Tréogat
Tréogat [tʁeɔgat] est une commune française, située dans le département du Finistère en région Bretagne.
Tréogat | |
La mairie (Ti Kêr). | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Quimper |
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Pays Bigouden |
Maire Mandat |
Jean-Pierre MIAGOUX 2021-2026 |
Code postal | 29720 |
Code commune | 29298 |
Démographie | |
Gentilé | Tréogatais |
Population municipale |
580 hab. (2018 ) |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 55′ 12″ nord, 4° 19′ 30″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 51 m |
Superficie | 9,85 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Quimper (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Plonéour-Lanvern |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.treogat.fr |
Géographie
Situation
Tréogat est une commune littorale de la baie d'Audierne dont elle est séparée par un cordon littoral, formé de galets, qui a provoqué la naissance de marais littoraux (paluds) et d'étangs, l'étang de Trunvel principalement (en fait un marais d'une superficie de 150 ha), qui limite la commune au sud, la séparant de celle de Tréguennec, et qui appartient au Conservatoire du littoral et qui accueille la reproduction d'ardéidés des roselières, de passereaux paludicoles et de limicoles notamment et qui a été classé dans le programme "Life-Nature 2004-2008" pour la conservation du phragmite aquatique[1] ; cet étang était menacé comme l'écrit Robert Corillion en 1951 : « Le grand étang de Trunvel, à la limite de Tréguennec et Tréogat, a vu réduire considérablement sa superficie et sa profondeur. La phragmitaie l'a envahi presque complètement »[2].
Un autre étang existe, celui de Kergalan, qui limite la commune au nord, la séparant de celle de Plovan.
- Tréogat (baie d'Audierne) : les marais de Kerbinigou, site naturel protégé.
- Tréogat (baie d'Audierne) : le ruisseau reliant les étangs de Trunvel et de Kergalan.
Un décret en date du fixe la limite de séparation des quartiers maritimes d'Audierne et du Guilvinec au point de séparation des communes de Tréogat et de Tréguennec[3].
Relief paysages
La commune a un relief relativement accidenté, sa partie la plus élevée atteignant 54 mètres d'altitude au nord-est de son finage, près du château de Minven ; le bourg lui-même, excentré dans la partie orientale du territoire communal, se trouvant vers 45 mètres d'altitude, alors que les deux ruisseaux alimentant les étangs de Trunvel et de Kergalan, coulent à quelques mètres d'altitude seulement (7 m au niveau de l'étang et du moulin de Bondivy par exemple), les deux étangs précités et le cordon littoral en bordure de la baie d'Audierne étant à peine au-dessus du niveau de la mer.
La commune présente traditionnellement un paysage de bocage avec un habitat dispersé en un certain nombre d'écarts formés de hameaux ou de fermes isolées.
Géologie
Des affleurements de schistes verts et de prasinites existent à Tréogat, ainsi que des micaschistes dans la vallée de Trunvel[4]. L'église de Tréogart, notamment son porche sud, la croix de Lesvagnol ainsi que l'ancienne ferme de Lesvagnol (désormais transformée en crêperie) sont bâtis en prasinite[5].
Transports
Tréogat est traversée par la Route départementale 2 du Finistère, dénommée touristiquement "Route du vent solaire". Cet axe routier a contribué à déplacer le développement du bourg le long de cette route, en délaissant le centre traditionnel autour de l'église.
Le GR 34 longe le littoral de la commune, contournant notamment les deux étangs de Trunvel et de Kergalan.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-L'abbe », sur la commune de Pont-l'Abbé, mise en service en 1994[12] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,8 °C et la hauteur de précipitations de 993,3 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à 13 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[16], à 11,8 °C pour 1981-2010[17], puis à 12 °C pour 1991-2020[18].
Urbanisme
Typologie
Tréogat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[19],[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[25],[26].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,7 %), terres arables (28,9 %), zones humides intérieures (9,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), eaux maritimes (4,6 %), prairies (4,2 %), zones urbanisées (3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[28].
Toponymie
Attestée sous les formes Trefvozgat en 1348, Trevosgat en 1405, Treozgat en 1535 et 1574, Treogat en 1599.
Treogad en breton.
Ce toponyme est formé sur Trev dont le sens primitif signifait une division territoriale (trève), et l'antroponyme Bozkad ; une autre hypothèse, émise par Joseph Loth évoque saint Gouescat (il existe une chapelle de Saint-Treouescat à Guipronvel), connu aussi sous les noms de saint Escat, Ergat ou Boscat, et à l'origine aussi des noms des paroisses de Pouldergat, Tréouergat et Louargat[29].
Bozkad se retrouve comme prénom et est usité jusqu'au XVIIIe siècle. Bozkad signifierait « Victoire au combat » et provient de Bud, la victoire et Kad le combat.
Histoire
Préhistoire
En 1886, Paul du Chatellier trouva, sous un tumulus qu'on venait de raser sur les terres du château de Men-Guen (Minven), une dalle dont la face supérieure était couverte de sculptures formant des cupules, les unes oblongues, les autres rondes, de dimensions différentes, reliées par des rigoles formant un dessin très varié ; la pierre avait un trou central[30].
Antiquité
Une voie romaine partait de Pont-l'Abbé et allait jusqu'à la Pointe du Raz en passant par Plonéour, Tréogat, Pouldreuzic et Plozévet[31].
Moyen Âge
La famille de Minven était « seigneur du dit-lieu » lors des réformations et montres de l'évêché de Cornouaille entre 1442 et 1536. Par la suite, la famille a été fondue (par le mariage d'une héritière avec un homme de cette famille) en 1560 dans la famille de Lanros, puis en 1598 par le mariage de Marie de Lanros de la Boyne avec Charles du Boisguéhenneuc[32] (né le à Caro dans l'actuel Morbihan, et décédé le à Tréogat), dans celle de Boisguéhenneuc[33].
Époque moderne
Entre 1592 et 1599, pendant les Guerres de la Ligue, comme de nombreuses autres paroisses de l'évêché de Cornouaille, Tréogat fut victime des « continuelles guerres, courses, demeure et ravaige de l'ung et de l'autre party, tant estrangers, Angloys, Espagnolz, Suisses, Lansquenetz, qu autres, ont faicts esdictes paroesses et en genneral par tout ledict evesché de Cornouaille »[34].
Le père Julien Maunoir prêcha des missions à Tréogat en 1656 et en 1676[35].
La famille du Boisguéhenneuc est chevalier et seigneur de Minven pendant toute l'époque moderne ; parmi ses membres connus Alexandre François du Boisguéhenneuc, né le à Tréogat, écuyer et seigneur de Minven et autres lieux, décédé le à Tréogat et son fils Charles du Boisguéhenneuc, né le à Tréogat, décédé vers 1770 et père de Charles Nicolas du Boisguéhenneuc.
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Tréogat de fournir 6 hommes et de payer 39 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[36].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Tréogat en 1778 :
« Tréogan [en fait Tréogat], à 4 lieues à l'ouest-sud-ouest de Quimper, son évêché et son ressort, à 43 lieues de Rennes et à deux lieues de Pont-l'Abbé, sa subdélégation. On y compte 450 communiants[37], la cure est à l'alternative. Le territoire, qui est borné par la mer, est très bien cultivé et fertile en grains de toutes espèces.[38] »
Révolution française
La paroisse de Tréogat, qui comprenait alors 45 feux, élit deux délégués, Noël Le Goff et Christophe Le Berre, pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789[39].
La loi du « relative à la circonscription des paroisses du district de Pont-Croix » donne à la paroisse de Peumerit comme succursale Tréogat[40].
Charles Nicolas Du Boisguéhenneuc, chevalier de Minven, né le dans la paroisse Saint-Julien à Quimper, chevalier seigneur de La Forêt en Loctudy, de Trémébrit et autres lieux, commissaire de la noblesse aux États de Bretagne émigra en Allemagne pendant la Révolution française et ses biens, notamment son château du Minven, saisis comme biens nationaux, furent acquis par son régisseur Michel Caoudal grâce à de l'argent qui lui aurait été fourni par Charles Nicolas Du Boisguéhenneuc ; ce dernier récupéra le ceux qui n'avaient pas encore été vendus[41], mais pas ceux acquis par Michel Caoudal qui aurait "oublié" de les rendre par la suite[32].
Le , la frégate Calliope, qui en compagnie des corvettes Diligente et Pélagie, escortait un convoi de navires de commerce fut attaquée par trois frégates et une corvette anglaises, renforcés peu après par d'autres navires de guerre anglais, les frégates Pomone et Astrea, près d'Audierne, et atteinte par leurs boulets. « Le capitaine Deshayes prit le parti d'aller s'embosser[42] aussi près que possible de la côte de Tréogat, commune de Plovant [Plovan] ; mais l'embossure ayant cassé, la corvette évita, le beaupré au large. (...) La mer était houleuse, l'ancre de la Calliope ne tint pas ; la corvette cula et talonna avec une force telle que son grand mât se brisa un peu au-dessus de la hune. Les autres mâts furent coupés, et les canons, moins six, furent jetés à la mer. (...) L'équipage descendit à terre, et [la Calliope] fut livrée aux flammes »[43].
Le XIXe siècle
Le , le commissaire des classes du quartier de Quimper s'élève contre les pillages affreux qui s'exercent, sur les navires naufragés, par les habitants des communes littorales et notamment « ceux qui se sont exercés sur le naufrage du navire suédois la Jeanne Caroline, survenu le à la côte de Tréogat, et sur celui du navire français la Minerve, arrivé le à la côte de Plovan »[44].
A. Marteville et P. Varin décrivent ainsi Tréogat en 1845 :
« Tréogat, commune formée par l'ancienne paroisse du même nom. (..) Principaux villages : Kerganet Quélern, Lebragnol, Kerguénal, Penhors, Tréonvel, Mouguéroux. Maison importante : manoir de Minven. Superficie totale : 952 ha dont (...) terres labourables 268 ha, prés et pâtures 48 ha, bois 32 ha, vergers et jardins 9 ha, landes et incultes 503 ha, étangs et canaux 57 ha (...). Moulin à eau de Kervahu. Étangs de Kerlan et Traonven [Trunvel]. Cette commune n'a pas de succursale, le desservant de Plovan fait le binage [dessert les deux paroisses]. Géologie : constitution granitique. On parle le breton[45] »
Un rapport de l'inspecteur d'académie signale en 1880 que la commune de Tréogat fait partie des six communes du département du Finistère « encore dépourvues de tout moyen d'instruction »[46].
Les registres communaux de Tréogat font mention d'un jeu ou sport dénommé "tir à la rondache" ; peut-être s'agit-il tout simplement de la galoche, toujours pratiquée dans le Pays bigouden[47].
La Belle Époque
Le journal Le Matin indique dans son n° du qu'« il a été impossible de procéder aux inventaires à Plovan, à Plomeur, à Tréogat et à Plozévet, des groupes compacts de femmes entourant les églises »[48].
Un service de téléphone public ouvre à Tréogat le [49].
Le , les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Tréogat, qui étaient placés sous séquestre, sont attribués à la commune de Tréogat[50].
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Tréogat porte les noms de 32 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux, deux (Pierre Bonizec et Yves Quiniou) sont morts le même jour le même jour le lors des combats de Maissin[51] en Belgique ; un (Joël Guilly) est mort en Serbie en 1916 dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français[52].
L'Entre-deux-guerres
Une école des filles est construite en 1924 à Tréogat[53].
La ligne ferroviaire à voie métrique surnommée « train carottes », exploitée initialement par les Chemins de fer armoricains, fut inaugurée le et ferma le , ne fonctionnant donc que 33 ans à peine. La voie ferrée partait de Pont-l'Abbé et desservait les gares de Plonéour-Lanvern, Tréogat, Pouldreuzic, Plozévet, Plouhinec, Pont-Croix, pour aboutir à Audierne ; la ligne desservait aussi des arrêts facultatifs supplémentaires comme celui de Plovan[54]. « C'était un train mixte de marchandises et de voyageurs, qui a eu un impact important sur la vie économique et sociale en pays bigouden et dans le cap Sizun » a écrit l'historien Serge Duigou.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Tréogat porte les noms de six personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles, Corentin Plouzennec[55], marin second maître mécanicien, disparu en mer le lors du naufrage en Manche du paquebot Meknès torpillé par les Allemands ; Daniel Toullec, mort le à Asfeld (Aisne), lors de la Débâcle ; Michel Autret, mort le à Vienne (Autriche)[52].
Les Allemands construisirent à partir de une série de blockhaus au lieu-dit Kéryéré, sur une colline située à 800 m de la mer, mais qui permettait de surveiller toute la baie d'Audierne depuis la Pointe du Raz jusqu'à la Pointe de Penmarc'h ; ceux-ci furent construits à partir de béton et de galets provenant du cordon de galets voisins concassés dans l'usine de Tréguennec[56].
- Les blockhaus de Kéryéré.
Yves Riou, né le à Tréogat, instituteur à Pouldergat, fut arrêté dans sa classe le en raison de ses sentiments anti-nazis ; déporté, il est mort le au camp de concentration d'Oranienbourg-Sachsenhausen ; son nom a été donné à l'école publique de Pouldergat.
Les « Marcassins » de Tréogat
La première équipe de football de Tréogat est créée en 1929 par Alain Hascoët, boulanger ; elle cesse ses activités pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le club des « Marcassins Sportifs de Tréogat » est fondé en 1947 par le même Alain Hascoët. Le nom choisi pour le club s'explique probablement par le grand nombre de chasseurs et de sangliers dans la commune[57].
Politique et administration
Démographie
Lieux et monuments
- Église Saint-Boscat, XIVe siècle[67], dédiée à saint Boscat[68].
- Église Saint-Boscat : vue extérieure, flanc nord, depuis le cimetière.
- Église Saint-Boscat : vue extérieure, chevet et flanc sud 1.
- Église Saint-Boscat : vue extérieure, chevet et flanc sud 2.
- Église Saint-Boscat : costale nord du chœur et collatéral adjacent.
- Église Saint-Boscat : costale sud de la nef et collatéral méridional.
- Église Saint-Boscat : sculpture de l'arc triomphal.
- Église Saint-Boscat : ange orant.
- Église Saint-Boscat : piétà.
- Église Saint-Boscat : statue du bienheureux Julien Maunoir.
- Croix de Kerguenol, années 1500[69].
- La croix de Kerguenol.
- Manoir de Minven, XVIe siècle. Ce manoir dont le nom proviendrait de « Mein Vein » (« Pierre blanche » en breton), en raison des affleurements de quartz nombreux dans les environs, possède « une porte en anse de panier encadrés par deux pinacles, à nids d'abeille à la base, et torsadés au-dessus »[70].
- Lavoir de Ty-Poul.
Voir aussi
Articles de Wikipédia
Liens externes
Bibliographie
- À la découverte du pays bigouden, Marcellin Caillon, Pont-l'Abbé, 1980.
- Quand s'essoufflait le train carottes, Serge Duigou, Editions Ressac, 1984. [le petit train à voie étroite Pont-l'Abbé-Audierne qui desservait Tréogat]
- Châteaux et manoirs en pays bigouden, Serge Duigou, Ressac, 1988. [sur le manoir du Minven]
- L'Australie oubliée de Saint-Allouarn, Serge Duigou, Ressac, 1989. [sur Charles du Boisguéhenneuc, famille du Minven, qui prit possession des Kerguelen en 1772]
- Quand les Bigoudens étaient pilleurs d'épaves, Serge Duigou, Editions Ressac, 1985.
Sources
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Références
- http://www.life-moule-perliere.org/l-etang-de-trunvel.php
- Robert Corillion, Les progrès de l'assèchement de quelques lagunes et étangs de la région maritime finistérienne. Conséquences sur l'appauvrissement de la flore, "Bulletin de la Société scientifique de Bretagne : Sciences mathématiques, physiques et naturelles", 1951, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6581492j/f85.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=107296;4
- Léopold Dor, "Revue de droit maritime comparé", juillet 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5448122g/f419.image.r=Tr%C3%A9guennec?rk=2274689;2
- Jean-Jacques Peucat, "Géochronologie des roches métamorphiques", 1983, S. G. M. B., Rennes, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9688180b/f93.image.r=Tr%C3%A9ogat?rk=493564;4 et Michel Ballèvre, 'Histoire géologique du Massif Armoricain : actualité de la recherche, "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 2012, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96871141/f39.image.r=Tr%C3%A9ogat?rk=1695287;2
- Louis Chauris, "Pays bigouden : des pierres et des hommes", éditions Skol Vreizh, 2011, [ (ISBN 978-2-915-623-58-1)]
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
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- Edm.-M. P. Du V., "Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de Jésus, apôtre de la Bretagne au XVIIe siècle", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f187.image.r=Tr%C3%A9ogat?rk=686698;4
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- Personnes en âge de communier
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- Corentin Plouzennec, né le à Tréogat
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- Steven Lecornu, « Drôle de nom pour un club de foot : à Tréogat, les Marcassins en mode harde rock », sur Journal Le Télégramme, (consulté le )
- Jacques Billien, né le à Plonéour-Lanvern, décédé le à Tréogat
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- Jean Marie Bilien, né le au bourg de Tréogat, fils de Jean-Marie Bilien, né le au bourg de Tréogat, décédé le au bourg de Tréogat
- Zéphirin Caoudal, né le à Tréboul, décédé le à Tréogat
- Jean Marie Bilien, né le au bourg de Tréogat
- Georges Caoudal, né le à Tréogat, décédé en 1967 à Tréogat
- « Maire ayant moins de trente ans et décoré à titre exceptionnel », journal Le Petit Parisien, n° du 29 juillet 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k627804m/f9.image.r=Tr%C3%A9ogat?rk=278971;2
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- http://1fluences.fr/saint-boscat-architecture.php
- http://fr.topic-topos.com/saint-boscat-treogat
- http://fr.topic-topos.com/croix-treogat
- http://fr.topic-topos.com/manoir-du-minven-treogat
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