Curchy

Curchy est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Dreslincourt.

Curchy

.La mairie
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC de l'Est de la Somme
Maire
Mandat
Jean-Claude Delmée
2020-2026
Code postal 80190
Code commune 80230
Démographie
Gentilé Curchéiens
Population
municipale
301 hab. (2018 )
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 46′ 38″ nord, 2° 51′ 36″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 88 m
Superficie 9,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Curchy
Géolocalisation sur la carte : Somme
Curchy
Géolocalisation sur la carte : France
Curchy
Géolocalisation sur la carte : France
Curchy

    Géographie

    Description

    Curchy, un village picard du Santerre, est aisément accessible par l'ex-RN 30 (actuelle RD 930). Il se situe à quelques kilomètres au nord-ouest de Nesle.

    Il est traversé par la ligne d'Amiens à Laon, mais la gare la plus proche est la gare de Nesle.

    En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 52, Nesle - Hombleux - Ham)[1].

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    L'Ingon, vue du pont.

    L'Ingon, affluent gauche du fleuve la Somme, traverse le village.

    Urbanisme

    Typologie

    Curchy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,4 %), zones urbanisées (3,9 %), forêts (1,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Curci est relevé en 1132. La forme évolue en Curchi en 1160[9].

    Histoire

    Des muches creusées dans la craie ont permis aux habitants de se réfugier pendant les périodes troubles qu'a connues le village.

    Première Guerre mondiale

    Un hôpital militaire a été construit sous l'église par les Allemands[10].

    Les villages de Curchy, de Manicourt et de Dreslincourt sont considérés comme détruits à la fin de la guerre[11]. Curchy, et Dreslincourt ont été décorées de la Croix de guerre 1914-1918, le [12].

    Des travaux de reconstruction débutent avant la fin du conflit sous l'autorité de l'armée française[13],[14]

    .

    Fusion de communes

    En 1966, les communes de Curchy et de Dreslincourt, instituées lors de la Révolution française, fusionnent sous le nom de Curchy-Dreslincourt.

    En 1973, les communes de Curchy-Dreslincourt et de Manicourt fusionnent à leur tour pour devenir une nouvelle commune dénommée Curchy[15]

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouvait jusqu'en 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , elle en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[16]

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Roye[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Ham.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[17], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[18].

    La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[19],[20].

    Liste des maires successifs

    Liste des maires successifs[21]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 avril 2018[22],[23] M. Dominique Pecquet   Retraité
    Président du Smitom du Santerre ( ? → 2018[22])
    Vice-président de la CC du Pays Neslois ( ? → 2016)
    Vice-président de la CC de l'Est de la Somme (2017 → 2018)
    Décédé en fonctions.
    octobre 2018[24],[25] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Jean-Claude Delmée   Retraité
    Réélu pour le mandat 2020-2026[26],[27]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

    En 2018, la commune comptait 301 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2013 (Somme : −0,18 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    200168198204246264276292274
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    262259259272280263297310302
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    306320281258336310314298281
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    263297314300302297318321324
    2013 2018 - - - - - - -
    301301-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Autres équipements

    La salle communale.

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Médard

    L'église Saint-Médard de Curchy[31], dont la nef est datée du XIIe siècle[32]. Son clocher comprend deux girouettes représentant chacune un coq.

    Ancienne chapelle Sainte-Radegonde de Dreslincourt

    L'ancienne chapelle Sainte-Radegonde existait déjà en 1633. Elle a été transformée en maison d'habitation[33].

    Le marronnier remarquable de Dreslincourt

    Le marronnier de Dreslincourt a été planté en 1780 selon la tradition locale. Le tronc mesure 5,60 m de diamètre. Dans la nuit du 3 au 4 mai 2021, le marronnier a été victime d'une tornade : le vent s'engouffrant dans le feuillage a fait tournoyer les branches et a brisé le tronc en son milieu. Il paraît difficile de sauver ce qu'il reste de cet arbre remarquable.

    Le calvaire de Dreslincourt

    Ce calvaire en pierre calcaire très ancien est situé à proximité du marronnier de Dreslincourt.

    Cimetière militaire allemand de Manicourt

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. M. Diette, Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, 189? (lire en ligne).
    10. Panneau d'informations sur la place du village.
    11. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    12. Journal officiel du 7 novembre 1920, p. 17721.
    13. Section photographique de l'armée, « Photo : Curchy. Un coin du village et baraquement militaire », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 18, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    14. Section photographique de l'armée, « Photo : Curchy. Un coin du village et replantation d'un verger détruit par les Allemands », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 18, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur http://www.prefectures-regions.gouv.fr/hauts-de-france/, (consulté le ).
    17. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    18. Projet de SDCI du 13 octobre 2015, p. 20.
    19. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard, (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
    20. « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50, , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
    21. « Les maires de Curchy », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    22. « Dominique Pecquet est décédé », Le Bonhomme picard, édition de Montdidier-Roye, no 3496, , p. 2.
    23. « Dominique Pecquet, maire de Curchy, est décédé », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Il avait été l'un des membres fondateurs de la communauté de communes du Pays Neslois, et il était élu dans son village depuis 1993 et maire depuis 2001 ».
    24. « Jean-Claude Delmée nouveau maire », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Au terme d'une soirée élective surprenante, plein de surprises et de rebondissements, le nouveau conseil municipal a élu son maire et ses deux adjoints. Mais que ce fut laborieux ! ».
    25. Justine Esteve, « J-C. Delmée est le nouveau maire : Vendredi 5 octobre, le nouveau conseil municipal de Curchy a élu son nouveau maire. Seul candidat, Jean-Claude Delmée se prépare a endosser ce nouveau rôle », Le Journal de Ham, no 93, , p. 10 « Âgé de 73 ans, Jean-Claude Delmée est actuellement en cours de son troisième mandat à la mairie de Curchy. Avant d’être élu maire, il était le premier adjoint de Dominique Pecquet ».
    26. « Jean-Claude Delmée brigue un nouveau mandat à Curchy », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Il est maire depuis dix-huit mois suite au décès de Dominique Pecquet. « J’ai déjà fait trois mandats de conseiller municipal, un mandat de troisième adjoint et un mandat et demi de premier adjoint. J’ai assisté Dominique Pecquet lorsqu’il était bien malade », indique l’élu ».
    27. « Jean-Claude Delmée poursuit son mandat de maire à Curchy », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Curchy d'après nature, 28 septembre 1868 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    32. Panneau d'informations près de l'église.
    33. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 271 (ASIN B000WR15W8).
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