Nesle

Nesle [nɛl][1] (Nèle en picard) est une commune française, située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. La cité et ses alentours emploient entre sept et huit cents personnes. Avec un tissu dense d’associations, le territoire neslois est un centre actif du plateau du Santerre dans l’est du département. Nesle fait partie de la Communauté de communes de l'Est de la Somme.

Pour les articles homonymes, voir Nesle (homonymie).

Ne doit pas être confondu avec Nesles.

Nesle

L'hôtel de ville.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC de l'Est de la Somme
Maire
Mandat
Frédéric Demule
2020-2026
Code postal 80190
Code commune 80585
Démographie
Gentilé Neslois, Nesloises
Population
municipale
2 321 hab. (2018 )
Densité 301 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 45′ 31″ nord, 2° 54′ 38″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 82 m
Superficie 7,72 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Nesle
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Nesle
Géolocalisation sur la carte : Somme
Nesle
Géolocalisation sur la carte : France
Nesle
Géolocalisation sur la carte : France
Nesle
Liens
Site web http://www.ville-nesle.fr/

    Géographie

    Localisation

    Nesle est une petite ville picarde dans la région naturelle du Santerre, située à l'est du département de la Somme, au sud de Péronne, à l'est d'Amiens, à l'ouest de Saint-Quentin et Ham et au nord de Compiègne.

    Nature du sol et du sous-sol

    Le sol de la commune est en grande partie composé de terrains argileux et argilo-calcaire. Le sous-sol de formation crétacé est composé de craie à bélemnites, de terrains tertiaires sableux et argilo-sableux[2].

    Relief, paysage, végétation

    Le relief dominant de la commune est celui d'un plateau qui s'incline ver l'Ingon.

    Hydrographie

    L'Ingon (ou Grand Ingon) est un affluent de la rive gauche de la Somme. Longue de 14 km, large de 4 à 5 m, la rivière prend sa source dans le bois de Fonchette, traverse le territoire de la commune de Nesle et se jette dans la Somme à Rouy-le-Grand. Cette rivière jadis entourait les murailles de la ville.

    La nappe phréatique est située à 25 / 30 m en dessous du sol[2].

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominant de sud-ouest et de nord-est[2].

    Urbanisme et aménagement du territoire

    • Quartiers et faubourgs :
      • Centre-ville : entouré au nord par le quartier dit des Remparts (anciens fossés de la ville), au sud par la collégiale, à l’ouest par l’emplacement de l’ancien château des marquis et à l’est par l’ancienne porte de la Vierge.
      • Quartiers Est : Blondel de Nesle / Léonce Leroy et Germaine Vallet / Marie Curie.
      • Quartiers Sud : Fournier et Malin.
      • Faubourg Saint-Marcoult.
      • Faubourg Saint-Nicolas.
      • Faubourg Saint-Jacques.
      • Faubourg Saint-Léonard : Saint-Léonard-de-Morlemont est rattaché à Nesle entre 1790 et 1794[3] et devient un de ses quartiers.
    • Les lieudits Morlemont : lieux également rattachés à Nesle entre 1790 et 1794[3]. Actuelle réserve locale au bord de l’Ingon, ils sont le poumon vert de l’Ouest de la ville.

    Voies de communication et transports

    La commune est située au croisement des anciennes routes nationales RN 330 (actuelle RD 930) et RN 37 (actuelle RD 937). Elles est aisément accessible depuis l'autoroute A1.

    Le Canal Seine Nord Europe est un projet de canal à grand gabarit de 107 km (entre Compiègne et Aubencheul-au-Bac), d'une profondeur d’eau de 4,5 m et d'une largeur en surface de 54 m. Nesle et son pôle d'activités se trouvent sur le tracé du canal, avec aménagement d'une plateforme.

    Historique des étapes :

    • Novembre 2004 et juin 2006 : études préliminaires d’avant projet
    • 2007 : enquête publique
    • 2008 : déclaration d'utilité publique du projet
    • , le président Nicolas Sarkozy lance, à Nesle le dialogue compétitif pour la réalisation du canal Seine-Nord Europe. Une mission de reconfiguration est alors menée par le député du Nord Rémi Pauvros.

    L'Union européenne confirme en juillet 2015 financer la première phase des travaux du canal (à hauteur de 42 %). Le projet du canal SNE est ainsi relancé en novembre 2016 et l'État ; les régions Hauts-de-France et Île-de-France annoncent un accord pour financer le canal, dont la construction est annoncée pour 2017.

    Mais une décision de suspension du projet est prise par le Premier ministre Édouard Philippe en juillet 2017, projet pourtant confirmé par la loi d'orientation des mobilités en 2018.

    Ce contre-temps passé, les appels d'offres sont lancés début 2019 et le démarrage des travaux est envisagé vers la fin du premier semestre 2020. Dans cette perspective, l'inauguration est escomptée pour le second semestre 2027.

    Le 22 novembre 2019, le Président de la République Emmanuel Macron (accompagné des ministre et secrétaire d’Etat chargés des transports et de la transition écologique) participe à la première réunion du Comité stratégique du Canal Seine Nord Europe.

    Pour mémoire, les appels d'offres sont lancés depuis le début de cette année 2019 et le démarrage des travaux est envisagé vers la fin du premier semestre 2020. Dans cette perspective, l'inauguration est escomptée pour le second semestre 2027.

    Entre 13,3 et 15 millions de tonnes de marchandises seront transportées sur ce canal, équivalant à 500 000 véhicules poids lourds chaque année (pour rappel, un seul convoi de 4 400 tonnes équivaut à 220 camions). Le nouveau canal doit contribuer aux objectifs de la France en matière de lutte contre le réchauffement du climat[5].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Nesle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nesle, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[9] et 2 900 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,3 %), zones urbanisées (16 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), forêts (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Nigella en 1076[16].

    Histoire

    Nesle est une ancienne cité gauloise qui s'est illustrée depuis par son chapitre indépendant, son marquisat et aussi pour les désastres qui l'ont désolée. La cité a subi des pillages, des saccages et la destruction de ses fortifications[17].

    Préhistoire

    Selon les recherches archéologiques de Duhamel-Decejean[18],[19], la ville primitive possédait des souterrains préhistoriques. Ces lieux permettaient d'y vivre sainement, la température était plutôt douce et affichait une régularité pendant les quatre saisons. La cité remonte à l'âge du bronze (1800 à 700 av. J.-C.) et du fer (700 à 52 av. J.-C.).

    Antiquité

    Les fouilles d'archéologie préventive effectuées en 2012 sur le tracé de l'éventuel canal Seine-Nord Europe ont mis au jour les vestiges d'un fanum, sanctuaire rural gallo-romain dédié vraisemblablement à Apollon. Ce sanctuaire s'étendait également sur le territoire de l'actuel commune de Mesnil-Saint-Nicaise[20].

    Seigneurie

    L'histoire de la ville, au Moyen Âge, est liée à celle de la maison des sires de Nesle et Falvy[21] (apparus peut-être vers l'an mille ; de père en fils se seraient alors succédé jusque vers 1100 : deux Yves, puis Drogon, enfin Raoul Ier ; ce Raoul épouse l'héritière du comté de Soissons, Raintrude/Ermentrude d'Eu-Soissons, ce qui permet à leur fils Yves III le Vieux de Nesle de devenir comte de Soissons (Yves Ier) en 1146, puis après lui, comme il était sans postérité, ses neveux Conon Ier et Raoul III-(Ier de Soissons), deux des fils de son frère Raoul II de Nesle, châtelain de Bruges, et de Gertrude de Montaigu (fille de Lambert de Montaigu et possible nièce maternelle du comte de Flandre Thierry d'Alsace) : de Raoul III-Ier vient la suite des comtes de Soissons, fondus dans les d'Avesnes-Hainaut-Beaumont puis dans les comtes de Blois.

    Mais Nesle et Falvy ont suivi un autre destin et sont allés au frère cadet de Conon et Raoul III-Ier : Jean Ier, † 1214, châtelain de Bruges, sire de Nesle, Falvy et La Hérelle, mari d'Elisabeth Van Peteghem de Cysoing et Lambersart : parents de Jean II († vers 1240 ; cède l'hôtel de Nesle à Paris à Louis IX en 1232, futur hôtel de Soissons), Raoul, Ade (x Enguerrand II de Boves, neveu d'Enguerrand II de Coucy et petit-fils de Thomas de Marle) et Gertrude de Nesle. Alors que le fils de Jean Ier et frère de Jean II, Raoul (IV), continue les seigneurs de Falvy et La Hérelle[21], sa sœur Gertrude obtient Nesle qu'elle transmet à son deuxième mari Raoul II de Clermont-en-Beauvaisis, alias Raoul Ier de Clermont-Nesle sire d'Ailly, Paillart et Tartigny, ou Raoul IV comme sire de Nesle, fils de Simon Ier de Clermont et de Mahaut de Breteuil (-sur-Noye) (dame d'Ailly-sur-Noye, Paillart et Tartigny), membre d'une branche cadette de la maison de Clermont-en-Beauvaisis[Note 2]

    Ce rameau cadet des Clermont prend alors le nom de maison de Clermont-Nesle[22],[23].

    Le fils aîné de Raoul et Gertrude est Simon II de Clermont-Nesle, seigneur de Nesle et d'Ailly, régent de France en 1270, mari d'Adèle de Montfort-l'Amaury fille du connétable Amaury VI < ils sont parents de Raoul II de Clermont, connétable de France et sire de Nesle (Raoul V), dont la première femme, Alix, fille de Robert Ier de Dreux-Beu et Clémence de Châteaudun (fille du vicomte Geoffroy VI), vicomtesse de Châteaudun, dame de Mondoubleau et Saint-Calais, lui donne : < Alix de Clermont-Nesle, † 1315, qui transmet Nesle, Ailly-sur-Noye, Mondoubleau, Saint-Calais et Châteaudun à son époux Guillaume Ier de Flandre-Dampierre-Termonde < Nesle passe à leur fils cadet Jean de Flandre-Termonde-Crèvecœur (Jean III de Nesle), mari de Béatrice, fille de Jacques Ier de Châtillon-Saint-Pol[24].

    La fille aînée de Jean de Flandre-Termonde et Béatrice de Châtillon, Marie de Flandre, est vicomtesse de Châteaudun en partie (le principal de la vicomté passe à sa sœur Marguerite, femme de Guillaume Ier de Craon : cf. la note 11), dame de Termonde (rétrocédé au comte de Flandre en 1355), Mondoubleau, Saint-Calais et Nesle, et première femme d'Ingelger d'Amboise < ils sont parents de Jeanne d'Amboise dame de Nesle et Mondoubleau, femme de Charles Ier de Trie comte de Dammartin, † 1394 < d'où Blanche/Isabelle de Trie-Dammartin, comtesse de Dammartin, dame de Nesle et Mondoubleau, morte sans postérité vers 1402 de son mariage avec Charles Bureau de La Rivière conseiller-chambellan de Charles VI et Souverain maître des Eaux et Forêts en 1428, mort en 1429/1432 (Mondoubleau est cédé à Louis de Bourbon-Vendôme en 1406 ; Saint-Calais est cédé vers 1393 à Jean III de Bueil-Sancerre par une sœur de Jeanne d'Amboise, Marie d'Amboise dame de Saint-Calais, et son mari Olivier d'Ussé (2,3) : en 1491, Antoine de Bueil, arrière-petit-fils de Jean III, vend Saint-Calais à François de Bourbon-Vendôme, petit-fils du comte Louis de Vendôme qu'on vient de rencontrer).

    Puis Marguerite d'Amboise, sœur de Marie d'Amboise dame de Saint-Calais, et de Jeanne Ire dame de Nesle et Mondoubleau ci-dessus, est dame de Nesle après sa sœur Jeanne d'Amboise et sa nièce Blanche/Isabelle de Trie-Dammartin ; elle épouse Pierre II de Sainte-Maure sire de Montgaug(i)er < parents de Jean Ier de Sainte-Maure-Montgauger, sire de Nesle (Jean IV de Nesle), x Jeanne des Roches dame de La Faigne < leur fils Jean II de Ste-Maure (Jean V de Nesle ; sa sœur Charlotte de Ste-Maure dame de La Faigne x Guy II de Laval-Loué), x Jacquette de Puiseul < d'où Charles Ier de Sainte-Maure-Montgauger, premier comte de Nesle en 1466, x Catherine d'Estouteville-Aussebosc < leur fils Adrien de Sainte-Maure-Montgauger, comte de Nesle et de Joigny, mort en 1507, mari de Charlotte de Chalon-Vitteaux comtesse de Joigny (issue des Chalon-Arlay princes d'Orange, d'où les prétentions des Mailly-Nesle au titre de prince d'Orange, cf. plus bas) < leur fils Jean III de Sainte-Maure (Jean VI de Nesle) x Anne, fille de Jean Ier d'Humières < leurs fils : Charles II comte de Nesle ; puis son frère Louis de Sainte-Maure, premier marquis de Nesle vers 1545-1548 et comte de Joigny, † 1572, alias Guy XVIII comte de Laval par son premier mariage sans postérité avec Guyonne, puis remarié à Madeleine Olivier fille du chancelier François < d'où Charles III, mort en 1576 petit enfant.

    Puis Nesle passe à la tante de Charles III, Louise de Sainte-Maure-Montgauger, sœur de Charles II et Louis-Guy XVIII ci-dessus, femme de Gilles II de Laval-Loué, vicomte de Brosse, sire ou baron de Loué, Benais, Maillé, Bressuire, Rochecorbon, Pont-Château (Gilles II de Laval avait pour trisaïeul Jean Ier de Ste-Maure ci-dessus : cf. Guy II ; le même Jean Ier était quadrisaïeul de sa femme Louise de Ste-Maure), < parents de Jean IV de Laval-Loué (Jean VII de Nesle), x Renée de Rohan-Guéméné fille de Louis V < leur fils Guy III de Laval-Loué, marquis de Nesle, comte de Joigny, vicomte de Brosse, mort à 24 ans en 1590, sans postérité de Marguerite, fille du chancelier Philippe Hurault de Cheverny ; puis sa tante Gabrielle de Laval-Loué, fille de Louise de Ste-Maure x Gilles II de Laval, sœur de Jean VII, marquise de Nesle et comtesse de Joigny, dame de Pisy, épouse de François Aux-Epaules < leur fils René Aux-Epaules dit de Laval, marquis de Nesle, †1650, qui vend, avec sa mère Gabrielle, le comté de Joigny à Pierre de Gondi en 1603, époux de Marguerite de Monluc, fille du maréchal Jean et petite-nièce du maréchal Blaise, héritière de Balagny et dame de Bohain et Beaurevoir < leur fille Madeleine Aux-Epaules dite de Laval épouse Bertrand-André de Monchy[25] marquis de Montcavrel < Jeanne de Monchy dite la Bécasse (à cause de la forme de son nez ; morte en 1713 ; son frère Jean-Baptiste de Monchy continue les marquis de Montcavrel avec son fils Jean-François cité en 1699 ; puis Montcavrel passe aux descendants de Jeanne la Bécasse sous le nom de marquisat de (Mailly)-Montcavrel ; Jeanne était aussi l'héritière de Rubempré par sa grand-mère paternelle Marguerite de Bourbon-Ligny-Rubempré), dame de Nesle (Jeanne II), femme de Louis Ier Charles de Maily, d'une branche cadette des Mailly[26], princes titulaires d'Orange[Note 3].

    La maison de Mailly-Nesle est issue de l'union de Jeanne de Monchy-Montcavrel la Bécasse, dame de Nesle, et Louis Ier Charles de Mailly.

    Leur fils Louis II de Mailly (1653-1688) est marquis de Nesle et de Montcravel ; il épouse Marie de Coligny-Saligny fille de Jean, d'où Louis III (1689 posthume-1777), marquis de Nesle et de Mailly-Montcavrel, reconnu prince titulaire d'Orange en 1706 par Louis XIV : il est le père des fameuses cinq sœurs de Nesle, dont quatre maîtresses de Louis XV, d'où postérité (plus de précisions[Note 4] :)

    Les marquisats de Nesle et Mailly-Montcavrel, plus la seigneurie de Rubempré, passent ensuite à Louis IV-Alexandre de Mailly, puis à son frère cadet Louis V, comtes de Mailly-Rubempré (morts respectivement en 1748 et 1767 ; cousins germains de Louis III par leur père Louis (1663-1699 ; frère puîné homonyme de Louis II et donc fils cadet de Louis Ier Charles de Mailly et de Jeanne de Monchy « la Bécasse » ; seigneur de Rubempré et comte de Mailly ; mari d'Anne-Marie Françoise de Sainte-Hermine petite-cousine de Mme de Maintenon). Louis V épousa Anne-Françoise (de) L'Arbaleste de Melun < parents de Louis-Joseph-Augustin, marquis de Nesle et de Montcavrel, comte de Mailly-Rubempré, prince titulaire d'Orange (1744-1810 ; frère de Marie-Anne), mari d'Adélaïde-Julie de Hautefort (arrière-petite-fille du duc François d'Harcourt) < d'où postérité par leur fille Anne-Adélaïde de Mailly-Nesle-Montcavrel-Rubempré, épouse du prince Louis-Marie d'Arenberg fils cadet du duc Charles-Marie Raymond < parents d'Amélie-Louise d'Arenberg, femme de Pie Auguste duc en Bavière < duc Maximilien < duc en Bavière Charles-Théodore (père de la reine Elisabeth de Belgique) et sa sœur Sissi...

    Au XIXe siècle, de lointains cousins de la branche cadette des Mailly marquis d'Haucourt, comtes, marquis puis duc de Mailly, relèvent les titres de marquis de Nesle et prince d'Orange, sans descendre pour autant des Mailly-Nesle : Adrien-Joseph-Augustin de Mailly (1792-1878), fils du maréchal Augustin-Joseph.

    Le sac de Nesle

    Le sac de Nesle de 1472 est une opération militaire de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, contre la ville de Nesle et le roi de France Louis XI.

    Le duc de Bourgogne Charles le Téméraire, grand adversaire du roi Louis XI, mena une véritable opération militaire contre la ville de Nesle le .

    À la tête de 80 000 hommes, le duc passa la Somme à Bray, entra en Santerre, assiégea la cité nesloise et massacra sa population. Il s’empara ensuite de Roye et de Montdidier puis marcha sur Beauvais.

    Une des rues de la ville porte le nom de « rue du Sac » ; c'est le seul lieu qui, de nos jours, porte témoignage du sac de Nesle.

    Marquisat

    Nesle se relève de toutes les désolations qui se sont abattues sur elle et devient un comté en 1466 puis est élevée marquisat pour Louis de Sainte-Maure en (enregistré en ). Cette puissante seigneurie devient même le premier marquisat du royaume de France. Près de 2 000 fiefs sont alors sous son contrôle.

    XIXe siècle

    Au XIXe siècle, Nesle est une ville enceinte de remparts entourée par la Somme, et protégée par des forts détachés[27].

    Le chemin de fer arrive à Nesle le , avec la mise en service de la section Amiens - Ham de la ligne d'Amiens à Laon par la compagnie des chemins de fer du Nord.

    En 1889 est mise en service la ligne d'Albert à Ham des chemins de fer départementaux de la Somme, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique. Elle cesse son exploitation en 1949.

    Cette desserte ferroviaire est complétée en 1910-1912 par la ligne de Saint-Quentin à Ham, autre chemin de fer secondaire mais à voie normale, qui fonctionne jusqu'en 1955. En 1913 est mise en service une troisième ligne de chemin de fer secondaire, celle du Noyon - Guiscard - Lassigny par la compagnie des Chemins de fer de Milly à Formerie et de Noyon à Guiscard et à Lassigny, exploitée jusqu'à 1935.

    Première Guerre mondiale

    Dès le début de l'occupation allemande, le curé dirige les deux écoles dans les murs du patronage. L'école publique est démolie par les Allemands. « Ce sera très bon pour vous ! », déclare le commandant de la place[28].

    La ville, occupée par l'armée allemande[29],[30],[31], est reconquise en mars 1917[32],[33],[34],[35],[36], avant d'être concernée par les combats de l'offensive du printemps allemande de 1918[37],[38],[39]

    À la fin du conflit, les deux tiers de la ville sont considérés comme détruits[40],[41],[42],[43],[44],[45],[46],[47]. La reconstruction débute dès la fin 1917, avec l'aide de la croix-rouge des États-Unis[48],[49],[50]

    La ville a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918, le [51].

    Seconde Guerre mondiale

    La ville est libérée le par les Alliés et les Forces françaises de l'intérieur (FFI)[52].

    Elle a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945, le avec étoile d'argent[53].

    Politique et administration

    L'ancien canton de Nesle au sud-est de la Somme.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

    Elle était le chef-lieu depuis 1793 du canton de Nesle[3]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Ham.

    Intercommunalité

    La commune était le siège de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[54], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[55].

    La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont Ham est le siège et dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[56],[57].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790 1791 Charles Quenescourt   Notaire
    1791 1792 Lefèvre    
    179? 1797 Adrien Mercier   Notaire
    1797 1799 Charles Quenescourt   Notaire
    1799 1813 Pierre Honoré Dercheu   Architecte
    1813 1815 Charles Quenescourt   Notaire
    Conseiller général de Nesle (1811 → 1816)
    1815 1817 Louis Nicolas Leclercq de la Prairie  
    Conseiller d'arrondissement de Péronne (1816 → 1818)
    1817 1822 Antoine Goguet    
    1822 1826 Charles Quenescourt   Notaire
    1826 [1827] Édouard Amyot   Capitaine aux cuirassiers d'Angoulême
    1828 1830 Louis Nicolas Letellier   Docteur chirurgien à l'hospice de Nesle
    1830 1834 Étienne Dersu   Notaire
    Conseiller d'arrondissement de Nesle (1842 → 1870)
    1834 1837 Eugène Dehaussy    
    1837 1855 Pierre Fanchon   Notaire
    1855 1861 Hippolyte Enne   Notaire
    Conseiller général de Nesle (1848 → 1861)
    1861 1871 Louis Noé   Propriétaire
    1871 1878 Albert Lallouette   Propriétaire, fabricant de sucre
    Conseiller général de Nesle (1867 → 1878)
    1878 1889 Jules Savary   Distillateur à Nesle, diplômé de l'École des arts industriels et des mines en 1869
    Conseiller général de Nesle (1880 → 1889)
    1889 1892 François Aubry   Docteur en médecine
    1892 1897 Gustave Lemaire   Pharmacien
    1897 1912 Hector Lamotte Républicain Vétérinaire
    Conseiller général de Nesle (1892 → 1928)
    1912 1919 René Vergelot   Notaire
    Conseiller général de Nesle (1928 → 1934)
    1919 1925 Hector Lamotte Républicain Vétérinaire
    Conseiller général de Nesle (1892 → 1928)
    1925 1933 René Vergelot   Notaire
    Conseiller général de Nesle (1928 → 1934)
    1933 1936 Raoul Carlier    
    1936 1941 Joseph Boutechoque    
    1941 1944 Denis-Jacques Longuet[Note 5]   Industriel
    Décédé en fonction
    1944 1945 Sainte-Marie Namuroy   Notaire
    1945 1963 Camille Gautier   Docteur en médecine.
    1963 1965 Hervé Laudren   Notaire.
    1965 1971 Jacques Gronnier DVD Vétérinaire
    Conseiller général de Nesle (1961 → 1967, 1973 → 1979 et 1985 → 1998)
    1971 1983 Jack Pinçonnet PS Médecin
    Conseiller général de Nesle (1967 → 1973)
    1983 1989 Jacques Gronnier DVD Vétérinaire
    Conseiller général de Nesle (1961 → 1967, 1973 → 1979 et 1985 → 1998)
    1989 1996 Jack Pinçonnet PS Médecin
    1996 mars 2014[58] Paul Pilot Apparenté
    PCF
    Agent de maîtrise
    Conseiller général de Nesle (1998 → 2015)
    Vice-président de la CC du Pays Neslois (2001 → 2014)
    Président du District de la région de Nesle (1996 → 2001)
    Adjoint au maire de la ville de Nesle (1989 →1996)
    mars 2014[58] mai 2020[59] José Rioja Fernandez DVD Chef d'entreprise retraité
    Vice-président de la CC du Pays Neslois (2014 → 2016)
    Vice-président de la CC Est de la Somme (2017 → 2020)
    Président de la CC Est de la Somme (2020 →)
    mai 2020[59],[60] En cours
    (au 26 mai 2020)
    Frédéric Demule[61] SE Collaborateur parlementaire de Stéphane Demilly (UDI),
    Conseiller départemental de Ham (2021 → )

    Politique de développement durable

    Depuis le , une centrale et une plateforme biomasse sont en service sur le territoire neslois. La capacité de production de cet ensemble, à partir de bois et de paille, est de 16 mégawatts de puissance électrique, l'équivalent de la consommation de 50 000 habitants[62].

    Ce projet de l'ancienne région Picardie s'inscrit à la fois dans une démarche de respect des contraintes environnementales, de préservation des ressources naturelles et de promotion du savoir-faire industriel français.

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de cette cité se nomment les Neslois[63].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[65].

    En 2018, la commune comptait 2 321 habitants[Note 6], en diminution de 1,9 % par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6841 5671 6921 6061 6431 7051 7551 8501 900
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9262 1352 2142 2372 3772 4062 4552 3932 285
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 4362 6022 6312 2512 4912 3222 2291 9272 075
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    2 4172 4832 8112 6432 6422 4512 4872 4932 499
    2013 2018 - - - - - - -
    2 3662 321-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La ville gère une école maternelle et une école primaire de huit classes en 2013[67].

    Le Conseil départemental de la Somme finance le fonctionnement du collège Louis-Pasteur.

    Petite enfance

    L'intercommunalité construit une mini-crêche de dix berceaux en 2018, dans le cadre d'un complexe multi-fonction comprenant également un site administratif et une salle de spectacles[68],[69].

    Foire d'Oculi

    Du latin Oculi (yeux), est une foire du mois de mars. Elle a lieu le troisième dimanche de carême dont l'introït[Note 7] de la messe commence par ce mot. Le roi Philippe V dit le Long (1291-1322) en accorda le privilège à la ville. La manifestation n'a pas de calendrier fixe et se déroule en fonction de la date de Pâques. La datation de la première foire d'oculi reste inconnue. L'histoire retient qu'elle a été interrompue lors du sac de Nesle en 1472 puis rétablie en 1583 par Henri III et confirmée par Louis XIII en 1621. Le successeur d'Henri IV revint d'ailleurs séjourner à Nesle en septembre 1640, accompagné du cardinal de Richelieu[réf. nécessaire].

    Foire aux poulains

    Foire créée en octobre 1899. Cette manifestation a lieu tous les ans, chaque troisième dimanche d'octobre.

    Fête Saint-Pierre

    Manifestation fêtée à la fin juin[réf. nécessaire].

    Marché de Noël

    Marché de produits du terroir (gourmandises pour enfants, décorations de Noël artisanales, produits du terroir picard...) sur la place du Général-Leclerc en fin d'année. Manifestation créée en 1994[réf. nécessaire].

    Nuits celtiques de Nesle

    Les Nuits celtiques de Nesle estival musical créé en 2009 alliant parades, concerts et fest-noz à caractère celte. Deux soirées riches en musiques traditionnelles et rock folk. Chaque année, le festival prend de l'ampleur et attire un public de quasiment 800 personnes par soir, fin avril.

    La ville de Nesle reçoit l'évènement devenu une institution en Haute-Somme, terre de musiques celtiques, en raison des champs de bataille de la Somme 1914-1918 où sont tombées des dizaines de milliers de soldats britanniques. Pour les festivités, un village celtique est établi avec des marchands venant de différents pays européens[réf. nécessaire].

    Expositions

    La médiathèque Georges-Brassens, lieu-dit de culture au sens le plus large, se prête à une exposition permanente et plusieurs autres tout au long de l'année. La bibliothèque offre la possibilité de consulter ou d'emprunter des ouvrages (romans, documentaires, revues, CD rom, CD audio), et d'utiliser Internet ou encore de s’initier aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.

    Sports

    Rendez-vous sportifs
    • Duathlon de Nesle ; Manifestation sportive annuelle, créée en 2001, alliant course à pied et course à vélo dans les rues de la cité et dans les alentours campagnards. La compétition avait lieu en novembre, elle est suspendue depuis qu'il n'y a plus d'association pour organiser l'événement[réf. nécessaire].
    • Coupe Cassel ; Tournoi fédéral de jeu de longue paume créé par Jules Cassel (ancien président du club neslois) en 1929. Chaque année, le tournoi est lancé par le (ou la) plus jeune paumiste avec la lecture… du serment du jeu de Paume.
    Le jeu de paume est un jeu traditionnel picard. Au commencement, la balle est frappée par la paume de la main. Puis pour se protéger, avec un gant et, enfin, avec un battoir tendu de peau, pour permettre une plus grande force de frappe. Au milieu du XIXe siècle, les cordes remplacent la peau, petit à petit la raquette se forme.
    Nesle est la ville où est exposé le trophée récompensant chaque année depuis 1892 le vainqueur du championnat de France de longue paume[réf. nécessaire].
    • Tournoi annuel du Tennis Club Neslois, généralement sur trois semaines au mois d'octobre[réf. nécessaire].

    Économie

    Industrie à Nesle.

    Le territoire de Nesle se caractérise par un tissu économique diversifié. Il dépend en partie du territoire voisin (Ham).En plus de son potentiel agricole, son tissu industriel se distingue par sa spécialisation agroalimentaire et l'implantation de grands groupes français ou étrangers. De même, les filières caractéristiques de l'industrie picarde, à savoir les industries chimiques, la métallurgie, le textile et les équipements mécaniques y sont bien représentés[70].

    Le site industriel qui produit du glutamate de sodium a été créé en 1873 par Jules Savary, ingénieur IDN et distillateur[71]. Cette industrie fabrique alors de l'alcool à partir de betteraves.

    La commune de Nesle est chargée de la gestion d'une zone industrielle et d'un pôle d'activités composé d'un hôtel d'entreprises, d'une zone commerciale et dans un futur proche (à échéance 2023) d'une plateforme multimodale et d'un port fluvial[réf. nécessaire].

    La ville et son échangeur routier (rocade de contournement, dessertes des zones d'activités) sont proches des autoroutes A1 et A29.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La collégiale actuelle (Notre-Dame-de-l'Assomption) a été édifiée en 1930 par l'architecte Gabriel Sibilot, architecte parisien. La particularité de cette œuvre monumentale repose sur le fait que la sacristie est enterrée en souvenir d'une remarquable crypte romane édifiée en 1401 par Jeanne d'Amboise, dame de Nesle, fille d'Igerber 1er, seigneur d'Amboise et de Marie de Flandre[79],[80],[81]. Cette crypte, remplacée par la nouvelle sacristie, avait été inscrite aux Monuments historiques en 1879.
    L'édifice a subi les effets de la Seconde Guerre mondiale et a été endommagé. Il n'a été rouvert aux fidèles que dans les années 1950. Il abrite actuellement des pierres tombales inscrites aux Monuments historiques en 1993 provenant de l’ancienne collégiale[82],[83],[84],[85],[86],[87],[88],[89],[90],[91].
    Elle contient notamment une statue en chêne de saint Pierre, du XVIe siècle[92].
    • Calvaire Saint-Marcoult ; une légende révèle que le transfert de ses cendres à Nesle aurait provoqué des miracles de guérison.
    • Vestiges d'un château[93],[94] détruit avec la collégiale romane en 1918.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours[95] érigée en 1761, rebâtie en 1869 en lieu et place d'un oratoire du XVIIe siècle. La construction présente une rosace empierrée, un porche triangulaire, une croix et une niche dans laquelle se trouve la statue d'une sainte. Cette chapelle est détachée de son environnement car elle est située en centre-ville.
    • L'hôtel de ville : bâti en 1930 par Gabriel Sibilot (l'architecte de la nouvelle collégiale). C'est une haute construction avec un beffroi qui offre un mélange de pierre blanche et de brique rouge.
    • Place du Général-Leclerc, une des places de la ville de conception Art déco. On peut noter notamment la maison et commerce du 6, 8 place du Général-Leclerc, en béton armé[96].
    • Le Jeu de paume (seul vestige des fossés du nord de la vieille ville) est l'un des plus grands de la Somme. C'est en ce lieu qu'a été créée la coupe Cassel.
    • La promenade des remparts, sur l'emplacement des anciens fossés également au nord de la vieille ville.
    • Le stade Auffeve. La construction est située en périphérie est du centre-ville.
    • Pavillon de l'exposition universelle de 1889 à Paris. Cette construction métallique a été démontée, transportée puis reconstruite à Nesle en 1900. Elle abrite aujourd'hui un cabaret-spectacle.
    • Hôtel dit Hostellerie du Vieux Nesle, construit après la Première Guerre mondiale, 1 rue d'Amiens, en briques, béton armé, ciment et pan de bois[97].
    • Maison de la même époque, 37 route de Chaulnes, en briques et béton armé[98].

    Personnalités liées à la commune

    • Saint Pierre, saint patron de la ville.
    • Ives de Nesle ; seigneur de la ville au XIIe siècle.
    • Drogon, seigneur de Nesle (1030-1097)
    • Raoul Ier, seigneur de Nesle et Falvy (1060-1121)
    • Raoul II de Nesle, comte de Clermont (1095-1157)
    • Raoul III de Nesle, comte de Soissons comte de Soissons (1150 - 1235) -
    • Blondel de Nesle (entre 1175 et 1210), trouvère de Richard Cœur de Lion, né à Nesle. Il parvient à faire libérer le roi d'Angleterre alors prisonnier de Léopold V de Babenberg  le duc d'Autriche  qu'il lui permet de reprendre possession du trône convoité par Jean sans Terre.
    • Amaury de Nesle (†1180), patriarche latin de Jérusalem. Prélat picard, prieur du Saint-Sépulcre.
    • Mars 1231. Acte notoriété établi par le chevalier Jean de Béthencourt pour garantir à tout jamais d'une vente de plusieurs pièces de terre appartenant à Symon de Coquerel, son homme lige, à l'abbesse de Beaulieu et sises sur le chemin de Béthencourt à Nesle dans le fief de Jean de Nesle, seigneur dominant ; vente effectuée par autorité seigneuriale pour liquider honorablement les dettes laissées à acquitter par ledit Symon de Cocquerel (Cokerel) à ses enfants mineurs[99].
    • Louis IV de Gonzague-Nevers meurt à Nesle le 23 octobre 1595.
    • Jean-Antoine Leclercq de Lannoy (1728-Moyenneville / 1812-Nesle) député des États généraux pour le tiers état du Vermandois.
    • Louis III de Mailly-Nesle, marquis de Nesle et de Mailly.
    • Les Sœurs de Nesle ; filles de Louis III. Louise Julie de Mailly-Nesle (1710-1751), Pauline Félicité de Mailly-Nesle (1712-1741), Diane Adélaïde de Mailly-Nesle (1713-1760) et Marie-Anne de Mailly-Nesle (1717-1744) ; favorites de Louis XV. Seule Hortense-Félicité de Mailly n'a pas partagé la couche du roi. Charles André van Loo, dit Carle, les choisit en 1763 pour poser pour le tableau Les Trois Grâces, actuellement au château de Chenonceau.
    • Félix Franchette (1856-1929). Un des protagonistes de l'école de dentisterie (profession non officielle, fin XIXe) de Paris. Homme passionné de littérature, de reliure, de sculpture, du travail des métaux et du cuir, de téléphonie, de mécanique et d'électricité. Conception d'un appareil de radiographie en 1902[réf. nécessaire].
    • René Vergelot (1866-1934) : notaire, conseiller du canton de Nesle 1907-1914), conseiller général de Nesle (1928-1934). Maire de Nesle de 1912à 1914 puis de 1925 à 1933. Mérite agricole. Officier d'académie (archives départementales de la Somme / dictionnaire du personnel politique, annexe au répertoire détaillé de la sous-série 3 M, plébiscites, élections). Il relève la ville au sortir du premier conflit mondial.
    • Germaine Vallet ; pendant la Seconde Guerre mondiale, cette femme a participé au parrainage de Nesle par Grasse dont elle était originaire[réf. nécessaire].

    Spécialités culinaires

    La tarte à l'œillette : dessert confectionné à base de graines de pavot blanc, sorte de génoise. Autrefois à Nesle étaient fabriqués les coéchons d'œillette. Ces desserts au nom amusant étaient des chaussons garnis d'une farce aux graines de pavots. La tarte à l'œillette en est tout simplement issue[100].

    Héraldique

    Les armoiries communales de Nesle sont issues d'un sceau de 1303 qui comportait deux bars adossés tout comme les armes de la Maison de Clermont-Nesle.

    Blasonnement :

    • De gueules à trois bars d'or posés en pal, celui du milieu petit et surmonté d'une fleur de lys du même[101].

    Ornements extérieurs :

    • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 27 octobre 1920 : « A supporté sans faiblesse des bombardements qui l'ont en grande partie détruite. Par sa belle attitude morale, les dommages subis, les souffrances de sa population, a mérité la reconnaissance du pays. »
    • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil. Citation à l'ordre de la division du 11 novembre 1948 : « Commune de la Somme dont la conduite a été particulièrement méritante, tant au cours des opérations de 1940, que pendant l'Occupation. Bien que durement touchée par les bombardements et les destructions, s'est opposée aux entreprises de l'ennemi constituant des groupes de Résistance et hébergeant de nombreux évadés et des patriotes traqués. Dix-neuf de ses enfants, dont son maire, ont été fusillés ou tués au cours des bombardements. »[102]

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 - réédition partielle sous le titre : Nesle et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire, 1988 (ISBN 978 290 4951 367).
    • Xavier Hélary, « L’édition électronique du cartulaire de la seigneurie de Nesle - http://www.cn-telma.fr/nesle/ », Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre - BUCEMA, (DOI 10.4000/cem.1136, lire en ligne)
    • Pierre Leroy, Nesle, Histoire de ville Histoire de France (Tome 1 : 1996, Tome 2 : 1998).
    • William Mendel Newman (2 tomes), Les seigneurs de Nesle en PIcardie (XIIe – XIIIe siècle) : Leurs chartes et leur histoire, J. Picard, coll. « Bibliothèque de la Société d'Histoire du Droit des Pays Flamands, Picards et Wallons » (no 27), (présentation en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Simon n'était en effet qu'un cadet des Clermont-en-Beauvaisis ; la branche aînée des Clermont, titulaire du comté de Clermont-en-Beauvaisis, est représentée par l'oncle paternel de Raoul II-Ier : le comte Raoul Ier le Roux de Clermont, connétable de France, frère aîné de Simon Ier et mari d'Alix de Breteuil, la propre sœur de Mahaut de Breteuil : les deux frères avaient épousé les deux sœurs ! La fille du connétable-comte Raoul et d'Alix, Catherine de Clermont, transmit le comté de Clermont aux comtes de Blois jusqu'en 1218 en épousant le comte Louis.
    3. À noter que le frère aîné de Louis-Charles de Mailly, René III (ou IV) baron de Mailly, chef de la branche aînée et donc chef de Maison, épousa d'abord en 1630 Madeleine de Monchy, la sœur de Bertrand-André de Monchy et donc la tante paternelle de Jeanne la Bécasse, puis en 1654 Madeleine Aux-Epaules veuve dudit Bertrand-André et mère de Jeanne la Bécasse : il fut donc successivement l'oncle par alliance de Jeanne puis son beau-père ! d'où, du premier lit de René III-IV, la suite de la branche aînée, marquis de Mailly d'abord par complaisance puis avec titres en 1729 et 1732 : les marquis René-Jean IV (ou V), père de René V (ou VI), père de Victor-Alexandre, père de Louis-Victor et de Charles de Mailly, jusqu'à la Révolution.
      Le père de Jeanne la Bécasse, Bertrand-André de Monchy-Montcavrel, et sa sœur Madeleine, étaient les enfants de Jean IV de Monchy et de Marguerite de Bourbon-Ligny-Rubempré, cette dernière étant issue d'une branche bâtarde des Bourbon-Vendôme venue du comte Jean VIII. De plus, Claude de Mailly, fille de René III-IV de Mailly et de Madeleine de Monchy, épousa son cousin germain Jean-Baptiste de Monchy-Montcavrel ci-dessus, le propre frère de la Bécasse ! La baronnie de Rubempré se transmit par Bertrand-André de Monchy et sa fille Jeanne la Bécasse aux Mailly-Nesle, particulièrement à la branche cadette de Mailly-Rubempré qu'on va bientôt rencontrer puisqu'elle héritera de Nesle ; mais aussi à la branche aînée des marquis de Nesle, qui s'intitulèrent marquis de Rubempré car la femme de René V-VI de Mailly, petit-neveu de Louis Ier Charles, fut sa grande-cousine Marie-Anne-Louise-Madeleine de Mailly, fille de Jeanne la Bécasse et de Louis Ier Charles de Mailly, et donc sœur du marquis de Nesle Louis II de Mailly !
    4. Leur fils Louis II de Mailly (1653-1688 ; frère des prélats Victor-Augustin évêque de Lavaur et François cardinal archevêque d'Arles et de Reims, de Louis (1663-1699) et de Marie-Anne-Louise-Madeleine évoquée dans la note 2), marquis de Nesle et de Montcravel, épouse Marie de Coligny-Saligny fille de Jean, < d'où Charlotte (1688-1769, x Emmanuel-Ignace de Nassau-Siegen, d'où postérité) ; et son frère Louis III (1689 posthume-1777), marquis de Nesle et de Mailly-Montcavrel, reconnu prince titulaire d'Orange en 1706 par Louis XIV, époux d'Armande Félicité de La Porte-Mazarin petite-fille d'Hortense Mancini (nièce du cardinal Mazarin), morte en 1767 < parents des cinq sœurs de Nesle, dont quatre maîtresses de Louis XV, d'où postérité : cf. Charles de Vintimille.
    5. Denis-Jacques Longuet, directeur de la Distillerie de Nesle, arrêté par les Allemands le 25 janvier 1944, décédé lors du bombardement de la prison d'Amiens, (Opération Jéricho) le 18 février 1944.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    7. Prière ou psaume chanté à l'entrée (début) d'une grande messe

    Références

    1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
    2. Notice géographique et historique sur la commune de Nesle, rédigée par M. Dumont, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme
    3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    4. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    5. Actualités de la Communauté de communes de Nesle - colloque du 10 décembre 2009
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de Nesle », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 493b.
    17. http://lepaysneslois.com/home/decouvertes/les-communes/32-nesle.html
    18. Duhamel-Decejean, Description archéologique du canton de Nesle, 1884.
    19. Duhamel-Decejean, « Extraits de la «  Description archéologique du canton de Nesle » : A) Carte du canton de Nesle pour l'époque préhistorique. B) Carte du canton de Nesle pour la période gallo-romaine », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville, (consulté le ).
    20. « Actualité », sur Inrap, (consulté le ).
    21. « Nesle Falvy », sur Racines & Histoire.
    22. Maisons Clermont-Nesle (Racines et histoire) http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Clermont-Beauvaisis-Nesle.pdf
    23. http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Soissons.pdf
    24. Précisions sur la succession de la vicomté de Châteaudun, alors associée à Nesle, et d'autres fiefs : le frère cadet de Jean, Guy de Flandre-Termonde, reçoit Ailly et Richebourg : puis succession aux Luxembourg-Ligny-Saint-Pol ; Marie de Flandre-Termonde, sœur de Jean et Guy, vicomtesse de Châteaudun en partie épouse Robert VII d'Auvergne et de Boulogne : en 1320, Marie et son mari Robert VII cèdent leur part de la vicomté de Châteaudun à Amaury III de Craon, dont la deuxième femme Béatrice de Roucy-Pierrepont était l'arrière-petite-fille de Jeanne de Châteaudun fille du vicomte Geoffroy VI et sœur de Clémence vue plus haut, la belle-mère de Guillaume de Flandre-Termonde ; le fils d'Amaury III et Béatrice, Guillaume Ier de Craon, sera vicomte de Châteaudun et réunira l'essentiel de cette vicomté, cf. la suite de l'article, où l'on évoquera également le sort de Termonde, Mondoubleau et Saint-Calais.
    25. « Monchy », sur Racines & Histoire.
    26. « Mailly », sur Racines & Histoire, p. 15.
    27. Lith. J. Moncourt à Amiens, « Lithographie : Plan de Nesle et des forts détachés (Extrait de la « Description archéologique du canton de Nesle » par Duhamel-Decejean », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville, 1884. (consulté le ).
    28. La Somme sous l'occupation allemande - 27 août 1914-19 mars 1917, Charles Calippe, 1994, office de diffusion et d'édition du livre d'histoire, Chaulnes, p. 170.
    29. Section photographique de l'armée, « Photo : Nesle. Sur la grande place. Ancien foyer du soldat allemand », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    30. Berliner Illustr. Gesellschaft, « Photo : Nesle. Monument élevé par le Res-Eis-Baù-Kamp 18 en souvenir de la grande guerre », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 42, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
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    56. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard, (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
    57. « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50, , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
    58. Arnaud Brasseur, « José Rioja officiellement maire de Nesle : Vendredi 28 mars se tenait un conseil municipal à Nesle. Il devait mettre en place la nouvelle équipe, sans surprise José Rioja a été élu maire de la ville succédant ainsi à Paul Pilot en place depuis 1996. », Le Journal de Ham, nos 14/2014, , p. 10.
    59. « Frédéric Demule élu d’une courte tête à Nesle : Le maire sortant José Rioja a été sanctionné par les électeurs », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Après Ham, la ville de Nesle a vu son maire sortant José Rioja se prendre les pieds dans le tapis à l’issue du premier tour des élections municipales, dimanche 15 mars. Son adjoint entré en dissidence Frédéric Demule, 35 ans, a été élu avec 503 voix contre 423 pour le maire sortant. Soit un petit écart de 80 voix ».
    60. Françoise damiens, « Nesle : le maire et les adjoints sont élus », Le Journal de Ham, (lire en ligne, consulté le ).
    61. Vincent Fouquet, « Frédéric Demule, élu à Nesle: « Enfant, je voulais être président de la République » : À 34 ans, Frédéric Demule (SE) a fait de la politique son métier. Il raconter son parcours et aborde son futur », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « J’ai longtemps été président des Jeunes Centristes de la Somme. J’ai été adhérent à l’UDI. Mais depuis 2014, je suis sans étiquette ».
    62. Projet Kogeban (Cogénération Biomasse Ajinomoto de Nesle)
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    67. « L'école primaire ouvre ses portes : A l’initiative de l’association des parents d’élèves et des enseignants, l’école primaire a ouvert ses portes ce vendredi 22 mars en fin d’après-midi. », Actualités, sur http://www.ville-nesle.fr, (consulté le ).
    68. Vincent Fouquet, « Un nouveau complexe multifonctions arrive à Nesle : Initié par le Pays neslois il y a cinq ans, le grand chantier va débuter dans quelques semaines, contrairement à ce qu’annonce une rumeur. Découverte avec le maire de Nesle. », Le Courrier picard, (www.courrier-picard.fr/57894/article/2017-09-19/un-nouveau-complexe-multifonctions-arrive-nesle, consulté le ).
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    98. « Maison », notice no IA80000818, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    99. Une charte rare et inédite de Jean de Béthencourt (1231) par Jürgen Klötgen, in : Revue historique et archéologique du Maine, t.CLVI, Le Mans, 2005, p. 321-330 (ill.)
    100. Annie Perrier-Robert, Dictionnaire de la gourmandise, Paris, Groupe Robert Laffont, , 1638 p. (ISBN 978-2-221-13403-0, lire en ligne) sur Google books.
    101. Jacques Estienne et Mireille Louis (préf. Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme), Armorial du département et des Communes de la Somme, Abbeville, imprimerie F. Paillart, 1972. p. 57
    102. Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du département et des communes de la Somme (préface de Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme), Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart p. 57
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