Saint-Paul-Trois-Châteaux

Saint-Paul-Trois-Châteaux est une commune française située dans le département de la Drôme, région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Paul.

Saint-Paul-Trois-Châteaux

Vue générale.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes Drôme Sud Provence
Maire
Mandat
Jean-Michel Catelinois
2020-2026
Code postal 26130
Code commune 26324
Démographie
Gentilé Tricastin, tricastine
Population
municipale
8 836 hab. (2018 )
Densité 401 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 20′ 59″ nord, 4° 46′ 08″ est
Altitude Min. 49 m
Max. 290 m
Superficie 22,04 km2
Unité urbaine Saint-Paul-Trois-Châteaux
(ville-centre)
Aire d'attraction Pierrelatte
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Tricastin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Paul-Trois-Châteaux
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Saint-Paul-Trois-Châteaux
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Paul-Trois-Châteaux
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Paul-Trois-Châteaux

    Ses habitants sont dénommés les Tricastins.

    Géographie

    Localisation

    Saint-Paul-Trois-Châteaux et ses communes voisines

    La commune se situe en Drôme provençale, à l'est de Pierrelatte.

    Relief et géologie

    La commune est située dans la plaine de la basse vallée du Rhône.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par :

    L'ouest de la commune est bordée par le canal de Donzère-Mondragon.

    Climat

    Le climat du Tricastin est un climat que l'on peut qualifier de type méditerranéen avec un net renforcement du mistral en hiver et une sécheresse particulièrement affirmée pendant l'été.
    Les hivers sont plus doux que dans le nord du département. La température moyenne est de 5 °C en janvier et de 23 °C en juillet. Le climat de ce terroir est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps[réf. nécessaire].

    Mois
    JanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 8 10 15 17 22 26 29 29 24 19 12 9 17,3
    Températures minimales moyennes (°C) 2 3 5 7 11 15 17 17 14 11 6 3 9,3
    Températures moyennes (°C) 4 6,5 10 12 16,5 20,5 23 23 19 15 9 5,5 13,3
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 41,8 27,5 27,2 60,9 49,9 33,2 33,3 29,1 68,5 92,3 68,7 40,9 573,3
    Source : Données climatologiques de Valréas (Vaucluse) 2000-2007

    Réseau routier

    Saint-Paul-Trois-Châteaux est accessible par la route départementale RD 59 depuis Suze-la-Rousse et Pierrelatte, ainsi que par la RD 458 depuis Les Granges-Gontardes au nord et Bollène au sud.

    L'autoroute A7 traverse la commune à l'ouest. Le péage la plus proche est à Bollène (no   19).

    Transports en commun

    Une ligne régulière de bus, la numéro 44 Montélimar-Nyons, dessert Saint-Paul-Trois-Châteaux, à raison de dix allers-retours quotidiens[3].
    D'autres lignes relient les communes de Clansayes[4], Roussas-Pierrelatte[5], Montélimar-Buis-les-Baronnies[6].
    La ligne de bus no 42 (Orange-Montélimar) dessert quotidiennement la commune, avec plusieurs allers-retours[7].

    Réseau ferroviaire

    La Ligne de Pierrelatte à Nyons, via Saint-Paul-Trois-Châteaux, a fonctionné de 1896 à 1951 (date de la construction du Canal de Donzère-Mondragon qui a coupé la ligne).
    La gare SNCF la plus proche est celle de Pierrelatte.
    Les gares TGV les plus proches sont celles de Valence et d'Avignon? Certains arrêt se font en gare de Montélimar.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Paul-Trois-Châteaux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Paul-Trois-Châteaux, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 10 324 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,7 %), forêts (19,5 %), zones urbanisées (16,5 %), cultures permanentes (11,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), eaux continentales[Note 3] (3,8 %), terres arables (0,1 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Morphologie urbaine

    Sur les 3 908 logements situés sur la commune, 90 % sont des résidences principales. Plus de la moitié des foyers sont propriétaires de leur résidence principale[18].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • Allène est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé les Allaines au XVIIIe siècle (Carte de Cassini)[19].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[20] :

    • Ier siècle : mention du peuple des Tricastins : Tricastini (Pline l'Ancien, 3, 36[21]).
    • Ier siècle : Augusta Tricastinorum (Pline l'Ancien).
    • Ier siècle : mention du territoire des Tricastins : in Tricastinis (Tite Live, V, 34).
    • Vers 400 : civitas Tricastrinorum (Notitia Gall.).
    • 567 : mention de l'évêque : episcopus Tricastrinorum (Labbe et Cossart, Concilia).
    • 827 : mention du territoire : ager Tricastinensis (Mabillon, Anal., II, 340).
    • 852 : mention de l'église-cathédrale Notre-Dame et Saint-Paul : ecclesia Tricastinensis in honorem Sancte Marie et Sancti Pauli constructa (B. de Saint-Marthe, 39).
    • 960 : villa Trexiani (?) (Hist. de Languedoc, III, 435).
    • 1078 : mention de l'église-cathédrale : ecclesia Tricastina (Gall. christ., I, 120).
    • 1182 : mention de l'évêque : Tricastine sedis episcopus (cartulaire des Templiers, 134).
    • 1182 : mention du chapitre : canonici Sancti Pauli (cartulaire des Templiers, 134).
    • 1183 : mention du diocèse : in episcopatu Tricastrino (Masures de l'Isle-Barbe, 117).
    • 1202 : apud Sanctum Paulum (B. de Saint-Marthe, 67).
    • 1202 : civitas Tricastina (Gall. christ., I, 121).
    • 1211 : civitas Tricastrina (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
    • 1211 : mention de l'évêque : Tricastrensis episcopus (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
    • 1272 : mention du diocèse : episcopatus Tricastini (B. de Saint-Marthe, 307).
    • 1272 : mention du bailliage : curia Tricastina (B. de Saint-Marthe, 311).
    • 1274 : mention du bailliage : curia Tricastrina (Gall. christ., I, 121).
    • 1296 : mention du diocèse : Tricatrensis dioecesis (inventaire des dauphins, 254).
    • 1304 : apud Tricastinum (Valbonnais, II, 117).
    • 1334 : mention du diocèse : Cistriensis diocesis (sic.) (cartulaire de Montélimar, 42).
    • 1338 : Sanctus Paulus Tricastinensis (Gall. christ., I, 133).
    • 1340 : civitas Sancti Pauli (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
    • 1345 : mention du diocèse : dioecesis Tricastrium (cartulaire de Romans, p. j., 13).
    • 1417 : mention du chapitre : capitulum ecclesiae Tricastinensis (B. de Saint-Marthe, 83).
    • 1426 : mention de l'évêque : episcopus Tricastrinus (B. de Saint-Marthe, 397).
    • 1430 : mention du mandement : mandamentum Sancti Pauli (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
    • 1433 : Sainct Paol de Transi (Lacroix, L'arrondissement de Montélimar, I, 198).
    • 1450 : Sainct Paoul (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
    • 1450 : mention du diocèse : Tricastinensis dioecesis (B. de Saint-Marthe, 357).
    • 1453 : Sanctus Paulus in Transino (archives de la Drôme, E 3444).
    • 1456 : mention du bailliage : ballicus Tricastrensis et le bailly de Sainct Pol de Transi (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
    • 1460 : la civitat de Sant Pal (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
    • 1461 : mention du territoire : territorium Tricastinum (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
    • 1465 : Civitas Tricastrensis (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
    • 1467 : mention de l'évêque : Tricastiniensis episcopus (B. de Saint-Marthe, 397).
    • 1504 : mention du comte-évêque : episcopus et comes Tricastinensis (Long, notaire à Grignan).
    • 1513 : mention de l'église-cathédrale : ecclesia cathedralis Tricastine (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
    • 1540 : urbs Tricastrina sive Augusta Tricastinorum (A. du Rivail, De Allobrog., 114).
    • 1545 : Sainct Pol Trois Chasteaux (archives de la Drôme, E 2716).
    • 1574 : Sainct Pol de Trois Casteaux en Daulphiné (Perrussis, Troisième disc., 489).
    • 1611 : Saint Paul Trois Chasteaulx (rôle de tailles).
    • 1633 : Saint Peaul (inventaire de Bologne).
    • 1891 : Saint-Paul-Trois-Châteaux, commune, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Montélimar.

    Étymologie

    Le premier élément, Saint-Paul, daterait du IVe siècle et viendrait du nom du premier évêque[réf. nécessaire].

    Le second élément, Trois-Châteaux provient d'une étymologie fantaisiste de l'ancien nom latin de la ville : Tricastrin- a été interprété en tri castri « trois châteaux »[réf. nécessaire]

    Histoire

    Préhistoire

    Des traces d'habitats sont présentes sur la commune dès le Néolithique : site des Moulins (environ quatre hectares au sud-ouest de la ville actuelle)[22][source insuffisante].

    Protohistoire

    De cette période date une gravure pariétale représentant un symbole solaire[23].

    Le peuple celto-ligure[réf. nécessaire] des Tricastini habitaient entre le Rhône et les Préalpes.
    Ils sont cités par Tite-Live à propos des invasions gauloises en Italie[24] et dans sa narration du passage des Alpes par Hannibal[25]. Silius Italicus reprend le texte de Tite-Live[26].

    Le territoire des Tricastini correspond au Tricastin d'aujourd'hui. Ce peuple est peut-être une tribu des Voconces[20].

    Antiquité : les Gallo-romains

    Objets provenant de la tombe 176 de la nécropole du Valladas.

    Augusta tricastinorum[27], nouvelle capitale du peuple gaulois des Tricastini, est fondée aux alentours du Ier siècle. Elle couvrait plus de 42 hectares et était l'une des cités les plus importantes de la Gaule narbonnaise[22][source insuffisante].

    Nombreux vestiges gallo-romains : mur d'enceinte du Haut Empire, arc de triomphe, amphithéâtre, villas, sanctuaires, bas-reliefs, mosaïques, nécropole paléo-chrétienne[23].

    Une nécropole de la cité a été découverte au Valladas, à l'extérieur des remparts antiques. Les archéologues ont dénombré 240 tombes et recueilli divers mobiliers funéraires[réf. nécessaire].

    Une inscription latine d'époque romaine, mentionnant cette cité, a été retrouvée en 1961, lors des fouilles archéologiques de la rue dite « aux Colonnes » à Vaison-la-Romaine, elle est conservée au musée archéologique Theo-Desplans. Gravée sur une plaque de marbre, elle devait compléter une base de statue, honorant Antistia Pia Quintilla, l'une des flamines de la colonia Flavia Tricastinorum et élevée par son affranchi Philocrite ou Philocrate[28],[29],[30].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La porte Notre-Dame.

    La seigneurie :

    • Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) appartient aux comtes-évêques de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Antérieurement au , ils jouissaient de tous les droits régaliens dans leur domaine par le fait de concessions impériales[20].
    • Fief des comtes de Valentinois[23].
    • 1408 (6 sept.) : l'évêque et le roi-dauphin signent un traité, par lequel le dauphin acquiert la plus grande partie des droits de souveraineté[20].

    La communauté est ruinée par les Sarrasins[23].

    Entre le XIIIe et la moitié du XVe siècle, la ville abrite une importante communauté juive, dont témoigne aujourd'hui le nom de la rue Juiverie et la découverte des vestiges d'un bain rituel juif, un mikvé[31].

    1469 (démographie) : trois familles nobles, 29 familles roturières solvables, 102 familles misérables ne payant pas d'impôts, et 17 ecclésiastiques[20].

    La tradition du « muguet porte-bonheur » y serait né au XVIe siècle[23].

    Avant 1790, Saint-Paul-Trois-Châteaux était une communauté de l'élection de Montélimar, le siège d'un évêché, le chef-lieu d'une subdélégation et d'un bailliage, et le siège d'un gouvernement militaire : L'évêché était de la province ecclésiastique d'Arles, après avoir fait quelque temps partie de celle de Vienne. Il aurait été fondé par saint Restitut (l'aveugle-né cité dans le neuvième chapitre de l'Évangile selon Jean) mais le premier évêque attesté est saint Paul (vers 372)[32]. Son évêque était aussi qualifié de comte, ainsi que de prince de Chabrières. Il était le seigneur temporel de Saint-Paul-Trois-Châteaux, de la Baume-de-Transit, de Saint-Restitut et de la moitié de Chamaret.

    • Le chapitre de Saint-Paul-Trois-Châteaux se composait d'un prévôt, d'un archidiacre, d'un sacristain, d'un précenteur, d'un théologal et de sept chanoines. Il était seigneur temporel de Solérieux.
    • L'église cathédrale de Saint-Paul-Trois-Châteaux, sous le vocable de Notre-Dame et saint Paul servait également pour la paroisse, la ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux n'en formant qu'une.
    • La ville possédait d'autres établissements religieux :
      • fondée avant le XVIe siècle : une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (dépendante de celle de Richerenches) (voir Saint-Jean).
      • fondé en 1664 : un couvent de dominicains[20].

    La subdélégation comprenait vingt-trois communautés, actuellement réparties entre les cantons de Saint-Paul-Trois-Châteaux, de Dieulefit, de Grignan, de Nyons et de Pierrelatte (voir introduction du dictionnaire)
    Le bailliage ne se composait, à l'origine, que d'un seul bailli. Après le traité de pariage de 1408, il y en eut deux, l'un nommé par le roi et l'autre par l'évêque. Ces baillis alternaient tous les deux ans pour la distribution de la justice. De ce fait, le bailliage était appelé, tour à tour, cour commune, cour royale et cour épiscopale. On pouvait appeler des sentences de ces baillis au présidial de Valence. Ils avaient dans leur ressort les communautés (ou paroisses) de la Baume-de-Transit, Saint-Paul-Trois-Châteaux et Saint-Restitut (voir introduction du dictionnaire).
    Le gouvernement militaire se composait d'un gouverneur et d'un lieutenant de roi[20].

    Le mandement de Saint-Paul-Trois-Châteaux comprenait avec la commune de son nom, celles de la Baume-de-Transit, de Chamaret et de Saint-Restitut[20].

    Le diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux comprenait 35 paroisses, dont 27 faisaient partie du département de la Drôme en 1891[20].

    Saint-Jean

    Ancienne commanderie de l'ordre du Temple (fondée au XIVe siècle) puis de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Elle est unie à celle de Valence au XVIIe siècle[33] :

    • 1304 : domus Sancti Vincentii (B. de Saint-Marthe, 115).
    • 1408 : hospitalis Sancti Johannis (B. de Saint-Marthe, 349).
    • 1891 : Saint-Jean, ancienne chapelle, commune de Saint-Paul-Trois-Châteaux.

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune de Saint-Paul-Trois-Châteaux forme à elle seule un canton du district de Montélimar, dans lequel on fait entrer la commune de Solérieux en 1793.
    La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Pierrelatte.
    En 1839, la commune devient le chef-lieu de ce canton. En 1856, ce canton ayant été partagé en deux, celui de Saint-Paul-Trois-Châteaux est composé des communes de la Baume-de-Transit, Bouchet, Clansaves, Montségur, Rochegude. Saint-Paul-Trois-Châteaux, Saint-Restitut, Solérieux et Tulette[20].

    Le début des années 1950 voit la construction du canal de Donzère-Mondragon, du site nucléaire du Tricastin, de l'autoroute A7 et d'Eurodif[22][source insuffisante].

    Politique et administration

    L'Hôtel de ville.

    Administration municipale

    Depuis le , les enfants et adolescents de la commune sont représentés par un conseil des jeunes, composés de 17 membres[34]. Un conseil des sages, composé de membres de plus de 65 ans, est siège également sur la commune[35].

    Liste des maires

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2020). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790  ? Joseph-François de Payan    
    (après 1790) (1854)  ?    
    1854 1879 Henri de Chansiergues du Bord[36]   baron, industriel
    conseiller général du canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux (1845-1861 et 1864-1870)
    1874    ?    
    1878    ?    
    1884    ?    
    1888    ?    
    1892    ?    
    1896    ?    
    1900    ?    
     ?  ? Octave Valette   conseiller d'arrondissement du canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux (1892-1901)
    1904    ?    
    1908    ?    
    1912    ?    
    1919    ?    
    1921 (30-07)
    (élection ?)
    1929 Auguste Roux    
    1929 (19 mai) 1935 (19-05) Louis Girard    
    1935 (19 mai) 1945 Paul Faure    
    1945 (20 mars) 1945 Louis Girard    
    1945 (20 mai)
    (élection ?)
    1947 Louis Pommier    
    1947 (31 oct.) 1956 Charles Chaussy    
    1956
    (élection ?)
    1959 Georges Fontaine SFIO ancien conseiller général du canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux (1934-1940)
    1959 1989 Marcel Gony UDF huissier de justice
    1989 2001 Michel Escalon PS avocat
    2001 2008 Claude Gerfaud UMP  
    2008 En cours
    (au 5 janvier 2021)
    Jean-Michel Catelinois[37][source insuffisante] PS puis LREM retraité

    Politique environnementale

    Depuis 2009, la commune a mis en place la collecte individuelle des ordures ménagères et leur tri sélectif. Ce ramassage s'effectue de façon différenciée sur les trois zones : centre ancien, zone à l’extérieur des remparts et zone périurbaine. Le Grenelle II de l’environnement a fait instaurer une tarification obligatoire pour réduire le volume des déchets. Comme les habitants de la commune étaient exemptés de taxe de collecte, la municipalité a mis en place la collecte sélective pour se préparer à la nouvelle réglementation[38].

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune de Saint-Paul-Trois-Châteaux bénéficie du label « ville fleurie » avec « 236 445 fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[39]. depuis 2008.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

    En 2018, la commune comptait 8 836 habitants[Note 4], en diminution de 0,17 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0401 5051 9621 6331 9822 0712 1832 0852 192
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2272 5162 5582 3152 2902 2502 5002 4272 557
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1851 8791 9731 5281 5581 4801 4851 2701 679
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    2 2134 3504 3496 4126 7897 2777 8928 5908 944
    2018 - - - - - - - -
    8 836--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Saint-Paul-Trois-Châteaux dépend de l'académie de Grenoble.

    La commune possède :

    • trois écoles maternelles :
      • l'école Germaine-Gony, composée de cinq classes pour 106 enfants[44],
      • l'école Resseguin, composée de cinq classes pour 123 enfants[45],
      • l'école Serre Blanc, quatre classes pour 95 enfants[46] ;
    • trois écoles élémentaires :
      • l'école le Pialon, huit classes pour 210 enfants[47],
      • l'école primaire Resseguin, huit classes pour 192 enfants[48],
      • l'école Plein Soleil, neuf classes pour 204 enfants[49] ;
    • une école élémentaire privée : l'école privée Notre-Dame, six classes pour 141 enfants[50].

    Les 708 collégiens de la commune poursuivent leurs études à Saint-Paul-Trois-Châteaux, au collège Jean-Perrin[51].
    Le lycée agricole privé du Tricastin-Baronnies accueille les étudiants de l'Ardèche et de la Drôme provençale souhaitant s'orienter vers ce secteur d'activité[52].
    Les autres lycéens doivent se rendre dans la commune voisine de Pierrelatte, au lycée polyvalent Gustave-Jaume[53].

    Santé

    Les professionnels de la santé sont tous représentés. Les hôpitaux les plus proches se situent à Montélimar, Valréas et Bollène.

    Manifestations culturelles et festivités

    Plusieurs manifestations sont organisées sur la commune au cours de l'année[54] :

    • janvier : fête du livre de jeunesse ;
    • février (deuxième dimanche) : l'évènement omelette aux truffes (créée en 1986).
    • mai : nuit des Musées ;
    • juin : fête de la musique et Fête des sources ;
    • été : Saint-Paul Soul Jazz ;
    • été : les Musicales en Tricastin ;
    • été : Parfum de jazz.
    • été : le Cinéma sous les étoiles ;
    • septembre : journées du patrimoine ;
    • septembre : fête le dimanche le plus près du 14[23].
    • octobre : festival du film.
    • octobre : fête patronale Saint-Luc le 18[23].

    Pendant plus de trente ans, a eu lieu la biennale de la guitare (en avril, les années impaires)[réf. nécessaire].

    Loisirs

    Sports

    La commune compte de nombreuses activités sportives : une piscine, une salle de remise en forme, un bowling, des terrains de tir à l'arc, tennis, squash, et badminton, trois gymnases, deux boulodromes et trois stades de football, un city-stade ainsi qu'un stade de rugby, dont l'équipe des cadets de 2012 est devenue championne Auvergne-Rhône-Alpes 2012[55].

    • Complexe sportif[23].

    Événements sportifs

    En 2012, la ville accueille le départ de la 13e étape du Tour de France 2012 entre Saint-Paul-Trois-Châteaux et Le Cap d'Agde.
    En 2016, elle accueille le départ de la 5e étape du Paris-Nice 2016 entre Saint-Paul-Trois-Châteaux et Salon-de-Provence[56].
    En 2021, la ville accueille le départ de la 12e étape du Tour de France 2021 entre Saint-Paul-Trois-Châteaux et Nîmes.

    Médias

    Cultes

    • La paroisse catholique de Saint-Paul-Trois-Châteaux dépend du diocèse de Valence, doyenné de Pierrelatte[57].
    • l'Église luthérienne et réformée de France[58].
    • l'Église Protestante Unie de France[59] dispose d'un temple avenue Henri Becquerel[réf. nécessaire].

    Économie

    Agriculture

    Les trois couleurs de l'AOC grignan-les-adhémar.
    Truffe du Tricastin d'un kilo.

    En 1992 : lavande, vignes, oliviers, centre truffier renommé[23].

    • Marché : le mardi[23].

    La commune est dans la zone de production des vins AOC Grignan-les-adhémar, anciennement Coteaux du Tricastin.

    Autres produits locaux :

    • Nougat (Montélimar).
    • Olive et huile d'olive.
    • Picodon de la Drôme (fromage).
    • Tilleul des Baronnies.
    • Truffe noire du Tricastin (Tuber Melanosporum). Chaque année, une fête de la truffe est organisée[réf. nécessaire].

    Commerce

    En plus du commerce de proximité de centre-ville, les travaux d’aménagement du futur parc d'activités Drôme Sud Provence (45 parcelles) se sont terminés en sur l'îlot Les Vignes (partie est du parc).
    L'îlot Les Lavandins (partie ouest) a été aménagé fin octobre début .
    À ce jour, 64 % des terrains sont vendus ou réservés. Il reste 36 % de terrains disponibles[réf. nécessaire].

    Industrie

    Une zone industrielle de 50 hectares est située à l'ouest de la commune, le long de l'autoroute A7. Elle comporte de nombreuses sociétés, dont Gerflor[60]. La centrale nucléaire du Tricastin est l'un des grands employeurs de la commune. La société Alma, fabricante de matériel viticole et machine à vendanger, est implantée à Saint-Paul-Trois-Châteaux[61].

    Tourisme

    Partie intégrante de l'office de tourisme intercommunal Drôme Sud Provence, Saint-Paul-Trois-Châteaux est le lieu idéal pour découvrir à la fois le Tricastin, la Drôme provençale et le nord Vaucluse. La cité, elle-même, riche d'histoire, possède un patrimoine culturel important avec sa cathédrale, ses hôtels particuliers et ses collections archéologiques comme la grande mosaïque de Saint-Paul. De plus, sur place et aux alentours, la gastronomie est à l'honneur avec la truffe noire du Tricastin et les vins AOC grignan-les-adhémar[62].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 493 , ce qui plaçait Saint-Paul-Trois-Chateaux au 13 149e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[63].

    En 2013, 62,2 % des ménages de la commune sont imposables[64].

    Emploi

    Le nombre total d'emplois, salariés ou non, sur la commune en 2009, est de 4 523. Le taux de chômage est de 12,6 %. Sur les 644 entreprises installées à Saint-Paul-Trois-Châteaux, 6,4 % sont des établissements agricoles, près de 8 % des industries, et 10 % des sociétés du secteur de la construction[18].

    Selon l'Insee, 35 % de l’emploi de Saint-Paul-Trois-Châteaux est lié, directement ou indirectement, au nucléaire[65].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Jean (première cathédrale), reconstruite au XIIe siècle par les Templiers[23].
    • Ancienne cathédrale (XIIe siècle : abside centrale voûtée en cul-de-four, nef voûtée en plein cintre, archivolte décorée, sculptures, fresques et mosaïques (XIIIe siècle), vantaux, buffet d'orgue, ancien maître-autel (XVIIe siècle)[23].
    La Cathédrale Notre-Dame de Saint-Paul-Trois-Châteaux fut commencée au milieu du XIIe siècle à partir du chœur et achevée vers 1220. Elle est restée cathédrale jusqu'à la Révolution : nef voûtée en berceau sur doubleaux (24 mètres de haut) ; travée précédant le transept et présentant, à l'étage, un faux triforium ; niches encadrées de pilastres et de colonnettes, surmontant une frise très fine ; buffet d'orgues de 1704, réalisé par le facteur Charles Boisselin d'Avignon ; curieux bas-relief du pilier de la chaire[réf. nécessaire].
    L'abside principale, voûtée en cul-de-four, est ornée d’une bonne copie de la Cène de Léonard de Vinci. On trouve un exemple similaire à Saint-Restitut, tout proche, mais de taille plus modeste. Le décor est fait de cinq arcades classiques du roman provençal avec colonnettes cannelées ou torsadées surmontées de chapiteaux[réf. nécessaire].
    Le Porche sud, d'gothique a été rajouté au XVe siècle[66].
    La cathédrale est classée Monument historique depuis 1841[67].
    • Ancienne commanderie d'hospitaliers puis maison forte avec vestiges du donjon du XIIIe siècle et logis des XVIIe-XVIIIe siècles[réf. nécessaire].
    • Chapelle des pénitents (XIIIe-XIVe siècles)[23].
    • Restes des remparts (dont la porte Notre-Dame du XIVe siècle (IMH)[23].
    • Vestiges de la synagogue du XIVe siècle[23].
    • Nombreux hôtels particuliers (style Renaissance) et maisons anciennes[23].
    • Ancien hôtel de Castellane XVIIe siècle : façade et salle de justice (IMH)[23].
    • Chapelle Sainte-Juste (XVIIe-XVIIIe siècles) construite sur les substructions d'une chapelle romane[23].
    • Château reconstruit au XVIIIe siècle sur les bases médiévales du château de l'évêque[réf. nécessaire].
    • Couvent et chapelle des Maristes (XVIIIe siècle)[23].
    • Fontaines[23].
    • Temple réformé[23], place de la Libération.
    • Oratoire à Saint-Vincent[23].

    Au lieu-dit Chanier : vestige d'un donjon du XIIIe siècle près d'un corps de logis des XVIIe-XVIIIe siècles[23].

    Château de Bellevue (XVIIe siècle)[23].

    Patrimoine culturel

    • Musée municipal[23].
    • Société d'archéologie[23].

    Patrimoine naturel

    Au cœur de la colline située au sud de la ville, des sentiers de randonnée balisés traversent les carrières de pierre blanche. Ces carrières du midi ont été fermées au début du XXe siècle et la pierre qui en était extraite a servi à bâtir des immeubles à Grenoble, Lyon ou encore Valence[68]. Les installations et les carrières peuvent être visitées au sein d'un domaine naturel préservé[réf. nécessaire].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'azur au château donjonné de trois tours d'argent, celle du milieu plus haute, maçonné de sable, accompagnée de la devise : Tricastinensis civitas « Cité des Tricastins ».

    Annexes

    Bibliographie

    • Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 pages, 2004.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. La Riaille sur le site du Sandre
    2. la Roubine sur le site du Sandre
    3. Ligne de bus no 44
    4. Transport public vers Clansayes
    5. Ligne Roussas-Pierrelatte
    6. Ligne Montélimar-Buis les Baronnies
    7. Ligne no 42
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 de Saint-Paul-Trois-Châteaux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. Fiche INSEE de Saint-Paul-Trois-Châteaux
    19. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Allène).
    20. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 354 (Saint-Paul-Trois-Châteaux).
    21. « tricastini • Dictionnaire Gaffiot latin-français - page 1600 », sur www.lexilogos.com.
    22. « Des origines à nos jours », sur Ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux (consulté le ).
    23. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Paul-Trois-Châteaux.
    24. Tite-Live, Histoire romaine, V, 34
    25. Tite-Live, Histoire romaine, XXI, 31
    26. Silius Italicus, Punica, III
    27. Pline l'Ancien, Histoire naturelle [détail des éditions] [lire en ligne], III, 5, 6.
    28. Inscription CAG-84-01, p. 158 = AE 1962, 00143 = AE 1979, 00402.
    29. C. Goudineau, Note sur Antistia Pia Quintilla, flaminique et patronne, Gallia, 37-2, 1979, p. 271-273
    30. H. Rolland, Une inscription de Vaison, CRAI, 105-2, 1961, p. 359-363
    31. « Les vestiges d'un bain rituel découverts dans le quartier juif médiéval de Saint-Paul-Trois-Châteaux », sur https://france3-regions.francetvinfo.fr, .
    32. Liste des évêques du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux
    33. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 342 (Saint-Jean).
    34. conseil des jeunes
    35. conseil des sages
    36. Pierre Kalmar, Marie-Stéphanie d'Agoult, Gérard Tabary, Pierre-Louis-François-Joseph-Henri de Chansiergues, baron du Bord, et sa famille, La dernière duchesse de Parme, Louise-Marie-Thérèse d'Artois, 2018.
    37. http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
    38. Ordures ménagères à Saint-Paul-Trois-Châteaux
    39. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    44. école Germaine Gony
    45. école maternelle Resseguin
    46. Éole Serre Blanc
    47. école Le Pialon
    48. école primaire Resseguin
    49. école primaire plein soleil
    50. école privée Norte Dame
    51. Collège Jean Perrin
    52. Lycée agricole privé
    53. Lycée Gustave-Jaume de Pierrelatte
    54. manifestations de la commune
    55. sports à Saint Paul Trois Châteaux
    56. « Étape 5 - Saint-Paul-Trois-Châteaux > Salon-de-Provence », sur Paris-Nice 2016 (consulté le ).
    57. paroisse de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
    58. « Enclave et Tricastin »
    59. https://www.eglise-protestante-unie.fr/
    60. plan de la zone industrielle.
    61. Société Alma à Saint Paul Trois Châteaux
    62. Tourisme en Tricastin
    63. « Revenus fiscaux localisés des ménages », sur site de l'Insee, (consulté le ).
    64. « Comparateur de territoires−Commune de Saint-Paul-Trois-Châteaux (26324) | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    65. Étude INSEE publiée en décembre 2012
    66. Base Mérimée du ministère de la Culture
    67. Notice no PA00117054, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    68. La pierre de Saint-Paul-Trois-Châteaux a servi dans l'édification du Musée-bibliothèque de Grenoble.
    • Portail des communes de France
    • Portail du Rhône
    • Portail de la Drôme
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.