Union sportive montalbanaise

L'Union sportive montalbanaise est un club de rugby à XV français basé à Montauban. Champion de France en 1967, il participe actuellement au championnat de Pro D2.

US Montauban
Généralités
Nom complet Union sportive montalbanaise rugby
Surnoms Les Sapiacains
Fondation 1903
Statut professionnel Oui
Couleurs Vert et noir
Stade Stade Sapiac
(11 937 places)
Siège 188 rue Léo Lagrange
82000 Montauban
Championnat actuel Pro D2 (2021-2022)
Président Jean-Claude Maillard
Entraîneur Florian Ninard
Florent Wieczorek (avants)
David Byrnes (arrières)
Site web www.usmsapiac.fr
Palmarès principal
National[Note 1] Championnat de France de 1ère division (1)
Championnat de France de 2e division (2)
Champion de France de Fédérale 1 (1)
Challenge de l'Espérance (3)

Maillots

Domicile
Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2021-2022 de l'Union sportive montalbanaise
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Dernière mise à jour : 17 août 2018.

De 2001 à 2010 le club disposait d'une section professionnelle le "Montauban Tarn-et-Garonne XV" ou "MTG XV", celle-ci participa à la H Cup en 2008-2009. À la suite d'une relégation administrative, il participe au championnat de Fédérale 1 de 2010 à 2014. Il est devenu champion de France de Fédérale 1 en juin 2014, où il retrouve le monde professionnel et la Pro D2.

L'USM a son journal de club : Allez Sapiac, un 16 pages, bimestriel, entièrement conçu par des bénévoles du club. Il a été lancé en 1967 par une figure historique du club, l'abbé Etienne. C'est le journal le plus ancien du monde du rugby de club.

Histoire

Fondation en 1903

L'Union sportive montalbanaise fut créée en 1903.

Champion de France de deuxième série 1909

En seulement cinq ans, le club joue déjà les premiers rôles en deuxième division française, alors appelée « 2e série ». En janvier 1909, l'USM devient championne des Pyrénées et accède ainsi aux phases finales de la compétition[1].
L'USFSA (Union des Sociétés Françaises de Sport Athlétique) informe alors le club que son huitième de finale se jouera contre le champion du Languedoc, l'US Perpignan, qui fusionnera plus tard avec les arlequins de Perpignan pour devenir l’USA Perpignan.

Les Montalbanais se déplacent donc en terre catalane au stade de la route de Thuir où 5 000 supporters perpignanais comptent assister à la défaite des Verts et blancs. C'était sans compter sur le talent des trois quarts tarn-et-garonnais, à l'image du capitaine Ricard qui crochète la ligne de défense catalane et s'offre ainsi le boulevard jusqu'à la ligne d'essai. Grâce à cela, l'US Montauban se qualifie.

Pour le quart de finale, l'USM reçoit l'Union athlétique libournaise, championne de Guyenne, de Gascogne et du Limousin. Le 7 mars, les Bleus et blancs girondins pénètrent sur la pelouse de la cuvette de Sapiac amenés par Pierre Moysès, finaliste de la 1re série avec le Stade bordelais (aujourd'hui Union Bordeaux Bègles). L'arbitre, le docteur Voivenel, donne le coup d'envoi. C’est une nouvelle victoire des Montalbanais grâce à deux essais de Ricard et Massié.

La demi-finale les oppose au Sporting club saumurois le 28 mars 1909, sur terrain neutre, à Bordeaux. Les champions d'Atlantique, de Touraine et de Bretagne n'auront pas existé durant le match puisqu'ils subissent une sévère défaite, ils encaissent huit essais de Massié (3), Blanc (2), Arquié, Perry, et Verseilles tandis que deux transformations sont passées par Perry et Luze. L'impensable en début de saison arrive, l'US Montauban est en finale.

Les Sapiacains se déplacent à Montpellier dans l'espoir d'en découdre avec les farouches Toulonnais mais ceux-ci ne viendront pas.
L'organisateur de la compétition, Charles Brennus, reporte alors le match au 18 avril, il aura lieu à Montauban. 6 000 spectateurs sont massés dans la cuvette de Sapiac mais la finale à domicile démarre mal pour les locaux qui encaissent le premier essai du match : USM 0-3 RCT. Une charge de Massié ramena les équipes à égalité, 3-3 à la mi-temps.

La seconde période marqua la domination des Verts et blancs qui commença par une bonne mêlée près de l'en-but toulonnais et un essai d'Arquié. Les joueurs du RC Toulon s'effondrent et concèdent alors trois nouveaux essais de Gaudens, Dumons et Perry.

L'USM gagne 15 à 3 et devient championne de France de la 2e série, le club accède par la même occasion à la première division.

Montauban en première division (1909-1924)

L'US Montauban en février 1921.

Les cinq premières années dans l'élite sont difficiles malgré des recrues de qualité comme Nelson Moura ou Max Courégé[2] mais Montauban assure son maintien jusqu'en 1914 où il ne remporte pas le moindre match en championnat et échoue en barrage contre Saint-Girons. La guerre ayant bouleversé l'organisation des compétitions, l'USM est finalement admise à nouveau en première division à la reprise en 1920[3].

Relégation en Honneur (1925-1926)

Montauban joue ensuite deux saisons en Honneur (la deuxième division de l’époque) en 1925 et 1926, année où il remonte en première division, portée à 40 clubs.

Retour en première division (1927-29) puis (1931-1934)

Malgré les départs de Dupouy qui deviendra international, de Rinco à Agen et de Louis Magnol au Stade toulousain[4], Montauban retourne en première division mais termine avant-dernier de sa poule les deux premières années avant d’être relégué la saison suivante.

Il ne passe qu’une seule saison en honneur avant de rejouer les 4 saisons suivantes en première division. Montauban effectue deux bonnes saisons en 1931 et 1932, manquant de peu la qualification. Alors au sommet de son art, l'emblématique Germain Coulonges décède lors de la saison 1932-1933[5]. Privé de son leader, Montauban ne termine que sixième de sa poule se 9 et rentre dans le rang. La saison suivante, l'USM est relégué.

Retour en Honneur (1935-1939)

Victoire sur le terrain du C.A.S.G. (10-14), en février 1938 au stade Jean-Bouin, relance du demi de mêlée montalbanais (rayé) à ses lignes arrières.

Montauban retourne pour 5 ans en division d’honneur. En 1939, Montauban est vice-champion des Pyrénées contre le SC Albi et remonte en première division. En phase finale, le club est ensuite battu par Oloron et échoue ainsi à remonter dans l'élite après un match à l'issue controversé[6] Puis la Seconde Guerre mondiale oblige à mettre le championnat de France en sommeil.

Années 1940

À la reprise en 1943, Montauban est classé en première division, élargie à 95 clubs. Le club obtient rapidement de bons résultats, disputant notamment deux huitièmes de finale de Championnat en 1947 et en 1949. Louis Blanc porte les couleurs du club entre 1948 et 1954.

Les premiers internationaux du club

Le Basque de Montauban Michel Sorondo, trois-quarts centre et plaqueur hors-pair est sélectionné en 1946 contre les kiwis, une sélection de joueurs néo-zélandais enrôlés dans l'armée, et dont un bon nombre deviendront par la suite All Blacks[7],[8]. C’est le premier international du club.

Années 1950

Les années 1950 sont aussi prolifiques avec notamment 5 qualifications en 10 saisons pour les seizièmes de finale du championnat. En 1950, Montauban atteint les seizièmes de finale du Championnat, battu de peu 11-8 par Mazamet.

En 1951, Montauban est qualifie pour la seconde phase du Championnat réunissant les 24 meilleurs clubs français et atteint les seizièmes de finale de la Coupe de France, éliminé par Grenoble.

Après deux saisons plus difficiles, Montauban joue ensuite 4 seizièmes de finale en 5 saisons en 1955, 1957, 1958 et 1959, année où Louis Blanc, après 4 ans à Mont de Marsan revient au club dont il portera les couleurs jusqu'au titre de 1967.

Les prémices du succès

Après une saison 1961 où il se maintient de justesse malgré une dernière place dans sa poule, Montauban réussi à attirer des recrues prometteuses. Ainsi, Montauban ne sera battu que 4 fois à domicile sur l'ensemble des 5 saisons suivantes[9], respectivement par le FC Lourdes, le SC Albi, le Stade montois et le FC Grenoble.

Victoire du Stade toulousain sur Montauban 14-5 en championnat de France 1963.

Puis, le club dispute un huitième de finale en 1965 et perdu contre Graulhet dans des conditions discutables ainsi que 3 seizièmes de finale en 1962, 1964 et 1966.

Montauban fourni encore deux internationaux à l'équipe de France. Henri Romero sera quant à lui sélectionné en poste de troisième ligne centre en 1962 pour le match en Écosse[10] à l’occasion du Tournoi des cinq nations, remporté par la France.

Le talonneur Jean-Michel Cabanier sera le troisième international de l’histoire du club, sélectionné le 15 décembre 1963 contre la Roumanie[11] à Toulouse.

Champion de France 1967

Montauban soulève le Bouclier de Brennus

Le dimanche 28 mai 1967, l'US Montauban remporte son seul et unique titre de champion de France. Pourtant la saison avait mal commencé avec le décès de Pierre Fontanié, deuxième ligne et le départ de l'international Henri Romero pour Nice.

Sous l'impulsion de Louis Blanc, 15 fois remplaçant en équipe de France et d'Arnaud Marquesuzaa, ancien international, le jeu montalbanais est devenu plus axé sur le mouvement et la passe. Avec l'entraîneur Guy Augey, ancien international de rugby à XIII, Blanc, passé au Stade montois de Fernand Cazenave, l’équipe modifie sa manière de s'entraîner, avec une intransigeance sur la qualité de la passe[12].

Durant cette saison 1966-1967, l'USM est versé dans la poule 6 et se qualifie aux côtés du Stade dijonnais, du FC Grenoble, du RC Narbonne et du Toulouse olympique[13].

En seizième de finale, l'US Montauban affronte l'US Romans. Menés 6 à 8, les Montalbanais tentent une combinaison où Francis Bourgade, troisième ligne, doit s'intercaler dans les trois-quarts. Celle-ci est mal maîtrisée et Arnaud Marquesuzaa se retrouve bloqué. Il choisit de taper un drop, lui qui n'en tente jamais et ce dernier passe[12]. L'USM l'emporte dans la douleur, sur le score de 9 à 8. Ils font alors mieux que la saison précédente puisqu'ils avaient été éliminés à ce stade de la compétition par le Stade rochelais 6-3.

En huitième de finale, les Verts et noirs remportent leur match contre l'US Quillan sur le score de 19 à 3.

Puis les Montalbanais se retrouvent face au numéro 1 des phases de poules[12], le CA Brive. Carrié prend le dessus en touche sur son célèbre adversaire Roger Fite et Montauban vient à bout de son adversaire sur le score de 3 à 0, accédant ainsi à la demi-finale.

Celle-ci se joue contre le voisin tarnais, le SC Graulhet. Le stadium de Toulouse accueille la "finale des Pyrénées". C'est aussi une revanche car Graulhet, alors numéro 1 des phases de poules avait éliminé le club au stade des huitièmes de finale en 1965, dans des conditions discutables. Malgré les absences de Bourgade et de Marquesuzaa[14], Les Tarn-et-Garonnais se qualifient puisqu'ils remportent le match 9 à 6, apportant, dans la préfecture, une joie quasiment comparable à celle provoquée par le titre futur[12].

Le parc Lescure à Bordeaux où Montauban devient champion de France face au CA Bègles.

Pour la première fois, la finale du championnat de France est retransmise en Eurovision, avec aux commentaires Roger Couderc. Une dizaine de milliers de supporters ont parcouru les deux cent dix kilomètres qui séparent Montauban de Bordeaux, lieu de la finale. Le match se déroule en effet au stade municipal de Lescure[12]. Comme leurs adversaires, les Montalbanais - amenés par leur capitaine, Louis Blanc - disputent leur première finale et ne sont pas donnés favoris. En effet, les joueurs du CA Bègles ont l'avantage de jouer le match, quasiment, à domicile (leur stade du Musard étant distant d'à peine cinq kilomètres). De plus, ils ont le vainqueur et le finaliste de la dernière édition à leur tableau de chasse (respectivement le SU Agen en huitième et l'US Dax en demi-finale).

Dès la cinquième minute, Bourgade marque en coin, après une passe décisive de Marquesuzaa (3-0). Le score en restera là jusqu'à la 72e minute. Pourtant, les occasions seront nombreuses de part et d'autre. Mais les Bèglais sont handicapés par le manque de réussite de Jacques Crampagne dans ses tentatives de pénalités. En trois minutes, l'ailier Jacques Londios inscrit deux nouveaux essais, profitant sur le second d'une percée de Bourgade (11-0). Le CA Bègles réduit la marque en toute fin de partie, par un essai non transformé de Christian Swierczinski. L'arbitre, Pierre Lebecq, siffle la fin du match, sur le score de 11 à 3 en faveur de l'US Montauban. Leur capitaine Louis Blanc, au moment de soulever le bouclier de Brennus, aura cette phrase, devenue célèbre dans le monde du rugby français, « Je ne le croyais pas aussi lourd ! »[15].

Les festivités liées au sacre vont durer une semaine. Sept jours de vacances scolaires sont même décrétés dans les écoles de l'arrondissement. Tout le monde veut les recevoir, de l'évêque au préfet. Pourtant, à la fin de cette semaine folle, ils sont encore capables de remporter le challenge de l'Espérance, face à Graulhet. Par la suite, le club n'atteindra jamais plus ce niveau mais la passion du rugby est encore vivace à Montauban[12].

Composition de l'équipe de Montauban  : Bernard Cardebat, Jean-Michel Cabanier, Louis Blanc, Gaston Carrie, Gérard David, Jacques Delcros, Arnaud Marquesuzaa, Francis Bourgade, Moïse Maurière (m), Jean Daynes (o), Jacques Londios, Jean-Pierre Malavelle, Jean-Claude Sahuc, André Piazza, Jean Sirac

En fin de saison, Bernard Cardebat et Jacques Londios partiront en tourné en Afrique du Sud[14], ce dernier étant même sélectionné en équipe de France[16].

Vainqueur du Challenge de l’espérance 1967

La même année, Montauban remporte le challenge de l'Espérance avoir avoir battu le tenant du titre, Graulhet en finale 9-8 et ce pour le dernier match de son capitaine Louis Blanc. Montauban est ensuite admis dans le prestigieux challenge Yves du Manoir la saison suivante[17].

Quart de finaliste du championnat de France 1968

La saison suivante, Montauban termine en tête de sa poule et dispute le dernier quart de finale de son histoire, perdu 30 à 0 contre le RC Narbonne après avoir éliminé Dijon 9-6 en seizième et Romans 11-6 en huitième de finale comme la saison précédente.

André Piazza, sélectionné contre les All-Blacks lors de la tournée de l'équipe de France est le cinquième international du club[18].

L’année suivante, Montauban est éliminé en seizième de finale tandis qu’en 1970, saison qui offre deux derbys contre le Cercle athlétique castelsarrasinois, il manque la qualification.

Vainqueur du challenge Antoine Béguère 1971

Montauban remporte le challenge Antoine Béguère en 1971 en disposant largement de Pau 28-5 en finale[19] tandis qu’il atteint les huitièmes de finale du Championnat, éliminé par le Stade toulousain 20-12 de l'arrière international Pierre Villepreux.

Demi-finaliste du challenge du Manoir 1972

Éliminé en seizième de finale du Championnat par Brive 30-3, Montauban avait eu la bonne idée de ne pas abandonner le Challenge. Deuxième de son groupe derrière Narbonne[20], Montauban élimine ensuite un des favoris Agen 13-0 en quart de finale dans un match où Gaston Carrié et Michel Saturnin, le deuxième ligne de France B ont assuré la plupart des munitions en touche[21]. Le club est ensuite éliminé par Béziers 15-6 en demi-finale[22]. En fin de saison, la talonneur Jean Costantino quitte le club pour Montferrand et deviendra 2 ans plus tard international.

Le club dispute encore 2 quarts de finale de Challenge les deux saisons suivantes en 1973 et 1974 mais descend dans le groupe B du championnat en 1973 (alors que l’élite est réduite à 32 clubs) après 31 années consécutives passées dans l’élite du rugby français. L'ancien pilier international Michel Lasserre rejoint toutefois le club[23].

1974-1987 : alternance entre le groupe A et le groupe B

Ce fut ensuite une période plus difficile pour le club qui n’a su anticiper le renouvellement de ses cadres. Le club remontera toutefois immédiatement la saison suivante en 1975 alors que l’élite est de nouveaux élargie à 64 clubs. L’international Jacques Londios quitte le club et part jouer en deuxième division à Fleurance.

Vice-champion de France groupe B 1981

Après 6 saisons consécutives où il se maintient en groupe A (réduit à 40 clubs), il redescend en 1980 en groupe B, compétition dont il dispute la finale la saison suivante contre Tyrosse[24], obtenant ainsi une remontée immédiate en 1981. Éric Fourniols et Xavier Péméja font alors leurs premiers pas en équipe première.

En 1983, Montauban termine deuxième de sa poule derrière Béziers mais est éliminé dès les huitièmes de finale par Bayonne, 3e de la même poule et passé par les barrages. Le deuxième ligne Michel Saturnin met un terme à sa carrière après 16 saisons en équipe première[25].

Cinquième de sa poule avec un bilan de 6 victoires, un nul et 7 défaites, l'USM n'est pas qualifié pour les phases finales du championnat en 1984. La même année en Challenge, Montauban termine dernier de son groupe avec 6 défaites en 6 matches[26].

Troisième de sa poule derrière le Stade toulousain et Béziers, Montauban semble bien parti pour jouer un nouveau huitième de finale en 1985 mais est éliminé à la surprise générale par Aurillac, qualifié de justesse. En Challenge, l'USM est éliminé de justesse 8-6 par Béziers en huitième de finale.

Descente en première division groupe B

Enfin, en 1986, le club après 5 saisons consécutives dans l’élite du rugby français, l'USM redescend en groupe B et n’est plus invité en Challenge Yves du Manoir après 18 participations lors des 19 dernières éditions[27]. Eric Fourniols quitte alors le club pour Toulon.

En 1987, le club est sacré champion de France Reichel B contre le FC Auch (10-6, essai marqué par Olivier Pouligny) à Beaumont-de-Lomagne. C'est le succès d'un véritable groupe de copains entraîné par le sage Pierre Miquel qui sera sacré champion de France 20 ans après ses aînés.

1987-1999 : Transition vers le professionnalisme

Malgré la descente en groupe B, la ferveur des supporters est toujours présente. Le club termine 3 années consécutives en milieu de tableau, 2e, 5e et 4e de sa poule de 8 entre 1988 et 1990.

Remontée en groupe A

Au bout de 4 ans, en 1990-1991, alors que Sergueï Sergueïev arrive au club, l'USM retrouve la 1re division groupe A, via une poule de brassage et se maintient pour deux saisons consécutives. Dernier de sa poule, il va descendre ensuite directement en groupe B en 1992.

Descente en groupe B puis remontée en groupe A2

Xavier Péméja, 32 ans troque alors son poste de demi de mêlée pour celui d’entraîneur. L’ouvreur Philippe Gordo arrive en provenance de l’US Colomiers et participe à une lutte de 7 années (de 1993 à 1999) pour retrouver l’élite, mais aussi pour la suprématie du département vite récupérée contre l'Avenir valencien lorsque ces derniers descendent à leur tour en 1995.

Montauban retrouve d’abord le groupe A2 en 1996 après une victoire contre le Stade montois 17-12 lors du huitième de finale du groupe B puis l’élite 4 ans plus tard après une victoire contre Rumilly 15-6 en demi-finale d’élite 2.

Vice-champion de France de deuxième division 1999

En 1999, l’USM, finaliste du Championnat d’élite 2 contre le Stade montois accède à l’élite 1, mais l'équipe ne réussit pas à se maintenir et revient en deuxième division qui prend officiellement le nom de Pro D2 et passe en poule unique.


Champion de France Élite 2 2001

Le Stade des Costières à Nîmes où l'USM s'impose en finale contre Toulon en 2001.

En raison de la mutation du rugby français dans le but de s'adapter au monde professionnel, le club participe à la première édition professionnelle de l'Élite 2, nouvelle formule de la deuxième division avec une poule unique à 12 clubs. Montauban, 1er de la saison régulière bat FCS Rumilly en demi avec notamment un triplé d'Ilaï Derenalagi[28] puis Toulon en finale[29] et remporte la compétition et retrouve l'élite, réduite à 16 clubs.

Équipe championne :

1. Vancheri puis Lacombre 2. Gaubert puis Bason 3. Ratianidze puis Véron
4. Jeannard 5. Sergueev
6. Colomé 8. Gratchev 7. Soldan puis Rocchi
9. Méric 10. Gordo
11. Fauré 12. Rebbouh 13. Albert 14. Bertrand puis Clèdes
15. Veillard

Cette année-là, la section professionnelle de l'USM prend officiellement forme, le Montauban Tarn-et-Garonne XV (MTG XV) est créé, le maintien est cette fois facilement acquis puisque l'USM termine premier de la poule des playdowns soit 9e club français.

Les Tarn-et-Garonnais participent au Top 16 jusqu'à la saison 2004, à la suite de laquelle ils sont une nouvelle fois rétrogradés en Pro D2.

2004-2006 : passage en Pro D2 et retour en Top 14

Après sa rétrogradation en Pro D2, le MTG XV peut espérer revenir en Top 14 pour la prochaine saison. Le MTG XV recrute après sa rétrogradation l'entraîneur de l'UA Gaillac, Laurent Labit.

Demi-finaliste de Pro D2 2005

À mi-saison le club est troisième au classement, mais grâce à ses matchs à domicile avec une seule défaite contre le Stade montois, le club finit deuxième de Pro D2 derrière le RC Toulon et accède aux demi-finales. En demi-finale le MTG XV joue contre le Stade aurillacois et doit s'incliner de justesse en toute fin de match 20-21.

Champion de France de Pro D2 2006

Pour la saison 2005-2006, le MTG XV recrute l'entraîneur Laurent Travers. Avec des résultats impressionnants autant à Sapiac qu'à l'extérieur, le MTG XV finit premier de Pro D2, montant en Top 14 et réalisant le record de points de Pro D2, avec 117 points (égalé ensuite par le LOU durant la saison 2013-2014), avec 25 victoires pour seulement 4 défaites et un match nul.

2006-2011 : du Top 14 à la relégation en Fédérale 1

Les deux Laurent permettent au MTG XV d'être sacré champion de Pro D2 pour la seconde fois. Ils montent en Top 14 aux côtés du SC Albi.

2006-2008 : Retour au premier plan

La saison 2007 est une réussite puisque le MTG XV finit à la septième place juste derrière les places qualificatives pour la H-Cup. C’est le meilleur classement obtenu par le club depuis le titre de champion de France en 1967.

La même année, en Challenge Européen, le MTG XV finit troisième de sa poule avec le CA Brive en première place, le Newcastle Falcons en deuxième place et avec le Petrarca Padova en quatrième place.

La saison 2008 est aussi bonne puisque Montauban termine une nouvelle fois septième, les résultats du Stade toulousain en Coupe d'Europe permettent à la France de présenter sept clubs pour la prochaine édition de la H-Cup, les Tarn-et-Garonnais sont donc propulsés sur la première scène européenne.

En Challenge européen, la même année, le MTG XV finit deuxième derrière Worcester et devant Bucarest Rugby et Gran Rugby Parme.

La cuvette de Sapiac devient une forteresse rugbystique, seuls l'Aviron bayonnais et le Stade toulousain s'y imposent. Durant cette saison, deux joueurs montalbanais sont sélectionnés en équipe de France, il s'agit de Yannick Caballero et d'Ibrahim Diarra qui sont les 6e et 7e internationaux du club. Le talentueux demi d'ouverture Sébastien Fauqué part au RC Toulon à l'issue de cette saison.

2008-2009 : le MTG XV en Europe et baisse de régime

Dans le but de rivaliser sur le plan européen et de continuer sa progression en Top 14, le club fait venir des joueurs d'expérience tels que Cédric Rosalen, Julien Laharrague ou encore Vilimoni Delasau.

La saison 2009 est moins bonne que les précédentes mais le MTG XV arrive tout de même à la huitième place. L'évènement principal du club en Top 14 est la seule victoire à l'extérieur des Montalbanais acquise en Auvergne contre le double finaliste, l'ASM Clermont.

En Coupe d'Europe, Montauban réalise de bonnes prestations puisqu'ils s'inclinent de peu sur le terrain du Munster, champion d'Europe en titre, et obtiennent leur seule victoire de H-Cup au stade Sapiac contre les Anglais de Sale.

  • Résultats du MTG XV en H Cup
Poule 1
Équipe Pts MJ V N D EM EE BO BD PM PE DP
1Munster 2365011862116198+63
2Sale Sharks 156402141120136115+21
3ASM Clermont 136303141322137129+8
4MTG XV 661055210281173-92
Résultats des matchs
Date Lieu Équipe Score Équipe
10 octobre Thomond Park, Limerick Munster 19 - 17 MTG XV
19 octobre Stade Sapiac, Montauban MTG XV 19 - 24 ASM Clermont
5 décembre Edgeley Park, Stockport Sale Sharks 36 - 6 MTG XV
13 décembre Stade Sapiac, Montauban MTG XV 16 - 12 Sale Sharks
16 janvier Marcel-Michelin, Clermont-Ferrand ASM Clermont 43 - 10 MTG XV
25 janvier Stade Sapiac, Montauban MTG XV 13 - 39 Munster

Au terme de la saison, le président du MTG XV, Patrick Bardot démissionne. Les deux entraîneurs Laurent Labit et Laurent Travers accompagnés par de nombreux joueurs comme Yannick Caballero, Ibrahim Diarra, Yoan Audrin et Matthias Rolland rejoignent le Castres olympique.

De plus, le club connaît quelques problèmes financiers suite la construction d'une tribune à Sapiac qui remettent en cause son avenir dans l'élite.

2009-2011 : La descente aux enfers

Pour reconstruire un club compétitif, l'ancien capitaine de l'équipe, Marc Raynaud, prend le poste d'entraîneur aux côtés de Sébastien Calvet et la présidence est remise à Patrick Vianco. Bien qu'une nouvelle fois les Montalbanais remportent la plupart de leurs rencontres à domicile, ils sont, cette fois, inquiétés par la relégation. Le MTG se sauve, lors de l'ultime journée, en battant l'Aviron bayonnais à Sapiac. Par la même, ils placent leurs adversaires en position de relégués en Pro D2. Le maintien acquis sur le terrain est réduit à néant par les problèmes financiers. Le club doit déposer le bilan. Pire, la DNACG refuse la participation du club au prochain championnat de Pro D2, et pour cause le MTG XV affiche une dette de 9 millions d'euros (information révélée après enquête), la mairie de Montauban ayant refusé de payer les travaux du Stade de Sapiac. La section professionnelle SASP MTGXV est alors dissoute et le club reprend son ancien nom, "Union sportive montalbanaise". En conclusion de cette funeste saison, l'USM est contraint de reprendre la compétition en Fédérale 1, après quatre ans passés dans l'élite.

En Challenge Européen, bien que vainqueur de cinq matchs sur six, comme les Newcastle Falcons, le MTG XV finit deuxième de sa poule derrière l'équipe anglaise. Bien qu'il ait devancé Albi et Padoue, la saison européenne s'arrête à ce stade.

À la suite de sa rétrogradation financière et de la démission de Patrick Vianco, l'USM participe au championnat de Fédérale 1 et est repris à la présidence par Max Lafargue et Thierry Eychenne, lors de la saison suivante. Le club est placé dans la poule 2 aux côtés de l'AS Béziers et de l'Avenir valencien, second club phare de Tarn-et-Garonne. L'équipe se fait éliminer par le RC Vannes en huitièmes de finale. Pendant l'intersaison, Sébastien Calvet quitte l'USM et est remplacé par Xavier Péméja.

Montée en puissance des Montalbanais

Pour la saison 2011-2012, Montauban recrute un nouvel entraîneur connus de tous les Montalbanais par son passé au club : Xavier Péméja accompagné d'un adjoint agenais qui le suivra jusqu'à son départ: Philippe Mothe. Durant cette saison, Montauban lutte contre Nevers et Castanet pour finir 2e en poule, pour être ensuite éliminé en quarts de finale contre Colomiers. La saison 2012-2013 se veut plus ambitieuse car Montauban finit déjà par être 1er de sa poule et commence à pratiquer avec succès le jeu prôné par Péméja, c'est-à-dire un jeu axé sur la vitesse et se découvre un nouvel ailier de talent: Yan Ruel-Gallay qui marqua pendant cette saison 18 essais et beaucoup d'autres pendant les saisons suivantes. Sinon, Montauban après deux victoires de renom contre Périgueux tombe en demies contre le CS Bourgoin-Jallieu.

Champion de France de Fédérale 1 2014

Pour la saison 2013-2014 les hommes de Xavier Péméja et de Philippe Mothe ont le même objectif que la saison précédente, réintégrer la Pro D2. Le club recrute, pour cela, de nombreux joueurs tels que César Delarue, Taleta Tupuola, Mickaël Ladhuie, Wesley Dunlop ou bien encore Florent Cazeaux, pour pallier les départs de Xantxo Istèque et de Peter Durcan. De plus, l'US Montauban renforce son effectif avec des joueurs issus de son centre de formation[réf. nécessaire]. La saison régulière est extraordinaire, puisque l'USM remporte ses dix-huit matchs de championnat, accumulant 84 points sur 90 possible, ce qui en fait un record en Fédérale 1[30], maintenant leur invincibilité à domicile depuis deux ans (et 28 matchs)[réf. nécessaire].
Un nouveau secteur professionnel (SASP) va même être créé fin 2013 en association avec le secteur amateur[réf. nécessaire]. La suite du championnat va être tout aussi surprenante pour les « Ogres Montalbanais » tant le club dispose facilement de ses adversaires en 1/8 et en 1/4 de finale (Vannes et Aubenas). Les joueurs de l'US Montauban, après une courte défaite à Lille au match aller (17-12) vont s'imposer largement à domicile 35 à 12. En finale, ils retrouvent le club du RC Massy victorieux de l'US Tyrosse en demi-finale. À la suite d'un match très disputé, les Montalbanais viennent à bout des Massicois 18-14 dans les arrêts de jeu.

Accession au championnat de France Pro D2

De retour en Pro D2, à Sapiac contre l'US Dax, les Montalbanais se classent à la 10e place.

Ils retrouvent donc la Pro D2 et le monde professionnel après 4 années de championnat amateur.

Après une très belle victoire en Fédérale 1, le club a pour objectif de se maintenir en étant dans les 10 premières places. Pour cela, le promu doit avoir un plus solide effectif surtout chez les avants. Mais le club va vite régler le problème en recrutant des joueurs de rang tels que l'ancien toulonnais Damien Tussac, le troisième ligne aile titulaire de l'UBB Gautier Gibouin, la charnière de l'AS Béziers Hérault, ou encore l'ailier du FC Auch Sébastien Ascarat. Dès la 1re journée, les Montalbanais sont premiers du championnat grâce à une victoire sur Carcassonne. Durant la saison, Montauban alterne entre la 5e et 12e place, en étant solide à domicile puisque les joueurs font honneur au public, en gagnant contre des gros clubs de Pro D2 tels que Perpignan, Biarritz, Albi ou Aurillac, et en frôlant de peu la victoire contre Pau, le leader du championnat entachées par quelques courtes défaites. Durant la seconde partie de championnat, l'USM reste entre la 6e et la 8e place et finit par s'effondrer en fin de saison. Finalement, Montauban finit 10e. La saison 2015-2016 n'en reste pas moins meilleure que la précédente puisque Montauban fait sa saison entre exploits à l'extérieur grâce à une équipe plus compétitive et performances plus qu'honorables notamment la victoire contre Bayonne 29 à 3 ou la défaite in extremis contre l'équipe de Lyon (1re de Pro D2 du début jusqu'à la fin) qui fut sauvée par Napolioni Nalaga en état de grâce ce soir-là ; au classement, Montauban aura souvent alterné entre la 8e et 11e place malgré un retour possible en fin de saison. Cette saison sera aussi marquée par le départ annoncé du staff montalbanais à la suite d'un conflit interne.

De nouvelles ambitions depuis 2016

À la suite du départ annoncé de l'entraîneur emblématique du club, l'USM se dote d'un duo d'entraîneurs comme on en voit beaucoup en Pro D2, avec Pierre-Philippe Lafond et Chris Whitaker ainsi que de joueurs de qualité comme Jérôme Bosviel, Claude Dry et Jacques Engelbrecht.

Si le début de la saison 2016-2017 laisse retranscrire une saison tranquille, tout s'emballe au mois de décembre, enchaînant les victoires à la maison, comme à l'extérieur (Dax et Carcassonne), Montauban se place à la mi-saison à la première place malgré la défaite à Agen.

La seconde partie sera signe d'un léger recul de forme des joueurs traduit dans des défaites significatives à Bourgoin, Narbonne ou contre Perpignan. Alors 7e, la qualification aux demis semble perdue mais la pause du 6 nations a permis de refaire la tactique de l'équipe, et alors commence une remontée incroyable : enchaînant 5 victoires d'affilée à l'extérieur comme à Sapiac et réalisant un exploit à Colomiers qui n'avait pas perdu chez lui depuis 2 ans, les Montalbanais se qualifient pour les demi-finales et peut encore croire à un match de plus à Sapiac, ce qui arriva car profitant de la défaite de Mont-de-Marsan contre Biarritz et de la victoire 57-10 contre Oyonnax champion de Pro D2, l'USM finit à la dernière journée 3e du championnat. Dans la même dynamique, ils enchaînent ainsi par une victoire à domicile en demi contre le Stade montois et arrivant ainsi en finale d'accession. Le parcours sportif de l'USM s'arrête en finale, l'équipe étant battue par Agen. À l'issue de l'intersaison qui s'ensuivit, l'effectif conserva la même ossature, avec peu de renforts mais eut changement à la présidence du club, Jean-François Reygasse remplaçant Daniel Bory.

La saison 2017-2018 commença donc avec l'ambition pour l'USM de conserver sa place de prétendant à la montée, ce qui s'avéra véridique car après une première partie de saison canon, et juste 2 défaites et un match nul, Montauban s'imposa peu à peu comme leader incontesté du championnat avec jeu totalement inverse par rapport à la saison dernière, tout en pragmatisme, avec comme hommes forts Jérôme Bosviel réalisant à chaque match de grandes performances, Thomas Fortunel, Taleta Tupuola et le capitaine Stéphane Munoz. En interne, le club se renforça en 2017 globalement avec la rénovation de la plupart des infrastructures (pelouse, écran géant, terrains d’entraînement, salles annexes...) pour moderniser le club et ainsi prétendre à la première division. Après une deuxième partie de saison terne où Montauban céda sa première place après ses défaites à Sapiac contre Carcassonne et Perpignan, la dynamique s'essouffle peu à peu et c'est en toute logique que la réception du FC Grenoble en demi-finale se solde par une défaite 15-22 qui les privent encore du rêve d’accession en Top 14.

Pour la saison 2020-2021, l'US Montauban se renforce en recrutant notamment Mike Tadjer, Franck Pourteau et Julien Caminati. Le club termine 9e du Championnat. David Gérard est nommé entraîneur des avants pour la saison 2021-22[31].

Identité visuelle

Avec la dissolution de la SASP Montauban Tarn-et-Garonne, le logo abandonne la mention Tarn-et-Garonne au profit du nom de l'association.

Alors que le club se dote d'un nouveau site web à l'intersaison 2014, l'USM modifie légèrement son logo[32],[33].

Palmarès

Palmarès de l'US Montauban
Compétitions nationales Compétitions internationales Autres Compétitions
Championnat de France de première division
  • Champion (1) : 1967
Championnat de France de deuxième division
Championnat de France de 2e série
  • Champion (1) : 1909
Challenge Yves du Manoir
  • Demi-finaliste (1) : 1972
Championnat de France de première division fédérale
  • Champion (1) : 2014
Championnat de France Groupe B
  • Vice-champion (1) : 1981
Challenge européen
  • Quart de finaliste (1) : 2003
Challenge Armand Vaquerin
  • Vainqueur (1) : 2005
  • Finaliste (1) : 2004
Challenge Antoine Béguère
Challenge de l'Espérance
Championnat de France espoirs B
  • Vice-champion (1) : 2004

Finales de l'équipe première

Compétitions Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Championnat de France de 2e série US Montauban 15-3 RC Toulon Stade Sapiac, Montauban
Championnat de France de 1ère division US Montauban 11-3 CA Bègles Parc Lescure, Bordeaux 32 115
Championnat de France de groupe B US Tyrosse 15-9 US Montauban Stade Armandie, Agen 6 425
Championnat de France Élite 2 Stade montois 34-15 US Montauban Stade Armandie, Agen 14 000
Championnat de France Élite 2 US Montauban 15-9 RC Toulon Stade des Costières, Nîmes 18 000
Championnat de France de Fédérale 1 US Montauban 18-14 RC Massy

Historique par saison

Personnalités du club

Joueurs emblématiques

Nationalité Nom Période Poste
France Jérôme Bosviel 2016-aujourd'hui Arrière
France Stéphane Munoz 2015-aujourd'hui 3ème ligne
France Jérémy Chaput 2014-aujourd'hui Demi de mêlée
France Mickaël Ladhuie 2013-2018 Talonneur
France Dimitri Vaotoa 2012-aujourd'hui 3ème ligne
France Elvis Tekassala 2012-2019 Pilier
France Yan Ruel Gallay 2011-2019 Ailier
Afrique du Sud David Byrnes 2011-2017 Demi de mêlée
France Amédée Domenech 2010-2019 3ème ligne
France Sergueï Sergueïev 2010-aujourd'hui 2ème ligne
Fidji Vilimoni Delasau2008-2010 Ailier
ÉcosseScott Murray2007-20102ème ligne
RoumaniePetre Mitu2006-2010Demi de mêlée
RoumanieBogdan Bălan2005-2010Pilier
FranceRida Jahouer2005-2010Centre
FranceMarc Raynaud2005-20093ème ligne
FranceYannick Caballero2005-20093ème ligne
Nouvelle-ZélandeMatthew Clarkin2004-20103ème ligne
FranceIbrahim Diarra2004-20093ème ligne
FranceMatthias Rolland2004-20092ème ligne
FranceSébastien Fauqué2002-2008Demi d'ouverture
FranceCédric Garcia2001-2008Demi de mêlée
FrancePierre Bondouy2001-2006Arrière
RussieViatcheslav Gratchiov2000-20053ème ligne
RussieSergueï Sergueïev1990-20052ème ligne
FranceAndré Piazza1961-1970Ailier
FranceMichel Saturnin1967-19832ème ligne
FranceArnaud Marquesuzaa1963-1970Centre
FranceJean-Michel Cabanier1954-1969Talonneur
FranceLouis Blanc1947-1954 & 1958-19673ème ligne
FranceHenri Romero19??-19663ème ligne
FranceMichel Lasserre19??-196?2ème ligne
FranceRené Namur192?-192?Talonneur
FranceCharles Bigot19??-19??Talonneur

Effectif professionnel 2020-2021

Nom Poste Naissance Nationalité sportive International Dernier club Arrivée au club
(année[Note 2])
Nicolas AgnesiPilier FranceUS Colomiers2012
Benoît ZanonPilier FranceRC Narbonne2016
Paul TailhadesPilier FranceSC Albi2017
Pierre CommengePilier FranceStade rochelais2019
Christopher VaotoaPilier FranceStade français Paris rugby2019
Yassin BoutemanniPilier FranceUSA Perpignan2020
Kamaliele TufelePilier FranceSU Agen2020
Simond RenaudPilier FranceFormé au club2020
Cyril DelignyTalonneur FranceUSA Perpignan2019
Kévin FirminTalonneur FranceCastres Olympique2021
Mike TadjerTalonneur PortugalASM Clermont2020
Kilian TripierTalonneur FranceRC Hyères CLC2021
Romain SchliengerTalonneur FranceFormé au club2020
Evrard Dion Oulai2e ligne Côte d'IvoireAviron bayonnais2019
Jean Sousa2e ligne PortugalBiarritz olympique2017
Corentin Braendlin2e ligne SuisseSU Agen2018
Utu Maninoa2e ligne SamoaStade aurillacois2018
Corentin Astier2e ligne FranceASM Clermont2019
Antoine Frambourg2e ligne FranceFormé au club2020
Dimitri Vaotoa3e ligne FranceCA Brive2012
Stéphane Munoz3e ligne FranceRC Toulon2015
Simon Augry3e ligne FranceSC Albi2017
Alexandre Loubière3e ligne FranceStade toulousain2019
Kelly Meafua3e ligne SamoaAS Béziers2020
Luke Stringer3e ligne Afrique du Sud Sharks2020
Matthew Beukeboom3e ligne CanadaFormé au club2020
Jérémy ChaputMêlée FranceAS Béziers2014
Paul GraouMêlée FranceFC Auch2017
Nicholas StirzakerMêlée Australie Bristol Bears2020
Thomas FortunelDemi d'ouverture FranceCastres Olympique2021
Aviata SilagoOuverture Nouvelle-ZélandeCS Bourgoin-Jallieu2017
Franck PourteauOuverture FranceFC Grenoble2020
Maxime MathyCentre FranceUS Dax2015
Benjamin PuntousCentre FranceUS Dax2019
Kimami Sitauti (en)Centre AustralieSoyaux Angoulême XV2019
Dylan SageCentre Afrique du Sud Blue Bulls2020
Pierre SayerseAilier FranceAviron bayonnais2016
Alex LuatuaAilier Nouvelle-ZélandeStade aurillacois2018
Stéphane AhmedAilier FranceFormé au club2020
Epeli MomoAilier FidjiFormé au club2020
Jérôme BosvielArrière FranceCS Bourgoin-Jallieu2016
Maxime SallesArrière FranceSC Albi2017
Pierre KlurArrière FranceRC Narbonne2017
Paul DecavelArrière FranceFormé au club2019

Entraîneurs

Saisons Entraîneur(s) Adjoint(s) Titre(s)
1965-1967 Guy AugeyBouclier de Brennus 1967
1968-1970 Arnaud Marquesuzaa
1970-1971 Louis Blanc
1972-1973 Jean Sirac
1973-1975 Pierre Miquel
1975-1977 Guy Augey
1977-1980 Jean Claude Sahuc
Guy Gasparotto
1981-1986 Louis Blanc
1987-1989 Pierre Belloc
1989-1990 Roland Lavau
Yves Causse
1990-1991 Roland Lavau
Christian Jutge
1991-1992 Patrick Albert
Norbert Meessemann
1992-1993 Michel Arpaillange
José Porcel
1993-1994 Xavier Péméja
José Porcel
1994-1997 Xavier Péméja
Serge Clèdes
1997-2004 Xavier Péméja
Frédéric Faragou
Champion de Pro D2 2001
2004-2005 Xavier Péméja Laurent Labit
2005-2009 Laurent Travers (avants)
Laurent Labit (arrières)
Champion de Pro D2 2006
2009-2010 Marc Raynaud Sébastien Calvet (arrières)
2010-2011 Sébastien Calvet
2011-2014 Xavier Péméja Philippe Mothe (arrières)Champion de France de Fédérale 1 2014
2014-2016 Philippe Mothe (arrières)
Pierre-Philippe Lafond (avants)
2016-2018 Pierre-Philippe Lafond (avants)
Chris Whitaker (arrières)
2018-2019 Pierre-Philippe Lafond (avants)
Jean-Frédéric Dubois (arrières)
2019-2020 Jean Bouilhou (avants)
Jean-Frédéric Dubois (arrières)
Romain Lauga
David Byrnes
2020- Florian Ninard Florent Wieczorek (avants)
David Byrnes (arrières)

Organigramme du secteur administratif et sportif

Direction de l'US Montauban Secteur administratif Secteur sportif
Président de la SA : Jean Claude Maillard
Vice-président : Luc Flores et Igor De Maack
Président de l'association : Xavier Aumont
Directeur administratif : Aurélien Morlec
Responsable partenariats : Pénélope Tison

Responsable communication : Jean-Baptiste Fourcade
Comptable : Hélène Thomas-Mirailles et Maud Souloumiac
Responsable juridique : Benjamin Nouvel
Stadium Manager : Damien Bessou

Directeur sportif : Florian Ninard
Entraîneur des arrières : David Byrnes
Entraîneur des avants : Florent Wieczorek
Préparateurs physique : Matthias Puigmal
Analyste vidéo : Julien Gauthier
Team Manager : Gaëtan Oleon
Directeur de la performance : Mourad Abed
Responsable sportif du centre de formation et responsable de l'école de rugby : Michel Ambal
Responsable logistique : François Gerla et Bernard Bouchet

Infrastructures

Le stade Sapiac, inauguré en septembre 1908, est situé dans le quartier du même nom, au sud de la ville de Montauban.

Il appartient à la mairie de la ville mais seul le club de rugby de l'US Montauban l'utilise.

Depuis 2007 le stade peut accueillir près de 12 000 personnes.

Notes et références

Notes

  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. Pour les joueurs formés au club, année de leur première apparition en équipe professionnelle.

Références

  1. Andrès 2015, p. 11
  2. Andrès 2015, p. 14
  3. Andrès 2015, p. 16
  4. Andrès 2015, p. 20
  5. Andrès 2015, p. 15
  6. Andrès 2015, p. 22
  7. Henri Garcia 1996, p. 280.
  8. (en-US) « TDIH: March 24 1946 – Close, but the “Kiwis defeat France again. – New Zealand Rugby Museum | All Blacks | Palmerston North » (consulté le )
  9. Andrès 2015, p. 28
  10. Henri Garcia 1996, p. 854.
  11. Henri Garcia 1996, p. 856.
  12. « Et Montauban passa en Eurovision », article de Christian Jaurena, publié dans le quotidien L'Équipe du jeudi 15 août 2013.
  13. Montauban, 50 ans après, Ligue nationale de rugby, 20 mai 2017.
  14. Andrès 2015, p. 32
  15. « Stade Municipal, Parc Lescure, Bordeaux, 28 mai 1967 », sur www.lnr.fr, (consulté le )
  16. Henri Garcia 1996, p. 862.
  17. Mérillon 1990, p. 117.
  18. Henri Garcia 1996, p. 864.
  19. « CHALLENGE BEGUERE 1970-1971 - MONTAUBAN 28-5 PAU », sur finalesrugby.fr
  20. Mérillon 1990, p. 151
  21. Mérillon 1990, p. 152
  22. Mérillon 1990, p. 153
  23. Andrès 2015, p. 35
  24. Société des écrivains 2008, p. 144.
  25. Andrès 2015, p. 154
  26. Mérillon 1990, p. 253
  27. Mérillon 1990, p. 322 et 323.
  28. Andrès 2015, p. 132
  29. « De 2000 à nos jours », sur rctoulon.com, 2011 (consulté le 30 juin 2015).
  30. « L'USM marque son territoire », sur www.ladepeche.fr, (consulté le )
  31. « US Montauban: David Gérard nommé entraîneur principal ! », sur www.ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le )
  32. « Toutes les infos, l'actualité, les résultats et les renseignements sur le club de rugby de l'U.S.Montauban Rugby en Fédérale 1. » [archive du ], sur usm-rugby.fr.
  33. « USM Sapiac - Actualités » [archive du ], sur www.usmsapiac.fr.
  34. « Montauban n'a rien pu faire », La Dépêche du Midi (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Le Livre d'or de l'Union Sportive Montalbanaise, Union Sportive Montalbanaise,
  • Thierry Donnadieu, Naissance du rugby à Montauban : l'U.S.M. de 1903 à 1920, Université de Toulouse-Le Mirail,
  • [Mérillon 1990] Jean Mérillon, Le Challenge Yves du Manoir : Histoire du rugby, Paris, Éditions Chiron, , 335 p. (ISBN 2-7027-0395-X)
  • Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Paris, Éditions de la Martinière, 1996/, 935 p. (ISBN 978-2-7324-2260-2 et 2-7324-2260-6)
  • Salvador Lopez, Roland Garrigues, André Garrigue et Lucien Etienne, Des " Verts et noirs" pour Sapiac : 1897-1967, Imprimerie Coopérative,
  • Didier Blanc, Pierre Blanc et Christian Stierlé, Union Sportive Montalbanaise : un siècle de rugby : 1903-2003, Comité du Centenaire de l'USM,
  • Alain Penche, Cent photos pour un centenaire : Union Sportive Montalbanaise Rugby : 1903-2003, Association du Centenaire de l'USM Rugby, , 48 p.
  • US TYROSSE 1908 - 2008 : 100 ans de Légende, Société des écrivains, 2008. (ISBN 978-2748042702)
  • Grégory Andrès, USM : le club de rugby de Montauban, Toulouse, Privat, , 158 p. (ISBN 978-2-7089-2833-6)

Liens externes

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  • Portail de Tarn-et-Garonne
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