Orange (Vaucluse)

Orange (Aurenja en occitan), surnommée la « Cité des Princes », est une commune française située au nord-ouest du département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Orange.

Orange
De haut en bas : La Théâtre antique d'Orange. ; une vue aérienne de la ville d'Orange.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Réuni d'Orange
(siège)
Maire
Mandat
Jacques Bompard (LS)
2020-2026
Code postal 84100
Code commune 84087
Démographie
Gentilé Orangeois
Population
municipale
28 922 hab. (2018 )
Densité 390 hab./km2
Population
agglomération
37 279 hab. (1999)
Géographie
Coordonnées 44° 08′ 18″ nord, 4° 48′ 35″ est
Altitude Min. 24 m
Max. 127 m
Superficie 74,20 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Orange
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Orange
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Orange
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Orange
Géolocalisation sur la carte : France
Orange
Géolocalisation sur la carte : France
Orange
Liens
Site web ville-orange.fr

    La position d'Orange, à un carrefour de passages pour le nord, l'Espagne ou l'Italie, niché au cœur d’une riche région agricole, en a fait un emplacement de choix pour les Romains desquels on trouve de nombreux vestiges, principalement autour de la colline Saint-Eutrope et de l'ancien théâtre. Au Moyen Âge, la ville devient la capitale de la principauté d'Orange et le restera jusqu'à son annexion par la France, officialisée dans les traités d'Utrecht en 1713.

    Si, au sein du département, elle a un rôle administratif plus limité que Carpentras (28 422 habitants en 2013) ou Apt (12 325 habitants en 2013) choisies pour être les deux sous-préfectures, elle est la commune la plus peuplée après Avignon, avec 29 183 habitants en 2013.

    Depuis 1981, plusieurs monuments d'Orange sont inscrits au répertoire des monuments mondiaux de l'UNESCO sous le titre : « Théâtre antique et ses abords et « Arc de Triomphe » d'Orange » selon les critères (III) et (VI)[1].

    Géographie

    Localisation

    La ville d'Orange est située dans la vallée du Rhône, au nord-ouest de Vaucluse. Elle est située à un carrefour étant relativement proche de Lyon (195 km), de Marseille (120 km) et de Montpellier (105 km). À vol d'oiseau, la ville est située à environ 560 km de Paris.

    On rejoint Orange depuis Carpentras, au sud-est, par la RD 950, Vaison-la-Romaine, au nord-est, par la RD 975, Bollène, au nord-ouest, par la RN7 et Avignon, au sud, par la RD 907 (ex-RN 7). Toutes trois sont situées à une vingtaine de kilomètres d'Orange.

    Orange est le point de départ de la route des Princes d'Orange.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Le point le plus bas de la commune se situe au sud-ouest, à proximité du Rhône.

    La commune est relativement plate, située dans une plaine bosselée dont de nombreux sols sont du quaternaire (de type : plaine alluvionnaire).

    On peut noter un relief plus important au sud. C'est là que l'on trouve le point le plus haut de la commune, situé au niveau du plateau des Brusquières, à l'est de Maucoil et au sud-ouest de Chaussel. Au sud-ouest, on trouve les collines de Lampourdier, Montbuisson, etc. avec des sommets dépassant la centaine de mètres. Au nord-ouest de ce petit massif on trouve une carrière et au nord-est le lieu-dit les Fours à Chaux qui traduit clairement l'activité du lieu.

    L'autre colline dépassant la centaine de mètres, la colline Saint-Eutrope, se situe au niveau du bourg. La différence de hauteur entre la base et le sommet est d'une soixantaine de mètres.

    Enfin, on peut noter diverses petites collines comme celles au nord du lycée viticole et du quartier du Grès, mais qui ne dépasse la hauteur locale que d'une vingtaine de mètres.

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons de Vaucluse, dont celui d'Orange, sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[2].

    Hydrographie

    La Meyne.

    L'Eygues (ou Aigues) passe au nord de la ville et va, depuis la commune voisine de Caderousse à l'ouest de la commune, se jeter dans le Rhône[3]. La commune est également arrosée par la Meyne[4], affluent du Rhône qui débouche sur celui-ci au sud-ouest de la commune. On peut noter aussi, à l'ouest et au sud du bourg, la Mayre de la Malarde, la Mayre des Prets et la Courtebotte, puis au nord et à l'est, la Mayre de Merderic, la Mayre de Mourelette, la Mayre de Raphaëlis, la Mayre d'Ancione et la Mayre de Couavedel.

    Enfin, le canal de Pierrelatte (désaffecté) traverse la commune en serpentant sur un axe nord-sud.

    La commune a souvent connu des inondations dues à tous ces cours d'eau[5].

    Climat

    La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Elle est soumise à un climat à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, en lien avec la remontée en altitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes de même que la neige. Des chutes de neige sont constatées chaque hiver, mais leurs quantités dépassent rarement les 10 cm de neige au sol. Néanmoins, la neige peut parfois tomber en abondance comme en 1999 avec 25 cm, 2003 et 20 cm, 2006 et 25 cm, 2010 avec 40 cm en janvier et 25 en mars paralysant la région durant des jours[6]. Depuis 2009, la ville d'Orange dispose d'une station météorologique en ville[7].

    Données météorologiques d'Orange de 1981 à 2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 2,4 5,2 7,8 11,8 15,4 18 17,6 14,1 10,6 5,7 2,7 9,4
    Température moyenne (°C) 5,8 7,1 10,4 13,2 17,5 21,4 24,4 23,9 19,7 15,3 9,7 6,4 14,6
    Température maximale moyenne (°C) 9,9 11,7 15,6 18,6 23,2 27,4 30,8 30,2 25,2 20 13,7 10,1 19,7
    Ensoleillement (h) 132 137,1 192,5 230,4 264,6 298,9 345,3 310,7 237,6 187,1 135,2 123,8 2 595,3
    Précipitations (mm) 51 39,4 43,9 66 65,3 38,3 36,9 42,3 102 92,9 75,4 55,7 709,1
    Source : Relevés météorologiques d'Orange, (Vaucluse), de 1961 à 1990[8]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    9,9
    1,6
    51
     
     
     
    11,7
    2,4
    39,4
     
     
     
    15,6
    5,2
    43,9
     
     
     
    18,6
    7,8
    66
     
     
     
    23,2
    11,8
    65,3
     
     
     
    27,4
    15,4
    38,3
     
     
     
    30,8
    18
    36,9
     
     
     
    30,2
    17,6
    42,3
     
     
     
    25,2
    14,1
    102
     
     
     
    20
    10,6
    92,9
     
     
     
    13,7
    5,7
    75,4
     
     
     
    10,1
    2,7
    55,7
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
    Vaucluse Canton d'Orange moyenne nationale
    Ensoleillement 2 595 h/an 2 800 h/an 1 973 h/an
    Pluie 709,1 mm/an 700 mm/an (sur 80 jours) 770 mm/an
    Neige 4 j/an 14 j/an
    Vent 110 j/an essentiellement du Mistral
    Orage 23 j/an 22 j/an
    Brouillard 31 j/an 40 j/an
    Mois Jan Fev Mar Avr mai Jui Jui Aou Sep Oct Nov Dec
    Records de températures minimales °C (Année) -13,4 (1985) -14,5 (1956) -9,7 (2005) -3,2 (2021) 1,3 (1979) 5,7 (1984) 9,0 (1953) 8,3 (1974) 3,1 (1974) -1,1 (1973) -5,4 (1952) -14,4 (1962)
    Records de températures maximales °C (Année) 20,3 (2002) 23,0 (1960) 27,2 (1990) 30,7 (2005) 34,5 (2001) 41,8 (2019)[9] 40,7 (1983) 42,6 (2003) 35,1 (1966) 29,6 (1985) et (2011) 24,6 (1970) 20,2 (1983)
    Source: https://www.linternaute.com/ville/ville/climat/25721/orange.shtml

    Voies de communication et transports

    L’orientation et la localisation d'Orange par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant (distance à vol d'oiseau)[10] :

    Distance des grandes villes françaises
    Ville Avignon Nîmes Aix-en-Provence Montpellier Marseille Lyon Nice Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille Brest
    Distance

    Orientation

    30 km

    (S)

    49 km

    (S-O)

    85 km

    (SE)

    95 km

    (SO)

    104 km

    (S-E)

    180 km

    (N)

    283 km

    (S-E)

    276 km

    (O)

    435 km

    (O)

    543 km

    (N-E)

    560 km

    (N)

    604 km

    (N-O)

    666 km

    (N-0)

    735 km

    (N)

    857 km

    (N-0)

    Réseau routier

    La route nationale 7 passe par Orange en venant du nord depuis Piolenc et partant au sud vers Courthézon. À l'est, la route départementale 975 vers Camaret-sur-Aigues. À l'ouest, les routes départementales 976 vers Roquemaure et 17 vers Caderousse.

    Toujours à l'ouest, à proximité, la bifurcation des autoroutes A7 (ou E714) dite l'autoroute du Soleil et A9 (ou E15) dite la Languedocienne forme l'échangeur d'Orange.

    Transports en commun

    La ville d'Orange est desservie par un réseau de bus urbains. L'entreprise gérant ce réseau est la TCVO (filiale de Transdev). Le réseau est actuellement constitué de quatre lignes régulières depuis le 1er septembre 2018 et huit circuits scolaires. La place Pourtoules, desservie par ces lignes, constitue le cœur de ce réseau.

    En 2010, TCVO a enregistré 147 166 voyages pour 178 900 kilomètres parcourus[11].

    LigneTracé des lignes régulières
    1Orange les Vignes ⇔ Pourtoules ⇔ Aygues
    2Collège Giono ⇔ Pourtoules ⇔ Hôpital
    3Centre Funéraire ⇔ Pourtoules ⇔ Parking du Bourbonnais
    4Parking du Bourbonnais ⇔ Pourtoules ⇔ Orange les Vignes

    Le conseil général de Vaucluse assure également la desserte de la commune par sa filiale, TransVaucluse.

    Les lignes suivantes de Transvaucluse concernent la commune :

    • 1- Orange ⇔ Pierrelatte
    • 2.1- Avignon ⇔ Orange
    • 2.3- Orange ⇔ Châteauneuf-du-Pape
    • 3.1- Orange ⇔ Valréas
    • 4- Orange ⇔ Vaison-la Romaine
    • 10- Carpentras ⇔ Orange

    Réseau cyclable

    Les nouvelles voiries intègrent des pistes cyclables.[réf. nécessaire]

    Réseau ferroviaire

    Le TGV s'arrête à Orange deux fois par jour.

    La gare d'Orange est située dans le centre-ville. La gare est desservie par TGV Paris - Miramas (deux allers et deux retours par jour) ainsi que par trois lignes des TER PACA et Rhône-Alpes.

    Réseau fluvial

    Au sud de la commune, vers Châteauneuf-du-Pape, il existe une halte fluviale sur le Rhône.

    Urbanisme

    Typologie

    Orange est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[15] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orange, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain continu 0,4 % 32
    Tissu urbain discontinu 11,4 % 845
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 3,6 % 266
    Réseaux routier et ferroviaire et espaces associés 0,5 % 37
    Aéroports 3,4 % 253
    Extraction de matériaux 0,5 % 37
    Espaces verts urbains 0,7 % 50
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 1,4 % 105
    Vignobles 21,3 % 1588
    Vergers et petits fruits 3,0 % 226
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 42,0 % 3124
    Zones essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,3 % 173
    Forêts de feuillus 4,3 % 317
    Forêts de conifères 0,5 % 38
    Forêts mélangées 0,7 % 49
    Pelouses et pâturages naturels 0,3 % 26
    Végétation sclérophylle 1,0 % 76
    Plages, dunes et sable 1,2 % 89
    Cours et voies d'eau 1,0 % 73
    Source : Corine Land Cover[20]

    L'occupation des sols est marquée par la prédominance des terres agricoles sur la forêt et les milieux semi-naturels. Les terres agricoles, qui occupent 69,0 % de la surface communale, sont consacrées surtout à la culture de la vigne et à la culture maraichère.

    Morphologie urbaine

    Orange est caractérisée par une organisation urbaine très typée.

    Le centre-ville au nord de la colline Saint-Eutrope concerne un bâti au parcellaire étroit et dense de type médiéval superposé à une trame romaine initiale.

    Les faubourgs avec un habitat dense se déploient autour du centre.

    Plus loin sont réparties de nombreuses opérations de lotissements réalisés avec un habitat individuel typé provençal : les quartiers concernés sont principalement le Jonquier, l'Argensol, le Coudoulet, le Grès (constituant un « village » au sud).

    Des poches d'habitat liées aux corps d'armées sont également constituées : au centre (gendarmerie mobile), au sud-est (Légion étrangère), à l'est (base aérienne 115).

    Plusieurs ensembles de logements sociaux ont été réalisés vers 1970 : les quartiers nord classés ZUS (comprenant Fourchevieilles), la Tourre (à l'ouest), l'Argensol (à l'est). Ces derniers quartiers, dits « sensibles », ont connu de nombreuses affaires criminelles liées essentiellement aux stupéfiants, où le GIPN est intervenu[21].

    De nombreuses résidence fermées sont réalisées depuis les années 1980 : Antony Real, les jardins de Sully, les Terrasses de l'Arc.

    Logements

    En 2008, Orange comptait 13 895 logements (12 576 en 1999)[22]. Les constructions anciennes sont bien plus présentes que la moyenne française : en 2008, 23,4 % des résidences principales dataient d'avant 1949 et 37,9 % furent construites entre 1949 et 1974.

    Les résidences principales représentent 12 277 logements, soit 88,4 % du parc, réparties à 52 % en maisons individuelles (50,5 % en 1999) et à 47,4 % en appartements (respectivement 56,1 % et 42,4 % en France métropolitaine)[23]. Les propriétaires de leurs logements constituent 47,3 % des habitants, contre 49,3 % qui sont locataires (respectivement 57,4 % et 39,8 % en France métropolitaine)[24].

    Avec 2 018 logements HLM soit 16,4 % du parc en 2008 (contre 19,4 % en 1999), la ville recule dans le respect des dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. Le nombre de logements vacants est important en 2007 avec 10,2 % du parc (10,4 % en 1999).

    La plupart des habitations possèdent 4 pièces (35,2 %), ou 5 pièces et plus (26,5 %), puis 3 pièces (24,4 %). Les petits logements sont minoritaires (studios : 4,0 %). Le nombre moyen de pièces est de 4,6 pour les maisons et 3,2 pour les appartements.

    Espaces verts

    La colline Saint-Eutrope vue d'avion.

    Au centre-ville près du cours Aristide-Briand se situe le parc Gasparin. Près de l'autoroute centre, le parc de la Brunette est le rendez-vous des boulistes.

    Sur une partie de la colline Saint-Eutrope se trouve l'un des jardins de la ville, à l'emplacement de l'ancienne citadelle[N 1]. Celui-ci représente le principal espace vert.

    On trouve le centre aéré du Bois Feuillet au sud-ouest de la ville. Au sud-est, un bassin de rétention dit le Lac dans le quartier du Coudoulet est le lieu privilégié pour les pêcheurs.

    Depuis 2004[25], Orange est « Villes et villages fleuris » de 1er niveau (une fleur)[26].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Arausion, Arausio au Ier - IIe siècle, Arasione, Arausione IVe siècle, Aurasice en 998, Aurengie en 1136, Aurenga en 1152, Orenga en 1205[27], Orenge, Aurenge, Arausio en 1606[28]. Ce qui a donné Aurenja en occitan provençal (prononciation locale /ɔw'ɾendʒa/, Aurenjo[29] dans la norme mistralienne).

    Albert Dauzat et Charles Rostaing évoquent d'une racine pré-indo-européenne *ar- (non attestée) signifiant « hauteur » et du suffixe pré-latin -aus auquel a été ajouté le suffixe -ionem[30].

    Ernest Nègre propose un pré-celtique *arausi de sens inconnu, suivi du suffixe gaulois -one, remplacé par la suite par le suffixe latin -ica, puis métathèse arauaura-. La nouvelle terminaison -asica (> -inica) évolue en [-enga] en langue d’oc et [-endja] en nord occitan, francisé en [-ange].

    Histoire

    Antiquité

    En 105 av. J.-C., des hordes de Teutons et de Cimbres y écrasent les légions romaines dans la bataille appelée bataille d'Orange.

    La ville est fondée en 35 av. J.-C. par les vétérans de la deuxième légion gallique sous le nom de Colonia Julia Secundanorum Arausio dans le territoire de la tribu gauloise des Tricastini.

    La ville est influencée par la culture gallo-romaine et l'on voit s'élever de grands monuments tels que le théâtre antique, renommé pour sa qualité acoustique, et l'arc de triomphe, l'un des mieux conservés au monde. La ville s'entoure d'une enceinte qui englobe environ 70 ha. Elle commande un vaste territoire que les arpenteurs romains cadastrent avec précision. Des lots fonciers sont attribués en priorité aux vétérans ; d'autres, plus médiocres, sont donnés en location ; d'autres encore restent propriété de la collectivité. Ainsi sont facilitées la colonisation et la mise en valeur du sol, au détriment des autochtones. Jusqu'en 412, date du pillage de la cité par les Wisigoths, Orange connaît une existence prospère et devient siège d'un évêché.

    C'est ainsi que des découvertes archéologiques continuent de se faire grâce aux fouilles liées aux travaux sur la commune. Les dernières ont révélé au nord de la commune une nécropole qui a fait l'objet d'une exposition au musée municipal et des maisons romaines furent cartographiées grâce au projet immobilier lié à l'arc de triomphe.

    Moyen Âge

    En 508, les armées alliées franques et burgondes envahissent la Provence, alors sous domination ostrogothique : Orange leur ouvre largement ses portes[31]. Mais l’année suivante, Théodoric le Grand envoie le dux Ibba[32] avec une armée pour reconquérir le terrain perdu. La ville d’Orange est mise à sac par les Ostrogoths[31] et sa population est déportée à Fiorenzuola d'Arda, près de Plaisance[33].

    Au Moyen Âge, la cité est le siège d'une principauté, fief du Saint-Empire romain germanique, car faisant partie du royaume de Bourgogne. Celle-ci bénéficiait donc des droits féodaux et de la souveraineté propre aux terres d'Empire. Par les hasards des mariages, elle échoit vers 1070 à la maison d'Orange-Nice, puis en 1173 à la maison des Baux, puis en 1388 à la maison de Châlon, et enfin 1544 à la maison de Nassau. Elle est annexée au Dauphiné.

    1163, l'Empereur Frédéric Barberousse élève Orange au rang de principauté et, en 1184, les princes d'Orange battent monnaie.

    1208, consécration de la cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth en présence du prince Guillaume Ier des Baux.

    1365, création de l'université d'Orange.

    En 1393, la principauté d'Orange passe à la famille de Châlon.

    La peste noire arrive dans la ville en 1348. Elle fera disparaître près de la moitié de la population de l'époque, soit 550 personnes[34].

    1471, instauration d'un parlement de la Principauté.

    En 1544, Guillaume Ier de Nassau, dit le Taciturne, prince d'Orange devient Stathouder des Pays-Bas.

    En 1562 (première guerre de religion), les protestants brûlent les reliques de saint Eutrope, outragent l’évêque et abattent le clocher de la cathédrale. Peu après, les troupes papales venues d’Avignon et commandées par Fabrizzio Serbelloni prennent la ville, massacrent les protestants et un millier de travailleurs saisonniers venus des alentours, pillent et violent[35]. Le récit de ces tueries provoque une colère et des massacres par le baron des Adrets. En 1562, les protestants d’Orange sont massacrés par Honoré Ier de Savoie, lieutenant général du roi[36].

    En 1571, les troupes catholiques pillent à nouveau la ville.

    En 1572 (quatrième guerre de religion), Hugues de Lères, capitaine huguenot, prend la ville et la rançonne[37].

    Époque moderne

    Vue d'artiste du XVIIe siècle de la ville et de sa citadelle, par G. Trouillet.
    Vue d'Orange (1634), Gravure extraite de « Les Plans et Profils de toutes les principales villes et lieux considérables de France. par le Sieur TASSIN, » (Principauté d'Orange & Comtat Venaissin).

    1620, Maurice de Nassau érige une grande forteresse sur la colline Sainte-Eutrope. Au début de la guerre de Hollande, en 1672-1673, Louis XIV ordonne de mettre le siège devant la ville, auquel participent le ban et l’arrière-ban de la noblesse provençale, alors peuplée de 12 000 habitants ; c'est le comte de Grignan, lieutenant-général du roi en Provence et gendre de Mme de Sévigné, qui s'empare de la ville. Le siège n'est levé que quand le gouverneur en fait démolir les murs. La citadelle est démantelée.

    Ensuite, à chaque guerre entre les Provinces-Unies et la France, la ville est occupée avec le reste de la principauté (1673, 1679, 1690, 1697 et 1702-1713)[38].

    1702, à la mort de Guillaume III d'Angleterre, la principauté échoit au prince François Louis de Bourbon, de la maison de Conti.

    Louis XIV, en guerre contre les Provinces-Unies dirigées par des stathouders, issus de la Maison d'Orange-Nassau, fait main basse sur la ville dont l'annexion au royaume de France est reconnue par le traité d'Utrecht en 1713.

    En 1720, la peste frappe Orange et y fait 550 victimes[39].

    Le 17 avril 1732, à la demande des commerçants de la ville, le Conseil d'État du Roi signe un arrêté d'expulsion des juifs de la Principauté, avec un délai de six mois. Cet arrêté fait suite à d'autres arrêts privatifs de liberté, dont deux de 1687 et 1703, qui n'avaient jamais été appliqués[40], la communauté juive jouissant d'un fort soutien de la part des successifs princes d'Orange, comte des Baux puis princesse de Conti.

    Fin mars 1789, des émeutes dues à la crise frumentaire ont lieu[41].

    Le 12 août 1793 est créé le Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

    Durant la Révolution française, le tribunal révolutionnaire fait exécuter 332 personnes à Orange[42]. Les cinq juges et les deux accusateurs membres de cette commission révolutionnaire furent à leur tour jugés après le 9 thermidor, et guillotinés le 8 messidor an IV (26 juin 1795)[43].

    Époque contemporaine

    En 1924, des inondations se produisent avec 1,50 m d'eau dans le centre-ville. En 1926, l'arrondissement d'Orange qui existait depuis 1800, est supprimé. En 1981, le théâtre antique d'Orange et ses abords ainsi que l'arc d'Orange sont inscrits au répertoire des monuments mondiaux de l'UNESCO[1].

    Le 15 juin 1951, deux pilotes d'avion militaire, Irénée Prio et Raymond Gallibert, aperçoivent un OVNI qui restera considéré comme un cas d'école. Le phénomène est très brillant et stationnaire à 11 h 30, au moment où l'avion des deux observateurs décolle de la base aérienne d'Orange-Caritat. En déplacement dans le ciel, ils voient un engin circulaire/sphérique très brillant et argenté surplombant Orange, au-dessus du mont Pelvoux. Le chef de patrouille l’aperçoit également. Avec l’altitude, l’objet augmente de taille et prend une forme oblongue. Pendant six minutes, les avions le prennent en chasse, avant que celui-ci ne disparaisse comme un point dans le firmament. Le GEIPAN classe ce phénomène comme « étrange » à « très étrange » et de consistance « moyenne » à « forte »[44],[45]. Il est toujours classifié comme « phénomène aérospatial non-identifié » de catégorie D par le CNES[46].

    Politique et administration

    Hôtel de ville d'Orange (classé monument historique).
    Jacques Bompard, maire depuis 1995.

    Tendances politiques et résultats

    La commune se caractérise par un très net vote à droite et à l’extrême droite. Son maire, Jacques Bompard, a été successivement cadre du Front national, membre du Mouvement pour la France puis président-fondateur de la Ligue du Sud.

    Municipales

    Candidat sans succès en 1989, Jacques Bompard (Front national) l’emporte au second tour des élections municipales de 1995 dans le cadre d'une triangulaire, devançant notamment la liste conduite par le maire sortant socialiste. En 2001, 2008 et 2014, ses listes l’emportent à chaque fois dès le premier tour. En 2020, concurrencé par une liste du Rassemblement national, il est mis en ballottage, puis gagne largement au second tour lors d'une quadrangulaire.

    Résultats obtenus par la liste victorieuse aux élections municipales à Orange depuis 1989[47],[48]
    Année Tête
    de liste
    Parti 1er tour 2d tour Sièges
     % Issue  % Issue Autres listes CM CC
    1989 Alain
    Labé
    PS 32,74 Ballottage 44,97 Élue RPR (R. Pini, sortant)
    RN (J. Bompard)
    26  /  35
    1995 Jacques
    Bompard
    FN 31,37 Ballottage 35,93 Élue PS (A. Labbé, sortant)
    RPR (M. de Bonadona)
    24  /  35
    2001 59,97 Élue
    ?  /  35
    2008 MPF 60,97
    29  /  35
    2014 LS 59,82
    29  /  35
    13  /  15
    2020 47,55 Ballottage 56,33 Élue DVC (C. Normani)
    DVG (F. Haloui)
    RN (X. Magnin)
    28  /  35
    16  /  19
    Cantonales et départementales

    La ville d'Orange fait partie de deux cantons, celui d'Orange-Est dont les élections ont eu lieu en 2004 et 2011 et celui d'Orange-Ouest renouvelé en 2001 et 2008. Ces deux cantons ont la particularité d'être dirigés par le mari et la femme. En effet, le conseiller général du canton d'Orange-Ouest est le maire d'Orange Jacques Bompard et celui d'Orange-Est par son épouse, maire de Bollène Marie-Claude Bompard.

    Le canton d'Orange-Ouest qui fait partie de la seconde série des cantons et a été renouvelé lors des élections cantonales de 2008, l'élection a eu lieu les 9 et 16 mars en même temps les élections municipales. Cinq candidats se sont présentés.

    Le lors du premier tour il y a eu 6 475 votants pour 9 374 inscrits soit une participation de 56,93 % (57,83 % pour le canton[49]). Jacques Bompard (divers droite) est arrivé très largement en tête avec 58,05 % des voix (48,81 % au niveau du canton, devant Fabienne Halloui (PCF) avec 17,33 % (16,51 % pour le canton) et Louis Driey (UMP) avec 25,34 % (23,22 % pour le canton).

    Le second tour a eu lieu le . Il y a 4 895 votants pour 9 674 inscrits soit une participation de 50,60 % (53,93 % pour le canton). Jacques Bompard (divers droite) est très largement réélu avec 69,36 % des voix (59,61 % au niveau du canton) au détriment de Fabienne Halloui (PCF) qui obtient 30,64 % des voix (40,39 % au niveau cantonal[50]).

    Le canton d'Orange-Est qui fait partie de la première série des cantons et a été renouvelé lors des élections cantonales de 2011, L'élection a eu lieu les 20 et 27 mars. Six candidats se sont présentés.

    Le lors du premier tour il y a eu 3 162 votants pour 8 594 inscrits soit une participation de 36,79 % (47,23 % pour le canton[51]). Marie-Claude Bompard (Ligue du Sud) est arrivé en tête avec 39,74 % des voix (25,83 % au niveau du canton, devant Marlène Thibault (PS) avec 22,02 % (25,71 % pour le canton), Gérard Carlier (FN) avec 16,52 % (18,29 % pour le canton) et Louis Biscarrat (UMP) avec 12,85 % (20,00 % pour le canton).

    Le second tour a eu lieu le . Il y a 3 589 votants pour 8 593 inscrits soit une participation de 41,77 % (47,23 % pour le canton). Marie-Claude Bompard (Ligue du Sud) est largement réélue avec 61,23 % des voix (55,91 % au niveau du canton) au détriment de Marlène Thibalt (PS) qui obtient 38,77 % des voix (44,09 % au niveau cantonal)[52]).

    Conseiller généralPartiCantonCode cantonalPopulation (2006)
    Marie-Claude BompardMPF puis Ligue du SudOrange-Est84 1629 198 hab. (dont 14 738 orangeois)
    Jacques BompardMPF puis Ligue du SudOrange-Ouest84 1724 406 hab. (dont 15 121 orangeois)

    Le nouveau canton d'Orange, regroupant les cantons d'Orange-Est et d'Orange-Ouest, qui avaient vu respectivement les victoires de Jacques Bompard et Marie-Claude Bompard précédemment, est remporté au second tour des élections départementales de 2015 par Yann Bompard et Marie-Thérèse Galmard, candidats Ligue du Sud, avec 50,03 % des suffrages exprimés, face au binôme Front national[53]. Sur la commune, le binôme de la Ligue du Sud arrive en tête avec 52,9 % des suffrages exprimés. Il était aussi en tête au premier tour avec 30,81 % des suffrages exprimés[54].

    Législatives

    Aux élections législatives de 2007 pour la quatrième circonscription de Vaucluse, le premier tour a vu Jacques Bompard (MPF) arrive en tête avec 39,10 % (mais troisième dans la circonscription) devant Thierry Mariani (UMP) avec 30,79 % et Pierre Meffre (PS) avec 13,77 % ; aucun des dix autres candidats ne dépassant le seuil des 5 %. Le second tour a vu arriver en tête Thierry Mariani avec 61,43 % (résultat circonscription[55] : 60,18 %) contre 38,57 % pour Pierre Meffre (résultat circonscription : 39,82 %). Abstention plus forte à Orange avec respectivement 40,69 % et 46,35 % aux deux tours que dans la circonscription (37,11 % et 39,31 %)[56].

    Aux élections législatives de 2012 pour la quatrième circonscription de Vaucluse, le premier tour a vu Jacques Bompard (Ligue du Sud) arrivé en tête avec 44,02 % (mais deuxième dans la circonscription) devant Pierre Meffre (PS) avec 19,03 %, Bénédicte Martin (UMP) avec 13,33 % et Annie-France Soulet FN avec 11.17 %. Le second tour a vu arriver en tête Jacques Bompard avec 68,08 % (résultat circonscription[57] : 58,77 %) contre 31,92 % pour Pierre Meffre (résultat circonscription : 41,23 %).

    Aux élections législatives de 2017 pour la quatrième circonscription de Vaucluse, le premier tour voit une nouvelle fois le maire de la ville arrivé en tête, la candidature de Jacques Bompard recueille 33,09% (comme en 2012, sa candidature dans la circonscription arrive en deuxième position) devant Carole Normani (La République en marche !) avec 21,62%, Catherine Candela (Front national) avec 14,26% et Jean-Francois Perilhou (Les Républicains) avec 11,97% dans la ville. Au second tour le maire est réélu député et obtient le score de 57,45% des voix à Orange contre 50,37% dans la circonscription[58].

    Régionales

    Lors des élections régionales de 2015, la ville confirme sa tendance à voter pour l'extrême droite en plaçant Marion Maréchal-Le Pen (candidate soutenue par le Front National) très nettement en tête avec 37,65 % des suffrages, le maire Jacques Bompard présentant une liste dissidente arrive en 2e position avec 25,36 %, viennent ensuite loin derrière Christian Estrosi (Les Républicains) avec 14,33 % puis Christophe Castaner (PS) avec 10,42 %. Les autres candidats ne dépassent pas les 10 %. Au second tour, Marion Maréchal Le Pen recueille 56,71 % des voix contre 43,29 % pour Christian Estrosi.

    Présidentielles

    La ville d’Orange vote historiquement beaucoup plus pour la droite et l’extrême droite que le reste de la France, tandis que les candidats du centre et de gauche y réalisent des scores plus faibles.

    Résultats des votes à Orange au second tour des élections présidentielles[59],[60],[61],[62],
    Élection Candidat Parti % Candidat Parti % Participation Candidat élu
    (% au niveau national)
    Vainqueur Vaincu
    2017 Marine Le Pen FN 51,85 Emmanuel Macron EM 48,15 74,22 Emmanuel Macron (66,10)
    2012 Nicolas Sarkozy UMP 63,11 François Hollande PS 36,89 80,14 François Hollande (51,64)
    2007 67,10 Ségolène Royal 32,90 83,64 Nicolas Sarkozy (53,06)
    2002 Jacques Chirac RPR 65,76 Jean-Marie Le Pen FN 34,24 83,20 Jacques Chirac (82,21)
    Référendum

    Au référendum européen sur le traité de Maastricht (scrutin du ), sur 15 522 inscrits, 11 286 ont voté, ce qui représente une participation de 72,71 % (contre 69,70 % au niveau national[63]), soit une abstention de 28,29 %. Il y a eu une victoire du non avec 6 398 voix (58,56 %) contre 4 527 voix (41,44 %) qui se sont prononcées pour le oui, 361 votes (3,20 %) étant blancs ou nuls[64].

    Au référendum sur la constitution européenne (scrutin du ), sur 16 620 inscrits, 11 706 ont voté, ce qui représente une participation de 70,43 % du total (contre 69,37 % au niveau national[65]), soit une abstention de 29,57 %. Il y a eu une forte victoire du non avec 7 176 voix (62,61 %), 4 285 voix (37,39 %) s'étant prononcées pour et 245 (2,09 %) étant des votes blancs ou nuls[66].

    Européennes

    À l’élection européenne de 2009, Françoise Grossetête (UMP) est arrivée en tête avec 24,86 %, suivie par Patrick Louis (Divers Droite) avec 14,72 %, Jean-Marie Le Pen (FN) avec 13,89 %, Michele Rivasi (Europe Écologie) avec 11,92 %, Vincent Peillon (PS) avec 10,22 %, Jean-Luc Bennahmias (Modem) avec 7,20 % et Marie-Christine Vergiat (Front de Gauche) 4,14 % ; aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 4 %. Le taux de participation a été de 36,61 %[67] contre 39,64 % pour la circonscription Sud-Est (5e circonscription)[68].

    À l’élection européenne de 2014, Jean-Marie Le Pen (FN) est arrivé en tête avec 43,35 %, suivi par Renaud Muselier (UMP) avec 19,72 %, Vincent Peillon (PS) avec 7,01 %. Le taux de participation a été de 41,34 %[69] contre 42,97 % pour la circonscription Sud-Est (5e circonscription)[70].

    Aux élections européennes de 2019, la liste conduite par Jordan Bardella (RN) arrive en tête avec 37,38 %, suivie par celle de Nathalie Loiseau (LREM), avec 18,90 %, et celle de Yannick Jadot (EELV), qui réunit 8,92 %. Le taux de participation est de 48%[71].

    Liste des maires

    Liste des maires 1836-1944
    Période Identité Étiquette Qualité
    1836 1848 Augustin de Gasparin - -
    1848 1849 (Révoqué) Charles Dupuy - -
    1849 1851 Joseph-Charles Monier - -
    1851 1855 Jean-Baptiste Millet - Avocat, puis procureur, puis industriel
    1855 1860 Azaret Dugat - -
    1860 1862 Gustave Chambaud - -
    1862 1864 Alphonse Monier-Vinard - -
    1864 1870 Adrien Meynard - -
    ... ... ... - -
    1878 1880 Paul de Gasparin - Ingénieur de Ponts et Chaussées
    1887 Alfred Dugat - docteur en médecine
    1900 Henry Capty - avocat
    1904 Emile Monier - avoué
    1919 Auguste Lacour - négociant
    1924 Auguste Desplans - négociant
    1925 Auguste Lacour - négociant
    1929 Ulysse Lisbonne - avoué
    1931 Maurice Madon - docteur en médecine
    1941 Louis Gout - inspecteur primaire en retraite
    1944 Maurice Madon - docteur en médecine
    Liste des maires successifs depuis 1944
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 Gaston Collion - carrossier
    1960 Raphaël Balester Radical - négociant
    1971 André Bruey Radical notaire
    mars 1977 Jacques Bérard UDR puis RPR avocat
    1979 (démission) Louis Giorgi PCF retraité
    mars 1983 Gilbert Ricci PCF cordonnier
    mars 1983 mars 1989 Robert Pini RPR professeur de Droit
    mars 1989 Alain Labé PS professeur d'histoire-géographie
    En cours Jacques Bompard FN (1995-2005), MPF (2005-2010),
    Ligue du Sud (depuis 2010)
    chirurgien-dentiste, conseiller général - député (2012-2017)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Canton

    Depuis le redécoupage cantonal de 2014, Orange se voit regroupé dans un seul et même canton. Ce canton regroupe les communes de Piolenc et de Caderousse en plus de la ville d'Orange. Auparavant, la ville se voyait divisée en deux cantons, celui d'Orange Est et celui d'Orange Ouest.

    Canton de la commune
    Canton d'Orange
    36 799 habitants
    Conseillers départementaux
    Marie-Thérèse Galmard (Ligue du Sud)
    Yann Bompard (Ligue du Sud)

    Circonscription

    Orange est incluse dans la 4e circonscription de Vaucluse, député : Marie-France Lorho (Ligue du Sud)

    Intercommunalité

    La communauté de communes à laquelle appartient Orange est la communauté de communes du Pays Réuni d'Orange qui compte sept communes :

    Instances judiciaires et administratives

    Orange est le chef-lieu des deux cantons Orange-Est et Orange-Ouest. Le canton d'Orange-Est regroupe la partie est de la ville d'Orange et six autres communes totalisant 29 198 habitants en 2006 (dont 14 738 habitants des quartiers est d'Orange). Le canton d'Orange-Ouest regroupe la partie ouest de la ville d'Orange et trois autres communes totalisant 24 406 habitants en 2006 (dont 15 121 habitants des quartiers ouest d'Orange). Le canton fait partie de l'arrondissement d'Avignon depuis le après avoir fait partie de l'arrondissement d'Orange du au et de la quatrième circonscription de Vaucluse.

    Orange fait partie de la juridiction d’instance et de prud'homale d'Orange, de grande instance de Carpentras, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon[72].

    • Maison du département (annexe du conseil général)
    • Pôle emploi
    • Régie des impôts

    Politique environnementale

    Fontaine publique d'Orange.

    La commune dispose d'une station d'épuration, code station : 06 09 84087 001, avec une capacité de 45 000 habitants. Son milieu récepteur est la rivière la Meyne[73].

    On trouve sur la commune une entreprise d'une trentaine de personnes pratiquant la récupération et le traitement de déchets industriels, avec l'exploitation d'un centre d'enfouissement de classe 2. En août 2000, elle obtient la certification « management environnementale » ISO 14001[74].

    La ville se voit gratifiée du label villes et villages fleuris[75].

    La ville d'Orange a mis en service les poubelles de tri à partir du 21 décembre 2018, ce qui permet aux habitants de trier plus facilement leurs ordures ménagères, leurs emballages, leurs papiers, leurs cartons et le verre.

    Politique culturelle

    En 1995, la nouvelle municipalité élue indique son souhait de recentrer sa politique culturelle vers des actions plus focalisées sur l'« identité française », et même plus locales, et refuse tout apport sur les cultures ou coutumes étrangères[76], en ligne avec la politique générale du FN[77]. L'objectif est double : économiser le budget, qui est décrit comme non prioritaire, et restreindre les actions à des productions autres que « branchées parisiennes » ou « étrangères ».

    Jacques Bompard, dès son élection à la mairie d'Orange, revendiqua la présidence des Chorégies. En effet, jusqu'en 1995, le président de l'association qui organise le festival est le maire de la ville, fonction reconduite tous les ans. À cette date et contrairement à la tradition, le nouveau maire n'est pas élu à cette fonction. Thierry Mariani devint président en juillet 1995. Commence une période de tension entre la mairie et les Chorégies pendant laquelle la subvention de la mairie est supprimée pendant deux ans et pendant laquelle Jacques Bompard contraint l’association gestionnaire à lui verser une indemnité d’occupation du Théâtre antique. En dépit d'une dotation de l'État en 1996 ainsi que des aides des collectivités territoriales et de partenaires privés, le déficit des Chorégies se creuse. Ce bras de fer prit fin en 1998 à la suite de la menace de choisir le site Vaison-la-Romaine pour les représentations et à la levée de boucliers des commerçants orangeois se voyant privés de la manne financière des Chorégies[78]. En 2016, la ministre de la culture Audrey Azoulay et Christian Estrosi, à la suite de la démission de Raymond Duffaut de la direction des Chorégies, menacent de retirer leurs subventions aux Chorégies en dépit du fait, selon Thierry Mariani, que le maire d’Orange « ne s’est jamais mêlé de la programmation »[79]. Le festival se caractérise, à la différence des festivals d'Aix et d'Avignon, par son haut degré d'autonomie financière[80]

    Le positionnement de la commune en tant que « Ville d'art et d'histoire » portée par les municipalités précédentes a été interrompu dès 1995.

    De plus, dès 1995, la municipalité prévient qu'elle refusera les concerts de rap[81]. La même année, la mairie tente de faire annuler un concert du chanteur Khaled, qu'elle juge « dangereux », et les subventions au centre culturel organisateur, Mozaïk, sont suspendues en milieu de convention[82]. En février 2012, la municipalité d'Orange ré-affirme cette politique, et refuse la tenue d'un concert du groupe de rap français IAM sous prétexte que « depuis 1995, aucun concert de rap n'a été programmé à Orange. Un genre musical contraire à notre philosophie »[83]

    Chaque été, la ville organise des spectacles gratuits[84], ainsi gratuitement, les spectateurs ont pu assister aux concerts de Jean-Luc Lahaye, Hélène Ségara, Gipsy Kings... Le Théâtre antique est aussi lieu de cinéma en plein air fin août à l'occasion de deux soirées organisées par la ville. Chaque jeudi du mois d’août, ont lieu les Jeudis d'Orange avec jeux pour les enfants et animations musicales dans tout le centre-ville.

    À l'occasion des Chorégies d'Orange, la ville délivre 1 000 places gratuites pour les répétitions générales à ses habitants[85].

    Aménagements

    La ville s'est dotée en 2010 de feux de signalisation équipés pour les déficients visuels. Le chanteur Gilbert Montagné les a inauguré et a remercié à cette occasion le maire d'Orange pour son implication dans le quotidien des handicapés[86].

    Projets d'aménagements

    • aménagement du pôle multimodal : en attente
    • aménagement d'un écoquartier au bas de la colline : en attente
    • déviation d'Orange sur l'Est de la commune : en attente

    Situation économique

    Pour l'année 2011 : 61 977 440,00 [87].

    Selon le rapport d'observation de la Chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d'Azur, étudiant la gestion de la commune d'Orange de 2001 à 2010, « la situation financière de la commune d'Orange est bonne, notamment au regard de son faible endettement, de la maîtrise de ses charges et de l’importance de son fonds de roulement. La commune s’est nettement désendettée sur la période... »[88]. Toujours selon ce rapport, « l'endettement est même à un niveau exceptionnellement faible par rapport aux communes comparables : il est passé de 1 415 € à 183  par habitant entre le 1er janvier 2001 et le 1er janvier 2010 pour une moyenne nationale au 1er janvier 2010 de 1 082 € par habitant »[89]. La dette de la ville en 2011 est à 86 /hab soit 92,31 % de moins que pour des communes similaires[90]. À Orange, la dette par habitant a donc baissé de 93,92 % entre 2000 et 2011. Pendant la même période, les communes françaises similaires à Orange, ont vu leur dette par habitant augmenter de 6,17 % en moyenne entre 2000 et 2011. Depuis 2000, la commune d’Orange a donc moins augmenté sa dette par habitant que les communes françaises similaires. En 2013, la dette par habitant est de 44  par habitant[91]. Fin 2015, la dette de la ville sera nulle[92].

    Les charges de fonctionnement pour l'année 2012 sont de 1 134 / habitant, ce qui place la commune au rang 3024 sur 36788 des communes ayant les charges de fonctionnement les plus élevées selon le ministère de l'Économie[réf. nécessaire].

    Sa situation financière se voit attribuée la note de 18/20 par le journal Les Échos. Elle est la ville la moins endettée du Dauphiné.

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Orange en 2013[93]
    TaxePart communalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)15,77 %7,55 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)22,55 %10,20 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)53,79 %28,96 %8,85 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable. La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[94]).

    Jumelages

    Historique

    Les deux premiers jumelages eurent lieu en 1956 et 1964 puis naquit l'idée de L'Union des Orange-Villes à l'initiative des associations Les Amis d'Orange, France Hollande et de Mme Tranchant, présidente de la Fédération Mondiale des Villes Jumelles. Le protocole fut signé à Breda (Pays-Bas) le , mais c'est le que naissent officiellement les Orange Villes qui réunissaient Orange, Diest (Belgique), Breda (Pays-Bas) et Dillenburg (Allemagne)[95]. Les accords de jumelage intervenant seulement en 1977.

    Au , Orange est jumelée avec[96] :

    depuis 2004 la ville a des accords avec :

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Orangeois[97].

    Évolution démographique

    La ville d'Orange est la 3e ville de Vaucluse de par sa population après Avignon et Carpentras.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[98],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 28 922 habitants[Note 4], en diminution de 0,93 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +1,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7 0007 2707 4408 3079 1238 8748 6339 2319 824
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    10 62110 00710 62210 06410 21210 30110 2809 8599 980
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    10 09610 30311 08710 76610 79911 95612 94613 97817 478
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    19 91224 56225 37126 49926 96427 98929 85929 30229 212
    2018 - - - - - - - -
    28 922--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[99] puis Insee à partir de 2006[100].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Orange en 2007 en pourcentage[101]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,0 
    6,4 
    75 à 89 ans
    10,8 
    13,0 
    60 à 74 ans
    15,6 
    18,9 
    45 à 59 ans
    18,3 
    20,6 
    30 à 44 ans
    19,1 
    20,9 
    15 à 29 ans
    18,0 
    19,9 
    0 à 14 ans
    17,1 
    Pyramide des âges du département de Vaucluse en 2007 en pourcentage[102]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,1 
    6,6 
    75 à 89 ans
    9,6 
    14,3 
    60 à 74 ans
    14,8 
    20,4 
    45 à 59 ans
    20,5 
    20,3 
    30 à 44 ans
    19,9 
    18,3 
    15 à 29 ans
    16,8 
    19,7 
    0 à 14 ans
    17,3 

    Revenus fiscaux

    En 2008, le revenu fiscal moyen des 17 752 foyers fiscaux était de 18 859 [103]. Seuls 45,6 % de ces foyers fiscaux étaient imposables.

    Enseignement

    La ville est située dans l'académie d'Aix-Marseille. Elle administre dix-sept écoles primaires (sept écoles maternelles et dix écoles élémentaires) réparties sur toute la ville[104]. Les sept écoles regroupant maternelles et élémentaires sont : Frédéric-Mistral, Albert-Camus, Le Castel, Pourtoules, Croix-Rouge, La Deymarde et Coudoulet et les trois autres écoles élémentaires : Martignan, Le Grès et Les Sables. Le centre-ville est également concerné par la présence de deux écoles privées catholiques (les écoles Notre-Dame et la Nativité). Un établissement associatif occitan La calandreta Granatiera est situé à l'ouest de la commune.

    Le département gère trois collèges[105] : Arausio[106], Barbara-Hendricks[107], Jean-Giono[108]. Un collège privé : Saint-Louis[109].

    La région Provence-Alpes-Côte d'Azur gère un lycée public d'enseignement général et technologique[110] le lycée de l'Arc[111], deux lycées professionnels[112] : Aristide-Briand (Bac pro commerces et services)[113] et Argensol[114] pour les métiers autour de l'automobile, micro technique et chaudronnerie (du CAP au BTS) ainsi qu'un lycée agricole[115] : Le lycée viticole[116] du Château Mongin près du lieu-dit Boisfeuillet. Ce lycée peut accueillir près de 280 élèves et possède un internat d'environ 180 lits. Il organise des stages de dégustation et des repas à thèmes pour les amateurs, ce lycée des métiers du vin propose : Bac, BTSA et licence pro. La commune abrite également le lycée privé Saint-Louis, implanté sur la colline Saint-Eutrope, proche des vestiges romains.

    D'autres établissements permettent d'être formés à certains métiers : en esthétique et coiffure (CAP et BEP : AFTEC) ou en logistique (CACES : CFM).

    Associations

    Orange bénéficie d'un tissu de plus de 300 associations dont un certain nombre ont une visibilité régionale, voire nationale. La journée des associations a lieu le premier week-end de septembre. Certaines associations se sont distinguées lors de l'année 2009 :

    • L'ASON (association de volley-ball) est passée en ligue B
    • L'Avenir Cycliste Orangeois (ACO), équipe du champion de Vaucluse (route) 2010 (Hervé NICOLAS).

    Les Chorégies d’Orange

    Madame Butterfly, le 9 juillet 2007.

    Le théâtre antique accueille chaque été depuis 1971 les nouvelles Chorégies, un festival lyrique particulièrement renommé. Mais la renommée du site est bien plus ancienne, grâce à des artistes internationaux comme Sarah Bernhardt qui joue Phèdre au théâtre antique en 1903.

    Les premières Chorégies datent de 1869 et ont fait leur apparition sous le nom de « fêtes romaines ».

    En 2008, il y a eu Faust avec Roberto Alagna.

    Le 20 juin 2011, les chorégies d'Orange ont fêté leurs 40 ans en proposant une émission télévisée, "Musiques en fêtes"[117].

    Foire d'Orange

    Cette foire a existé pendant plus de 50 ans (créée en 1955 avec pour président Charles Dardun) ; elle se déroule à la deuxième semaine d'octobre. Elle se déroulait dans un premier temps sur le cours Aristide-Briand, puis s'est déplacée sur le site du parc des expositions. Elle a été interrompue en 2011, à la suite de sa mise en liquidation[118]. En 2013, une société privée l'a relancé début mars sur une formule plus courte de quatre jours du vendredi au lundi[119].

    Concours des vins d'Orange

    Concours des vins de la vallée du Rhône à Orange.

    La foire aux vins d'Orange a été créée en 1952 par Vincent Allessandrini, courtier en vins d'Orange. En 2007, la foire aux vins a changé de dénomination pour devenir le concours des vins d'Orange, le plus important de la vallée du Rhône. En 2011, début février, le concours a porté sur 2 820 échantillons de vin (blanc, rouge, rosé), mobilisant 642 dégusteurs pour 158 jurys[120].

    Animations, fêtes et événements

    • Le Festival de la bande dessinée a été animé plusieurs années durant jusqu'en 1995.
    • Le marché d'Orange : jeudi matin.
    • La commémoration de la bataille de Camerone : 30 avril.
    • Les "Dimanches Musicaux de la Cathédrale" : d'avril à novembre (hors mois d'été).
    • Touratech Travel Events, rencontre des voyageurs en moto : début mai.
    • Les Equestriades, au théâtre antique par Alexis Grüss : fin mai.
    • Les animations gratuites en été : pièces de théâtre et concert au théâtre antique.
    • Musique en fête au théâtre antique : mi-juin
    • Le Festival de jazz : dernière semaine de juin.
    • Les rencontres théâtrales d'Orange : dernière quinzaine de juillet.
    • Les Chorégies : fin juillet et début août.
    • Les Jeudis d'Orange : en août.
    • Le cinéma, sous les étoiles au théâtre antique : fin août.
    • La journée des associations : 1er samedi du mois de septembre.
    • Le marché de Noël : en décembre.

    Santé

    La commune bénéficie de services de santé étendus : un centre hospitalier, le centre hospitalier Louis-Giorgi[121] qui rayonne sur le nord Vaucluse, une clinique privée (clinique du Parc) et un ensemble de groupements de spécialistes en profession libérale (cardiologie, dentaires, radiologie, pédiatrie, orthophonie...).

    Le centre hospitalier possède une capacité de 258 lits dont 79 en médecine, 62 en chirurgie, 27 en gynéco-obstétrie, 30 pour les « moyens séjours », 30 pour les « longs séjours » et 30 de plus pour l'hébergement[121].

    Équipements

    Plusieurs équipements sont présents sur la commune, qu'ils soient privés ou communaux.

    La commune propose[122] plusieurs complexes sportifs et stades, une salle pour la pratique des Arts Martiaux (dojo), la « Ferme des Courrèges » (Orange Raquettes Club) équipée de six terrains de tennis dont quatre éclairés et deux couverts, quatre courts de squash, deux courts de padel et deux salles de ping-pong, un parcours de santé et un parc (le parc de la Brunette) avec espace réservé pour la pétanque et de 20 jeux pour la boule lyonnaise. Les deux piscines municipales ont été fermées en 2010 et 2011[123].

    On trouve aussi, en équipements privés, un golf au nord-est du bourg, des centres équestres, etc.

    Les clubs

    Parmi les nombreux clubs (football américain, athlétisme, tennis, fitness...), on peut noter :

    Médias

    La mairie publie gratuitement et chaque mois Orange Vérités.

    La ville d'Orange est couverte par deux quotidiens de la presse écrite française régionale : La Provence édition Haut-Vaucluse et Vaucluse matin. Ces deux quotidiens ont un bureau en ville.

    Une radio locale associative est animée par les élèves du lycée de l'Arc, MIX, la radio étudiante (sur 89,5 MHz)[124]. Des radios nationales ont des décrochages sur la ville d'Orange : Fun Radio (sur 93,8 MHz), Radio Star Vaucluse (sur 87,8 MHz), Radio Trafic Vaucluse (sur 107,7 MHz), Rire et Chansons (sur 91,1 MHz), RTL2 (sur 101,8 MHz)[124].

    Cultes

    Parmi les principaux cultes pratiqués sur la commune, on peut citer :

    De plus, en 2004, le maire Jacques Bompard fit consacrer la ville au Sacré-Cœur ;

    • le culte musulman : mosquée EnNour, rue des Tanneurs.
    • La salle du royaume des témoins de Jéhovah, Hameau de Couavedel.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité des ménages

    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 148  pour 17 752 foyers représentant 12 734 ménages fiscaux. 46,5 % de ces foyers sont imposés avec un revenu net de 30 431  représentant un impôt moyen de 1 503 [22],[131].

    Population active

    La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2008 à 18 544 personnes (17 956 en 1999), parmi lesquelles on comptait 68,4 % d'actifs dont 56,8 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs (contre 11,0 % en 1999)[132]. En 2008, 60,5 % des actifs ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Orange, 28,5 % dans une autre commune du département de Vaucluse, 1,6 % dans un autre département et 9,2 % dans une autre région.

    La répartition par catégories socioprofessionnelles de la population active d'Orange[N 2] fait apparaître une sous-représentation des « cadres et professions intellectuelles » et « agriculteurs » et une grosse sur-représentation des « employés » par rapport à la moyenne de la France métropolitaine.

    Répartition de la population active par catégories socioprofessionnelles (recensement de 2008)

      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d'entreprise
    Cadres, professions
    intellectuelles
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Orange 1,2 % 6,2 % 10,1 % 24,8 % 38,6 % 19,2 %
    Moyenne Vaucluse 2,2 % 8,9 % 11,5 % 24,3 % 29,6 % 23,2 %
    Moyenne nationale 2,1 % 5,9 % 15,8 % 24,8 % 28,5 % 22,9 %
    Sources des données : INSEE[132]

    Emploi

    En 2008, on comptait 14 003 emplois dans la commune, contre 13 390 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 10 658, l'indicateur de concentration d'emploi[N 3] est de 131,4 % (contre 134 % en 1999), ce qui signifie que la commune offre plus d'emploi que d'orangeois actifs[132].

    La répartition par secteurs d'activité des emplois à Orange fait apparaître l'importance des secteurs du commerce, des transports et des services. L'emploi tertiaire représente 84,4 % du total des emplois à Orange, contre plus de 76 % en France métropolitaine[133] et plus de 75 % en France métropolitaine[134] mais avec 50 % d'emploi en plus en Administration publique, enseignement, santé, action sociale.

    Répartition des emplois par domaines d'activité (recensement de 2008)

      Agriculture Industrie Construction Commerce,
    transports,
    services divers
    Administration publique,
    enseignement,
    santé, action sociale
    Orange 1,9 % 7,7 % 5,9 % 39,4 % 45,0 %
    Moyenne Vaucluse 5,2 % 10,5 % 7,9 % 45,6 % 30,8 %
    Moyenne nationale 3,1 % 14,8 % 6,8 % 45,1 % 30,3 %
    Sources des données : INSEE[132]

    Entreprises et commerces

    • La société Isover-Saint-Gobain est implantée sur le quartier du Coudoulet depuis 1972 (fabrication de laine de verre et de roche).
    • ASF possède sa direction régionale et équipes d'intervention totalisant plus de 300 personnes.
    • La Légion étrangère s'est installée en 1968 : 1er régiment étranger de cavalerie. Elle emploie environ 850 personnes. Le 1er REC a officiellement déménagé pour Carpiagne le 10 juillet 2014.
    • L’armée de l'air est implantée depuis 1939 : la base 115 Orange-Caritat. Elle emploie environ 1 200 personnes (avec intervention de plus de 200 entreprises extérieures).
    • L'hôpital d'Orange Louis-Giorgi situé à l'est de la commune emploie plus de 500 salariés. Deux cliniques dites de Provence et du Parc complètent ces infrastructures de santé.
    • Antenne de la CCI de Vaucluse.

    Comme toute ville de cette importance, le centre-ville d'Orange compte de nombreux commerces de proximité, ainsi que plusieurs zones commerciales en périphérie, entourant des supermarchés.

    Un marché a également lieu le mardi soir et le jeudi matin.

    Les zones économiques

    Principalement disposées le long de l'axe de la RN 7.

    Au nord : les zones la Violette (Intermarché Nord) et les Pradines, principalement orientées commerce.

    Au sud, la zone industrielle des Crémades (Isover), la zone dite du Coudoulet (Carrefour) et la ZAC Porte Sud (parc commercial Orange les Vignes).

    Une nouvelle zone ballade-commerciale ouverte en 2010, nommé « Orange les Vignes » avec environ 50 enseignes[135]. Des panneaux solaires photovoltaïques recouvrent ses toits, ce qui fait de cette zone, la plus grande station solaire qui accueille du public en Europe[136].

    Trufficulture

    Panier de truffes du Nord-Vaucluse, dites truffes du Périgord.

    Fleuron de la gastronomie française, la truffe est une spécialité provençale, puisque la région produit 80 % des truffes en France[137]. Le Vaucluse, autour du piémont du mont Ventoux est, avec la Drôme provençale, le premier producteur de Tuber melanosporum[138]. Son marché reste hors normes, car c'est la seule production à échapper aux inspecteurs de l'administration fiscale, aucune transaction n'étant réglée par chèque[138]. L'approche des fêtes de fin d'année fait exploser les prix. Mais les meilleures truffes sont celles du mois de janvier, période où elles sont à pleine maturité[137]. En saison, ce sont les marchés de Carpentras et de Richerenches, les plus importants de la région, qui fixent les cours. Les rabassiers (trufficulteurs) affirment, pour justifier les prix, que le « diamant noir » naît entre les pluies des deux Vierges. Ces précipitations doivent être abondantes entre l'Assomption (15 août) et la Nativité de Notre-Dame (8 septembre). C'est loin d'être faux puisque les spécialistes ont vérifié qu'une bonne année dépend à la fois d'un fort ensoleillement estival suivi de pluies entre la mi-août et la mi-septembre[139].

    La truffe se récolte jusqu'à 1 000 mètres d'altitude. Préférant les terrains calcaires, elle se développe toujours en symbiose avec le chêne blanc ou vert, le frêne et le charme. Il est affirmé que les plus fines poussent à l'ombre du tilleul[139]. Les trufficulteurs organisent chaque année des week-ends permettant de découvrir la rabasse in-situ sur les communes de Visan, Bonnieux, Monieux, Orange et Saint-Pierre-de-Vassols[137].

    Oléiculture

    Huile de Provence AOC.

    Les oliveraies de la commune sont aptes à produire de l'huile d'olive de Provence, protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC). Celle-ci a été créée à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le , réunie à Arles, et la signature du décret parut au Journal officiel le [140].

    Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[140],[141].

    Viticulture

    Le vignoble produit des vins classés en côtes-du-rhône et châteauneuf-du-pape sur le terroir du Grès d'Orange. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays de la Principauté d'Orange.

    Exploitation des sols

    On trouve sur la commune trois importantes carrières, l'une à l’extrême sud-ouest de la commune et à l'ouest des sept combes « le Lampourdier », une autre toujours au sud-ouest, mais un peu plus proche de la ville, à proximité du Bois Feuillet « les sablières » et la dernière au niveau de la zone d'activités du Coudoulet et des Crémades.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La cathédrale a fêté en 2008 son 800e anniversaire de consécration.

    Depuis 1981, plusieurs monuments d'Orange sont inscrits au répertoire des monuments mondiaux de l'UNESCO sous le titre : « Théâtre antique et ses abords et « Arc de Triomphe » d'Orange » selon les critères (iii) et (vi)[1]. De nombreux monuments d'Orange sont également classés ou inscrits au titre des monuments historiques. L'Îlot Pontillac[142], situé rue Pontillac, est l'un des exemples d'ensemble architectural alliant divers monuments historiques d'époques et d'utilisations bien distinctes.

    Les vestiges romains

    On trouve, sur la commune, de nombreux vestiges romains, parmi lesquels les anciens remparts[143] ou le théâtre antique d'Orange[144] qui date du Ier siècle et fut construit sur les contreforts de la colline Saint-Eutrope[145]. L'exceptionnel état de conservation de son mur de scène en fait une attraction majeure et offre aux chorégies un lieu de représentation unique en France. Il y a aussi l'arc de triomphe d'Orange[146] qui, situé à l'entrée de la ville, est, lui aussi, du Ier siècle, le mur de l'ancien forum situé rue Pontillac ou le gymnase romain[147].

    Le patrimoine civil

    Le patrimoine architectural civil de cette ancienne principauté est assez riche, comme le furent certains de ses habitants au fil des siècles.

    Outre le château des princes d'Orange, on y trouve plusieurs hôtels particuliers et maisons bourgeoises comme les hôtels de Jonc[148] et Monier-Vinard d'Orange[149], la maison 4, rue de Tourre-d'Orange[150], la maison médiévale d'Orange[151] dite Maison romane, ou encore l'actuel hôtel de ville[152].

    On peut noter aussi des éléments d'architecture aussi variés que le centre hospitalier[153] situé cours Pourtoules, le cours Aristide-Briand qui date de la fin XVIIIe, le théâtre municipal[154] ou une fontaine publique du XVIIIe siècle[155].

    Le patrimoine religieux

    Pour le patrimoine catholique on trouve sur la commune la cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth[156] mais aussi l'église Saint-Florent ou encore la chapelle de Gabet.

    Pour le patrimoine protestant, c'est principalement deux temples[157]. En 1566, le gouverneur d'Orange autorise les protestants de la ville d'édifier un temple, dans le quartier Saint-Martin dont il portera le nom. Celui-ci est construit en un an seulement. Lors des guerres de religions, onze jours de massacres entrainent la mort de 140 huguenots orangeois. Le temple Saint-Martin est détruit à la révocation de l'édit de Nantes. Puis, de 1633 à 1636, le Grand Temple[157] est construit, sous la gouvernance de Chistoffle Dohna, beau-frère du prince Frédéric Henri de Nassau. Chistoffle Dohna y est enterré en 1637. Le bâtiment est détruit en 1685, en quatorze jours, à la suite de la révocation de l'édit de Nantes. À la suite de la paix de Ryswick, en 1697, qui contraint Louis XIV à reconnaitre le culte protestant, le bâtiment est reconstruit, au même endroit, de 1698 à 1700. En 1718, à la suite de l'expulsion des protestants d'Orange, sous le règne de Louis XIV, le bâtiment est donné aux pères de la Doctrine chrétienne, pour y établir un séminaire et un collège. L'édifice est alors consacré à saint Louis. En 1794, la Commission Populaire y établit ses quartiers, pour le tribunal révolutionnaire. 322 personnes, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône, y furent condamnés. En 1865, l’édifice reprend un caractère religieux, avec la présence des sœurs de la Présentation de Marie.

    La ville d'Orange dans les arts

    Orange est un des lieux de l'action du roman d'Alain Damasio Les furtifs, un livre d'anticipation où les villes se font racheter et administrer par les multinationales ; la ville se fait acheter par Orange, qui s'épargne ainsi le coût de réservation du nom[158].

    Spécialités gastronomiques

    La ville d'Orange a de nombreuses spécialités sucrées récentes commercialisées par les artisans locaux :

    • le sablé du Théâtre ;
    • les Augustines ;
    • les Orangines ;
    • le vin d'Orange : vin doux de table.

    Orange et le cinéma

    Plusieurs films se sont tournés sur le territoire de la commune, mais rarement en faisant le centre de l'intrigue. Parmi eux, on peut noter :

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    D'azur, à trois oranges d'or sur leur branche de sinople feuillées du même, au chef aussi d'or chargé d'un cornet d'azur virolé et lié de gueules[164].

    La devise de la ville : Je Maintiendrai.

    • Le cornet sur le blason rend hommage au comte Guillaume au Court Nez, un comte d'Orange.
    • Les oranges sont des armes parlantes, c'est-à-dire dont les éléments par consonance évoquent le nom du possesseur.

    Vie militaire

    Liste des unités militaires ayant tenu garnison à Orange :

    Galerie

    Annexes

    Bibliographie

     : source utilisée pour la rédaction de cet article

    Filmographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. démantelée en 1672 sur ordre de Louis XIV.
    2. Y compris les actifs sans emploi
    3. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'INSEE.
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. (fr) Le théâtre antique et ses abords ainsi que l'Arc de Triomphe sur le répertoire des monuments mondiaux de l'UNESCO
    2. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
    3. Fiche de l'Eygues sur le site du SANDRE.
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