'à la Révolution[réf. nécessaire].

    La ville connaît une période de croissance exceptionnelle à partir de la fin du XIIIe siècle et jusqu'au début du XVe siècle, croissance liée à la présence de la cour papale à Avignon, à celle de marchands italiens et d'une importante communauté juive.
    Le début du XVIe siècle est également une période d'expansion, mais les guerres de Religion, commencées dans la région à la fin des années 1550, bouleversent profondément Nyons.
    En 1585, une citadelle est construite sur la rive gauche de l'Eygues et domine la ville et le pont, alors que le château delphinal, construit au début du XIVe siècle, est démantelé[réf. nécessaire].

    Nyons devient alors une place de sûreté protestante et le reste après l'édit de Nantes de 1598. Elle ne perd ce statut qu'après l'édit de La Rochelle en 1622. En effet, après les insurrections protestantes de cette année-là, Louis XIII décide d'abattre les principales fortifications de la région susceptibles de servir de repaire aux protestants. Un édit de juillet 1627 ayant ordonné le démantèlement de toutes les places fortes qui n'étaient pas frontières, Nyons devient une ville ouverte. C'est le que commencèrent les travaux de démolition de sa citadelle. Les Nyonsais obtinrent seulement la conservation des murailles de la ville, devenues inoffensives, mais qui, depuis des siècles, avaient assuré la sécurité du pays[réf. nécessaire].

    Avant 1790, Nyons était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage de Buis-les-Baronnies.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Vaison, dont l'église, dédiée à saint Vincent, dépendait du prieuré de Saint-Césaire à qui appartenait la dîme[23].

    En fait d'établissements ecclésiastiques, il y avait dans cette ville le prieuré de Saint-Césaire (voir Saint-Pierre), et un couvent de récollets, fondé en 1642 et dont les bâtiments servaient en 1891 d'hôpital[23].

    Le mandement de Nyons ne comprenait que la commune de ce nom[23].

    De la Révolution à nos jours

    Nyons au XIXe siècle, illustrée par Alexandre Debelle (1805-1897).

    En 1790, la commune de Nyons forme à elle seule un canton du district de Buis-les-Baronnies, puis devient le chef-lieu de ce district.
    La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait celui d'un arrondissement comprenant les cantons de Buis-les-Baronnies, de Rémuzat, de Séderon et de Nyons. Ce dernier canton comprend les communes de Arpavon, Aubres, Châteauneuf-de-Bordette, Condorcet, Curnier, Eyroles, Mirabel, Montaulieu, Nyons, Piégon, les Pilles, Saint-Ferréol, Saint-Maurice, Valouse, Venterol et Vinsobres[23].

    Politique et administration

    Hôtel de ville de Nyons.

    Liste des maires

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2021). 
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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
     ?  ? Henri Rochier    
    1878 1884 Paul Laurens Gauche démocratique médecin
    sénateur
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971 Pierre Jullien SFIO-PS conseiller général (1949-1973)
    1971 1977 Pierre Jullien   maire sortant
    1977 1983 Jean Escoffier RPR conseiller général (1973-1979)
    1983 1989 Jean Escoffier   maire sortant
    1989 1995 Jean Monpeyssen[29] PS conseiller général (1979-1992)
    1995 2001 Michel Faure RPR conseiller général (1992-2004)
    2001 2008 Pierre Combes PS conseiller général du canton de Nyons (2004-2015)
    2008 2014 Pierre Combes   maire sortant
    2014 2020 Pierre Combes   maire sortant
    conseiller départemental du canton de Nyons et Baronnies (depuis 2015)
    2020 En cours
    (au 15 janvier 2021)
    Pierre Combes[30][source insuffisante]   maire sortant

    Rattachements administratifs et électoraux

    Nyons, avec 19 autres communes voisines, fait partie de la Communauté de communes du Val d'Eygues.
    Les compétences de la communauté de communes, depuis sa création en décembre 1997, sont le développement économique, l'aménagement de l'espace, l'environnement, l'habitat, l'éclairage public et la voirie, l'action sociale, les technologies informatiques et le classement des archives.
    En 2003, à la suite de l'évolution sur la loi sur l'eau, les compétences de la communauté ont été élargies, et en 2010, avec la création et la gestion de zones économiques, commerciales et artisanales[réf. nécessaire].

    Politique environnementale

    À Nyons, la gestion de l'environnement passe par la gestion des déchets. La commune s'est dotée, en 2012, d'une nouvelle station d'épuration d'un coût de 4 000 000 euros. Une déchetterie intercommunale est à disposition des Nyonsais et des communes voisines[31].

    Finances locales

    Les revenus fiscaux de la commune de Nyons proviennent de plusieurs types d’impôts. Les pourcentages de l'imposition étaient en 2010 de :

    L'imposition des ménages et des entreprises à Nyons en 2010[32]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation (TH) 12,50 %1,17 %7,80 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 20,50 %1,88 %11,57 %2,12 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 113,96 %7,96 %42,44 %5,28 %
    Taxe professionnelle (ex-TP) 27,72 %2,84 %0,00 %0,00 %
    Droit de mutation 1,20 %3,60 %0,09 %0,10 %

    Voir aussi la page suivante (finances locales de Nyons de 2000 à 2018)[33].

    Jumelages

    Au , Nyons est jumelée avec[34] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

    En 2018, la commune comptait 6 782 habitants[Note 4], en augmentation de 1,88 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 7002 7242 7443 0403 3973 2083 2513 4503 590
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 6333 6533 6113 6233 5793 2223 5343 3493 611
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 6383 5143 5073 1503 1573 2463 5003 5763 637
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    4 2704 9825 6076 0616 3536 7237 0657 1096 632
    2017 2018 - - - - - - -
    6 7936 782-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les élèves de Nyons suivent leurs études dans la commune :

    • Deux écoles maternelles, l'une située Quartier Meyne, composée de trois classes, pour 67 enfants[39] ; l'autre Quartier de Sauve, dans trois classes pour 75 enfants[40].
    • Deux écoles élémentaires, dans les mêmes quartiers : Meyne, composée de cinq classes pour 107 écoliers[41], et Sauve, six classes pour 128 écoliers[42].
    • Une école privée sous contrat de l'état, l'école Notre-Dame, accueille 33 enfants en maternelle et 82 en primaire, dans quatre classes[43].
    • Les collégiens de Nyons, comme ceux des communes environnantes, se rendent au collège René Barjavel. Il compte 629 élèves, dans 23 classes de sections générales et deux classes de sixième et cinquième spécialisées. Une section européenne compte 22 élèves de quatrième et 19 de troisième. Certains élèves sont internes (28 collégiens)[44].
    • Le lycée général et technologique Roumanille compte 488 lycéens de Nyons et des communes voisines, dans 17 classes[45].

    Santé

    Les services et professionnels de santé sont largement implantés à Nyons, dans diverses structures.
    De nombreux cabinets de santé sont installés sur la commune, et bénéficient, le week-end, des locaux de la maison médicale de garde mise à leur disposition au sein de l'hôpital local.
    L'hôpital local, de 140 lits, propose des services de première urgence, et assure le seul centre de radiologie du secteur.
    Deux centres hospitaliers spécialisés sont également présents : un centre psychothérapeutique et un centre de soins et réadaptation pneumologie[46].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Mars : Fête du printemps : les dimanche et lundi de Pâques[7].
    Le corso attire chaque année plusieurs dizaines de milliers de visiteurs. Les chars du défilé ont longtemps servi au carnaval de Nice l'année suivante[réf. nécessaire].
    • Avril-juin : le week-end de l'Ascension, se déroule la fête du livre. Autour d'un thème qui change chaque année, plusieurs dizaines d'écrivains sont invités à rencontrer leurs lecteurs, sous les arcades de la place du Docteur Bourdongle et à la Médiathèque Départementale[réf. nécessaire].
    • Août : le dernier dimanche (en 1992)[7].
    • Août : tous les deux ans (années paires), le dernier week-end du mois d'août, les journées Barjavel rappellent le souvenir de l'écrivain René Barjavel, né à Nyons en 1911[47].
    • Septembre : lors des journées du patrimoine, une grande fête médiévale appelée « les médiévales du Pontias » est organisée dans la vieille ville[réf. nécessaire].
    • Novembre et décembre : le festival des Moulins en Paroles accueille à Nyons, et dans les villages des Baronnies, des spectacles d'art du récit[réf. nécessaire].

    Plusieurs fêtes célèbrent l'huile d'olive :

    • le premier dimanche de février avec la fête de l'huile nouvelle, l'Alicoque qui se déroule sur la place des Arcades [48] ;
    • la première quinzaine de juillet (en 1992) : « les Olivades », fêtes internationales de l'olivier et de la vigne[7] ;
    le week-end qui suit le avec « les Olivades »[49] ;
    • le week-end avant Noël avec la fête de l'olive piquée, initiée en 2001 et durant laquelle les visiteurs dégustent les premières olives fraîchement récoltées[50] .

    Des expositions sont organisées au château delphinal[7].

    Du au , une exposition intitulée « Peintures en fleur » s'est déroulée à la galerie Fert à Nyons qui présentait notamment quelques natures mortes floraux de Alice Colonieu[51].

    Loisirs

    • Boule et pétanque : le centre régional compte huit terrains de boule lyonnaise et seize terrains de pétanque[réf. nécessaire].
    • Golf[7].
    • Pêche et chasse[7].
    • Randonnées : la promenade de la Digue va du pont de l'Europe au passage à gué de la Sauve, en longeant l'Eygues. Elle assure la continuité entre la vieille ville et la ZA Les Laurons qui va maintenant au-delà du 4e pont, le pont des Baronnies[réf. nécessaire].

    Sports

    La commune compte de nombreux équipements sportifs[52] :

    • la maison des sports, ouverte en 1994 ;
    • un stade de football ;
    • un stade d'athlétisme ;
    • un parc aquatique ;
    • un skate-parc ;
    • un terrain multi-sports ;
    • un complexe de quatre terrains de tennis, géré par l'association locale de tennis

    Cultes

    La paroisse catholique de Nyons dépend du doyenné de Nyons au sein du diocèse de Valence[53].

    Les membres de l'Église réformée de France, et plus précisément de l'Église réformée de Baronnies et Désert, a une représentation et un temple dans la commune[54].

    Les musulmans ont également un lieu de culte[55].

    Économie

    Huile d'olive de Nyons (AOC) et vinaigre à la truffe.
    Coopérative oléicole de Nyons.

    Agriculture

    En 1992 : oliviers (AOC olives noires de Nyons, huile d'olive), vignes (vins AOC Côtes-du-Rhône, VDQS Haut-Comtat), vergers, truffes, lavande (extrait) ovins[7].

    • Coopératives agricoles[7].
    • Coopérative d'huilerie de Nyonsais (huiles et conserves d'olives)[7].
    • Marché : le jeudi[7].
    • Foires : le premier jeudi du mois[7].

    Les spécialités de Nyons sont l'olive (sous AOC) et l'huile d'olive. Nyons est le point le plus septentrional des Alpes du Sud pour la production commerciale d'olives. La tanche, spécifique aux oliveraies de la région de Nyons, est une variété d'olivier particulièrement rustique qui peut supporter des gels à moins 10 degrés. Cette qualité n'a cependant pas empêché la destruction presque complète des oliveraies par le gel de l'hiver 1955-1956. Mais le sinistre a été l'occasion d'organiser la profession et de fonder le Syndicat de l'olive de Nyons[56]. Depuis 1994, les « olives noires de Nyons » et « l'huile d'olive de Nyons » sont classées en Appellation d'Origine Contrôlée. La production est commercialisée par la coopérative du Nyonsais, par plusieurs moulins et des agriculteurs.

    Depuis 2005, l'Institut du monde de l'olivier de Nyons est devenu l'antenne Rhône-Alpes de l'AFIDOL. Il abrite plusieurs structures spécialisées dans la promotion de l'olive de Nyons, dont le Syndicat de la tanche et la Confrérie des chevaliers de l'olivier. Un musée de l'olivier a été créé à côté de la Coopérative du Nyonsais.

    Nyons est par ailleurs située dans une région produisant des vins rattachés à l'appellation des côtes du Rhône, à proximité de Vinsobres, Visan et Cairanne. Les vins produits sur le terroir de Nyons peuvent être classés en appellation « côtes-du-Rhône Village », « côtes-du-Rhône » et « Vins de pays des coteaux-des-baronnies ». Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la Commanderie des Costes du Rhône, confrérie bachique, qui tient ses assises au château de Suze-la-Rousse, siège de l'Université du vin.

    La foire bio-naturellement de Nyons se déroule les samedi et dimanche du week-end de l'Ascension. Autour d'un thème qui change chaque année, elle propose des solutions écologiques aux enjeux de la vie quotidienne[réf. nécessaire].

    Tous les jeudis, un marché très important occupe plusieurs places de la ville (place du Docteur Bourdongle, place Buffaven, place de la Libération). Il permet de découvrir l'ensemble des productions agricoles locales[réf. nécessaire].
    Le dimanche, entre la mi-mai et la fin du mois de septembre, un marché, dit provençal, anime la vieille ville (produits du terroir)[réf. nécessaire].

    Entreprises et commerces

    Au , Nyons comptait 895 établissements : 84 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 44 dans l'industrie, 72 dans la construction, 566 dans le commerce-transports-services divers et 129 étaient relatifs au secteur administratif[I 4].

    En 2011, 60 entreprises ont été créées à Nyons [I 5], dont 45 par des autoentrepreneurs[I 6].

    Industrie et artisanat

    Depuis 2001, de nombreuses sociétés se sont installées dans la ZAC des Laurons (30 à l'origine, près de 70 en 2012). Certains services publics se sont également implantés sans cette zone : pompiers, centre régional Boule sportive et pétanque[57].
    La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Drôme.

    En 2001, une brasserie artisanale s'installe à Nyons, La Grihète.

    Tourisme

    Nyons est un site de villégiature apprécié depuis le XIXe siècle[réf. nécessaire].

    • Station climatique Le Pontias[7].

    L'hébergement touristique de Nyons est diversifié : cinq hôtels (un hôtel sans étoile, un hôtel 2 étoiles et trois hôtels 3 étoiles), pour une capacité de 71 chambres[I 1].
    Une résidence de vacances est également implantée à Nyons. Elle peut accueillir 152 personnes[réf. nécessaire].
    Le camping 4 étoiles peut accueillir 108 personnes[I 7].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 654 , ce qui plaçait Nyons au 28 342e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[58].

    En 2009, seulement 42,4 % des foyers fiscaux étaient imposables[I 8].

    Emploi

    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 714 personnes, parmi lesquelles on comptait 68,3 % d'actifs dont 56,7 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs[I 9].

    On comptait 3 101 emplois dans la zone d'emploi, contre 2 582 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 140, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 144,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de trois emplois pour deux habitants actifs[I 10].

    Avec 566 demandeurs d'emploi nyonsais, au , le taux de chômage approche 17 % des actifs[59].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune compte deux[60] monuments (un « classé », un « inscrit ») et 22 objets[61] répertoriés à l'inventaire des monuments historiques.

    Monuments civils

    Le pont au centre et les ruines du château féodal à droite au XIXe siècle, par Alexandre Debelle.
    Porte Saint-Jacques.
    • Vestiges du Chateau-Vieux (IXe siècle) : remanié[7].
    Le château (palais) delphinal (XIVe siècle)[7] : il n'en reste que trois tours et quelques traces de murs extérieurs[réf. nécessaire].
    Il s'agit du château féodal (dit château vieux au XVIe siècle) : construit sur le rocher du Maupas, il terminait, du côté nord, le quartier des Forts. Les bâtiments actuels, visibles depuis la rue des Grands Forts, datent pour l'essentiel du milieu du XVIe siècle (grandes salles au-dessus d'un passage couvert, fenêtres à meneaux) lorsque le bâtiment à vocation militaire fut transformé en résidence de plaisance[réf. nécessaire].
    Devenu propriété communale lorsque les Nyonsais rachetèrent la seigneurie en 1626, le château fut converti en presbytère en 1731 puis vendu aux enchères publiques en 1779[réf. nécessaire].
    Restauré à partir du début des années 1960, c'est aujourd'hui une propriété privée[réf. nécessaire].
    Le passage de la rue des Grands forts et les armoiries placées à l'entrée de ce passage sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 10 février 1983[62].
    • Le quartier des Forts (XIIIe et XIVe siècles)) : six tours, ruelles en escalier, porte avec deux étages de fenêtres à meneaux[7].
    Ce quartier a été organisé à la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe siècle autour de deux rues, l'actuelle rue des Petits Forts à l'est et la rue des Grands Forts à l'ouest ; cette dernière est en grande partie couverte par des maisons d'habitation. Il conserve en grande partie une allure médiévale. La crête est dominée par deux tours du XIIIe siècle, la tour Randonne transformée en chapelle au XIXe siècle et la tour Dauphine (propriété privée). Le quartier était terminé au nord par le château delphinal[réf. nécessaire].
    Le quartier ouvrait sur la ville par deux portes vers le sud, le portail Corcosson, qui existe encore (entrée de la rue des Grands Forts) et le portail Gérenton (rue des Petits Forts) dont il ne reste que quelques traces. Le portail Corcosson, qui passe sous le château féodal, est surmonté de trois écussons, dont un représente les armes du dauphin (inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques)[réf. nécessaire].
    • La place du Docteur Bourdongle (XIVe siècle) (MH)[7], dite place des Arcades (site inscrit) était l'une des places consacrées au marché ou aux foires. Elle fut probablement créée au XIVe siècle. Elle est bordée d'arcades, à l'instar de celle de Buis-les-Baronnies[réf. nécessaire].
    Au sud-est, se trouve l'ancien hôtel particulier de la famille des La Tour-Gouvernet de La Charce, dont plusieurs membres furent gouverneurs de Nyons. C'est à cette famille qu'appartient Philis de La Charce[réf. nécessaire].
    Au nord, à côté de la porte Saint-Jacques, une maison abritait la cour de justice dès le XIVe siècle. Elle fut par la suite appelée « maison du Roi ». Cette place a bénéficié d'un réaménagement complet qui a été distingué en 2006 par l'attribution d'une équerre d'argent par le journal Le Moniteur[réf. nécessaire].
    • Le pont sur l'Eygues (XIVe siècle) (MH) aussi appelé le « pont romain » : une arche de 40 m d'ouverture[7].
    Il a été inauguré en 1409 par l'évêque de Vaison. Il relie les deux rives de l'Eygues avec une seule arche de 43 m et domine la rivière de plus de 18 m.
    Le pont était gardé par une redoute élevée à chaque extrémité. La tour du péage occupait le centre du pont[réf. nécessaire].
    Le pont est classé monument historique depuis le 8 octobre 1925[63]).
    Il est aussi classé second pont de France de qualité aussi pure[réf. nécessaire].
    • La porte de la Pomme : elle tirerait son nom d'une pomme sculptée dans son arc d'ouverture, aujourd'hui disparue.
    • XIVe siècle : le clocher : il jouxtait la porte de la Pomme. Ses premiers niveaux, voûtés, ont été construits au XIVe siècle. Le clocher primitif fut édifié en 1352. Une pyramide surmontait l'édifice qui fit place, après sa destruction en 1785 par un ouragan, à la « cage de fer » actuelle[réf. nécessaire].
    • Hôtel de La Tour-du-Pin[7].
    • XVIIIe et XIXe siècles : les vieux moulins : au pied du pont roman de Nyons, au bout de la promenade de la Digue, de vieux moulins des XVIIIe et XIXe siècles peuvent être visités. Leur présence est liée à l'existence d'une ancienne et importante oliveraie dans le Nyonsais. Les moulins conservés permettent de comprendre la succession des opérations liées à l'huile d'olive, du broyage des olives par une meule au pressage et à la décantation pour séparer l'huile de l'eau. Ils sont ouverts à la visite tous les jours entre mai et octobre[réf. nécessaire].
    • Années 1730 : la savonnerie est voisine des vieux moulins. Sa matière première était l'huile d'olive. Les vestiges de la savonnerie sont les plus anciens actuellement conservés en France : on peut y voir les piles destinées à conserver l'huile claire et lampante et les bacs pour la lessive, les traces des fourneaux, les mises réservées à un premier séchage du savon[réf. nécessaire].
    • La porte Saint-Jacques : la tour qui mesurait environ 50 mètres de circonférence et une hauteur de 15 mètres, fut cédée par la ville à la caisse d'amortissement en vertu de la loi du , qu'avait motivée la pénurie du Trésor impérial. Ladite caisse la fit vendre aux enchères publiques le . Elle fut adjugée au prix de 31 francs à Jean-Baptiste Villard, maçon, qui la démolit[réf. nécessaire].
    • 1824 : La place du Champ-de-Mars (ou place de la Libération) et sa fontaine : ancien lieu du jeu de paume. Le , le conseil municipal acquiert cette place et crée la place du Champ-de-Mars, agrandie par la suite. La fontaine monumentale est construite en pierres de taille de Chomérac et date de la fin de 1871[réf. nécessaire].
    • 1857 : le mausolée de Philis de La Charcese trouve dans l'église paroissiale : élevé le . Elle est célèbre pour avoir barré, en 1692, la route de l'ouest des Baronnies aux troupes du duc de Savoie[réf. nécessaire].

    Sur le plateau de Guard, se trouvent les ruines d'un château[7].

    Notons aussi la grotte des Huguenots, au Serre de Reynier : refuge des assemblées de protestants nyonsais pendant les guerres de Religion, puis des républicains nyonsais opposés au coup d'État du [réf. nécessaire].

    Monuments religieux

    La tour Randonne.
    • Avant le VIe siècle : l'ancien monastère (quartier Saint-Pierre) : les sarcophages et vestiges de toutes sortes que l'on y a trouvés, nous apprennent qu'une agglomération y exista dès la plus haute antiquité.
    Une tradition locale veut que ce soit à cet endroit que saint Césaire fonda, au commencement du VIe siècle, le monastère qui devait exercer sa suzeraineté sur la ville de Nyons jusqu'au début du XIVe siècle. Il y percevait la dîme jusqu'à la Révolution.
    À la fin du Xe siècle, une chapelle dédiée à saint Pierre, située dans la villa de Patennatis, y est déjà mentionnée[réf. nécessaire].
    • Avant 972 : l'ancien monastère Saint-Césaire est situé au nord de l'église. Il a été rattaché dès 972 à l'abbaye Saint-Césaire d'Arles. Son prieur fut le seigneur majeur de Nyons jusqu'en 1317, avant de transmettre ses droits au pape. Ce grand bâtiment & été réaménagé au milieu du XVIIIe siècle.
    Le bâtiment actuel renferme l'un des rares escaliers du XVIIIe siècle de la ville. À l'est, une porte d'entrée sculptée, datée du XVIIIe siècle, ouvrait sur une rue, aujourd'hui élargie et devenue la place Saint-Césaire.
    Au XIXe siècle, ce bâtiment a abrité la mairie, la sous-préfecture et le tribunal d'instance. Il sert aujourd'hui de « maison des services publics »[réf. nécessaire].
    • Fin Xe siècle[réf. nécessaire] : église : remaniée au XVIe siècle : campanile, tableaux des XVIe et XVIIe siècles[7].
    L'église Saint-Vincent est mentionnée fin Xe siècle. L'édifice actuel a été reconstruit au cours de la première moitié du XVIIe siècle, après les destructions liées aux guerres de Religion.
    Sa large nef conserve une allure romane.
    Plusieurs tableaux remarquables y sont conservés. Plus de quinze toiles sont classées au titre des monuments historiques. Ils datent de la première moitié du XVIIe siècle. Ils provenaient d'un ancien couvent de récollets (actuel temple protestant) : deux œuvres attribuées à des peintres du Velay, Jean et Guy François, inspirés par Le Caravage (L'adoration des Bergers et Saint-Bonaventure) ; un tableau de Guillaume Perrier, frère de François Perrier, Les deux familles du Christ ; quatre tableaux d'un peintre de la première moitié du XVIIe siècle, inspiré notamment par l'école vénitienne (L'enterrement du Christ, le Christ chez Marthe et Marie, le Christ et Marie-Madeleine, ainsi qu'un Ecce Homo).
    Le tabernacle de l'autel de la chapelle Saint-Joseph est l'œuvre d'un sculpteur originaire de Rouen, Pascal Jouvenet, qui fut moine récollet à Nyons et qui a réalisé des tabernacles dans d'autres couvents de récollets (chapelle de l'hôpital local de Bourg-Saint-Andéol, église de Montferrand[Lequel ?])[réf. nécessaire].
    • Avant le XIIIe siècle : La chapelle Notre-Dame de Chausan : située sur un site occupé à l'époque gallo-romaine, elle est le dernier vestige d'un édifice religieux plus grand, mentionné dès le XIIIe siècle. Elle fut donnée au monastère Saint-Césaire en 1272 par l'évêque de Vaison.
    Brûlée lors des guerres de Religion, elle resta en ruine pendant plus d'un siècle et fit place à la petite chapelle actuelle[réf. nécessaire].
    • Chapelle de la tour Randonne (du Château-Vieux) : remaniée au XVIIIe siècle[7].
    1280 : la tour Randonne est située sur les hauteurs du quartier des Forts. Elle a été construite par Randonne de Montaubant en 1280, rattachant ainsi sa baronnie à Nyons.
    Le , M.L. Francou, curé de Nyons, se rend acquéreur de la tour et la convertit en chapelle (appelée la chapelle de Bon Secours). La première messe y est célébrée le .
    Sur le vieux donjon se dresse une pyramide de trois étages d'arcades à quatre faces ornées de statues. Elle soutient une statue colossale de la Vierge. Le monument mesure 24 mètres de hauteur et domine toute la vallée.  : Le tabernacle du XVIIe siècle est classé au titre des monuments historiques[réf. nécessaire].
    • Vers 1640 : l'ancienne église du couvent des Récollets : elle fut commencée au cours des années 1640 et consacrée en 1660.
    Son architecture classique est sobre : les trois travées de la nef se terminent par un chœur carré placé à l'ouest.
    Au début du XIXe siècle, le temple protestant y a été installé. Le reste du monastère a été transformé en hôpital.
    Lors de la transformation de l'église en temple, aucune modification majeure n'a été faite. L'ancienne chapelle de la Vierge, située au sud du chœur, a cependant été séparée du reste de l'église pour devenir la chapelle de l'hôpital. Jusqu'à la fin des années 1960, l'entrée se faisait par deux portes : une à l'est qui subsiste et une autre au nord qui a disparu depuis la construction d'une salle paroissiale[réf. nécessaire].

    Patrimoine culturel

    Il existe une « Confrérie des chevaliers de l'olivier »[7].

    L'artisanat créateur est important[7].

    Musées

    Scourtinerie de Nyons.
    • Au cœur de la vieille ville, l'ancienne école primaire de René Barjavel accueille le musée d'Archéologie et d'Histoire de Nyons et des Baronnies. Il est né en 1968 de la volonté des chercheurs locaux. L'histoire locale des Baronnies occidentales est présentée de façon pédagogique depuis le néolithique jusqu'au Moyen Âge[réf. nécessaire].
    • La Scourtinerie de Nyons est la dernière fabrique de scourtins en France[64].
    • Le Musée de l'olivier présente un inventaire de l'outillage traditionnel nécessaire à la culture de l'olivier et à la fabrication de l'huile. On peut y voir de nombreux objets, comme des lampes, se rapportant aux utilisations multiples de celle-ci[65].

    Patrimoine naturel

    • Le Trou de Pontias (caverne)[7],[2].
    • La Grotte des Huguenots[2].
    • Sources d'eau minérale[7].

    La commune fait partie du Parc naturel régional des Baronnies provençales créé en 2015.

    Personnalités liées à la commune

    • Saint Césaire, archevêque d'Arles entre 502 et 542. Une légende, consignée pour la première fois au début du XIIIe siècle, rapporte qu'il aurait amené dans un gant un vent miraculeux qui souffle depuis chaque matin à Nyons, le Pontias. Le prieuré féminin de Nyons, qui a existé entre le IXe siècle et 1789, était la seule dépendance de l'abbaye Saint-Césaire d'Arles, fondée au VIe siècle par l'archevêque qui lui donna son nom.
    • René de La Tour du Pin-Gouvernet, capitaine protestant (né en 1543). Après avoir conquis Nyons en 1575 et une partie des Baronnies pendant les années 1580, il en fut seigneur engagiste à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle.
    • Antoinette du Ligier de La Garde, dite Madame Deshoulières (1638-1694) fut l'une des poétesses les plus connues de son époque. Elle appartint au cercle des précieuses et anima plusieurs salons littéraires pendant le règne de Louis XIV. Elle vint à Nyons, entre l'automne 1672 et août 1674, où elle résida chez son amie, madame de La Charce. Elle composa deux épitres dédiées à la fille de cette dernière, Philis de La Charce, dont une sur Fontaine de Vaucluse. Une de ses filles, Henriette Clémence, entra au prieuré Saint-Césaire de Nyons en mars 1673 et y mourut en .
    • Philis de La Charce (1645-1703). Issue de la branche protestante de la famille de La Tour, Philis se convertit au catholicisme en 1685. Elle est surtout connue pour avoir rassemblé ses paysans et, à leur tête, avoir engagé un combat contre des troupes du duc de Savoie près de son château de Montmorin, au col de la Fromagère. Ses faits d'armes ont par la suite été amplifié et certains ont voulu en faire la libératrice du Dauphiné.
    • Joseph d'Ailhaud de Brisis (1784-1867) : député de la Drôme et juge de paix à Nyons, où il est décédé.
    • Augustin Fresnel (1788-1827) : physicien. Il fut nommé à Nyons en tant qu'ingénieur des ponts et chaussées au début de sa carrière et avant d'entamer les recherches sur l'optique qui le rendirent célèbre.
    • Joseph Roumanille (1818-1891) : écrivain et félibre. Il vint à Nyons en 1843 et 1844 où il fut maître d'étude au collège fondé par Charles et Antoine Dupuy. Il y croisa plusieurs amateurs de langue et d'anecdotes provençales qui furent parmi les premiers à être intégrés au Félibrige après sa fondation en 1854.
    • Clair Tisseur (1827-1895) : architecte et écrivain lyonnais. Il se retira en 1877 à Nyons, dans une petite maison qu’il avait fait construire sous le nom de La Lézardière et où il décéda en . C’est là qu'il rédigea ses œuvres majeures, notamment le Littré de la Grand'Côte[66]. Une voie de la commune porte son nom, le passage Clair Tisseur.
    • Victor Cherbuliez (1829-1899) : écrivain suisse, naturalisé en 1881 et élu à l'Académie française en 1881. Il vécut une partie de sa vie à Nyons qui l'inspira pour plusieurs de ses romans.
    • Georges Colomb dit Christophe (1856-1945) : dessinateur français, il a inventé de nombreux personnages dessinés comme le savant Cosinus, le sapeur Camember et la famille Fenouilard. À la fin de sa vie, en 1940, il vient s'installer à Nyons où il décède en .
    • Henri Vignet (1857-1920) : peintre, y est mort.
    • Adrien Bertrand (1888-1917) : journaliste et écrivain. Adrien Bertrand, issu par sa mère d'une vieille famille nyonsaise, les Vigne, vécut une partie de son enfance et de son adolescence à Nyons. Jeune adulte, il s'installa définitivement à Paris où il fréquenta les milieux littéraires et notamment le cercle qui entourait le poète Catulle Mendès. Il écrivit plusieurs recueils de poèmes, mais c'est un roman, L'Appel du sol, qui lui permet d'obtenir le prix Goncourt 1914 (décerné en 1916). Il meurt en 1917 des suites de blessures de guerre. Un legs qu'il fit avant sa mort à l'Académie Goncourt est à l'origine de la Bourse Goncourt de la poésie - Adrien Bertrand, décernée chaque année à un poète confirmé pour l'ensemble de son œuvre.
    • Albin Vilhet (1896-1981) : résistant, sénateur de la Drôme (1946-1948), co-fondateur de la coopérative agricole.
    • Gabriel Genieis (1904-1992) et son épouse Marthe Colleye (1902-1990), peintres français y passent leurs dernières années.
    • René Barjavel (1911-1985) : journaliste, scénariste et écrivain. René Barjavel, qui fut un des premiers auteurs de la littérature d'anticipation en France, vécut à Nyons entre 1911 et 1923, avant de s'installer en Auvergne. La période nyonsaise est marquée par la figure de sa mère qu'il évoqua en 1980 dans La Charrette bleue.
    • Jean Besson (1948-) : sénateur de la Drôme (1989-2014), président du Syndicat d'aménagement des Baronnies (1987-1992), Chevalier de la Légion d'honneur.
    • Françoise Bourdon (1953-) : romancière française. Elle vit à Nyons[67].

    Héraldique, logotype et devise

    Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'argent au château donjonné de trois tourelles de gueules, celle du milieu plus haute, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. En 1938, les sociétés françaises de chemins de fer ont été nationalisées.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en octobre 2020, l'ancienne notion d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
    5. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    6. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
    7. TOU T2 - Nombre et capacité des campings selon le nombre d'étoiles.
    8. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
    9. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    10. EMP T5 - Emploi et activité.

    Autres références

    1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    2. https://www.geoportail.gouv.fr/
    3. fiche de l'Aygues sur le site du Sandre.
    4. Fiche de la Sauve sur le site du Sandre.
    5. Benoît France, Grand atlas des vignobles de France, SOLAR, , 322 p. (ISBN 2-263-03242-8), p251.
    6. René BARJAVEL, La Charrette bleue, FOLIO, , 249 p. (ISBN 978-2-07-037406-9), p 165.
    7. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Nyons.
    8. Gabriel Boulé, Histoire naturelle, ou Relation exacte du vent particulier de la ville de Nyons en Dauphiné, dit le vent de S.-Cesarée d'Arles, et vulgairement le Pontias, en laquelle sont insérées plusieurs remarques curieuses de la géographie et de l'histoire ecclésiastique, civile et naturelle, et notamment diverses merveilles de certains vent topiques (sic) et régionaux ci-devant inconnues [Texte imprimé] ; par Gabriel Boule, Orange, Raban, , 159 p. p..
    9. transports en commun.
    10. Chemin de Fer à Nyons.
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Nyons », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 8 (Antignan).
    22. Risques naturels.
    23. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 248 (Nyons).
    24. Desaye Henri, Inscriptions nouvelles de la Drôme. Nouveaux textes lapidaires de l'arrondissement de Nyons, Gallia, 18-2, 1960, p. 211-212
    25. CHOUQUER, Gérard, Le plan cadastral « B » : un événement majeur, dans F. Favory dir., Le Tricastin romain : évolution d'un paysage centurié : (Drôme, Vaucluse), Lyon, Alpara, 2013, § 119-120 {https://doi.org/10.4000/books.alpara.2834}
    26. ILN-Vienne, 303
    27. Mège Jean-Claude, Bois Michèle, Desaye Henri, Girard Yves, Un milliaire de Nyons et quatre inscriptions des Voconces de la Drôme, Revue archéologique de Narbonnaise, 44, 2011, p. 120
    28. Mège Jean-Claude, Bois Michèle, Desaye Henri, Girard Yves, Un milliaire de Nyons et quatre inscriptions des Voconces de la Drôme, Revue archéologique de Narbonnaise, 44, 2011, p. 117-120
    29. Il a parrainé la candidature de Jacques Cheminade à l'élection présidentielle française de 1995.
    30. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    31. station d'épuration de Nyons.
    32. « Impôts locaux à Nyons », taxes.com.
    33. http://marielaure.monde.free.fr/Finances_Locales_Web/Departement_026/Nyons/Nyons.html.
    34. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    39. École maternelle Meye.
    40. école maternelle Sauve.
    41. école primaire Meyne.
    42. école primaire Sauve.
    43. école privée Notre-Dame.
    44. Collège René-Barjavel.
    45. Lycée Roumanille.
    46. professionnels de santé.
    47. « Les Journées Barjavel », sur Ville de Nyons (consulté le ).
    48. Éric Dautriat, Les mots de l'olivier (ISBN 978-2-7491-5668-2 et 2-7491-5668-8, OCLC 1005840235, lire en ligne), p. 15.
    49. « Les Olivades. Fête de l'Olive noire de Nyons », sur Ville de Nyons (consulté le ).
    50. Pierre-Antoine Landel, Claire Delfosse, Nicolas Canova, Nicolas Robinet, Pierre Caritey, L'événementiel « agriculturel » en Rhône-Alpes : Au croissement des ressources agricoles et des ressources culturelles dans les territoires (DOI halshs-00913557, lire en ligne), p. 75.
    51. « Exposition « Peintures en fleur », Galerie Fert à Nyons / Agenda / arts-spectacles », sur arts-spectacles (consulté le ).
    52. équipement sportif.
    53. paroisse de Nyons.
    54. temple protestant.
    55. mosquée de Nyons.
    56. Au pays des olives Anne Simonet-Avril et Sophie Bousshaba, Kubik 2005, (ISBN 2-35083-015-2).
    57. ZAC des Laurons.
    58. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    59. Chomage à Nyons.
    60. « Liste des monuments historiques de la commune de Nyons », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    61. « Liste des objets historiques de la commune de Nyons », base Palissy, ministère français de la Culture.
    62. « Château Vieux (ancien château delphinal) », notice no PA00117003, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    63. « Pont sur l'Eygues », notice no PA00117004, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    64. Le dernier scourtinier.
    65. Musée de l'olivier à Nyons.
    66. Jean Hoermann, « Clair Tisseur, pionnier des retraités nyonsais », Terre d’Eygues, no 15, , p. 14-20.
    67. Correspondant, « Françoise Bourdon à la rencontre de ses lecteurs à la bibliothèque », Midi libre, (lire en ligne, consulté le ).
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