Histoire de la mode en France

Cet article présente l'histoire de la mode en France.

le zazou :

veste à carreaux tombante, attitude dégingandée, parapluie fermé qu'il pleuve ou qu'il vente

Comme l'indiquent les mots « costume » et « habit », la mode a tout d'une coutume, ou d'une habitude, à ceci près qu'elle ne valorise pas la tradition, mais au contraire la nouveauté, le « moderne ». Elle est déjà présente durant l'Antiquité. Ovide écrit qu'en son temps on voit éclore chaque jour dans l'Empire romain de nouvelles modes[1]. Le Moyen Âge et le XVIe siècle en sont férus[2], en particulier à partir du XIIIe siècle. Il existe alors un nombre considérable de divers métiers qui lui sont liés. Chaque génération a ses nouvelles modes et ses élégant(e)s qui leur sont associés[3]. Cet engouement est tel que, depuis au moins le Moyen Âge, des édits sont publiés afin d'en restreindre l'extravagance. À la Cour à Versailles la mode est présente. N'arrivant pas à faire diminuer l'importation d'articles de luxe, Louis XIV et Jean-Baptiste Colbert décident de faire de ce pays le premier fabricant au monde de produits de mode. Tout au long de cette histoire, de grands noms se détachent, comme la marchande de modes Rose Bertin ou le perruquier Benoît Binet. Jusqu'au XIXe siècle et les débuts du prêt-à-porter, et surtout le milieu du XXe siècle, on fait fabriquer sur-mesure ou confectionne soi-même ses vêtements[4]. Apparu au XIXe siècle, avec le prêt-à-porter, le créateur de mode se veut un esthète, non le serviteur des codes de la bourgeoisie. De leur côté, depuis au moins les zazous, sous l'occupation allemande, les modes des adolescents s'inscrivent volontiers en rupture avec l'ordre social établi. La mode n'en a pas moins un lien indiscutable avec la société de consommation, l'industrie du vêtement, mais aussi la face éclatante de cette industrie : la constitution d'une élite de l'image par les revues de mode, la photographie, le cinéma et la télévision.

Les histoires de la mode

Si dès le XVIe siècle plusieurs livres, en particulier français et italiens, sont publiés sur la mode du temps[5], l'un des premiers ouvrages sur son histoire est peut-être celui de Cesare Vecellio (v.1521-1601), édité à Venise en 1590 et intitulé Habiti Antichi et Moderni di tutto il’Mondo. Au XVIe siècle, des gravures représentent les modes anciennes, comme Le bransle des modes françoises[6] de Jean Moncornet (1642-1716), datant de 1696, répertoriant quelques-unes d'entre elles depuis François Ier jusqu'à Louis XIV. Au XVIIIe siècle Guillaume-François-Roger Molé écrit Histoire des Modes Françaises, ou Révolutions du costume en France, Depuis l’établissement de la Monarchie jusqu’à nos jours. Contenant tout ce qui concerne la tête des Français, avec des recherches sur l’usage des Chevelures artificielles chez les Anciens (1773). C'est surtout à partir du milieu du XIXe siècle que la publication de tels ouvrages s’accroît, en commençant par Histoire de la mode en France (1858) d'Émile de La Bédollière (1812-1883).

XVIIe siècle (baroque et classique)

Deux jeunes filles, par Louis Le Nain.
La mode du XVIIe et XVIIIe siècle 2 exemples de Mesdames de Pompadour et Maintenon

Gravures de mode

Au début du règne de Louis XIV, l'industrie du luxe est placée sous contrôle de la Couronne. La France devient véritablement l'arbitre du bon-goût et du style en Europe. L'importance de la mode française et de sa notoriété sont en partie dues à la création de la presse de mode au début des années 1670 (notamment grâce à Jean Donneau de Visé) qui transforme l'industrie de la mode, répandant les silhouettes et tendances françaises au-delà de la Cour royale et popularisant les notions de saisons et de changement de styles. Les gravures utilisées représentent alors des hommes ou des femmes, de plain-pied, portant des toilettes répondant aux dernières tendances. Seules les silhouettes sont travaillées, aucun détail n'est apporté dans l'esthétique des visages.

Tendances

Louis XIV introduit l'une des tendances majeures de l'époque : celle des perruques de cheveux bouclés portées par des hommes. Une croyance populaire veut que Louis XIV ait commencé à porter ce type de perruques à cause de sa calvitie. Le port de la perruque chez les hommes s'est poursuivi pendant plus d'un siècle, passant par diverses modes.

Des règlements qui existaient depuis le XIIIe siècle déterminaient la mode : rédigés dans les communes par des magistrats et des seigneurs, ils avaient pour but de conserver les bonnes mœurs, aider la propre industrie, se protéger des influences étrangères et de luxe inutile, mais le but principal était de conserver les différences des classes.

Les femmes portaient des cols plus effilés, car le décolleté était élargi jusqu’aux épaules. Elles portaient le plus souvent des jupes en forme de cloches et des corselets avec un grand décolleté. Les manches arrivaient jusqu’aux coudes au maximum. À la maison chaque femme portait un manteau de maison. En France et en Angleterre, les femmes se protégeaient le visage avec un masque, et beaucoup plus tard avec un voile. L’Italie et l’Allemagne ne se sont pas ralliées à cette coutume. Autour du cou, les femmes aimaient bien se mettre un col en four, qui était appelé « petit four aux puces », parce qu’on pensait qu’il était destiné à attirer les insectes. Contrairement aux Italiennes, les femmes en Espagne, Allemagne, France et Angleterre ne montraient jamais leurs vrais cheveux. La minceur générale des femmes était soulignée par les corselets, qui étaient munis de ressorts d’acier d’une longueur d’un demi-mètre. À la fin du XVIIe siècle les premières « mouches » apparurent sur les visages des femmes.

XVIIIe siècle (rococo et débuts du nouveau classicisme)

Le monde pré-industriel n'était pas indifférent à l'apparence, mais celle-ci avait pour fonction de théâtraliser la hiérarchie sociale. À l'opposé du rejet contemporain de l'uniforme, la coutume assignait à chacun son habit en même temps que son rang social. Jusqu'au XXe siècle, le vêtement de la femme change peu dans sa ligne générale, sauf lors du Directoire, mais les vêtements des courtisans frappent par leur splendeur. Le grand seigneur porte sur son dos sa richesse foncière, pour la montrer, au risque de la dilapider. L'indépendance d'esprit de l'aristocratie se manifeste à certaines époques par la mise en valeur libertine du corps.

En France, c'est au XIVe siècle que commencent à se diffuser dans le pays les usages vestimentaires de la Cour. La haute couture parisienne sera l'héritière de ce phénomène. Mais la noblesse est protégée de toute véritable immixtion par ses privilèges, y compris celui de porter talons rouges. Peu avant la Révolution française, des almanachs de mode illustrés font connaître la mode de Paris aux lectrices de province et d'Europe. Le même phénomène s'était produit un peu plus tôt en Angleterre. C'est là l'apparition de la presse de mode, ce vecteur essentiel de la libéralisation de l'habit.

Les styles extravagants de la cour royale française ont conduit à d'immenses dettes, à charge des contribuables. Ces dépenses incommensurables ont d'ailleurs contribué à la mauvaise réputation de Marie-Antoinette, constituant même une des revendications à l'origine de la Révolution Française. Même longtemps après sa mort, Marie Antoinette demeure une icône culturelle majeure, associant glamour et richesses.

Avec les sans-culottes, le vêtement prend une signification politique. Rayures et pantalons pervertissent les codes vestimentaires de l'Ancien Régime (), alors que le port de la soie et de vêtements prestigieux de l'Ancien régime est considéré comme contre-révolutionnaire[7]. Du côté royaliste, Muscadins à la chute de Robespierre, Incroyables et Merveilleuses sous le Directoire, préfigurent le dandysme, voire les futures tribus urbaines. Mais l'accent demeure évidemment mis sur l'appartenance à une élite aristocratique : le droit à l'excentricité est lui-même un privilège. Cependant, la loi du 8 brumaire de l'an 2 () proclame la liberté de s'habiller comme on le souhaite, ce qui préfigure la démocratisation dans l'habillement[8].

Fin du XIXe et XXe siècle (Belle Époque et Années folles)

Les variations du corset telles que pensées dans les maisons de couture en 1912.

La mode se constitue réellement avec l'invention de la haute couture qui, tout en recrutant sa clientèle parmi les élites classiques, n'a cessé de mettre en scène sa proximité avec la nouvelle aristocratie des artistes. Le créateur de mode réussit à s'imposer comme un « artiste du luxe », selon l'expression de Lipovetsky dans L'Empire de l'éphémère.

Au XIXe siècle, Charles Frederick Worth invente les mannequins vivants et, au début du XXe siècle, Jeanne Paquin les défilés de mode. Il existait une vingtaine de maisons de couture à Paris en 1900 (une centaine en 1946, approximativement une quinzaine à l'aube de l'an 2000). Le grand couturier n'est plus un artisan au service de ses clients, il fait partie de leur monde, un monde plus mélangé qui se constitue sous le Second Empire et se cherche une âme en même temps qu'une légitimité. Avec le dandysme, théorisé par Baudelaire, il les trouve : la correction de l'élégance tient lieu de naissance, tant l'esthétique constitue en fait une éthique, inimitable pour celui qui n'est pas déjà un élu.

Art - Goût - Beauté, Feuillets de l' élégance féminine, Mai 1931

Dès les années 1830, la confection (le futur prêt-à-porter) apparaît. Elle alimente d'abord les magasins de nouveautés, puis les grands magasins[8]. Elle sait populariser la mode, utiliser des imitations bon marché des matières nobles. Elle possède ses propres créateurs talentueux, comme Jean Paul Gaultier devenu connu à partir des années 1980. Depuis la création par Yves Saint Laurent de sa collection Saint Laurent rive gauche, on peut parler d'un prêt-à-porter de luxe, qui n'est pas un simple succédané de la haute couture. La haute couture, qui travaille pour un nombre très réduit de clientes, semble hésiter entre le statut d'art pur et celui d'un outil de promotion pour les accessoires de mode et les parfums.

Les années 1930 ont été marquées par un aspect nouveau dans le monde de la mode : la collaboration entre créateur et artiste. Elsa Schiaparelli, grande créatrice de l'époque, rencontre Salvador Dali, le célèbre peintre espagnol. Leur amitié donne naissance à une collection hors du commun, mélangeant styles artistiques et imaginations fulgurantes. La robe Homard de 1937 est la pièce parfaite illustrant la fusion des deux : ce homard rouge sang sur une robe blanche semble être le symbole de l'obsession sexuelle du peintre. Elle reste d'ailleurs une pièce célèbre et incontournable lorsqu'il est question de mode.

Pour se diffuser, la mode a su faire alliance avec l'image, de l'illustration à la télévision. Coco Chanel conclut en 1930 un accord avec Samuel Goldwyn pour habiller les stars d'United Artists.

Depuis 1945

Années 1950-1990

Marlon Brando sur scène dans la pièce Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams, en 1948.
Starlette à Cannes en 1948.

Après la Seconde Guerre mondiale, le New Look de Dior révolutionne la mode, mais la production est surtout marquée par l'émancipation du corps de la femme, préparée par Paul Poiret, puis Coco Chanel déjà 30 ans auparavant, l'invention des « jeunes » et l'industrialisation accrue. La démocratisation du vêtement va de pair avec une prolifération des mouvements de mode adolescents, inséparables des courants musicaux. Il n'est plus si facile de réduire la mode au prestige d'une élite définie, serait-ce celle du spectacle, ni au souci de distinction au sens sociologique du terme.

Grâce aux médias, la caste spectaculaire, vedettes, artistes et, finalement, top models bien plus tard, fournit à la société des modèles de consommation. Cette bourgeoisie de l'apparence appartient toujours, en fait, à la réalité socio-économique, mais semble en être détachée.

On peut, en effet, noter que le port de tel ou tel vêtement, de tel ou tel accessoire, devient souvent à la mode après qu'une personnalité (people, acteur, top-model, etc.) l'a porté. C'est ainsi que sont devenues à la mode de nombreuses façons de se vêtir. Par exemple :

  • le port du Tee-shirt s'est rapidement développé après que les acteurs de cinéma John Wayne, Marlon Brando et James Dean en ont porté à la télévision. Le public fut tout d'abord choqué, pour finalement l'accepter avec le temps. Brooke Shields a contribué a lancer la marque Calvin Klein avec sa célèbre phrase : « savez-vous ce qu'il y a entre mon jean et moi ? »
Brigitte Bardot en bikini, 1953.
  • Le port du bikini a pris un essor très important lorsqu'en 1956, Brigitte Bardot le rendit populaire dans le film Et Dieu… créa la femme dans lequel elle le portait en toile vichy.
  • Le sac conçu par la société Hermès est devenu très à la mode sous le nom de sac Kelly après que la princesse Grace Kelly l'ait porté. La photo publiée par la revue Life magazine en 1956 qui montrait Grace Kelly cachant sa grossesse derrière un grand sac Kelly fut à l'origine de ce mythe.
  • Le port du col roulé s'est rapidement développé après que l'acteur de cinéma Noël Coward en a porté.

Dans les années 1960, l'uniformité était plus manifeste que la volonté de se distinguer, qui sert de grille d'interprétation aux sociologues de la mode, depuis Georg Simmel (1904). La mode française est fortement influencée par Londres et son Swinging London. Saint Laurent et Courrèges imposent de nouvelles tendances qui marqueront profondément les décennies suivantes. Les collants, puis le jeans triomphent en France. Il constitue bientôt l'uniforme de la jeunesse mondiale, garçons comme filles. C'est paradoxalement là une façon de revendiquer l'individualité et la décontraction, en rejetant le vêtement « bourgeois ». Le pantalon est maintenant un vêtement féminin.

Dans les années 1970, la mode Hippie d'origine américaine puis la mode punk plus tard influencent le monde, dont la France. Le sportswear d'inspiration américaine prend le pas sur la mode de la rue et connaitra son apogée dans les années 1980.

Dans les années 1980, une nouvelle génération de créateurs émerge auprès du public et révolutionne la mode : Gaultier, Alaïa, Montana, Mugler… La différenciation reprend ses droits.

Années 2000

La compétition dans les looks semble cependant s'estomper au profit de l'éclectisme inspiré de la world music. On notera aussi le succès de la silhouette sportive à l'américaine : survêtement, Tee-shirt, casquette et chaussures souples, ainsi que le retour aux éléments de mode des années 1980.

Enfin, dans les années 2000, deux tendances antinomiques semblent s'imposer en parallèle : la prééminence absolue des marques d'un côté et la contestation radicale de ces dernières de l'autre.

L'importance de l'aspect même des vêtements s'atténue en effet, tandis que la marque, expression du pouvoir d'achat du consommateur et de l'image ou philosophie de vie auquel il s'identifie, motive de plus en plus les comportements d'achat. La mondialisation et la concurrence ont conduit à la fusion des groupes de l'industrie de la mode et du luxe et à un marketing renforcé. Les nécessités liées à la rentabilité et au retour sur investissement ont augmenté le nombre de collections par an, accéléré le roulement des nouveaux produits, tout en faisant et défaisant les modes en très peu de temps.
En parallèle, on a pu observer un rejet de la mode en tant que stigmate de la consommation à outrance. Au Japon, le mouvement Muji se caractérise par la fabrication et la commercialisation de produits sobres, vierges de tout logo. À l'échelle internationale, la philosophie du No Logo - en référence à l'ouvrage de Naomi Klein paru en France en 2001 - vise à résister aux diktats et aux apparences consuméristes.

La mode contemporaine exprimerait à la fois une certaine attitude grégaire et le rejet de toute appartenance à une catégorie déterminée. L'adolescence est une classe qui n'en est pas une, une classe d'âge éphémère. L'élite des médias semble vivre dans un monde irréel, instable. Il en va de même pour les mannequins.

Les années 2000 semblent propices au rapprochement épisodique de la mode et l'art contemporain. La mode emprunte des références esthétiques et des thématiques développées par les artistes, et joue également un rôle de plus en plus prépondérant dans le financement de leurs œuvres, via le mécénat et les commandes d'œuvres (notamment par Bernard Arnault et François Pinault) pour les lancements de boutiques et de produits.

Dans les années 2010, d'après le ministère de l'Économie, la mode représente en France 130 000 personnes et un chiffre d'affaires de plus d'une trentaine de milliards d'euros par an[9].

Paris

Paris est considérée comme la capitale mondiale de la mode, et la propagation dans toute la ville de nombreuses boutiques de mode en témoigne. La majorité des marques de mode français majeurs, tels que Chanel, Dior, Louis Vuitton, Christian Lacroix, ont leur siège dans la ville. Paris organise une semaine de la mode plusieurs fois par an, comme d'autres centres internationaux tels que Milan, Londres ou New York.

En outre, plusieurs marques de mode internationale gèrent les boutiques à Paris comme c'est le cas de Valentino, Gucci, Loewe, Escada, Bottega, Veneta, et Burberry ainsi qu'un magasin phare d'Abercrombie et Fitch qui est devenu une grande attraction touristique. Paris accueille plusieurs défilés pendant l'année où se déroulent aussi les grandes semaines de la mode deux fois par an pour montrer les nouvelles créations des grandes enseignes comme le font également les autres grandes villes internationales, telles que Londres, Milan, New York, Tokyo, Rome, et Los Angeles.

Les Champs-Élysées est une avenue de luxe et de beauté de France. Dans cette avenue s'y trouvent plusieurs sièges de la haute couture, des bijoux et de maisons de beauté. Elle est souvent comparée à la "5th Avenue" new yorkaise et à l'Avenue Montaigne. L'Avenue Montaigne, adjacente aux Champs-Élysées, est aussi connue par ces boutiques de mode prestigieuse depuis les années 1980. Depuis le dix-septième siècle, les maisons de la mode étaient traditionnellement situées dans le quartier autour de la Rue Faubourg Saint-Honoré. Autres zones comme le Marais, un quartier traditionnellement juif, est aussi inclus dans l'industrie des vêtements. Paris tient sa place comme capitale de la mode grâce aux défilés, salons, expositions, fashion weeks ainsi qu'à ces quartiers consacrés à la mode.

Citations

  • « La mode domine les provinciales, mais les Parisiennes dominent la mode. » (Jean-Jacques Rousseau)
  • « Une mode a à peine détruit une autre mode, qu'elle est abolie par une plus nouvelle, qui cède elle-même à celle qui la suit. » (Jean de La Bruyère)
  • « L'hypocrisie est un vice à la mode et tous les vices à la mode passent pour vertus. » (Molière)
  • « La mode est ce que l'on porte. Ce qui est démodé, c'est ce que portent les autres. » (Oscar Wilde)
  • « La mode étant l'imitation de qui veut se distinguer par celui qui ne veut pas être distingué, il en résulte qu'elle change automatiquement. » (Paul Valéry)
  • « La mode se démode, le style jamais. » (Coco Chanel)
  • « La mode, c'est ce qui se démode. » (Jean Cocteau)
  • « Si j'avais du talent on m'imiterait. Si l'on m'imitait, je deviendrais à la mode. Si je devenais à la mode, je passerais bientôt de mode. Donc il vaut mieux que je n'aie pas de talent. » (Jules Renard)
  • « Rien n'est plus beau qu'un corps nu. Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme, ce sont les bras de l'homme qu'elle aime. Mais pour celles qui n'ont pas eu la chance de trouver ce bonheur, je suis là. » (Yves Saint Laurent)
  • « La véritable élégance n'est pas celle que l'on remarque, mais celle dont on se souvient. » (Giorgio Armani)

Notes et références

  1. Le Menn, Richard, 1967-...., Les petits-maîtres du style : de l'Antiquité au XIe siècle, Paris, Éditions Richard Le Menn, cop. 2017, 124 p. (ISBN 978-2-9553725-1-7, OCLC 981936659, lire en ligne)
  2. Blanc, Odile, (1959- ...).,, Parades et parures l'invention du corps de mode à la fin du Moyen âge, Gallimard, , 236 p. (ISBN 978-2-07-073725-3, OCLC 708339384, lire en ligne)
  3. Le Menn, Richard., Les petits-maîtres de la mode, XIIe-XXIe siècles, Paris, Éditions Richard Le Menn, 369 p. (ISBN 978-2-9553725-0-0, OCLC 946288364, lire en ligne)
  4. « LA MODE ARISTOCRATIQUE », sur portaildelamode.com (consulté le )
  5. La Mesure de l'Excellence, « Les recueils de mode de la seconde moitié du XVIe siècle », sur Le blog de La Mesure de l'Excellence, (consulté le )
  6. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69471704
  7. Tamani Suoh, conservateur du Kyoto Costume Institute, La mode du XVIIIe au XXe siècle, Kyoto Costume Institue, Taschen, 2004, page 9.
  8. Catherine Örmen, Comment regarder la mode : histoire de la silhouette, Edition Hazan, 2009
  9. Sophie de Tarlé, « Mode : les écoles préférées des pros », L'Express, no 3280, , p. 140 (ISSN 0014-5270)

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Histoire de la mode au XXe siècle, Yvonne Deslandres et Florence Müller
  • Art et Mode au XXe siècle, Florence Müller, (Éditions Assouline)
  • Histoire du costume, François Boucher, (Flammarion), Paris, 1965
  • Histoire du costume, François-Marie Grau, (Presses universitaires de France), Paris, 2007
  • La mode contemporaine, Florence Müller, (Éditions Steidl)
  • Encyclopédie du costume, (éditions Albert Morancé)
  • Le Costume, Jacques Ruppert, (Flammarion)
  • François de Negroni, Le BCBG et les usages de masse de la distinction, Communications, 1987
  • Jacqueline Chiappetta, Mode féminine parisienne & provençale: XVIIIe – XIXe siècle, Toulon, Les Presses du Midi, DL 2008, 153 p. (ISBN 978-2-87867-899-4)
  • Gilles Lipovetsky, L'Empire de l'éphémère : la mode et son destin dans les sociétés modernes, Paris, Gallimard, 1987. (rééd. poche, « Folio »)
  • Hector Obalk / Alain Soral / Alexandre Pasche, Les mouvements de mode expliqués aux parents, Éditions Robert Laffont, Paris 1983, et Le livre de poche, Paris, 1984
  • Fashioning Fashion. Deux siècles de mode européenne, 1710-1915, catalogue de l'exposition aux Arts Décoratifs, (Les Arts Décoratifs/LACMA/DelMonico-Prestel), Paris, 2012.
  • Fashion !, reportage dont les deux premières parties retracent l'histoire de la mode en France des années 1980 à 2000
  • Denis Bruna (dir.), Chloé Demey (dir.), Astrid Castres, Pierre-Jean Desemerie, Sophie Lemahieu, Anne-Cécile Moheng et Bastien Salva, Histoire des modes et du vêtement : du Moyen Âge au XXIe siècle, Paris, Éditions Textuel, , 503 p. (ISBN 978-2-84597-699-3)
  • Richard Le Menn, Les Petits-maîtres de la mode, XIIe – XXIe siècles, Paris, La Mesure de l'Excellence, 2015 (ISBN 9782955372500).

Liens externes

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