Chanel

Chanel SA, connue comme Chanel, est une entreprise française productrice de haute couture, ainsi que de prêt-à-porter, accessoires, parfums et divers produits de luxe. Elle trouve son origine dans la maison de couture qu'avait créée Coco Chanel en 1910, mais résulte du rachat de Chanel (couture) par l'entreprise Les Parfums Chanel en 1954. Elle appartient à Alain Wertheimer et Gérard Wertheimer, les petits-fils de l'associé de Coco Chanel, Pierre Wertheimer et contrôlée par un holding implanté aux Pays-Bas.

Pour les articles homonymes, voir Chanel.

Chanel SA

Logo de Chanel

Boutique Chanel Place Vendôme à Paris

Création 1954
Fondateurs Pierre Wertheimer ; Théophile Bader
Personnages clés Coco Chanel ; Alain Wertheimer, copropriétaire
Gérard Wertheimer, copropriétaire
Virginie Viard, directrice artistique
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Neuilly-sur-Seine
 France
Direction Bruno Pavlovsky (depuis octobre 2018)
Directeurs Alain Wertheimer
Activité Industrie du luxe
Produits Mode, haute couture, prêt à porter, horlogerie, joaillerie, lunetterie, parfums et cosmétiques
Société mère Chanel International BV[n 1]
Sociétés sœurs Bourjois (1898-2014), Holland & Holland, Bell & Ross
Filiales Eres, Paraffection
SIREN 542052766
Site web www.chanel.com

Chiffre d'affaires 9,91 milliards €[2] (2019)
+10,5%[n 2]

Histoire de la maison Chanel

Les débuts

Le premier point de vente de Gabrielle Chanel, alors modiste, se situe dans un appartement parisien, au 160 boulevard Malesherbes, alors prêté par son amant du moment, le riche et séduisant Étienne Balsan[3]. Quittant Balsan, Coco Chanel part vivre avec l'ami de celui-ci, Arthur « Boy » Capel ; les deux hommes s'entendent pour soutenir communément les affaires de Coco[4]. Celles-ci étant florissantes, l'appartement devient trop petit et Arthur Capel finance alors, en 1910, des locaux au 21, rue Cambon[5] : c'est le début de « Chanel Modes[6] ». Il s'agit alors uniquement d'un magasin de chapeaux et il y avait interdiction d'y vendre des vêtements car une couturière était déjà à cette adresse comme le stipule le bail commercial[7].

En 1913, Coco Chanel développe ses activités en ouvrant son premier magasin de vêtements, financé par « Boy » Capel, à Deauville[8],[9],[n 3]. Alors que la Première Guerre mondiale débute, Coco Chanel reste dans la station balnéaire très prisée des riches parisiens[11]. En 1914, Gabrielle Chanel passe un week-end à Biarritz, lieu où les affaires se font en ces temps de guerre[12], avec son amant : une seconde boutique ouvre ses portes l'année suivante dans cette ville épargnée par la guerre[13]. En 1917, elle réalise les costumes du ballet Le Train bleu[14].

L'entre-deux-guerres

Boutique Chanel Cambon, 31 rue Cambon à Paris (2011).

À la fin de la Guerre, Gabrielle Chanel rembourse l'investissement de son amant et devient indépendante financièrement[13]. Elle ouvre alors au 31 rue Cambon à Paris en 1918[13]. Dans les années 1920, l'économie mondiale se remet de la guerre et Coco Chanel étend ses activités en ouvrant ateliers, bureaux, et autre boutique au no 31 puis plus tard des bureaux aux numéros 25, 27 et 23 de la rue Cambon[15]. Un point de vente ouvre également à Cannes[15].

Ernest Beaux lui propose alors de créer son propre parfum[14] : No 5, qui sera vendu en 1921 au départ uniquement dans les boutiques Chanel[14], puis proposé après aux parfumeurs[16]. Il deviendra l'un des parfums les plus vendus au monde[17].

En 1924, Coco Chanel fait la connaissance à Longchamp de Pierre et Paul Wertheimer, puissants propriétaires des parfums Bourjois ; s'appuyant sur l'assise financière des deux frères, elle obtient 10 % des Parfums Chanel, contrat qui ne changera pas jusqu'en 1948[14]. Inspirée par les vêtements de ses amants, plus généralement par le côté pratique du vestiaire masculin, et par son désir d'émanciper la femme, Gabrielle Chanel introduit dans ses collections le Jersey de Rodier, le tweed, les boutons et les ganses d'uniforme, les cardigans, les bijoux fantaisie, le pantalon pour les femmes et la mode des cheveux courts. Elle fait du camélia sa fleur de prédilection. On la retrouve d'une saison à l'autre dans les créations de la maison, au point de devenir emblématique. Coco Chanel participa à la révolution de la mode féminine en remplaçant le corset traditionnel par le confort et l'élégance de simples robes ou tailleurs. Elle propose aux femmes des tenues pratiques et sobres, crée des vêtements flottants, raccourcit les jupes et popularise le Jersey, tissu léger utilisé pour les dessous. Son style est épuré et les teintes sont neutres.

Eau de parfum No 5 de Chanel.

La maison devient particulièrement célèbre pour sa petite robe noire (1926), mais également pour les parfums de sa filiale comme l'emblématique No 5 (voir : parfums de Chanel).

1939-1945

En 1939, Gabrielle Chanel ferme la maison de couture et licencie l'intégralité de ses 4 000 ouvrières[12] ; il ne subsiste que l'activité liée aux parfums Chanel, dont elle détient 10 %.

En 1941, profitant des lois antisémites sur l'aryanisation des biens, elle tente en vain de s'approprier l'intégralité des Parfums Chanel, alors que leurs propriétaires juifs, les frères Wertheimer, sont réfugiés aux États-Unis[18].

1954-années 1970

Après un exil de dix années en Suisse, et face au grand succès de la mode corsetée de Christian Dior, Gabrielle Chanel décide d'ouvrir de nouveau sa maison de couture du 31 rue Cambon en 1953. Les boutiques, ateliers et appartements sont remis en état[19]. L'ouverture est faite le 5 février de l'année suivante[14],[19]. Elle lance l'iconique tailleur en tweed. L'accueil immédiat de la presse nationale est négatif[19], au contraire de la presse américaine tel que Vogue ou Life[20] ; mais Chanel finit par renouer avec le succès[20]. Coco Chanel, peu gestionnaire, décide de vendre sa maison à Pierre Wertheimer, mais d'en garder la direction[14] ; Chanel SA est créée en 1954 à la suite du rachat de la maison de couture par les Parfums Chanel[21]. Les parfums et la couture sont ainsi réunis[14].

À la mort de Christian Dior en 1958, la presse voit en Chanel « l'influence majeure de la mode »[20]. Dans les années 1960, Chanel est avec Balenciaga l'une des seules maisons de couture à refuser le prêt-à-porter[22],[23], soutien financier de la haute couture souvent déficitaire pour les couturiers. Chanel s'y résoudra quelques années plus tard, faisant fabriquer en France son prêt-à-porter[24],[23] qu'elle commercialise avant tout sous licence[25],[n 4].

Alain Wertheimer, en qualité d’aîné[27], prend la direction de l'entreprise en 1976[25]. L'année suivante, la collection de prêt-à-porter, fabriquée sous licence, rencontre le succès[28] ; quatre ans plus tard, le prêt-à-porter est réintégré sous la responsabilité directe de la marque[25],[28] ainsi que l'ensemble des activités couture, parfums, accessoires et distribution qui sont regroupés sous une unique entité assurant la direction artistique, commerciale et financière[29].

Karl Lagerfeld : 1983-2019

Boutique Chanel à Beverly Hills en Californie.

En 1983, alors que la Maison Chanel est en grande difficulté, Karl Lagerfeld est nommé au poste de directeur artistique de Chanel Mode. Il supervise l'ensemble de la production de la maison[30] et a carte blanche : « Je peux faire ce que je veux, je peux prendre tous les risques, j'ai une liberté totale[1]. »

Lagerfeld introduit dans ses collections de nombreux modèles comme une déclinaison contemporaine de ceux qu'a créés jadis Chanel, jusqu'à les parodier parfois[31]. Inès de la Fressange est choisie pour promouvoir l'image de la maison[32].

En 1987, la marque investit le domaine de l'horlogerie[33].

En 1994, une boutique s'ouvre à Tokyo[34]. En 1996, année du rachat de la Maison Michel, modiste, un autre magasin est créé à Osaka, dans le quartier de Shinsaibashi[35]. Enfin, le magasin Omotesando est ouvert en 2001, à Tokyo. En 2004, Chanel ouvre une nouvelle boutique à Tokyo, dans le quartier de Ginza[36].

Début 2012, Karl Lagerfeld sélectionne un des bijoux en calcédoine de la joaillère Suzanne Belperron, dont il est un grand admirateur et collectionneur depuis 1960, pour donner le « la » de la collection printemps-été 2012 de la Maison Chanel : laiteux, à la fois opaque et transparent, dans un camaïeu de bleu[37],[38],[39],[40].

En 2013 s'installe à Pantin la filiale Paraffection, qui regroupe les maisons d'art Lemarié (plumassier), Michel (chapelier), Lesage (brodeur), Massaro (chausseur) et Goossens (orfèvre), rachetées à partir de 1985[41].

En octobre 2014, Chanel SA vend Bourjois à Coty en échange d'une participation dans Coty estimée à 240 millions de dollars[42],[43].

L'entreprise est organisée en trois branches distinctes (mode, parfums-beauté et horlogerie-joaillerie), et en cinq zones régionales indépendantes[1].

Les frères Alain et Gérard Wetheimer, propriétaires du capital du groupe Chanel, se versent 3,4 milliards d'euros de dividendes pour l'exercice 2016. Ce montant représente près des deux tiers du chiffre d'affaires du groupe et quatre fois le bénéfice net réalisé la même année. Selon le magazine Challenges,

« La ponction a été si forte [...] que la trésorerie de l'entreprise est tombée, pour la première fois depuis longtemps, sous le milliard de dollars[44]. »

En 2018, la marque lance à Tokyo une salle d'arcade, qui vise à faire découvrir ses nouveautés[45].

Au décès de Karl Lagerfeld, le 19 février 2019, c'est Virginie Viard, collaboratrice depuis 30 ans et « bras droit et bras gauche » du créateur qui reprend la direction artistique des collections mode de Chanel, pour la haute couture, le prêt-à-porter et les accessoires[46]. Eric Pfrunder, collaborateur de longue date et proche de Karl Lagerfeld, est quant à lui nommé directeur artistique de l’image mode de la maison de la rue Cambon[47]. Le 5 mars 2019, au Grand Palais, un public applaudit sa dernière collection Chanel dans un village de montagne[48].

L'entreprise Chanel

Logo Chanel sans lettres.
Lettres CHANEL.

Données économiques, financières et marketing

Dans le monde, le chiffre d'affaires de l'entreprise Chanel s'élève à 6,7 milliards d'euros pour l'année 2014. Selon, le magazine Capital, en 2016, celui de la France, représente 291 millions d'euros[49].

RSE

Le défilé Chanel du 6 mars 2018 au Grand Palais suscite la polémique, car le décor est constitué d'arbres coupés en forêt et importés sur le site.

Au titre de la RSE, l'association France Nature Environnement dénonce cette pratique, en « décalage complet avec les réels enjeux de protection de la nature et de l’environnement »[50].

Chanel répond dans un communiqué qu'il s'engage à replanter 100 nouveaux chênes dans la même forêt, et que les arbres ont été acquis dans le cadre d'un plan de coupe autorisé[51].

En 2018, Chanel obtient un score de 3 % de transparence sur la traçabilité et sa politique sociale et environnementale au Fashion Transparency Index élaboré par Fashion Revolution (en), soit l'un des plus bas des 150 entreprises du textile les plus importantes à l'échelle mondiale[52].

Mécénat

En mars 2021, Chanel annonce la mise en place du "Culture Fund”, un fonds mondial qui souhaite offrir un nouvel élan à la culture, et plus particulièrement aux artistes contemporains, touchés par la crise sanitaire[53]. Le fonds est composé de deux volets : d'une part le "Chanel Next Prize" qui finance à hauteur de 100000 euros dix artistes lauréats, et d’autre part, une alliance avec de prestigieux partenaires culturels tels que le Centre Pompidou à Paris, The National Portrait Gallery de Londres, The Underground Museum situé à Los Angeles, le GES-2, un centre d’art contemporain moscovite et le Power Station of Art de Shanghai. Ces partenariats ont pour but de « créer de nouveaux programmes pour soutenir la scène artistique contemporaine autour de questions telles que la visibilité des femmes dans l’art, l’accès à la culture ou encore l’écologie »[54].

Dirigeants

(En 2012.)

Notes et références

Notes

  1. Chanel International BV, holding de tête de la famille Wertheimer enregistrée aux Pays-Bas, celle-ci contrôle à 2014, outre Chanel SA, 82 filiales[1].
  2. Croissance de + 12,5 % en données publiées et de + 10,5 % à taux de change constants[2].
  3. Le local est loué par Arthur Capel dans l'enceinte de l'hôtel Normandy[10].
  4. La ligne « Création Chanel », dont le directeur artistique est Philippe Guibourgé à ses débuts, est une entité créée par les Parfums Chanel et séparée de la haute couture[26].

Références

  1. Thiébault Dromard, « Les Wertheimer aussi riches qu'invisibles », Challenges, no 397, , p. 44 à 48 (ISSN 0751-4417)
  2. « Chanel franchit les 11 milliards de dollars de ventes », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  3. Emma Baxter-Wright - Les premières années 2012, p. 11
  4. Emma Baxter-Wright - Les premières années 2012, p. 12
  5. Chanel (1923) INPI, 28 juillet 2011
  6. Emma Baxter-Wright - Les premières années 2012, p. 14
  7. Emma Baxter-Wright - Les premières années 2012, p. 15
  8. Catherine Örmen (préf. Inès de La Fressange), Un siècle de mode, Paris, Éditions Larousse, coll. « Les documents de l'Histoire », , 128 p. (ISBN 978-2-03-587455-9, présentation en ligne), « Chanel », p. 17
  9. Emma Baxter-Wright - Les premières années 2012, p. 18
  10. Virginie Skrzyniarz, « Deauville, Trouveille : les siamoises mondaines », L'Express, L'Express, no 3289, , p. 74 (ISSN 0014-5270)
  11. Emma Baxter-Wright - Les premières années 2012, p. 19
  12. Delphine Peras (Interview de Marie-Dominique Lelièvre auteur de Chanel & Co chez Denoël), « Coco Chanel, conquistadora adorée », L'Express Styles, Groupe Express, no 3250, , p. 36 à 37 (ISSN 0014-5270)
    « […] elle fut l'une des rares couturières à cesser de faire des robes en 1939. C'était sans doute une sorte de patriotisme réactionnaire de sa part. »
  13. Emma Baxter-Wright - Les premières années 2012, p. 20
  14. Didier Grumbach 2008, p. 153
  15. Emma Baxter-Wright - La maison Chanel 2012, p. 26
  16. Didier Grumbach 2008, p. 158
  17. « Chanel », sur elle.fr,
  18. « Derrière l'empire Chanel... 2 - Les années de guerre », Bruno Abescat et Yves Stavridès, Lexpress.fr, publié le 11 juillet 2005 et « Lettre du 8 mai 1941 de Gabrielle Chanel aux autorités de Vichy », L'Express, 11 juillet 2005, page 85.
  19. Emma Baxter-Wright - Le retour triomphal 2012, p. 75
  20. Emma Baxter-Wright - Le retour triomphal 2012, p. 76
  21. Didier Grumbach 2008, p. 171 ainsi que 435
  22. Didier Grumbach 2008, p. 149
  23. Didier Grumbach 2008, p. 265
  24. Didier Grumbach 2008, p. 151
  25. Didier Grumbach 2008, p. 152
  26. « Philippe Guibourgé », L'Officiel hommes, Éditions Jalou, no 7, , p. 138 (lire en ligne, consulté le )
  27. Didier Grumbach 2008, p. 367
  28. Didier Grumbach 2008, p. 266
  29. Didier Grumbach 2008, p. 132.
  30. Marnie Fogg 2013, p. 451.
  31. Marnie Fogg 2013, p. 452.
  32. Marnie Fogg 2013, p. 455.
  33. « Le quart de siècle de Chanel », L'Express, no 3198, , p. 132 (ISSN 0014-5270).
  34. (en-US) Joelle Diderich et Joelle Diderich, « Chanel Opens Slender New Flagship in Tokyo’s Ginza District », sur WWD, (consulté le )
  35. « CHANEL K.K. Japan|Introduction to Companies in Osaka|Osaka Business and Investment Center O-BIC - We support foreign companies setting up business in Osaka », sur o-bic.net (consulté le )
  36. « Chanel inaugure à Tokyo sa plus grande boutique au monde », sur Les Echos, (consulté le )
  37. (en) Cathy Horyn, « Suzanne Belperron : Modern, Before the World Was », New York Times, .
  38. Dominique Paulvé, « Belperron : un nom qui vaut de l'or », Vogue Paris, .
  39. Richard Gianorio, « Karl Lagerfeld, l'empereur des styles », Madame Figaro, .
  40. « Rendez-vous dans les ateliers du brodeur Montex avant le défilé Chanel », sur FranceTV.fr, .
  41. Sabrina Champenois, « Chanel, haut les "petites mains" ! », liberation.fr, 5 juillet 2016.
  42. « Coty to buy Chanel's Bourjois cosmetics brand in shares », Astrid Wendlandt, Reuters, 7 octobre 2014.
  43. « Chanel vend Bourjois au parfumeur américain Coty », Challenges, 7 octobre 2014.
  44. « Chanel : l'incroyable dividende des frères Wertheimer », Challenges, (lire en ligne).
  45. « Chanel ouvre une salle d’arcade : le Coco Game Center », Journal du Luxe.fr Actualité du luxe, (lire en ligne, consulté le ).
  46. Voir sur Le Nouvel Obs, 4 mars 2019.
  47. « Chanel, la nouvelle organisation confirmée », Le Figaro, 27 février 2019.
  48. Pascal Mourier, « Ultime rendez-vous pour Chanel, le spectacle continue pour les autres », France24.com, (lire en ligne, consulté le ).
  49. Sophie Lécluse, « Chanel : Les chiffres en or qu'elle garde secret », Capital, no 295, , p. 60-64.
  50. BFMTV, « Chanel critiqué pour avoir coupé de vrais arbres pour son défilé au Grand Palais », sur BFMTV (consulté le ).
  51. « Chanel abat des dizaines d'arbres pour le décor d'un défilé : "Ce n'est pas ça, la nature" », L'Obs, (lire en ligne, consulté le ).
  52. (en) « Fashion Transparency Index », .
  53. Condé Nast, « Chanel dévoile un nouveau projet pour soutenir la culture », sur Vogue Paris, (consulté le )
  54. « Chanel Culture Fund : ce que réserve la maison à ses cinq partenaires. », sur journalduluxe.fr (consulté le )

Bibliographie des références

  • Emma Baxter-Wright (trad. de l'anglais par Laurence Le Charpentier), Le petit livre de Chanel [« The Little Book of Chanel »], Paris, Eyrolles, , 160 p. (ISBN 978-2-212-13545-9)
  • Didier Grumbach, Histoires de la mode, Paris, Éditions du Regard, (1re éd. 1993 Éditions du Seuil), 452 p. (ISBN 978-2-84105-223-3)
  • Marnie Fogg (dir.) et al. (trad. de l'anglais par Denis-Armand Canal et al., préf. Valerie Steele), Tout sur la mode : Panorama des chefs-d’œuvre et des techniques, Paris, Flammarion, coll. « Histoire de l'art », (1re éd. 2013 Thames & Hudson), 576 p. (ISBN 978-2-08-130907-4)

Annexes

Documentation

Articles connexes

Autres entités du groupe Chanel

Liens externes

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